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Critiques de Les économistes atterrés (14)
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La monnaie : Un enjeu politique

Un livre intéressant, très bien documenté et d'une grande pertinence quant aux éclairages de notre monde économique ultralibéral.

Cela reste cependant une lecture très spécialisée tant l'exploration des différentes variables économiques qui nous entourent sont décortiquées.

Cela fait également froid dans le dos quant à l'avenir de notre système politico-bancaire.... Il manque juste la date de la prochaine crise.
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La monnaie : Un enjeu politique

La monnaie, la plupart du temps, ça me préoccupe peu : s’il m’est reste à la fin du mois, ça suffit généralement à mon bonheur, et je ne me pose pas plus de question que ça. Pourtant, quand on y réfléchit un peu, c’est un concept assez étrange : un bout de papier, des morceaux de métal, ou une poignée d’informations numériques qui n’ont aucune utilité en soi. C’est un miracle quotidien que personne ne me rie au nez quand je l’utilise en échange de nourriture, d’énergie, d’eau ou de vêtements.



Les économistes atterrés font dans cet essai une synthèse du rôle de la monnaie dans la société : d’où elle sort, à quoi elle sert, qui la contrôle et quels sont les impacts concrets des différentes décisions sur notre vie quotidienne.



L’impression globale est peu rassurante : l’économie est divisée en différentes idéologies, qui n’arrivent même pas à s’accorder sur les fondamentaux. On prend donc des décisions par principe, sans certitude sur leurs impacts, et quand une catastrophe survient, on amende un peu la théorie (quoi que parfois, même pas : on ferme les yeux sur cette histoire gênante qui ne peut être qu’une anomalie improbable), et on attend la catastrophe suivante.



Sans avoir la prétention d’avoir tout compris, j’ai tout de même trouvé l’essai abordable : une fois que l’on comprend les concepts qui se cachent derrière le jargon et les termes techniques, on peut se faire une idée des différents enjeux. Le livre aborde également des questions très actuelles sur la zone euro et la gestion de la crise en Europe. On n’y trouve pas de solutions miracles, mais on a quand même une meilleure idée de ce qui risque de nous tomber sur la tête dans pas longtemps…
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De quoi avons-nous vraiment besoin ?

La question tombe à pic alors que l'on nous promet des hivers difficiles. le grand mérite de cette contribution collective est d'aborder des besoins fondamentaux (logement, santé, éducation, alimentation, travail, loisirs) en privilégiant un angle écologique et social.

Le bouleversement climatique devrait infléchir toutes les politiques vers un mieux-vivre ensemble; les demandes individuelles doivent aboutir à des réponses collectives. Il est grand temps que les institutions se réinventent sous peine d'ancrer un sentiment de défiance à leur égard.

Les économistes atterrés dressent un état des lieux (franco-centré) et proposent ensuite des alternatives au capitalisme nourrisseur de fantasmes inutiles et onéreux.

Pas de littérature : des faits, des chiffres, des propositions, pour consommer, produire et vivre autrement. Ni théories fumeuses, ni plan sur la comète, le bon sens prévaut, curieusement absent chez nos gouvernants. Insensé !

Déterminer nos besoins réels ou les déterminer réellement constitue une orientation vitale dans un monde déboussolé.
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De quoi avons-nous vraiment besoin ?

J'ai été déçu, peut-être suis-je passé à côté. Manque d'envergure, de perspectives, ennui même au fil des chapitres qui déclinent des problèmes ressassés et des solutions souvent éculées.

Le dernier chapitre relève le reste, mais ce n'est pas suffisant à mon avis pour sauver le livre.
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Changer d'économie - Nos propositions pour 2012

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les méfaits de l'ultralibéralisme. Voici les pistes que proposent ces économistes, qui sont atterrés par l'aveuglement de nos gouvernants, pour s'en sortir de la crise sans plonger sur les recettes ultralibérales que sont les sapes dans les dépenses publiques, la réduction des salaires, sous couvert de plus grande compétitivité, et l'anéantissement des pensions, qui n'auront qu'un effet, ralentir la consommation. Une modalité indispensable : revoir véritablement et non superficiellement, le secteur bancaire et financier.



Lecture intéressante, car voici un son de cloche loin des sempiternels discours politiquement corrects que l'on entend aujourd'hui.



Mais lecture démoralisante également, car ce livre a été écrit en 2012 et deux ans plus tard, nos gouvernants et les milieux d'affaires prônent toujours les mêmes recettes, qui semblent nous emmener droit dans le mur ou en tout cas vers une nouvelle crise, crise annoncée et qui sera bien plus marquante pour les classes moyennes, même si elle exemptera sans doute les possédants.
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De quoi avons-nous vraiment besoin ?

Dans ce livre, à travers 8 chapitres, les auteurs abordent les effets négatifs du néolibéralisme sur le "bien commun".

Ce "bien commun" qui fut le centre des politiques après la seconde guerre mondiale. Pendant cette période, les "trente glorieuses", l'écart entre les riches et les pauvres diminuait. Il faut croire que cela ne plaisait pas à tout le monde. Les auteurs de ce livre montrent très bien comment le néolibéralisme détruit progressivement les acquis d'alors.,

Mais les auteurs ne se limitent pas à en faire le constat, ils font aussi des propositions concrètes pour améliorer, voir diminuer les inégalités afin de favoriser le vivre-ensemble.
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L'Europe mal-traitée. Refuser le pacte budgétaire

« En écrivant cet opuscule, en proposant à la discussion ces analyses, les Économistes atterrés poursuivent ce qui est leur vocation : mettre entre les mains des citoyens des éléments d’analyse leur permettant de se saisir du débat, de se faire entendre afin que nul ne décide de leur avenir à leur place. »



Quatre parties et des annexes :



Un pacte pour l’austérité perpétuelle



Un pacte contre la démocratie



Un pacte qui conduit à l’implosion de l’euro



Un Pacte irréformable



Les auteurs partent du « diagnostic erroné – ou faut-il dire mensonger » pour analyser l’ensemble des arguments déployés et des mesures avancées par les gouvernements et les instances européennes et en diagnostiquer les probables conséquences.



Ils insistent sur les causes réelles de la situation actuelle, largement construite par les politiques menées.



Ce sont justement ces politiques, accentuées, exacerbées et « gravées » dans les Constitutions, pour une mise hors du champ du débat permanent, de la politique, que l’on voudrait aujourd’hui nous présenter comme seule solution. Inefficace d’un point de vue économique et incapable de permettre la transition énergétique/écologique, le pacte est, de plus, une véritable dépossession des choix démocratiques par l’imposition d’une « coercition automatique ».



Il faut tirer les leçons de se qui se passe en Grèce. La politique d’austérité menée conduit à la dépression, c’est un véritablement plan d’ajustement structurel, une machine de guerre contre les salarié-e-s, les fonctionnaires et l’ensemble des « classes populaires », au nom d’un hypothétique désendettement et d’un illusoire retour à la croissance.



« L’objectif réel est donc autre : à travers le MES, les élites européennes disposent d’un nouvel instrument pour parfaire le démantèlement de l’État social que les gouvernements libéraux et les marchés n’ont pas réussi à mettre en œuvre pendant les trois décennies passées ».



Les auteurs montrent aussi, le rôle du déficit budgétaire dans les politiques contra-cycliques et surtout pour les investissements qui ne sauraient être traités dans des visions court-termes.



Ils avancent douze propositions pour l’Europe.



« Nous, Économistes atterrés, ne pouvons que constater l’aveuglement désespérant et répété des élites européennes, enfermées dans l’autisme néolibéral qui ne conçoit la politique économique que comme une mutilation toujours répétée des compromis sociaux et des choix démocratiques. »



En effet, « le Pacte budgétaire n’est pas réformable ».



Une base pour refuser ensemble ce Pacte budgétaire et poursuivre les débats sur des propositions alternatives tournées vers un autre avenir, vers des choix démocratiques.
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La monnaie : Un enjeu politique

Un très beau panorama sur monnaie, la financiarisation de notre société.

Cette pompe aspirante de la valeur ajoutée vers la finance, vers les spéculateurs au détriment de l'économie réelle (locale ou non).

Juste un regret, aucun chapitre dédié aux monnaies locales et leur pouvoir de rétention de la VA là où elle est créée, leur bienfait dans l'économie circulaire....

Mais cela cela sûrement un nouvel opus qui le traitera ;-)
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Nouveau manifeste des économistes atterrés

Est-ce une révolte ? Non Sire, c'est une révolution.

En paraphrasant : Est-ce que ce sont des reformes ? Non, c'est une révolution.



Car dans le contexte de la France de 2015, les propositions présentées dans cet ouvrage sont totalement utopiques. le sous-titre 15 chantiers pour une autre économie devrait proclamer : 15 propositions pour une révolution. Ou alors 15 propositions pour une 6ème République.



L'ensemble de propositions me semble cohérent. A commencer par la lumineuse idée qui se trouve en deuxième position : « placer l'égalité au coeur de l'économie ». Rien que ça !



Extraits

« Des salaires élevés pour soutenir l'économie »

« le plein emploi est possible »

« Une fiscalité solidaire et écologique »

« Domestiquer la finance »

« Changer l'euro : remettre à plat les traités européens et leurs clauses libérales […] »

« Les échanges internationaux : des règles à repenser […]. Mettre fin immédiatement aux négociations de libre échange (TAFTA) ».

Un regret : aucun nom n'apparaît pour donner un visage aux économistes atterrés. le lecteur est renvoyé au site de l'association : atterres.org et à la page fb. Quoi ? La page fb ? Cet outil du satan capitaliste ? Pourquoi pas. Les atterrés sont pour la plupart des universitaires. Mon avis qui n'engage que moi: le bouquin est bref, chaque chapitre propose une conclusion - ce qui permet au citoyen pressé une lecture en diagonale ; le texte est fluide, sans jargon.



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20 ans d'aveuglement

Le petit livre coordonné par Benjamin Coriat, Thomas Coutrot et Henri Sterdyniak permet de connaître des analyses, pour partie contradictoires, d’économistes en désaccord avec la catastrophe de la gestion néolibérale du monde. Elles éclairent les débats nécessaires et permettent la diffusion de contre-arguments.



Je souligne particulièrement les textes de Benjamin Coriat sur « La crise irlandaise », celui de Benjamin Coriat et Christopher Lantenois « Crise, faillite et défaut. Économie et politique de la restructuration de la dette islandaise »



L’article d’Henri Sterdyniak « La crise de la zone euro. Il est urgent de changer d’Europe » souffre, entre autres, de ne pas interroger le caractère odieux et illégitime de la dette, ce qui n’est pas le cas de celui de Dominique Plihon « Faut-il restructurer les dettes souveraines européennes ? ».



Au delà de divergences sur des choix politiques des uns et des autres, de nombreux argumentaires bien utiles.



Sur la dette, je rappelle l’incontournable livre Sous la direction de Damien Millet et Éric Toussaint : La dette ou la vie (CADTM et Editions Aden, Liège et Bruxelles 2011)
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La dette publique

Parmi les hétérodoxes, le collectif des Économistes atterrés, fondé en 2010, tente dans cet ouvrage de lutter contre les idées reçues sur la dette, tout en appelant à en faire « un instrument au service du bien commun » …
Lien : https://www.telerama.fr/livr..
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Nouveau manifeste des économistes atterrés

Des économistes, au delà de leurs différences, de leurs divergences, critiquent les présentations néolibérales des problèmes socio-économiques. Ensemble, elles/ils nous proposent des éclairages sur la pluralité des choix possibles.



Les auteur-e-s constatent que les Etats « ne se sont pas attaqués aux racines de la crise : la finance libéralisée, la mondialisation débridée, la fuite en avant productiviste et le creusement des inégalités » et parlent de « crise globale », à la fois « économique, sociale et écologique ». Le néolibéralisme perdure malgré ses échecs…



« Par ce nouveau manifeste, les Economistes atterrés entendent mettre en débat des propositions pour sortir de la nasse dans laquelle les politiques néolibérales nous ont enfermés »



Les auteur-e-s présentent leurs convictions :



« La première conviction concerne la démocratie ». Les auteur-e-s ajoutent qu’il n’existe pas « de lois économiques naturelles ».



« Notre deuxième conviction est que la démocratie est inséparable de l’égalité ». Les auteur-e-s parlent de l’insuffisance de l’égalité formelle et indiquent que « L’égalité réelle doit être au cœur de l’ensemble des politiques publiques »



« Notre troisième conviction découle également de la démocratie et concerne l’articulation entre marché, initiative privée et intervention publique »



« Notre quatrième conviction tient à l’importance que nous accordons, y compris en matière économique, à l’initiative des citoyens et au rôle qu’elle peut assumer dans le futur ». Les auteur-e-s parlent d’économie collaborative, d’économie sociale et solidaire, de réseaux d’échanges.



« Notre cinquième conviction concerne l’écologie ». Les auteur-e-s soulignent : « Les défis environnementaux de long terme réclament une véritable bifurcation de nos modes de production et de consommation, qui peut elle-même constituer un accélérateur des transformations sociales ».



Des éclairages sur la pluralité des choix possibles, ai-je écrit plus haut. Sur deux sujets, au moins, le livre manque à cela, en donnant une version réductrice des possibles.



Les auteur-e-s parlent à juste titre de fiscalité mais sans remettre en cause la « fiscalité des ménages ». Cette fiscalité concoure à l’inégalité homme-femme. Pourquoi, ne pas parler de fiscalité personnelle, indépendante des statuts matrimoniaux et assimilés ?



Si les auteur-e-s abordent les questions de la dette, sans « la diaboliser », je suis étonné du silence sur l’audit citoyen de cette dette, sur les notions de dette illégitime et odieuse. Ces sujets sont aujourd’hui largement débattus et il ne me semble pas possible d’en faire l’impasse.



Quinze chantiers, des analyses et des propositions. Simplement, mais sans simplisme. Au delà de certaines formulations discutables, un ouvrage utile pour toutes et tous. Des analyses et des propositions pour débattre.
Lien : https://entreleslignesentrel..
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Changer d'avenir

L’objectif que se fixait cet ouvrage était clairement hors de portée ; on peut alors le voir comme une tentative de présenter un certain nombre de pistes dont on pourrait tirer les leçons une prochaine fois.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Changer d'économie - Nos propositions pour 2012

Qu'ils prônent la séparation entre banques commerciales et banques d'affaires, afin de lutter contre la financiarisation de l'économie, ou qu'ils dénoncent le modèle actionnarial des grandes entreprises, lui préférant le modèle salarial, les auteurs prennent le contre-pied des tendances du "néolibéralisme" triomphant.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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