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Critiques de Lewis Trondheim (1721)
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Horrifikland

Je n’ai jamais été un grand fan de Mickey, avec des personnages très stéréotypes, le graphisme formaté, et le scénario, n’en parlons pas, j’ai toujours eu l’impression de lire la même histoire, la personnalité des l’auteurs est effacée au dépend d’un cahier des charges rigide. Mais voilà, Lewis Trondheim aux manettes me laisse envisager quelque chose de différent… Résultat, je suis déçu, je n’ai pas ressenti la patte Trondheim. Pour moi, c’est une aventure comme les autres.
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Horrifikland

Mickey Horrifikland est sorti le 16 janvier chez Glénat dans leur belle collection avec grand format, dos toilé, et couverture avec vernis sélectif. Comme à l’accoutumée, l’édition est superbe, la couverture est magnifique. Ce tome coûte 15€ et nous avons droit à 48 pages d’une belle épaisseur et de qualité. Si ce tome-ci est sorti en janvier, il aurait été plus pertinent de le sortir au mois d’octobre alors que l’action prend place dans un parc d’attraction à l’abandon et qu’il joue sur la peur.



Mickey et Dingo sont détectives mais leur bureau tourne moyennement. Mickey pense mettre la clef sous la porte lorsqu’arrive une vieille dame qui les charge de retrouver son chat. C’est le début de péripéties et d’imbroglio dans cet aventure sans temps mort qu’on aurait voulu plus longue.



L’humour est très présent et j’ai rigolé à beaucoup d’occasions. Cela est du à des petites mimiques, des scènes, et à des visages très expressifs soigneusement dessinés. Donald est le vecteur principal d’humour très bien mis en avant en canard couard, aidé par un Dingo au sommet de ses troubles. Mickey reste quant à lui égal à lui même.



L’histoire avance rapidement et trouve une conclusion en quelques pages. En si peu de pages (48) on fait le tour de tout ce petit parc d’attraction et cela permet de voir pleins de point de vue différents et de mettre en avant tout type d’attraction et de peur typique de ce genre là (squelette, fantômes…). Une carte du parc se trouve à la fin de l’album, sympa ! Les dessins sont très beau avec un bel encrage du plus bel effet. Les cases sont grandes, aérés et permet de profiter de grands dessins.



Je n’ai pas réellement de point faible à soulever ici, surtout que c’est mon premier Mickey de cette collection là. L’édition est belle, l’aventure très sympathique et propose de bons moments de rigolades. L’histoire reste assez simpliste et ne va pas chercher plus loin que le bout de son nez mais on passe quand même une bonne demie heure de franche rigolade dans ce parc d’attraction.
Lien : https://chezxander.wordpress..
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Venezia, tome 1 : Triple jeu

J'ai passé un bon moment de lecture mais c'est tout.

Le début du récit pouvait laissé espérer quelques références historiques, mais ce n'était que la mise en situation on passe vite dans une histoire assez loufoque digne de Laurel&Hardy, où les situations qui semblent inextricables s'enchaînent avec des rebondissements improbables menés par deux espions plein de ressources.
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Les nouvelles aventures de Lapinot, tome 1 ..

On retrouve Lapinot, après 13 ans d'arrêt de la série, et c'est pour notre plus grand bonheur. L'histoire se passe sur une durée qui va de la fin de l'après midi à la fin de la soirée, donc une période très brève dans le temps, mais qui va nous donner pourtant une vision très large sur notre monde actuel, avec un éventail de personnages parmi lesquels on reconnaîtra surement quelques individu que nous avons tous croisés dans notre vie. L'histoire est comme une errance d'une soirée qui retrace toute les questions de la vie, qui donne un point de vue désabusé sur le monde. Les personnages sont très réels dans leurs caractères, ce qui contraste avec leur têtes animalières, une volonté sans doute de ne pas vouloir stéréotyper les personnages par leur physique. J'ai trouvé dans l'intervention du fantastique avec ce cocktail médicamenteux qui permet de voir l'aura des gens, une idée scénaristique assez géniale pour donner une peu de profondeur à l'histoire. J'ai aimé le personnage de Richard, celui à tête de chat, qui a tendance à ne pas savoir se taire quand il faut, aux réparties toujours drôle mais qui ne tombent pas toujours où il faudrait, il est le déclencheur de l'aventure, et il y a aussi Gaspard, un peu paumé, adulte qui vit toujours chez sa mère et qui pour gagner sa vie sert de cobaye aux laboratoires pharmaceutiques. Avec un ton humoristique, cette bande dessinée aborde des thèmes de la vie courante actuelle, parfois grave, révoltant et parfois plus légers. Ça englobe, malgré son apparence de “petits Mickeys” et cette ambiance décontractée, un large éventail de notre société, de nos relations avec les autres, de l'amour, de la violence, la haine, le racisme, la technologie, l'information, l'hypocrisie économique... J'ai lu les anciennes aventures de Lapinot il y a longtemps, et je ne me souviens pas avoir été autant impressionné, ni avoir autant ri, il va vraiment falloir que je les relise.
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Zizi chauve-souris, tome 1 : Cheveux rester

Zizi est une petite fille à la tignasse folle. Une petite chauve souris décide de s’installer dans cette jungle capillaire. J’aime bien le graphisme de Bianco : couleurs assez discrètes, cases non délimitées, dessin simple, brut, les grand yeux de Suzie lui donnent un air espiègle, une espièglerie qui n’est pas sans rappeler un certain Pico Bogue, mais ici on passe du familier au fantastique comme si de rien n’était. Suzie est confrontée au monde des adultes, avec la maîtresse d’école, sa mère qui l’élève seule, et la vieille dame farfelue qui lui donne des cours de Wan Chi, art martial un peu loufoque, mais aussi à une monde plus fantastique avec le gobeur d’yeux, le grand garou et autres monstres. La petite chauve souris n’est pas en reste. La complicité entre la chauve souris et Suzie évolue au fil des pages, il y a une petite chute à la fin de chaque rangée de vignettes, et les histoires s’enchainent, avec un humour fin et subtil, parfois noir. Pour ceux qui ont adoré Pico Bogue, Calvin est Hobbes, cette Suzie n’est pas mal du tout non plus. J’ai vraiment adoré.
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Monstrueux Bazar

J'aimerais bien avoir cette poudre magique qui rend vivant et réels les dessins. Mais voilà, elle tombe sur les dessins de monstres réalisés par les enfants, et c'est la panique à la maison. Les parents créent alors un monstre gentil pour combattre les vilains. J'ai trouvé sympa l'intégration des dessins d'enfants qui se mêlent à la BD traditionnelle, les cases n'ont pas de cadre, les pages sont sur un fond beige, la suite des vignettes est dynamique, le rythme enlevé, les situations extravagantes. C'est racontée en voix off par les enfants de la famille, ce qui rend l'aventure pétillante et drôle, avec un brin de naïveté dans le ton. C'est destiné à un public jeune.

" Notre maman nous demande comment on veut l'appeler, alors on dit "Kruduk". Mais papa dit non, il faut un vrai prénom pour les gentils monstres. alors on l'appelle Jean-Christophe "

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Ralph Azham, tome 1 : Est-ce qu'on ment aux..

Ralph Azham est un personnage touchant, paria de son village, un village de pleutres et de lâches. C'est une BD de Fantasy, mais avec un ton désinvolte, un peu iconoclaste, un humour au second degré, où tendresse et cruauté se mélangent, où l'héroïsme ne ressemble pas forcément à de l'héroïsme. Une série qui démarre fort bien, dans la veine de ce que j'aime trouver chez Trondheim.
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Capharnaüm : Récit inachevé

J'ai feuilleté cet ouvrage à la bibliothèque ne connaissant pas du tout l'auteur et j'ai eu envie de l'emprunter en ayant lu tout de même qu'il s'agissait d'une bd inachevée.



J'ai tout de même trouvé l'ouvrage assez inégale au niveau de la qualité des dessins l'idée du synopsis est très bonne mais du coup cela s'arrête en plein milieu ce qui est frustrant.



On suit ici un personnage libraire qui va se retrouver malgré lui embarquer dans une aventure/enquête avec ces personnages de bd préféré suite au kidnapping du patron de la librairie. Martin Mollin va alors découvrir l'envers du décor de sa bd préférée (les laboratoires etc...)



J'ai tout de même envie de lire un autre livre de l'auteur.
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Maggy Garrisson, tome 1 : Fais un sourire, ..

Une bd policière comme on les aime : un décor "bas-fond/imper" intemporel, une héroïne abîmée mais piquante, une ambiance sombre mais avec quelques lueurs, de petites enquêtes minables, des tabasseurs et des escrocs.

Une héroïne cynique que je prendrais plaisir à suivre.

Une bd qui ne révolutionne pas le genre, mais qui le fait bien !
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Karmela Krimm, tome 1 : Ramdam Blues

Cet album est relativement moyen.

D’abord, le nom de l’héroïne…..

Ensuite, le dessin un peu trop simple notamment au niveau des couleurs alors que le cadre marseillais aurait pu être propice à de belles planches.

Enfin, l’intrigue qui est plutôt mauvaise même si l’idée d’introduire Ia filleule de l’héroïne en stage de troisième est bien trouvée et donne du piquant à l’histoire.

Heureusement les dialogues sont plutôt bons et relèvent l’ensemble, et le duo formé par la détective et son garde du corps comorien fonctionne bien.

J’attendais néanmoins mieux de Franck Biancarelli et Lewis Trondheim.
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Je vais rester

Les premières images sont des images de vacances, de douceur de vivre, jeux de plage, bronzette, balade en vélo, déambulation sur un front de mer. Images classiques des vacances dans une station balnéaire.



Roland et Fabienne arrivent à Palavas pour prendre possession de leur location mais il est trop tôt. Ils décident de découvrir la ville en se promenant le long de la plage. Le vent se lève, devient plis violent emportant les parasols, agitant les cerfs volants. Un panneau publicitaire est arraché et va décapité Roland ce qui laisse Fabienne dans un état de sidération. Évidemment, les secours ne peuvent que constater la mort de Roland.



Fabienne va décider de rester pour la semaine comme prévu initialement. Roland était un homme méthodique, organisé, ne laissant nulle place à l'improvisation. Il avait organisé la semaine de vacances, tout est noté dans le carnet que Fabienne a. Fabienne s'installe dans la location et découvre la ville, ayant parfois des moments de terreur quand le vent se fait trop fort... Elle décide de ne pas se rendre à l'enterrement. Elle va suivre le programmé établi par Roland mais va rencontrer un étrange personnage, Paco, aux antipodes de Roland.



Tout au long du séjour, Fabienne va croise régulièrement Paco, pas toujours par hasard, ni de sa part part ni de celle de Paco. Fabienne s'attache à suivre les étapes prévues par Roland. Est-ce une forme de pèlerinage, un forme d'hommage au disparu ? Est-ce un moyen d'entreprendre le deuil ?



Fabienne ne semble pas vivre pour elle, mais semble vivre par procuration ce que Roland avait prévu pour eux, pour elle. Elle se moule dans ce projet, la seule variante étant la présence de Paco. La fin du séjour verra l’évolution de Fabienne qui va finir de vivre sa vie par procuration.



C'est une BD étrange, une approche particulière du deuil. C'est aussi une forme de parcours initiatique pour Fabienne. Elle va suivre ce que Roland avait prévu comme pour mieux s'en détacher et avancer vers le futur. La Fabienne que Roland connaissait va évoluer au fil des rencontres, Paco l'ouvrant sur un autre univers.



J'ai beaucoup aimé le trait et les couleurs de Hubert Chevillard, les tons utilisés sont apaisants, les paysages sont très réalistes. Les scènes de vie sont très "vivantes", les personnages toujours très en mouvement. On a vraiment l'impression d'un reportage sur des gens ordinaires dans une vie ordinaire. J'ai aussi aimé le jeu avec les lumières, l'alternance entre le clair et l'obscur. Les expressions des visages sont très réalistes sauf pour le visage lunaire de Fabienne, un peu comme un Tintin féminin.



Le scénario de Lewis Trondheim se déroule sans heurt comme suivant l'agenda de Roland en intercalant des séquences plus personnelles de Fabienne. Nous assistons à la transformation de la vie de celle-ci, en quelle sorte à son émancipation, à sa sortie de la domination de son compagnon ou de l'emprise des hommes.



Une belle découverte pour moi, belle BD au graphisme attrayant.









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Ralph Azham, tome 8 : Personne n'attrape ja..

Après avoir vaincu le terrible Von Syrus, pris en mains le gouvernail du royaume d'Astolia et donc être arrivé au bout de sa quête, Ralph s'ennuie un peu et n'hésite pas à se déplacer aux quatre coins du royaume pour régler les problèmes de versement de taxes.

Mais, évidemment, Trondheim ne va pas laisser son héros dans le rôle d'un simple collecteur d'impôts et nous concocte le départ d'une nouvelle intrigue basée sur une divergence religieuse.

Ca se découvre et se lit avec un plaisir que j'ai du mal à dissimuler.

Vite, la suite!
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Donjon Potron-Minet, tome 5 : - 83 Sans un ..

Ce tome aurait pu faire partie de la série Donjon Monsters, Hyacinthe y est très en retrait, alors que son père Arakou et Alexandra sont au cœur de l’intrigue. Arakou, pour chasser l’ennui, décide de renouer avec ses anciens compères chevaliers, Alexandra l’accompagne dans son périple pour le protéger. Les retrouvailles vont tourner court, Miguel est devenu pauvre et complètement cinglé et Patrick est reconverti dans le rapt avec demande de rançon.



Christophe Gaultier succède à Christophe Blain au dessin, le trait est plus noir, plus épais, les couleurs plus terreuses, cela coincide avec l’ambiance du récit, plus “boueux”. Le scénario est encore rempli de trouvailles, le pathétique Miguel apporte un certain humour, tendre et désabusé à la fois, et comme toujours dans cette série, les rapports entre les personnages sont particulièrement bien étudiés, le duo Alexandre/Arakou fonctionne à merveille, et la cité d’Antipolis continue de sombrer dans l’anarchie et la destruction. On est servi en humour noir et cynisme, c’est toujours en action, en mouvement, un récit épique et tourmenté.



Comme dans chaque tome de la série, il y a de l’invention, de l’originalité, de l’humour, des émotions. Les épisodes s’imbriquent les uns dans les autres comme un labyrinthe inextricable dont on a pas forcément envie de sortir un jour. Partie sur un délire de jeux de rôle, d’un univers potache entre amis, cette série a vite pris la dimension d’une saga de grande volée.
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Donjon Potron-Minet, tome 4 : - 84 Après la p..

Il y a des épisodes de la série Donjon qui ne nécessitent pas d’en avoir lu d’autre auparavant, celui-ci est à l'extrême opposé, il nécessite la lecture des trois précédents de la série Donjon Potron-minet et aussi et surtout de l’épisode Donjon Monsters intitulé “Crève-cœur”, en effet “Après la pluie” démarre par un enterrement qui a un rapport direct et fondamental avec la fin de “Crève-cœur”. C’est un épisode sombre et tourmenté, Hyacinthe est dans une mauvaise passe, Alexandra tente de renouer avec lui et le professeur Cormor tente de sauver Antipolis de l’effondrement. Cet épisode marque un tournant, sombre et désabusé, presque triste, mais l’humour y fait tout de même quelques apparitions remarquées. Antipolis entame son déclin et Hyacinthe n’est plus le même, il tergiverse, se laisse aller, en contradiction avec lui-même, le personnage qui avait pris tant d’assurance devient fébrile et fragile. Les changements de ton de cette série en font aussi tout son sel, chaque lecture parvient à nous surprendre, l’éventail des émotions est le plus large possible et les héros ne sont jamais lisses, ce qui donne à cette série une richesse assez incroyable.
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Ralph Azham, tome 6 : L'ennemi de mon ennemi

L'aventure continue et décidément le destin est parfois bien cruel (surtout avec les seconds rôles) et les plans ne se déroulent pas toujours comme ils étaient prévus.

Comme depuis le début de la saga, les retournements de situation sont innombrables, les découvertes sont nombreuses et les trouvailles scénaristiques sont absolument délectables.

Il faut reconnaitre à Trondheim un savoir-faire incroyable et remarquable : ce n'est jamais trop. Il peut en rajouter et en rajouter encore, ça se lit sans lourdeur et avec un plaisir continu.

J'adore.
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Richard, tome 1 : Richard et les quasars

Ca faisait très longtemps que je n'avais plus acheté de BD dans la Collection 'Pattes de mouches'. Vraiment très longtemps.

Or ces très petits formats de 'L'Association' renferme quelques petites pépites qui mériteraient de devenir des incontournables.

Alors, quand le personnage principal de la série est Richard, le fidèle-cynique-cinglant-sarcastique ami de Lapinot, à qui Marc, auteur BD de son état, a demandé son avis sur sa nouvelle oeuvre...on peut dire qu'il n'était pas prêt à ça.

J'ai beaucoup beaucoup ri...aaaah 3€ ce n'est pas cher payé pour autant de fun en seulement 22 planches.
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L'été de mes 17 ans

L'été de tous les possibles, celui de la fin du lycée et du début de la vie d'adulte, raconté par 14 auteurs qui se souviennent de leurs 17 ans. 14 étés prépubliés dans Phosphore et une BD éditée par Bayard Graphics



L’été de tous les possibles, celui de la fin du lycée et du début de la vie d’adulte, raconté par 14 auteurs qui se souviennent de leurs 17 ans.

Avec Lewis Trondheim, Lisa Mandel, en passant par Bouzard, Leslie Plée, Lisa Mandel, Kim Consigny, Rudy Spiessert, Lucile Gomez, Fabrice Erre, Pochep, Jul, Claire Fauvel, Guillaume Long, Alix Garin et Elisa Maraudino.



On n'est pas sérieux quand on a 17 ans et on ne devrait jamais trop se prendre au sérieux dans la vie alors j'ai particulièrement aimé les regards plein d'humour de certains auteurs de BD sur leur 17 ans. Comme celui de Guillaume Bouzard qui se retrouve l'été de ses 17 ans à travailler dans un abattoir, celui de Lisa Mandel et sa première fois, les vacances de Jul en Grèce (avec des objets que j'ai connus tel que le walkman, les traveler's chèques ou la banane qui fait d'ailleurs son grand retour en force).



Plaisir aussi de retrouver les dessins et le regard de Lewis Trondheim dans un road trip nordique ou l'autodérision de Leslie Plé , de découvrir Guillaume Long touchant et drôle sur une autre thématique que la nourriture...



A lire pour retrouver ses 17 ans et à partager avec vos ados !






Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Donjon Monsters, Tome 10 : Des soldats d'ho..

Voilà, cela fait maintenant une dizaine d'heures que j'ai terminé Des soldats d'honneur, et je me retrouve comme deux ronds de flan pour écrire une chronique. Je ne sais absolument pas par quel bout prendre mon ressenti et toutes les sensations qui se bousculent au portillon de mes petits doigts gourds dont l'oeil est rivé sur le pas en avant que va faire la littérature... Voilà que je me mets à écrire comme le maire de Champignac, l'heure est grave.



La BD nous présente deux frères, Görk et Krag, gardes dans le Donjon. Ils s'ennuient, car ils n'ont rien à faire. Ils aimeraient bastonner, trucider et manger leur adversaire. Mais il se présente tellement peu de monde. On comprend vite que l'obéissance au Grand Khan est ultime, cruciale et ne peut être remise en question.



Or, un jour, un gaillard se présente. Görk est de repos. Krag se fait défoncer et laisse passer l'intrus. Il sera châtié pour cela. Et c'est son frère qui est chargé de l'accompagner jusqu'au désert, de lui couper les ailes et de le laisser mourir. C'est un honneur pour Görk de mener son frère vers un juste châtiment. Obéir au Grand Khan est un honneur suprême. Sauf que les choses ne se passent pas toujours comme prévu...



Ce tome bouscule pas mal de choses. L'honneur, l'obéissance, le respect, les traditions... voilà déjà un bel ensemble de concepts qui se font sauvagement revisiter par les auteurs. le fait qu'il n'y ait pas de dialogue, mais que tout le récit se fasse en voix "off", raconté par Görk, cela ajoute à la dramatisation de l'ensemble. Sfar et Trondheim au scénario... c'est du lourd. Les présupposés graphiques de Bezian m'ont rebuté au départ, et ont fini par s'immiscer profondément en moi à mesure que je m'immergeais dans le récit. C'est prenant et déstabilsant en ce qui me concerne. J'adore ça.
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Karmela Krimm, tome 1 : Ramdam Blues

Cette petite BD, au dessin simple et réaliste, met en scène une ex-flic devenue détective privée, sa filleule en stage de troisième (du genre têtue et collante), et un garde du corps d'origine comorienne en période de ramadan.

Karmela Krimm (quelle inventivité dans le nom de l'héroïne !?) se voit confier par la veuve d'une figure du banditisme marseillais une enquête pour identifier le responsable de cette mort. Elle accepte malgré ses réticences ce job, et se voit adjoindre un grand comorien, avec lequel elle peine au début à dialoguer. Leurs visites successives dans les cités marseillaises et les villas cossues vont unir ce duo (ou trio avec la petite Manon, la filleule de Karmela).

Une intrigue passe-partout, un dessin qui peine à accrocher, des personnages standards, mais une vision réaliste des cités marseillaise, une approche de la différence, et quelques dialogues efficaces. L'ensemble s'adresse plutôt à un public ado.
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Maggy Garrisson, tome 1 : Fais un sourire, ..

Maggy Garisson est une anglaise aux yeux bleus, aux cheveux blonds. Mais ses points communs avec les stars hollywoodiennes s'arrêtent là ! Maggy n'est ni sexy, ni glamour. Elle est entre deux âges, entre deux petits boulots. Elle fume, elle jure. Elle jure qu'elle peut s'arrêter de fumer quand elle veut. Elle en grille une petite dernière. Et de cigarette en cigarette, Maggy se laisse embringuer dans des histoires louches en cascade. Disons plutôt que Maggy a le chic pour se mettre dans de sales draps. Parfois fine-mouche, parfois fouille-merde, Maggy fait tout pour se sortir de la loose. Malgré sa nonchalance, elle s'en sort toujours avec panache ! Un tome 1 qui donne envie de lire la suite !
Lien : https://bouquins-de-poches-e..
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