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Citations de Luc Blanvillain (157)


Avec l'aide de Rod son petit frère passionné par les éléphants, et de Thibault Picard, mignon mais désespérément intello, elle va tenter d'échapper à la terrible menace.
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Plus tard, en collant un post-it sur la bonbonnière ovoïde en porcelaine de Limoges, ornée de motifs floraux, des roses, oui des roses, Odile se répéta qu'elle s'était trompée. Elle aimait ces objets. Tous. Cette bonbonnière, par exemple, Christian adorait la prendre délicatement dans ses deux mains, comme ça, et la masser tel un crâne frêle, endolori. Avec cette bonbonnière, lorsque Pierre était petit, Christian avait improvisé pour lui tout un spectacle. il lui faisait jouer plusieurs rôles, en lui attribuant des voix différentes. Il s'agissait de distraire le petit garçon des lancinements d'une piqûre. Un vaccin, se rappela-t-elle. La bonbonnière aimantait les images passées, les restituait avec une extraordinaire finesse de grain, et pas seulement les images, les sons, les couleurs, le parfum sucré de l'orage couvant au jardin, la stridence du téléphone, les copines téléphonaient beaucoup en ce temps-là, les escaliers étaient dévalés, grimpés quatre à quatre par des jambes sans varices, dociles, impatientes. odile s'était trompée aussi sur la qualité de ces moments avec les enfants. La douleur et la mort l'avaient fourvoyée. Les plis du temps conservaient de riches poussières, de glorieux débris, dorés, des pétales séchés mais encore magnifiques, dévoilant leur transparence. Les reflets, dans la bonbonnière, étaient bien ceux du bonheur. Elle comprit qu'il lui avait été plus facile de le nier, ce bonheur, de le forclore, que d'accepter l'abominable transmutation des enfants. Non, les objets n'étaient pas coupables.
(pp.251-252)
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Un soleil débonnaire lutinait les nuages. Mains dans les poches, l'estomac relâché saillant un peu sous sa chemise épinard jonchée de paquerettes, savourant le léger péril que constituait l'abandon de son poste, il musarda dans leur direction, s'efforçant de saisir ce qui, dans cette filature, lui procurait tant de plaisir. Au long de sa jeunesse, il avait arpenté sa ville natale, rêvant à des filles, à des films, jouissant d'être lui-même. Peut-être retrouvait-il, en suivant Adèle, la saveur de ces instants, peut-être les lignes invisibles tracées sur le pavé par les pas de sa belle vibraient-elles d'une énergie lustrale, roborative, abolissant la mort et la médiocrité. Tout le monde avait l'air vachement sympa, intéressant, malicieux, complice. Il comprenait Odile, alors, son goût pour l'humanité et parvenait presque à ne plus regretter que Sapiens ait supplanté Néandertal, en qui Simon, pour des raisons qu'il démêlait mal, voyait un être plus sensible, plus doux, plus rêveur, un perdant, un frère exterminé.
(pp.44-45)
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Il dit à Adrienne qu'elle est le premier grand amour de Victor et que dans l'hypothèse peu probable où il en réchapperait , il faudrait qu'elle le choisissent ,qu'elle accepte de faire sa vie avec lui, car Victor n'est pas le genre de garçon à se satisfaire d'une amourette.
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Les nombres me paraissent plus suggestifs que les mots d'amour. J'adore la rondeur des zéros. Notre idylle est chiffrée.
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Elle manquait d’expérience, au plan quantitatif, pour trancher si le respect que lui manifestaient ses amants tenait à une simple coïncidence cosmique ou à l’autorité muette que son corps imposait à celui des hommes.
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Contrairement à ce que pense ma mère, je n'entreprends pas ce journal aujourd'hui par plaisir, ni parce que j'entre en sixième demain.
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(Les premières pages du livre)
Chloé n’était pas tout à fait dupe. La thérapeute avait une tête de fille sympa, d’âge intermédiaire, plus vieille qu’elle, mais nettement moins que sa mère. Une tête de grande sœur. De grande demi-sœur. Mais quand même sympa. Ce qui péchait, en revanche, c’était le décor. Chloé ne pouvait se défaire d’une excessive sensibilité à la symbolique des objets, aux intentions des harmonies chromatiques.
La déco du cabinet en faisait beaucoup trop. Trop baroque, trop ethnique, trop syncrétique. Il y avait de la tenture et de l’in-quarto, de la statuette, du poil de chat, du divan. Les rideaux brodés tamisaient en tremblotant la lumière du quatorz¬ième et les simples vitrages vibraient au passage du métro. C’était à deux pas d’Alésia, sur le chemin du boulot, détail qui avait finalement décidé Chloé à consulter cette praticienne plutôt qu’une autre, conseillée par Maxime. Il avait boudé. Le plaisir de contrarier Maxime avait aussi fait pencher la balance.
Sur sa vidéo YouTube, la thérapeute sympa présentait ses méthodes avec franchise et naturel. Elle jargonnait plutôt moins que ses consœurs. Épuisée par sa journée de travail, Chloé avait accordé au petit film une attention rêveuse, soustraite à la lecture simultanée d’un profil Tinder finalement décevant. En fait, elle aimait bien la voix de la thérapeute, même si le montant de ses honoraires – soixante-dix euros la séance – correspondait peu ou prou au salaire quotidien de Chloé.
— À quoi pensez-vous ?
La question surprit la jeune femme, qui avait parfois tendance à oublier que le temps continuait de passer pour les autres.
— Je suis audiodescriptrice, s’entendit-elle répondre.
La thérapeute acquiesça, d’un bref hochement de tête qui fit glisser sur son œil gauche une mèche brune. C’était peut-être la sophistication de ces mèches qui empêchait Chloé d’être tout à fait dupe du décorum. Une femme qui se proposait de stimuler vos cellules par le magnétisme se souciait-elle d’être si parfaitement coiffée ?
Chloé se raidit. Cette ironie-là n’était pas d’elle. Elle la tenait de son père. Cette ironie manifestait l’influence – la tyrannie, plutôt – que son père exerçait sur elle.
Pour se désenvoûter de son père, elle pensa très fort à Maxime.
Maxime jugeait l’ironie presque aussi fasciste que l’emploi de l’imparfait du subjonctif. Maxime était totalement actuel. C’en devenait flippant, par moments. Mais la question n’était pas là. La question était, comment dire, d’adhérer autant que possible à cette séance, de rentabiliser chaque minute. Chloé le sentait bien, elle résistait déjà, digressait, se perdait dans les détails.
— À la base (son père abominait cette expression), j’ai fait des études de lettres. Mais mon vrai but, c’était le cinéma. Le scénario. J’ai eu une opportunité dans une boîte d’audio¬description, vous savez, ça consiste à décrire très précisément les images des films, à l’intention des mal-voyants.
D’un haussement d’épaules, elle renonça à expliquer. Elle aurait souhaité préciser qu’elle ne travaillait pas toujours sur des productions de qualité, loin s’en fallait, des séries, plutôt, des feuilletons, des soaps pour mamies. Pour mamies aveugles.
— Vous souffrez, dit la thérapeute.
Le terme paraissait excessif. C’était juste que la vie était désespérante. Pas la sienne particulièrement, mais elle était née au mauvais moment, juste avant la fin du monde. Certains jours, ça plombait l’ambiance. À la base, elle aimait beaucoup le bonheur et l’avait longtemps envisagé comme une fin désirable. Ses parents, sa mère surtout, l’y encourageaient. À six ans, elle choisissait avec Maxime les prénoms de leurs futurs enfants. Ils s’attouchaient sans complexe, à l’heure de la sieste, tandis que les adultes jetaient des éclats de rire en finissant leurs verres de blanc, sous la tonnelle de la grande villa qu’ils avaient louée pour le week-end à Granville. Cette harmonie s’était rompue aux prémices de l’adolescence, quand ils s’étaient aperçus qu’ils n’étaient mutuellement pas du tout leur genre, en fait. Pour autant, elle n’avait retrouvé avec aucun ni aucune autre une telle intelligence érotique.
La thérapeute semblait examiner les ondes qui modulaient la physionomie de Chloé, au passage de ses pensées. Elle n’était pas impatiente. Forcément, pour soixante-dix balles de l’heure, n’importe qui supporterait de demeurer immobile et silencieux, les yeux légèrement plissés avec effets de chevelure et de bijoux sonores. Pourtant, la preuve paradoxale de sa compétence consistait sûrement dans l’espoir immense qui dilatait le cœur de Chloé, l’espoir que cette femme, malgré ses attributs folkloriques et la ringardise de son site – Maxime en avait frémi de consternation –, malgré son silence, pouvait quelque chose pour elle.
— Oui, en vrai, oui, je pense que je souffre un peu, eut-elle le temps d’avouer avant d’éclater en sanglots providentiels.
Ses larmes, en lui confirmant le bien-fondé de la consultation, la rassurèrent et lui permirent d’exprimer par saccades quelques-unes de ses difficultés existentielles. Non seulement elle ne trouvait pas le sens de sa vie mais, à presque trente ans, elle commençait à douter que la vie en eût un. Les mecs étaient des égoïstes et elle peinait à instaurer avec ses copines la fameuse sororité dont Maxime lui rebattait les oreilles. Oui, Maxime était un ami d’enfance, son âme-sœur, sans plus. Elle avait lu beaucoup de livres sur les sorcières mais se reconnaissait mal dans cette figure ésotérique et, de toute façon, la nature la déprimait un peu. Ses parents s’aimaient trop, depuis toujours, un couple de boomers satisfaits, elle aurait donné ses reins pour eux, quoique, boomer, ça ne voulait rien dire, ils n’étaient pas des boomers, non, ils profitaient de la vie, eux, de leur vie, de la retraite à taux plein.
Elle se tut, soulagée d’avoir fourni, dans le désordre requis, supposait-elle, par la cérémonie analytique, un honnête compen¬dium de ses amertumes.
— Ils vous cachent quelque chose, déclara la thérapeute.
Chloé se redressa dans son voltaire.
— Qui ?
— Vos parents.
Elle s’y était attendue, aux parents. Elle s’était attendue à tout, en fait, et cette psy paraissait résolue à lui en donner pour son argent, se conformant aux stéréotypes dont Maxime décelait partout la sournoise influence. Pourtant, il se passait un truc. Cela tenait peut-être à la voix de cette femme, à la brièveté de son verbe. Une vérité menaçante perçait sous les fanfreluches. Chloé, comme tout le monde, croyait savoir reconnaître la vérité, à la vibration qu’elle produisait quelque part dans son ventre, aux échos qu’elle éveillait.
— Mes parents me cachent quelque chose.
Ce n’était pas une question. La thérapeute ne répondit pas.
Rien de bien révolutionnaire là-dedans, raisonna Chloé. De misérables secrets moisissent un peu partout. Ils festonnent les silences. Ils les infestent. Nous grandissons dans ces cloaques conjugaux dont le mystère n’est jamais aussi passionnant que le prétendent les milliers de livres et de feuilletons pour Ehpad qui font leurs choux gras des cachotteries d’alcôve. Chloé ne comprenait pas la fascination qu’exerçaient ces prétendues énigmes originelles. Bien sûr, elle ne boudait pas son plaisir quand étaient portées à la connaissance du public les dévergondages de quelque idole médiatique. Elle humait avec délice la poussière des statues basculées. Mais elle rechignait à mettre son asthénie chronique sur le compte d’un non-dit traumatisant. Trop facile. Adolescente, elle l’avait espérée, cette invisible plaie qui expliquerait sa nullité en maths, cette lésion de la psyché qui eût avantageusement justifié sa flemme et les heures passées sur le canapé, à regarder le télé-achat. Elle avait même fouillé dans les affaires de ses parents, compulsé les vieux albums-photo, déplié des billets doux remisés dans des chemises poudreuses. Elle n’avait trouvé que de niais aveux, de mièvres confidences enrubannées de périphrases et qui dataient de l’époque où son père faisait à Évreux son service militaire. À tout prendre, elle le préférait caustique. Au surplus, Chloé avait eu droit souvent au récit circonstancié de l’épopée nuptiale. Elle voulait bien admettre que les légendes trop bien fourbies devaient être tenues pour suspectes, mais, même avec la meilleure volonté du monde, il était difficile de soupçonner ses géniteurs. C’était au point qu’elle leur en avait voulu, à une époque, de leur absence d’aspérités. Ses copines, pour se donner de l’épaisseur, puisaient sans vergogne dans les silences d’une mère, dans la perversité manifeste d’un père. Mais ses parents à elle n’avaient même pas divorcé. Son paternel courait tous les dimanches au bois de Vincennes avec celui de Maxime. Sa mère lisait les livres de la rentrée littéraire.
Bon. Mais alors pourquoi l’affirmation de la thérapeute l’avait-elle à ce point bouleversée ?
Elle s’était remise à pleurer, mais différemment. À bas bruit, sans larmes. Vos parents vous cachent quelque chose. Son âme s’était instantanément spasmée. C’était peut-être l’emploi du présent de l’indicatif. Il suggérait une insistance du forfait. Un crime chronique. Une dissimulation active, toujours recommencée.
— Je me doute qu’ils ne font pas souvent l’amour, tenta-t-elle. Ma mère…
La thérapeute secoua la tête. Un instant dispersées, ses mèches reprirent leur place.
— Vous essayez de franchir un obstacle invisible, explicita la psy. C’est ce qui vous épuise.
Chloé rumina la métaphore.
— Un obstacle invisible mais bien réel ?
— Ils vous cachent quelque chose, confirma son interlocutrice. Je vous propose de nous revoir la semaine prochaine. Même heure.

Souffrait-elle vraiment ? Le lundi suivant, il lui sembla que non. Son espace de travail était franchement agréable. En six ans de carrière, elle avait connu deux autres postes. Le triste studio de Levallois, spécialisé dans les archives parlementaires, et une boîte de prod alternative à Pantin, qui débitait de l’animé p
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Patricia, sans me vanter, je crois m'être bougé le cul, cette fois.

Gérard effacé cette dernière phrase.
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Le chemin longe de petits précipices, tout à fait charmants et romantiques quand il s'agit d'observer le paysage main dans la main avec l'être aimé, mais moins agréables quand on les dégringole en roulant comme une tête tranchée à la fin d'une bataille perdue.
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Mais ce clin d’œil a le mérite de dissiper la pâleur de Juliette et de la remplacer par un rougissement instantané. Elle passe du navet à la tomate. Limite aubergine. Une vraie ratatouille émotionnelle.
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J'adore ma mère.
- C'est bien, ton livre ?
- Non.
- Ce n'est pas une réponse.
- Maman, les livres, c'est un peu fini, tu sais. Les jeunes s'intéressent à autre chose.
- Faux. Je connais plein de jeunes qui lisent. Ma mère est bibliothécaire. C'est ennuyeux. Elle a des preuves de ce qu'elle avance. Et en plus, elle a raison. Des tas d'enfants passent des heures sur les coussins de sa médiathèque. C'est elle qui a aménagé l'espace "lecture jeunesse", c'est-à-dire qu'elle l'a bourré de coussins poilus ornés de chats. Ou de fleurs. Si elle avait créé un monde, il serait mou et velu. Comme mon père (qui, lui, est banquier).
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Il se mit à suer dans sa chemise à fleurs. Bientôt, il fut trop tard pour les faux-fuyants, on était dans la rue terne de l'écrivain, avec ses grandes et lourdes maisons sans histoires, sans vie, par où était-on passé? Comment en était-on arrivés là?
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... l'autofiction est une impasse...
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- J'ai besoin de vous parler, Baptiste. Pourriez-vous m'indiquer votre adresse ?
La voix de Chozène était méconnaissable. Métallique.
- Il est arrivé quelques chose ?
- Pas par téléphone.
Baptiste, du fond de son lit, considéra l'appartement livré à l'entropie, les emballages, les cannettes, la poussière, la vaisselle, les vêtements sales. Il ne discuta pas, donna son adresse, se leva en trombe, prit une douche, se brossa les dents d'une main tout en pelletant de l'autre dans le vrac de sa vie.
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" - Oui, nous prendrons langue, lui et moi."
Comme tous les jeunes le considéraient avec stupéfaction, il précisa :
" - "Prendre langue" signifie engager la conversation."
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" - Les comédies romantiques, même les plus ringardes, abordent toutes les grandes questions qui nous torturent, nous autres malheureux humains," plaida son père en prenant David à témoin.
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" - Oui, et les moustiques, j'avais oublié, poursuivit Fogg. C'est l'heure. Mais le maquereau fumé est excellent pour ça aussi. Il suffit de s'en frotte la peau. C'est un truc que m'a révélé un marin islandais."
Lorsqu'ils furent parvenus à allumer un feu fumant et se furent tassés autour, frigorifiés, badigeonnés de maquereau, Fogg éclata de rire.
" C'est incroyable que vous m'ayez cru pour cette histoire de poisson fumé censé protéger des piqûres ! Vous êtes d'une naïveté confondante. Alors il suffit qu'un adulte sûr de lui vous affirme quelque chose pour que vous le croyiez ? "
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J'ai attendu que M.Vallotton, notre professeur, ait péniblement obtenu le silence pour poser une question qui me taraudait depuis plusieurs jours. Je lui ai demandé comment l'on pouvait être sûrs que deux et deux faisaient bien quatre.
[...]
- Mais enfin, Walden, a-t-il soupiré [...] tu vois bien que si je pose deux craies sur mon bureau et si j'en ajoute deux autres, j'en obtiens quatre.
- Je m'attendais à cette pitoyable réponse.
- Bien sûr monsieur. Mais on ne peut pas se fier à nos yeux. Ce n'est pas une preuve.
- Comment ça ? s'est enquis M. Vallotton en fixant ses craies avec suspicion.
- Apparemment, la Terre est plate. Et visiblement, le soleil tourne autour de la Terre. Et pourtant, c'est faux. Pouvez-vous me démontrer que deux et deux font bien quatre ?
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Ses succès amoureux ne l’avaient jamais complètement rassurée et au cas où, en grandissant elle deviendrait une vieille fille moche, elle voulait s’assurer une bonne situation professionnelle.
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