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Citations de Luis Sepúlveda (1536)


Luis Sepúlveda
En parcourant le monde en long et en large, j'ai rencontré de magnifiques rêveurs, des hommes et des femmes qui croient avec détermination aux rêves.
Ils les tiennent, les cultivent, les multiplient.
Moi aussi, avec humilité et à ma façon, j'ai fait la même chose.
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C'est à ça que ça sert, l'amitié. A chanter les mérites des amis.
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Le dentiste aimait les négresses, d’abord parce qu’elles étaient capables de dire des choses à remettre sur pied un boxeur K.-O., et ensuite parce qu’elles ne transpiraient pas en faisant l’amour.
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Antonio José Bolivar ôta son dentier, le rangea dans son mouchoir et sans cesser de maudire le gringo, responsable de la tragédie, le maire, les chercheurs d’or, tous ceux qui souillaient la virginité de son Amazonie, il coupa une grosse branche d’un coup de machette, s’y appuya, et prit la direction d’El Idilio, de sa cabane et de ses romans qui parlaient d’amour avec des mots si beaux que, parfois, ils lui faisaient oublier la barbarie des hommes.
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Mais bon Dieu d’où sortent les taxis ? Celui qui m’a amené de l’hôtel au centre des congrès était un Turc avec des moustaches longues comme un guidon de bicyclette, et dès que j’ai posé mon cul sur le siège protégé par un plastique il m’a pris pour cible de son ardeur prosélyte. Il a maudit toutes les femmes en jupe courte qui se promenaient dans la rue, toutes les publicités de rhum Bacardi, de cigarettes et finalement, en me demandant de ne pas m’offenser, il s’en est pris aux étrangers qui amenaient des mœurs pernicieuses. Quand nous sommes arrivés au centre des congrès il chiait sur la mère de Kemal Atatürk. En le payant je me suis promis d’honorer les professionnelles de l’amour et de ne plus jamais traiter de fils de pute ceux qui ne le mériteraient pas. Fils d’Allah me semblait une insulte beaucoup plus forte.

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Les amis pour de vrai partagent aussi le silence.
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Il possédait l'antidote contre le redoutable venin de la vieillesse. Il savait lire.

Une pensée pour l'auteur...
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"Si la piste est trop facile et que tu crois tenir le jaguar, c'est qu'il est derrière toi, les yeux fixés sur ta nuque", disent les Shuars.
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-C'est comment, les livres d'amour?
- Ceux-là, je crains de ne pouvoir t'en parler. Je n'en ai pas lu plus de deux.
- Ça ne fait rien. C'est comment?
- Et bien, ils racontent l'histoire de deux personnes qui se rencontrent, qui s'aiment et qui luttent pour vaincre les difficultés qui les empêchent d'être heureux.
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Voilà ce qu'avait dit Max sur la plus haute branche du marronnier car Max était son ami et les amis s'entraident, s'instruisent l'un l'autre, partagent les réussites et les erreurs. (p. 13)
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Il est tranquillement assis en train de contempler l'immobilité du soir. Il joue à deviner les reflets de l'eau sur la fenêtre, les éclats de lumière qui filtrent à travers les plantes, il regarde parfois la pendule sans la moindre intention de connaître l'heure exacte parce que tout simplement ça lui est égal.
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Le ciel était une panse d'âne gonflée qui pendait très bas, menaçante, au dessus des têtes. Le vent tiède et poisseux balayait les feuilles éparses et secouait violemment les bananiers rachitiques qui ornaient la façade de la mairie.
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- J'en ai plein le dos, moi, de ses taxes, commença le vieux.
- Des morsures de rien du tout. Les gouvernements vivent des coups de dents qu'ils donnent aux citoyens.Et encore, nous, on a affaire à un petit roquet
(Points,p.32).
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"Seul vole celui qui ose le faire"
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Il semble que les hommes soient la seule espèce qui attaque ses semblables, et je n’ai pas aimé ce que j’ai appris d’eux.
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Il se disposèrent à passer leur première nuit dans ce nouveau foyer, sans savoir s'il serait définitif ou s'il serait une étape pour se reposer avant d'aller plus loin. Avant de replier son corps dans sa coquille rebelle observa le sillage de bave qui brillait sur le gel et pensa cette fois que c'était bien la trace de la douleur mais aussi de l'espoir et il appela ses compagnons pour regarder ce sillage et ne jamais l'oublier. (p. 92)
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Luis Sepúlveda
Les contes de l'enfance commençaient toujours par le prometteur «Il était une fois», qui nous ouvrait toutes grandes les portes de l'imagination. Pour parler de Francisco Coloane, je ne vois pas de meilleure formule. Que la magie de la littérature nous transporte dans une cabane en rondins où brûle un feu de cheminée, et l'horizon s'ouvre sur l'aventure.

Préface de Tierra del Fuego
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La Patagonie, la Terre de Feu, les confins du Bout du Monde sont en danger. Une vision irrationnelle du progrès et le développement intensif, auxquels s'ajoute un tourisme irrespectueux, font de ces territoires extrêmes des lieux condamnés.
Tandis que nous volons au-dessus de la bahía Inutíl, Victor me dit :
- Dans un avenir proche, en arrivant aux abords du Perito Moreno, les touristes pourront lire : ici il y avait un glacier.
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Le jour il y a l'homme et la forêt.
La nuit, l'homme est forêt
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Je les vois marcher dans Venise et je reste derrière elles ou je me rapproche pour mieux les observer, pour mieux profiter d'elles, parce que toutes les deux sont belles et enveloppent l'après-midi automnal de cette singulière beauté qu'elles ont atteinte vers l'âge de quarante-cinq ans, une beauté mûre de plaisirs et de coups, d'amours bus jusqu'à la dernière goutte et de colères qui ne s'éteignent jamais.
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