Maïté Bernard

Ava est une adolescente qui voit les fantômes, elle part une semaine chez son oncle. L'histoire se déroule dans un manoir sur l,île de Jersey. Dés qu'elle est arrivée chez son oncle elle est face a face avec un fantôme qui vient juste de mourir mais qui ne le sait pas encore.



Ce livre est très intéressant mais un peu dur à lire. En effet on a parfois du mal à entrer dans l'histoire . Plus on avance dans celle-ci est plus l'intrigue s'étend. Ce qui me dérange dans cette œuvre est qu'au début de on ne sait pas grand chose sur Ava (sauf qu'elle voit les fantômes, qu'elle habite en France et qu'elle part en vacance chez son oncle) car, l action commence dés le début du texte. C'est un roman policier et le personnage principal est malgré tout très accrocheur.



Ce livre m'a plu. Je le conseil à de grands lecteurs et aux personnes aimant les romans policiers.

Il est rare qu'une série monte en puissance comme le fait celle de Maîté Bernard. Sa force repose sur son environnement insulaire sauvage et familier, ses personnages aboutis, le travail de ses dialogues (de vrais exercices de style qui mériteraient d'être portés à l'écran !) et une terrible fin en cliffhanger. Ne passez pas à côté de cette série !
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Cet été, Ava passe les vacances avec son oncle sur Guernesey. C'est la raison officielle, puisqu'en fait, elle se rend à l'assemblée annuelle des consolateurs du Royaume-Uni, qui se tient à Saint Peter Port. Ca aurait pu être un été plus calme, mais Ava est célèbre parmi les consolateurs. Elle est la plus jeune, mais aussi celle qui en connaît le moins sur ses fonctions. Rajoutez à cela un garçon dont elle est amoureuse, alors qu'un autre est amoureux d'elle. Pendant ce temps les fantômes se déchirent pour deux raisons : un maître chanteur oeuvre en leur sein et pour se divertir, les fantômes raffolent des histoires d'amour (surtout celles d'Ava).



Maïté Bernard réussit le tour de force de mettre la barre plus haut à chaque parution. Avec cette troisième aventure de notre consolatrice junior, le romantisme qui était évoqué dans le deuxième tome revient... Au premier plan. On peut dire qu'il en résulte les états d'âmes d'Ava. Celle qui s'est battue contre les fantômes en remontre aux vivants et aux morts. On ne touche pas aux sentiments. La jeune fille maladroite devient une jeune femme directe et romantique.

Ce troisième tome pourrait être sous-titré "Education Sentimentale d'Ava", mais on oublierait le décor. Malgré une superficie de 78km2, sous la plume de Maïté Bernard, Guernesey prend des proportions de capitale : villes, campagne, mer, paroisses... Par le biais des déplacements d'Ava, on découvre cette "petite" île où des évènements se bousculent. Si on perd le côté "littérature british" au profit d'une narration échevelée (allegro ma non troppo), le lecteur pointilleux pourra retenir les 26 règles de l'art du consolateur (commentées par l'auteur).



Une troisième aventure moins noire que les précédentes. La plume de Maïté Bernard manie la psychologie de ses personnages à merveille, sans oublier une pointe d'humour. Quant aux surprises, le lecteur ne sera pas déçu. Le monde des consolateurs n'est jamais tranquille !



LA MORT PREFERE AVA

AUTEUR : MAITE BERNARD

EDITIONS : SYROS
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Un sujet rare et grave : la violence conjugale traité avec justesse et pudeur.

Ava est une adolescente française qui passe ses vacances chez son oncle sur l'île de Jersey . Elle est capable de voir des choses étonnantes ; des fantômes ! Mais un jour, elle rencontre Billie . Le seul problème est que Billie vient juste de mourir ... Qui l'as tué ? Mais surtout, est-il encore ici ?



C'est ce fantastique don qui va lui permettre de résoudre ce puzzle. Elle l'utilisera pour tromper les gens ou les mettre dans l'embarras. Elle discutera souvent avec les fantômes qui hantent Jersey tout entier et ce mystérieux trésor caché ... Une affaire de meurtre, un policier on ne peut plus surprenant adapté à un public jeune . L'histoire semble être du déjà-vu . On a tout les éléments mais l'impression de ne connaître personne car les descriptions se font rare ...



C'est un lecture sympathique avec une pointe de suspense et d'originalité qui font que la plume de Maïté Bernard nous conquit ! Légère et fluide grâce à laquelle on s'attache au personne principal qu'est Ava ; adolescente douce & timide . Un roman mélant deux genres ; fantastique et policier . Ava se penche sur de faux indices et l'on s'amuse un peu à essayer de déceler le mystère que semble renfermer le manoir de son oncle ...

Bref une lecture sympathique mais sans plus .

Une première moitié aussi lourdingue que son personnage principal, Grégoire. Puis les deux s’arrangent et le propos se densifie un peu. Au final, une histoire sympa qui pointe les travers de notre société et ses « petits désordres » absorbés par le grand ordre mondial selon Leibnitz et dont la morale pourrait être : Vive la retraite pour s’éloigner de cette bêtise ambiante ! Rafraichissant et drôle.

Il ne s'agit pas ici d'un polar traditionnel : pas de cadavre donc mais une enquête cependant. Il s'agit ici de trouver comment rétablir la tranquillité dans le secteur d'activités des prostituées car un proxénète a décidé d'adapter le principe d'ubérisation et à casser les prix.



L'autre aspect à avoir en tête c'est que le lecteur est en présence d'une comédie policière. Ne sachant pas cela, j'ai été plutôt déstabilisé par cet ouvrage, y trouvant des loufoqueries que j'ai cherché à placer dans la réalité... et donc rien ne collait. Je n'ai donc pas pu apprécier ce roman comme il le fallait. Je suis pourtant un adepte des situations décalées mais ici, je ne sais dire si je suis passé à côté ou si cela n'a pas fonctionné. Les ingrédients sont présents avec ces animaux pour le moins inattendus et les relations avec les prostituées



Très difficile pour moi d'exprimer un avis.

Au vu des autres critiques, je dirais, tentez le coup, c'est un ouvrage court.

Ma note n'est guère représentative de la qualité de l'ouvrage je pense, elle est juste le reflet de mon ressenti.

J'ai lu ce livre il y a quelques années et j'ai été franchement bien déçu.

L'histoire est intéressante en elle-même, on suit Carmen dans son quotidien, dans sa recherche d'identité dans une sexualité qu'elle a du mal à assumer et dans le deuil de son grand-père ainsi que les lourdes révélations qui vont avec. Malgré une narration à la première personne, Carmen ne nous narre pas tout et des retournements de situations dus à ses omissions volontaires sont très intéressantes.

Malheureusement, le rythme ne suit pas du tout, les chapitres démarrent bien, ils deviennent mous pour avoir finalement quelque chose de prenants sur les dernières lignes, et ce tout au long du livre. Les derniers chapitres étaient vraiment les plus plaisants à lire mais sur la grande majorité du livre, je subissais ma lecture.

Je n'ai pas réussi à apprécier Carmen, que je trouve très lourde et assez insupportable dans ses choix tout au long de l'histoire, mais elle est un personnage très humain et humoristique.

Bien que n'ayant pas aimé ce livre, j'ai pu le lire jusqu'à la fin sans trop de soucis, l'histoire n'est pas mauvaise en soit mais le rythme et le personnage principal cassent totalement l'immersion dans l'histoire.

Voilà un livre qui fait du bien avec un héros sympathique dépassé par toutes les conventions actuelles. J'ai adoré les personnages et l'ambiance par moment surréaliste du roman notamment avec le chien et le mouton. J'ai beaucoup ri et j'ai passé un très bon moment. Je ne sais pas si une suite est prévue mais ça me plairait bien (avis aux écrivains !).

Inès n’a qu’un objectif en tête : être admise à Sciences-Pô. En parallèle à ses cours, elle vient de dénicher un job de femme de ménage chez la famille Brissac, dans le 7e arrondissement de Paris. Ce qu’elle n’avait pas prévu, c’était de tomber amoureuse de Gabin, le fils aîné des employeurs. Malgré leurs différences, les deux adolescents ne peuvent plus se passer l’un de l’autre. Jusqu’au jour où ils deviennent des victimes collatérales des attentats du 13 novembre.
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J ai été enchantée de faire la connaissance de Carmen. Adolescente de 16 ans qui, même si elle affiche une certaine assurance au sujet de sa sexualité les choses ne sont pas si simple en réalité. On la suit dans ses réflexions, ses hésitations, toutes ses émotions qui font partie de toutes les adolescent(e)s ! L'histoire est vraie, juste, jamais pathétique !! Vive l'amour même à l'adolescence !

J'ai beaucoup aimé ce roman !



J'ai trouvé les personnages assez attachants meme si j'aurai aimé que leurs histoires soient plus approfondies !



Ce roman à été un ascenseur émotionnel qui est propre aux évenements concernés dans ce roman à savoir les attentats du 13 novembre 2015.



J'ai beaucoup apprécié la plume de l'auteure qui est fluide, agréable à lire tout en réussissant à faire passer les messages (tolérance, amour, espoir)



Je vous recommande vraiment ce roman !

Un roman certes fictif mais qui nous remet dans l'histoire des attentats du Bataclan à travers une belle histoire d'amour.

J'ai bien aimé ce roman qui nous renvoie aux différentes étapes pour les personnes ayant vécu l'attentat de l'extérieur avec une personne à l'intérieur.

C'est aussi un très joli roman sur la ville de Paris que l'on découvre ou redécouvre à travers de belles descriptions.

C'est un roman émouvant mais pas non plus toujours triste, on y lit de bons moments.

Magnifique livre !! Pleins de peps, et de situation tellement vrai !! J’ai beaucoup aimé cet univers

Un roman façon journal où Carmen raconte sa vie, ses questionnements, ses péripéties à partir du jour où son grand-père décède et qu'elle découvre qu'il n'a pas laissé son héritage à sa grand-mère, chez qui, accessoirement, elle vit. Mami apprend par la même occasion qu'elle a été trompée pendant toutes ces années. L'occasion pour Carmen de se poser les bonnes questions et surtout celle qui découlera de 80% du texte : Suis-je Bi, est-ce normal de l'être ? Aucun rapport certes mais ce sont les deux sujets principaux du récit: découverte de la sexualité et deuil et trahison du grand-père. Un grand programme!



C'est bien ?



Il faut dire que ça se lit vite et bien. Le roman est ponctué de références modernes ( un peu trop si bien qu'on ne peut lire le roman qu'aujourd'hui. Dans 10 ans, on y comprendra plus rien) : entre Waze, les binge-Watching, les Gilets Jaunes (oui ils sont là) Naruto et j'en passe... dans un style irrévérencieux et trop familier et l'autrice s'adresse directement à son lecteur, à grand renfort de "vous suivez bien ?". C'est vrai qu'on peut s'y perdre avec toutes ces péripéties. On est typiquement dans le récit journal intime de Georgia Nicolson et autre figures jeunesse. La vie de Carmen c'est celle d'une ado de lycée somme toute ordinaire: bonheur/malheur/crush... Alors oui ça rend addictif mais ce n'est pas hyper original.

Les amours ? Carmen est bi, elle le sait avant que le récit ne commence, mais elle se pose quand même des questions. Elle va tomber amoureuse d'un flic, d'une jeune fille fugueuse, d'une autre bricoleuse... Tout ça en quelques mois! C'est sympa de parler et de défendre ce sujet, l'acceptation de soi. Même si parfois, on voit bien qu'on est dans un roman quand même.

Rajoutez à ça une histoire de lettres anonymes, l'ouverture d'un local LGBTQ+, la location de chambres dur AirBnB... ça en fait du grabuge.



Bref, j'ai bien aimé. C'est léger, très bavard, les personnages sont authentiques, bien qu'un peu clichés.

Mais il m'a manqué l'humour et l'émotion et c'est dommage dans ce genre de romans tranche de vie. Il se passe tellement de choses qu'on s'y perd. Bon, c'est à lire quand même car c'est plutôt sympa!
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Avant de tomber dessus à la médiathèque, je n'avais jamais entendu parler de Paris est tout petit. La couverture et le titre m'ont de suite attirée, vous connaissez mon amour pour Paris, dont je suis originaire. Le résumé m'a encore plus convaincue. J'adore la phrase de Jacques Prévert citée, elle me parle beaucoup pour des raisons personnelles. Enfin, en arrivant à la fin de ce résumé et en découvrant que les attentats de novembre 2015 étaient au cœur du roman, je n'ai plus hésité une seule seconde.



Paris est tout petit, c'est l'histoire d'une rencontre entre deux mondes. La distance n'est pas énorme entre ces derniers mais c'est pourtant le cas. En effet, Inès vient d'un coin assez populaire de la banlieue parisienne. Son plus grand rêve est d'intégrer Sciences-Po. Elle travaille d'arrache-pied à l'école pour réaliser son objectif. En parallèle, elle fait le ménage chez les Brissac, une famille aisée vivant au cœur de la capitale, afin de financer ses futures études supérieures. Gabin est l'un des fils Brissac. Atteint de phobie scolaire, il passe son temps à se cultiver en déambulant dans les rues de Paris, en lisant pléthore de livres et en regardant plein de films. Dès leur première rencontre, le coup de foudre opère. Inès découvre un nouveau monde, celui des balades parisiennes, des découvertes de musées et autres lieux de la vie culturelle parisienne. Mais ce début d'histoire d'amour idyllique va vite être mis à mal lors des attentats du 13 novembre 2015. Le roman prend alors une toute autre direction…



Inès et Gabin sont deux personnages que j'ai adorés. Ils sont extrêmement différents mais ils apprennent constamment l'un de l'autre. C'était très plaisant de voir Gabin apprendre des tas de choses à Inès sur Paris, le cinéma, l'histoire française… Si certains lecteurs ont trouvé leur histoire d'amour trop cliché voire gnangnan, cela n'a pas du tout été mon cas. Au contraire, j'ai trouvé leur relation adorable, remplie de douceur, de tendresse et de bienveillance. Inès change complètement au contact de Gabin. Elle apprend à vivre pour elle-même, et non plus pour sa mère. L'attentat du Bataclan va tout changer dans leur relation et je les ai trouvés très forts dans leur façon d'affronter les choses. Mais comment vivre normalement après un drame pareil ?



Je suis réellement tombée sous le charme de ce roman, entre sa belle histoire d'amour, ses magnifiques descriptions de Paris et ses messages qui m'ont profondément touchée. Le style de Maïté Bernard est simple mais doux et très agréable. Parfois, il n'y a pas besoin de mots compliqués et de tout enjoliver pour faire passer des émotions. Cette lecture m'a bouleversée tant elle est criante de vérité.



Vous l'aurez compris, Paris est tout petit est une très belle lecture pour moi, quasiment un coup de cœur. J'ai tout aimé dans ce roman, des personnages aux questionnements, en passant par le décor et l'écriture. Je vous recommande chaudement ce livre, je suis sûre que personne ne peut en ressortir indemne !
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On retrouve deux adolescents de classes sociales bien différentes... et on croit que tout le roman va se jouer là-dessus. Et finalement, on se retrouve dans l'horreur des attentats. Et là, ce n'est plus ni une question d'argent, ni de couleur de peau... mais juste de survie, d'avenir et d'amour. 

L'histoire d'amour la plus émouvante que j'ai lue cette année. Ok, on n'est qu'en janvier, mais ça va être dur pour la concurrence!

Une fille d 'origine maghrébine prépare le concours d'entrée à Sciences Po avec 2 autres camarades , et pour aider sa mère au financement , elle fait des heures de ménage chez une famille aisée , les Brissac. Bon cliché au passage mais bon ..elle tombe amoureuse d'un des fils. Survient alors l'indicible , Mme Brissac trouve la mort lors de l'attentat du Bataclan.

Roman qui se veut une ode à Paris, aux films, qui ont pris pour cadre les lieux les plus célèbres de la capitale ; une ode aussi à l'intégration sociale, à la construction de la personnalité. Comment se reconstruit-on après une grande souffrance? L'amour et l'amitié présentés comme vecteurs d'émancipation et de solidarité.

Certains y trouveront sans doute beaucoup trop de clichés, mais au-delà aussi beaucoup d'espoir.

Dernière petite remarque quant à certains passages érotiques , qui font que ce roman s'adresserait plutôt aux plus de 15 ans!

J ai adoré ce livre il est très touchant et réaliste il montre la violence du monde aujourd'hui.