Citations de Marc Levy (4783)
- J'ai encore trop de défauts pour rencontrer la femme de ma vie, mais je voudrais changer tu sais.
- Tu voudrais changer quoi ?
- Cet égoïsme qui me fait parler de moi alors que je suis au chevet de ton lit d'hôpital, par exemple. Je voudrais être comme toi.
- Tu veux dire avec un turban sur la tête et une migraine de cachalot ?
- Réussir à m'abandonner sans avoir la trouille au ventre, à vivre les défauts de l'autre comme des fragilités sublimes.
- C'est d'aimer dont tu parles ?
- Quelque chose comme ça, oui.
La haine est un sentiment qui peut entretenir longtemps la force vive de nos âmes.
débrouille-toi pour lui laisser entendre entre les mots que même dans les situations désespérées, il y a toujours de l'espoir. p.213
Comme le lui dirait sa femme quand il rentrerait de sa promenade, un docteur, m^me à la retraite, restait toujours un docteur. p.209
Crois-tu qu'on puisse s'aimer au point que la mort n'efface pas la mémoire . Crois-tu qu'il soit possible qu'un sentiment nous survive et nous redonne vie ? Crois-tu que le temps puisse réunir sans fin ceux qui se sont aimés assez fort pour ne pas l'avoir perdu ? p.198-199
Je ne connais qu'une alchimie qui donne de la beauté à l'âge : le sentiment ! p.194
Dans la nuit landonienne, deux mains n'en formaient plus qu'une, et le vertige reprit. p.175
Anna, il y a des moments où j'ai l'impression que c'est avec les ronds de serviette que tu es entrain de te marier !
Qu'est ce que tu fais dans cet avion si tu n'as pas le même virus que moi, hein ?
Le temps n'efface pas tout, certains instants restent intacts dans nos mémoires, sans que l'on sache pourquoi ceux là plus que d'autres.
Quand on utilise des formules aussi compliquées pour dire des choses simples, c'est généralement que l'on ressent le besoin de se donner de l'importance, ce que les hommes ont la faiblesse de faire quand ils ont envie de plaire.
Les plus grandes découvertes sont souvent le fruit du hasard, certains appellent cela le destin, d'autres la chance.
J'espère un jour gagner ma parcelle d'éternité dans le cœur d'un enfant qu'à mon tour j'aurai élevé.
A l'adolescence, on rêve du jour où l'on quittera ses parents, un autre jour ce sont vos parents qui vous quittent. Alors, on ne rêve plus qu'à pouvoir redevenir, ne serait-ce qu'un instant, l'enfant qui vivait sous leur toit, les prendre dans vos bras, leur dire sans pudeur qu'on les aime se serrer contre eux pour qu'ils vous rassurent encore une fois.
Un dernier baiser à sa mère est comme un rideau qui tombe pour toujours sur la scène de votre enfance.
Aux larmes dans ses yeux, je compris aussitôt qu'un monde venait de disparaitre et que plus rien ne serait comme avant.
Il est des petites choses que l'on laisse derrière soi, des moments de vie ancrés dans la poussière du temps. On peut tenter de les ignorer, mais ces petits riens mis bout à bout forment une chaîne qui vous raccroche au passé.
Vous savez que je vous ai engagé comme guide touristique, et non comme guide spirituel ?
_ Je pensais que c'était un privilège d'avoir de l'esprit dans la vie.
_Vous êtes embauché. Je vous présenterai dès aujourd'hui à cette jeune femme, en qualité de guide interprète.
_ C'est bien le titre qui s'harmonise avec ma personne, dit Can en souriant généreusement.
Can se leva et salua Dardry, mais, juste avant de sortir, il se retourna.
_ Peut-être que vous allez me payer pour rien, peut-être que cette voyante a des pouvoirs extraordinairement clairvoyants, et que vous faites une erreur en contestant d'y croire.
_ Pourquoi me dites-vous cela ?
_ Parce que je suis un homme qui pratique l'honnêteté. Qui vous dit que je ne suis pas la deuxième des six personnes dont votre voyante vous a parlé ; après tout, n'est-ce pas le destin qui a décidé que nos routes se croiseraient ?
Et Can se retira.
Les petites filles ce n'est pas comme les peluches on ne peut pas rafistoler leur dechirure