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Critiques de Marcel Pagnol (1366)
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Marius

Un vrai classique cette pièce en quatre actes présentée pour la première fois à Paris en 1929 !

Retrouvée dans ma bibliothèque et jamais lu ? Une hérésie alors que bien-sûr j'ai vu les films éponymes il y a des années.

Une vraie immersion marseillaise, avec l'accent qui va avec et que l'on retrouve à la simple lecture. Une bouffée d'air frais, un départ en vacances ; le livre m'a transportée sur le vieux Port de Marseille au Bar de la Marine et je voyais également la Malaisie s'éloigner.

A lire ou relire de toute urgence !
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Marius

J'ai déjà eu l'occasion de décrire mon admiration pour Pagnol sur mes précédentes critique.

Alors, est-ce que mon avis est subjectif ou non ? Tout ce que je dirais c'est que c'est vraiment un plaisir de lire ces échanges, surtout quand on vu le film et que l'on aime à la folie le film, car en lisant les lignes, j'ai eu les accents en tête, et ça m'a donné envie de le lire à voix haute et de limite jouer la pièce seul dans ma chambre, et de faire tous les personnages.



Je l'ai lu peu de temps après le cinquantième anniversaire de la mort de Pagnol, alors l'occasion s'y prêtait
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La gloire de mon père

Premier tome des mémoires romancées de Marcel Pagnol, la Gloire de mon père est une autobiographie en apparence simple mais efficace, servie par une très belle plume et une profondeur que je ne soupçonnais pas. Pagnol livre ici, dans les années 50, un témoignage d'une époque depuis longtemps révolue mais que tout un chacun fantasme encore aujourd'hui. Soixante-dix ans plus tard, sa prose demeure d'une grande beauté et d'une vive actualité.



J'ai toujours trouvé surprenant qu'on fasse lire ce récit à de jeunes enfants car il me paraît évident qu'il est destiné à un public adulte. Non pas que les thèmes abordés soient à réserver à un public averti, mais parce qu'il y a une certaine critique de la nostalgie, un certain regard sur le passé (la jeunesse de Pagnol sur le plan individuel et la France du début du XXème siècle sur le plan collectif), qu'a l'auteur, qui ne peuvent être compris que par des individus qui ont quitté l'enfance et ont déjà une certaine expérience de la vie.



Au-delà d'un sous-texte critique bien plus piquant que ce que sa réputation ne lui attribue, la Gloire de mon père est un récit sincère, lumineux et émouvant. Ce qui est surprenant est l'emprunte que ce livre a laissé sur moi, plusieurs semaines après l'avoir terminé. Je ne me sentais pas si toucher que cela en le lisant mais c'est au fil des jours et en y repensant que l'émotion m'est venue. Comme quoi...!

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Marius

Je ne suis jamais déçue par la plume de Marcel Pagnol.



Après avoir lu ses récits d'enfance, je voulais découvrir ses pièces de théâtre. Je n'ai pas l'habitude de de pièces, alors mon avis est celui d'une novice.



J'ai adoré. Marius, tome 1 d'une trilogie est une pièce passionnante, touchante et pleine d'humour. Je suis passée du rire à une profonde tristesse en quelques pages.



La romance entre Marius et Fanny est compliquée, mais si belle. Quelle plus grande preuve d'amour que le sacrifice pour l'autre ?

Marius prêt à abandonner son rêve pour Fanny.

Fanny prête à le laisser partir alors qu'elle le veut à ses côtés. C'est vraiment magnifique.



La façon d'écrire de Pagnol, que ce soit une biographie ou une fiction est toujours remarquable !
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Le château de ma mère

c'est un livre qui m'a marquee et que j'ai pu lire et relire de nombreuses fois. Je m'en suis inspiree pour peindre, creer des vetements, des savons et des bougies. Ces airs de Provence nous plonge avec nostalgie dans une vie que nous aurions aime connaitre y vivre.
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Jean de Florette

Une lecture vraiment sympathique, à l'ambiance estivale qui nous fait voyager jusque dans le sud (je pouvais entendre la pluie rare, les cigales... ).



C'est une histoire belle, mais aussi cruelle et triste. Le style de Pagnol est rafraichissant, et ses personnages bien modelés, en particulier Jean que j'ai trouvé attendrissant. On nous montre par de beaux messages l'humain sous toutes ses formes, mentalement beau et laid.



Un classique bien envoûtant!



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La gloire de mon père

La gloire de mon père c’est ce genre de livre un peu bonbon qu’on prend sans trop se poser de questions, on le referme sans en avoir davantage, mais qui nous a fait prendre un plaisir fou. Tout en bienveillance et en douceur, Marcel Pagnol nous narre cette enfance d’un petit garçon qui veut devenir grand, qui admire son père et veut suivre ses traces coûte que coûte, quitte à goûter à cette désobéissance candide que peuvent avoir les enfants qui ne rêvent que d’aventure.



Ce roman est bourré d’authenticité et nous laisse le terminer avec un petit pincement au coeur, avec la certitude qu’on aurait aimé en avoir un peu plus, juste un tout petit peu plus. Il y a de ces livres qui n’ont pas nécessairement besoin de pirouettes narratives pour qu’on accroche, qui se contentent d’une simplicité rafraîchissante et bienvenue. Qui nous plonge aussi dans la nostalgie de cet âge où la moindre aspérité devient l’objet de mille questions et expérimentations, où l’on présente déjà en nous une relative cruauté (qui n’a pas marché volontairement sur des fourmis étant petit ?), tant de petits détails consignés dans ce roman par Marcel Pagnol, avec beaucoup de justesse et tendresse.


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Gaby ou la belle et l'argent

Gaby ou la belle et l’argent, Véronique Grisseaux, Luc Brahy, Michel Lafon

Scénario de Véronique Grisseaux bâtit sur une pièce inédite de Marcel Pagnol, récemment retrouvée par son petit-fils. Gaby est une belle jeune femme entretenue dont le dernier amant vient de mourir la laissant sans le sou. Son père la somme de se marier avec un bon parti, un jeune homme avec un héritage probable dont lui-même ignore encore l’existence.

C’est l’histoire d’une arnaque à l’héritage, qui, évidemment, ne se déroulera pas comme prévu. Très bien menée, elle se déroule en grande partie su la Côte d’Azur chère à Marcel Pagnol. Même si l’on sent moins la Provence que dans les autres titres de l’auteur, sans est-ce dû au fait que les scènes se déroulent beaucoup à l’intérieur, le charme opère et l’on ne sait qui l’on espère voir gagner la partie : Gaby, la jolie jeune femme coureuse d’héritage ou Ferdinand le naïf pigeon.

Lire un Pagnol, même en adaptation bande dessinée, est toujours un régal. Lorsque l’on connaît le livre, on retrouve toute l’ambiance, le chant des cigales -qui pour ma part m’escagasse un tantinet-, l’odeur de lavande… bref tous les stéréotypes de la région. Découvrir un nouveau titre est tout aussi réjouissant et Gaby, qui sort pour les 50 ans de la mort de Pagnol, est un très bel hommage.
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Gaby ou la belle et l'argent

Une pièce inédite de Marcel Pagnol, c'est un trésor.

Cette adaptation en Bande dessinée manque toutefois de rythme. Il y a de la vie chez Pagnol, de la Comédie, le texte n'est pas toujours idéalement accompagné par la mise en scène.

La première partie à Paris est sombre, l'histoire préparée pour Gaby et son prétendant Ferdinand est une vaste escroquerie. Heureusement, arrivés à Cannes, en bord de mer nous retrouvons la chaleur du sud et les dessins de Luc Brahy se font plus lumineux. Les rebondissements de l'intrigue pimentent les scènes. On retrouve bien là le théâtre!

Lire un inédit de Pagnol reste une belle découverte, j'en attendais toutefois un peu plus.

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Gaby ou la belle et l'argent

Gaby ou la Belle et l’argent de Marcel PAGNOL

@editionsmichellafon



#sp non rémunéré - Merci @agencegillesparis pour ce bel envoi 🥰



Avec cette lecture je suis sortie de ma zone de confort puisque je ne lis jamais de graphiques ! C’est une découverte pour moi et c’était un peu le but, associé à celui de découvrir cette œuvre de Pagnol.



💍 L’histoire est attractive et, associée à l’ouvrage qui est magnifique je dois reconnaître que j’ai été tellement prise par ma lecture que je n’ai pas vu le temps passer et ai avalé les 94 pages d’une seule traite ce matin 😅.



💍Au rendez-vous : Argent, complots, amour et manipulations avec une bonne dose de suspense car pour ma part je me demandais bien où cela allait mener au final 😂 C’est pourquoi je n’arrivais pas à lâcher le livre ! Et puis, j’avais un peu pris en pitié Ferdinand 😅…



💍 Pour moi, cela reste trop rapide. Il me manque de temps et de détails pour m’attacher vraiment aux personnages, je n’ai pas l’impression de les connaître comme dans un roman … Cependant, bien que cette lecture n’ai pas fait de moi une adepte des romans graphiques, je dois reconnaître qu’elle fut bien agréable et il est fort possible que j’en lise quelques uns à l’avenir. Cela permet de découvrir des œuvres littéraires plus rapidement que dans un format classique. C’est assez ludique. Je trouve que c’est aussi assez génial pour les jeunes qui n’aiment pas tellement lire ou qui aiment mais souhaitent aussi découvrir des œuvres d’un autres temps de façons plus modernes ! C’est peut être un peu mon « regret » : que dans ce format on ne retrouve pas la plume initiale de l’auteur 😅.



➡️ Double découverte réussie pour moi ! Ce roman graphique est superbe visuellement et qualitativement et son histoire est vraiment attrayante et captivante ! Quand on commence à s’y plonger il est difficile à lâcher 🤣.



Et vous, êtes vous tentés par cette nouvelle sortie des éditions Michel Lafon ?



Lisez-vous des romans graphiques ?



#bd #romangraphique #lecture #livre #bookstagram #livrestagram #livresque #lire #avislecture #avislivre #litteratureclassique #sortielitteraire #theatre
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Gaby ou la belle et l'argent

Gaby est une œuvre écrite dans les années 1950. Elle a été découverte par Nicolas Pagnol, le petit-fils de l’auteur, Marcel Pagnol, et a été adaptée en roman graphique.



Gaby est une jeune femme qui est entretenue par de nombreux amants, lui permettant ainsi une vie paisible.

Cependant, lorsque son père lui annonce qu’elle est ruinée, elle décide de mettre en place une stratégie qui devrait la rendre de nouveau aisée.



Je me sens mitigée face à cette BD.

J’ai fortement ressenti qu’il s’agissait d’une pièce théâtrale des années 1950 de par son vocabulaire qui m’a semblé très soutenu et m’a quelques fois perdue.

Alors que la première moitié de l’histoire m’a paru ennuyante, la deuxième partie se déroulant à Cannes m’a beaucoup plus entraînée.



Gaby est une femme complètement obnubilée par l’argent laissant de côté les sentiments d’amour.

Enfin… C’est ce qu’elle pensait !
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Les marchands de gloire

1ère pièce écrite, en 1925, de Marcel Pagnol avec la collaboration de Paul Nivoix. On y trouve deja les prémices de l’humour et de la mesquinerie qui feront le succès des œuvres théâtrales de Marcel, notamment avec sa trilogie (Marius, Fanny, César).

Je n’avais encore jamais lu cette pièce et je me suis régalé. Une satire sur la politique et sur les changements de comportements quand les intérêts financiers entre en jeu.
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La gloire de mon père

Je ne me souviens plus vraiment à quel âge exactement j'ai lu ce livre et le tome suivant, certainement avant l'entrée au collège.

Cette autobiographie sent bon la terre de Provence, les joies simples de l'enfance, l'admiration d'un fils envers son père, toute la tendresse d'une famille unie et chaleureuse. Marcel Pagnol est un conteur captivant, parlant à notre propre enfance, à nos propres souvenirs, doux comme amers, tendres comme tristes, précis comme confus...
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Gaby ou la belle et l'argent

L’art de la répartie, de la formule qui fait mouche, des mots clés. Gaby fait la roue comme son paon de possible mari. Il y a toujours une morale chez Pagnol, comédie de société, satirique ou drame de Marius à Manon des Sources. Avec Gaby ou la belle et l’argent l’amour pointe ses flèches ? Un album qui fait plaisir.
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Le temps des amours

Les Pestiférés est une longue nouvelle (67 pages, le chapitre 9 Du Temps des Amours) que j’ai lue dans la foulée, d’une traite et avec grand plaisir.



« Il y a tant de maladies qui nous viennent par les navires ! dit le capitaine. Je connais cent sortes de fièvres, et c’est toujours la même chose : une grande chaleur de la peau, des plaques rouges, des plaques noires, du pus, des vomissements, et on n’y comprend rien… Quand il en meurt beaucoup, on dit que c’est la peste, et ceux qui restent meurent de peur. – Surtout à Marseille ! »



Une placette, à flanc de coteau, bordée de maisons bourgeoises et de quelques boutiques. Maître Pancrace, médecin très estimé va organiser la petite communauté composée de notables pour survivre à l’épidémie de Peste qui a ravagé Marseille en 1720. Le Capitaine, Marius Véran, armateur enrichi par la Traite Atlantique, Maître Passacaille, le notaire, Maître Combaroux drapier fort riche, mais aussi fort dévot. En plus des notables, les commerçants, Romuald, le boucher, Arsène, mercier-regrattier, Félicien le boulanger. Et bien sûr, des femmes, des enfants, des vieillards.



Pancrace, dès le début de l’épidémie, alerte ses voisins. il revient du port où 3 portefaix sont morts dans les infirmeries. Dès qu’il est sûr que c’est bien la peste, il rassemble les hommes, ses voisins, leur fait part de la nouvelle.



Les premières mesures sont plutôt simples : brûler tous les effets qui auraient pu être en contact avec la maladie, et se laver soigneusement au vinaigre. Il organise le confinement:



« Enfin, tous ceux qui auront été obligés de quitter notre placette pour aller à leurs affaires devront dès leur retour prendre un bain d’eau vinaigrée et se savonner du haut en bas, très consciencieusement. Ce sont des précautions peu obligeantes, mais qui suffiront à nous préserver, du moins pour le moment. »



Pour survivre, il faut aussi mettre en commun les provisions, fabriquer des lotions avec des herbes médicinales : rue, menthe, romarin et absinthe macérées dans le vinaigre donnent le Vinaigre des Quatre voleurs détruisant les insectes qui propagent la contagion.



« J’allais justement dire, s’écria Pancrace, que dans toutes les épidémies les ordres religieux cloîtrés n’ont même jamais entendu parler du fléau qui faisait rage autour de leurs couvents. Eh bien, mes amis, nous allons suivre leur exemple, qui est fort peu honorable pour des moines qui devraient tout sacrifier à la charité chrétienne, mais qui convient parfaitement à des citoyens chargés de famille. »



Toute la communauté va vivre cloitrée à l’image des religieux.



Seul le drapier dévot va désobéir pour suivre la messe comme chaque jour malgré les injonctions de Pancrace



« je vous déclare, dit le docteur, qu’il faut renoncer à la messe pour quelques temps. Le Bon Dieu qui nous voit saura bien que ce n’est pas par manque de zèle : il n’ignore pas, en effet, qu’une église, comme d’ailleurs tous les lieux de réunion, est un très dangereux foyer de contagion. »



Il reviendra avec la Peste mais n’entrera pas.



Désinfections, confinements, surveillance, utilisation d’eau non contaminée. Cela nous rappelle quelques souvenirs.



Quand la ville sera tellement ravagée que seul le feu peut lutter contre la contagion, il leur faudra fuir le quartier.

Mais je ne vous racontera pas comment, il faut bien ménager un peu de surprises!



Cette Peste de 1720 est très célèbre, au Château d’If une plaque rappelle que le capitaine du navire responsable de l’épidémie, y fut enfermé
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Gaby ou la belle et l'argent

Gaby, la comédie satirique inédite de Marcel Pagnol, aussi drôle qu’acidulée !! Découverte après avoir été oubliée pendant six décennies dans les archives familiales, elle refait surface grâce aux efforts de son petit-fils Nicolas Pagnol



La belle Gaby mène une vie oisive et fastueuse entretenue par ses nombreux admirateurs. Jusqu’au jour où son père lui apprend qu’elle est ruinée suite à des placements hasardeux. Pour pallier ce revers de fortune, Gaby a un plan imparable : se marier avec un bon parti. Avec la complicité d’un notable peu scrupuleux, elle jette son dévolu sur un jeune homme rêveur…



Quand on prononce le nom de Marcel Pagnol, c’est tout un univers magique et des souvenirs de notre enfance qui apparaissent. Des œuvres intemporelles qui émerveillent petits et grands. On a tous été bercé par La gloire de mon père, Le château de ma mère, Manon des sources…



Cette pièce sous forme de roman graphique permet de toucher des personnes qui n’ont pas l’habitude d’aller ou du lire du théâtre ou qui ne connaissent pas Monsieur Pagnol



J’ai aimé découvrir Gaby notre héroïne cupide au début, mais qui a grâce à l’amour devient plus humaine. C’est vif, comique, surprenant et cela donne un aperçu de la femme en 1950



Petit bémol, c’était trop court 😅On se replonge avec délice et nostalgie dans l’œuvre de Marcel Pagnol
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Gaby ou la belle et l'argent

Tel est le cas de Gaby ou la belle et l’argent qui devrait avoir pourtant un destin qu’on lui souhaite brillant en BD le 18 avril. Véronique Grisseaux, scénariste (La Commode aux tiroirs de douleurs) assure l’adaptation et Luc Brahy (Déraisons d’état) que Ligne Claire connait bien le dessin.
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La prière aux étoiles

Florence cherche l'amour, mais elle cherche mal, on ne lui a pas appris, on ne l'a pas fait rêver au prince charmant. Elle s'adonne donc à des amours de passages mais rien ne la surprend et elle s'ennuie, pire elle n'en voit plus la fin jusqu'au jour où elle rencontre Pierre et là tout change ... mais cela peut aussi la perdre.



J'ai passé un bon moment de lecture, c'était prévisible un rien un peu vieux dans le sens où notre époque a bien évolué.
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Quatre lettres de mon moulin

Quatre lettres écrit comme quatre conte en hommage à Alphonse Daudet.

Daudet se balade et nous nous baladons avec lui avec quatre mini pièces de théâtre :



- Les trois messes basses : le diable se cache et fait des siennes

- l'élixir du père Gaucher : la bonne foie ou les bonnes attentions mènent au pêcher.

- Le secret de Maître Cornille : un moulin va se réunir autour d'un homme

- Le curé de Cucugnan



J'ai bien aimé, c'est joyeux et c'est parfois donneur de leçons.
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Gaby ou la belle et l'argent

On apprend par le petit-fils de Marcel Pagnol, qu'il est encore possible de dénicher des trésors dans les archives familiales de son grand-père. Voici une pièce inédite, Gaby datée des années 1954, retrouvée alors qu'il entreprenait un inventaire avec le projet d'ouvrir un musée à sa mémoire. Ceci est la petite histoire de cette pièce théâtrale qui nous est proposée en bandes dessinées. En tant qu'inconditionnelle de Pagnol, je me suis fait une joie de la découvrir. 

Gaby est une très belle jeune femme qui vit  aux crochets d'hommes riches, elle peut ainsi assurer son train de vie, celui de son père et accessoirement celui de son amant. Gaby est une femme entretenue et mène grand train jusqu'au jour où la ruine la menace. Aux grands maux, les grands remèdes, le trio va mettre en place une nouvelle escroquerie avec l'aide d'un notaire véreux. Elle va mettre le grappin sur un jeune homme qui ne sait pas encore qu'il sera bientôt un héritier chanceux.

J'ai aimé cette bande dessinée qui condense cette pièce de théâtre pour nous en restituer la substantifique moelle. On a à peine le temps de s'imprégner de l'ambiance et du contenu des très belles planche de Luc Brahy que déjà l'histoire se termine. Un peu de frustration pour cette pièce qui nous donne un aperçu de ce que pouvait être la vie d'une femme oisive dans un monde d'hommes dans les années 50. Je me demande si on n'aurait pas pu imaginer un livret avec le texte original accompagnant cette BD, pour les curieuses comme moi. Du coup l'histoire apparaît bien simple et sans que le personnage de Gaby ou celui de Ferdinand (sa proie) ne soit véritablement creusé. Il n'empêche que j'ai passé un moment tout en légèreté, comique et truculent, c'est toujours un grand plaisir que de retrouver l'âme de Marcel Pagnol. Bonne lecture.
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