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Critiques de Margaret Mazzantini (141)
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Antenora

Margaret Mazzantini n'est pas célèbre pour la gaieté de ses histoires, et ce premier roman ne fait pas exception à la règle : le récit est tissé de tristesse, d'injustice et d'incompréhension. Et pourtant, comme dans ses autres romans, Margaret Mazzantini y noue une relation profonde entre deux personnages. Antenora finit sa vie après une existence difficile, faites de frustrations et d'injustices, subies et provoquées. Sa petite-fille l'assiste dans ses derniers instants, malgré une rancune tenace ; la vieille n'a pas été une sainte, loin s'en faut, et sa vulnérabilité pose à sa descendante une question difficile : parce qu'ils sont faibles et malades, doit-on pardonner aux personnes âgées tout le mal qu'ils ont parfois fait pendant leur vie ?

Ce roman n'est pas le plus réussi de Mazzantini. Le récit n'est totalement maîtrisé, d'autant plus quand on sait de quoi cette auteure est capable (lisez "Venir au monde" !!!). Mais l'histoire, même sombre, même déprimante, reste émouvante, comme l'est d'ailleurs toute vie.
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Splendeur

J'avais beaucoup aimé Le Mer, le matin, j'ai eu plus de mal à entrer dans ce gros romande 406 pages. Je ne suis pas une bonne cliente pour les romans d'amour. Le petit garçon riche malheureux qui jette ses jouets par la fenêtre m'a passablement agacée. L'amitié tardive avec le fils de la concierge qui ne se découvre que sur la fin de leur scolarité commune ne m'a pas semblé crédible. Paradis que ce voyage scolaire où les deux garçons se découvrent, ne m'a pas convaincue;



Pourtant j'ai continué et j'ai préféré la suite  qui se déroule à Londres (pour le voyage à Rome, on repassera. Les amours hétérosexuelles, son mariage, ses relations avec la fille de sa femme sont décrites avec délicatesse, surtout quand on se rend compte que l'unique passion de Guido sera pour Costandino. J'ai fini à m'attacher aux personnages et je voulais savoir si leur histoire trouverait enfin un dénouement heureux.



Recherche de normalité dans une époque où l'homosexualité n'est pas encore acceptée. Costantino, pour sa part a un ménage tout à fait conformiste mais il n'a pas oublié Guido. Quand leurs retrouvailles paraissent possibles, les deux hommes subissent une agression violente. Jamais leur amour ne pourra s'exprimer au grand jour.



Splendeur? Triste splendeur. Où est-elle la splendeur dans le non-dit, le refoulement, voir le mensonge.




Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Venir au monde

Un roman d'amour, d'amitie, de fidélité au milieu de cette terrible guerre ... La quête de la maternité..... un magnifique roman !!!!
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Venir au monde

Livre très émouvant. Margaret Mazzantini nous fait, par le biais de cette histoire, passer par bien des états d'âme. De grandes notes d'amour sur une partition de guerre yougoslave.
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Antenora

Bel hommage à l’aïeule....
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Écoute-moi

C'est le 2e roman que je me suis véritablement forcé à lire jusqu'au bout (le 1er étant Les Catilinaires de Nothomb). Il ne se passe pas 3 pages sans qu'apparaissent "bite, couille, chatte, rognures d'ongles" et autres vulgarités, sans nécessité. Les scènes de copulation se multiplient dans des endroits sordides. Viol, avortement, rien ne nous est épargné.Tout cela censé être raconté à sa propre fille que l'on est en train de charcuter sur une table d'opération. Sans jouer les vierges outragées, je trouve ce livre répugnant et abject, sans réelle histoire. J'attribue une étoile (puisque les fractions ne sont pas proposées...) pour la difficulté à se mettre dans la peau d'un narrateur masculin lorsqu'on est une femme... Plus que décevant.
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Venir au monde

Margaret Mazzantini raconte un voyage vers le passé et vers l'amour disparu, à fleur d'émotion. Une histoire d'amour poignante et quête éperdue d'une femme pour devenir mère dans une ville dévastée par la guerre...

la vie et la mort, la paix et la guerre ! Une belle histoire d'amour, amour qui a du sens face à l'horreur de la guerre ! Une grande fresque d'amour et de douleur personnelle. L'histoire de Gemma, Diego et Pietro nous tient en haleine avec de nombreux rebondissements et une conclusion inattendue.

Ce livre m'a vraiment beaucoup émue, il faut le lire !

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Écoute-moi

Timotéo, 55 ans, est chirurgien dans un hôpital en Italie. Sur son lieu de travail, une infirmière vient le chercher pour le prévenir qu’une jeune fille de 15 ans, portant son nom, vient d’être admise aux urgences suite à un accident de scooter. La jeune blessée, Angela, est bien sa fille.

Chirurgien, Timotéo sait que la situation est critique pour elle … Traumatisme crânien…. Durant l’opération qui peut la sauver, il se rappelle ses quarante ans, juste avant que sa fille ne naisse. Il décortique sa relation avec la mère de la jeune fille, les relations entre Angela et sa maman, son infidélité, sa passion pour une jeune femme, Italia, ses hésitations entre les deux femmes…..





Timotéo est le narrateur et on suit son point de vue pas à pas : il est à la fois irritant et émouvant. Je me suis demandée pourquoi il hésitait tant entre les deux femmes, Elsa, belle et talentueuse journaliste et Italia, pauvre jeune femme de ménage, squelettique et mal coiffée.

Sans complaisance, Timoteo essaie d’analyser son attitude d’il y a 16 ans….Il se confesse, parle tout bas à sa fille.





Margaret Mazzantini réussit à nous rendre sympathique un homme dépassé par les événements, tour à tour père désespéré, homme parfois violent et souvent lâche …

C’est dans son rôle de père, un peu en marge, observateur du « couple » complice formé par sa femme et sa fille qu’il m’a le plus émue : aussi démuni qu’un père qui voit son enfant gravement blessé, d’autant plus que chirurgien, il sait que l’accident peut lui enlever son seul enfant.








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Personne ne se sauve tout seul

Avec "Personne ne se sauve tout seul", Margaret Mazzantini renoue avec la veine d’"Ecoute-moi". Pour livrer le portrait d’un couple porté par la flamme de l’amour avant d’être piégé par ses cendres.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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La mer, le matin

Attirée par le titre, qui inspire le calme et le bonheur, déjà la 1 ère de couverture nous invite au drame. C'est parfois touchant, mais j'avoue avoir décroché par moment. Je me suis donc parfois perdue dans ces 2 histoires mêlées.
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Écoute-moi

C'est un très beau livre, une très belle histoire, les émotions sont au rendez-vous, les mots ont de l'impact sur vous, même pas besoin de débattre pour trouver des failles dans ce livre. Je l'ai adoré.
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Écoute-moi

Timoteo, éminent chirurgien, se trouve réduit à l'impuissance le jour où sa fille Angela est victime d'un grave accident de la route. Alors que les médecins tentent de la ramener à la vie, Timoteo, fou de douleur, fait défiler le film de sa vie et nous livre le négatif de son existence apparemment si lisse.

Un monologue qui n'a rien d'une supplique, dans lequel Timoteo révèle le secret de la passion ravageuse qu'il eut pour une femme prénommée Italia.

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Venir au monde

Très agréable à lire, documente , réaliste et romanesque à souhait mais qu y a t'il de vrai, de personnel,dans ce drame , très juste sur certains aspects,la difficulté d'avoir d enfants notamment
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Venir au monde

Un chef d'oeuvre. Dans le Top 10 de ma bibliothèque.
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La mer, le matin

Un livre d'une tristesse infinie sur les liens entre Italie et Libye. Dur, dur...J'avais largement préféré "Venir au monde" du même auteur.
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La mer, le matin

Ignorante des liens puissants qui unissent l'Italie et la Libye, c'est sans préjugés que j'ai découvert au travers de cette fresque intergénérationnelle, une histoire poignante d'exil, de départs, de retours et d'espoirs brisés. J'ai beaucoup appris, j'ai beaucoup rêvé, j'ai beaucoup aimé.



Avec délicatesse, Margaret Mazzantini entremêle la grande histoire et les destins personnels d'une poignée d'exilés. En toile de fond la Mer méditerranée est le témoin silencieux et implacable des drames qui se jouent, des secrets familiaux qui se tissent.



Par le biais d'une écriture souple et fluide, poétique parfois, Margaret Mazzantini nous raconte aussi un peu dans ce court roman l'histoire universelle du déchirement et du déracinement.
Lien : http://www.quartier-livre.fr..
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La mer, le matin

Une écriture très particulière. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire au début puis petit à petit j'ai apprécié cette écriture "féminine" sur un sujet aussi grave : le déracinement et l'amour d'une mère pour son enfant. Deux destins croisés de deux femmes formidables.

A lire absolument !
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La mer, le matin

Farid habite un petit village de Bédouins dans le désert libyen, la guerre civile fait rage et les troupes loyalistes sèment la terreur. Son père est tué et sa mère l'entraîne dans sa fuite, vers une de ces embarcations fragiles que Khadafi laisse partir pour qu'un peu d'émotion secoue le monde occidental, direction l'Italie, sans pilote sans carburant suffisant. De l'autre côté, vit Vico ; sa mère, Angelina, est une fille d'immigrés italiens partis en Libye en 1938, puis chassés au début de la guerre et retournés après comme de nombreux italiens pour y faire fortune ou pour y vivre tout simplement , puisque leur vie était là, Angelina y vécu ses onze premières années. Puis c'est la guerre des six jours, le pogrom et l'arrivée de Khadafi qui les chasse définitivement. Désormais pour Angelica et ses parents, c'est un interminable exil qui commence, la solitude et la pauvreté. Vico porte cette douleur et cette lassitude qui l'empêchent d'avancer et de choisir sa vie.
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La mer, le matin

C'est l'histoire des destins croisés de Jamila et Farid, une mère et son petit garçon, ils sont Libyens et fuient leur pays à cause de la guerre civile et Angelina et Vito, une mère et un fils italiens, Angelina est née à Tripoli et y a vécu jusqu'à l'âge de onze ans, à cette époque, Kadhafi après son coup d’État a expulsé tous les colons italiens. Angelina a toujours rêvé de retourner en Libye. Le seul trait d'union entre l'Italie et la Libye c'est la Méditerranée.



Farid qui rêvait de voir la mer va s 'embarquer avec sa mère sur un bateau de réfugiés. Angelina, avec Vito et sa mère Santa, va faire le voyage inverse et revenir sur les terres de son enfance. C'est l'histoire de réfugiés, déracinés, meurtris qui trouvent en la mer une confidente, un espoir...



Je trouve superbe la couverture de ce livre qui raconte une histoire pleine de poésie, mais qui nous donne également à réfléchir...
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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La mer, le matin

a Mer, le matin est une complainte dépouillée où Margaret Mazzantini montre les séquelles de la colonisation et du déracinement, sur fond de révolutions arabes. Avec, pour seule étoile, ce courage héroïque que le désespoir donne aux mères, quand elles deviennent des naufragées de l'Histoire.
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