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Critiques de Marjan Kamali (98)
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La librairie de Téhéran

« Les amoureux ne se rencontrent jamais par hasard, chacun abrite l’autre dans son cœur depuis le début ».

Téhéran 1953, Roya et Bahman ont dix-sept ans et font connaissance dans une librairie de Téhéran, ils sont amoureux, promis à un avenir qui semble radieux. Pourtant, dès les premières pages, Marjan Kamali, plante le décor en 2013 dans une maison de retraite de Duxton aux États-Unis, pour mettre en scène les retrouvailles des amoureux, 60 ans plus tard…

Ce livre est une petite douceur sucrée qui se savoure avec bonheur, avec en toile de fond les événements politiques qui ont traversé l’Iran à cette époque, le renversement de Mossadegh et le coup d’état de Reza Chah. Cependant, les personnages, bien qu’attachants, sont assez manichéens ; la méchante belle-mère, le traitre, les amoureux transis, et leurs traits psychologiques ne sont pas très approfondis. J’ai regretté que les évènements politiques ne soient pas plus fouillés et restent finalement relatés assez superficiellement, c’est l’histoire d’amour qui prime.

Pas beaucoup de suspense ici, les indices distillés de-ci de-là par l’auteure permettent de comprendre trop tôt le contenu du pot-aux-roses. C’est dommage, j’aurais souhaité être plus surprise par la fin.

Le style de l’auteur est très classique, il manque de relief, il m’a manqué une « patte » à la Nadia Hashimi ou Sara Omar pour être vraiment emportée à Téhéran …

Cela reste une lecture très agréable, un feel-good à la persane, parfait sous la couette pour une bonne soirée d’hiver. Ce n’est que le premier roman de l’auteure, à suivre donc…

Un gros coup de cœur pour la magnifique couverture qui participe au charme de la lecture

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La librairie de Téhéran

Roya a pris rendez-vous à la maison de retraite pour le rencontrer, elle est venue ici pour découvrir la vérité, lui demander pourquoi il l’avait délaissée ce jour-là, alors qu’elle l’attendait dans le parc. Un fauteuil roulant, une tête inclinée sur le côté et un sourire qui la replonge soixante ans en arrière, elle avait dix-sept ans et Bahman l’avait demandé en mariage.



Derrière cette histoire d’amour contrarié par le poids des traditions Marjan Kamala dresse un portrait évocateur de l’Iran des années 1950 et de ses bouleversements politiques. Une plongée dans la vie quotidienne d’une famille iranienne dont le père rêve d’un avenir meilleur et de liberté pour ses deux filles. Avec son écriture vivante, l’auteure nous immerge dans l’époque et dans l’effervescence du moment. Les manifestations, les barricades, les partisans du Shah, ceux qui sont en faveur du Premier ministre, les procommunistes, les religieux. Mais aussi les traditions et les coutumes où cuisiner est un vrai plaisir.



De Téhéran à la Californie, une romance très bien construite et très agréable à lire. La couverture de ce roman est vraiment magnifique.



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La librairie de Téhéran

C'est une grande histoire d'amour que nous raconte Marjan Kamali, mais j'avoue que je n'ai pas été vraiment touchée par La Librairie de Téhéran.



Le roman est pourtant truffé de détails (mots en persan, cuisine, coutumes, etc) qui trahissent l'expérience personnelle de l'auteur ou de certains de ses proches peut-être, obligés à l'exil, loin d'une Iran aimée mais dangereuse. En effet, la plus grande partie de l'intrigue se déroule en 1953, alors que la situation politique est explosive.

Cependant Roya, la jeune femme au centre du récit, ne semble pas avoir d'opinion sur ce qui se passe : elle ne cherche pas à s'engager dans la lutte avec son fiancé, elle ne s'oppose pas non plus à celui-ci.



D'ailleurs, de manière générale, la jeune femme reste spectatrice de ce qui lui arrive : elle ne cherche pas à confronter son fiancé qui l'a quittée par courrier tout comme elle n'a pas cherché à en savoir plus quand il a disparu, ne communiquant plus que par courrier (et encore, sans donner beaucoup d'informations) et elle se laisse persuader de partir aux Etats-Unis sans vraiment protester.



D'autres petites choses m'ont empêchées d'adhérer à l'histoire.



Enfin voilà, le roman est loin d'être mauvais, mais je n'ai pas réussi à m'immerger dans cette histoire d'amour. En fait, je n'ai pas réussi à croire à cette histoire d'amour : je n'ai même pas compris pourquoi ils tombaient amoureux, alors évidemment j'ai dû passer à côté de bien des choses. En revanche la relation de Roya avec celui qui sera son mari m'a bien plu : ils partagent des choses, apprennent à se connaître, etc.
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La librairie de Téhéran

Me revoici avec une lecture que j’ai débutée sous la terrible influence d’Instagram, une lecture commune y était proposée et ce qui m’a séduite était le principe qu’il n’y avait aucune contrainte, le bonheur pour moi. En effet, entre mes ambitions de lectures et la réalité du temps que la vie nous accorde, il y a un monde…

Nous débutons cette histoire en 1953 en Iran, au coeur de la ville de Téhéran, nous découvrons avec plaisir la saveur de ce pays et de cette ville en particulier, les coutumes, l’art culinaire mais aussi les us en matière de séduction. C’est à travers une jolie histoire d’amour que nous allons rencontrer Roya et Bahman, deux adolescents que nous allons suivre au fil des années et des changements, qu’ils soient personnels ou politiques. L’Iran est à cette époque un pays qui connait de grands bouleversements et indéniablement la vie de la jeunesse s’en trouve chamboulée.



C’est un roman plein de saveurs et d’épices, les lieurs et les odeurs nous imprègnent très vite, j’ai été de suite transportée dans ces lieux inconnus, cependant je ne suis pas parvenue à ressentir la magie de l’amour, je ne me suis pas imprégnée des personnages et de cette relation fusionnelle qui nous est décrite. Ayant bien conscience que l’époque et la culture sont tout autre, j’ai espéré percevoir au fil des pages cette tristesse ou cette joie qui aurait dû me gagner à chaque bonheur ou déconvenue de nos protagonistes, sans succès. Cependant, cela reste une très belle histoire dont le thème est totalement séduisant et qui nous apporte de très intéressantes sur un pays dont on connaît, bien que l’actualité l’évoque malheureusement souvent actuellement.



Les coutumes sont riches et chaleureuses, les traditions respectueuses et tellement différentes de ce que nous connaissons que j’aurai au final aimé en savoir plus et m’imprégner davantage de ce pays ou la culture et l’art semble tenir une si grande part.


Lien : http://livresque78.com/2022/..
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La librairie de Téhéran

1953 est une période charnière pour l’Iran. Le premier ministre Mohammad Mossadegh, appuyé par les jeunes étudiants qui veulent se débarrasser du joug Britannique et récupérer le contrôle de leur ressources naturelles (Pétrole), se voit chassé du pouvoir. Mohammad Reza Shah Pahlavi (le Shah d’Iran) soutenu par les États-Unis instaure alors un régime autocratique ….



C’est sous cette toile de fond que Roya, jeune fille envoûtée de poésie et de littérature persane, rencontre le beau Bahman, jeune militant de Mossadegh, dans la librairie de M. Fakhri à Téhéran … Les rencontres se font plus fréquentes et une grande histoire d’amour s’amorce.



Magnifique roman ou amour, histoire, famille et secrets s’entrelacent … très très beau !

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La librairie de Téhéran

Bien.

Une belle couverture, un titre un peu énigmatique, une quatrième de couverture qui donne envie d'aller plus loin ...

Téhéran 1953. Un pays traversé par des tensions multiples, un Premier ministre, Mossadegh, qui porte les espoirs des démocrates mais inquiète les partisans du Shah et les Occidentaux. Sans oublier les communistes. Voilà pour le décor.

Et au coeur des tourments de l'Histoire, Roya, jeune fille studieuse et Bahman, jeune activiste politique. Entre les deux jeunes gens va naître une idylle, évidemment contrariée, que Marjan Kamali s'attache à suivre, de l'Iran des années 50 aux États-Unis où l'un et l'autre ont émigré et où le hasard fait se croiser de nouveau leur route.

J'arrête là cette présentation, afin de ne pas trop dévoiler d'éléments de l'intrigue.



Mon avis : un roman agréable à lire mais inégal. De très beaux passages, une belle atmosphère notamment dans la première partie de l'ouvrage. J'ai pourtant un peu regretté que l'Iran soit peu à peu laissé de côté dans la suite du livre, au profit du parcours d'intégration de Roya aux Etats-Unis. Et craint un instant, en fin de lecture, que l'on ne bascule dans un romantisme un peu mièvre, où tout se finirait bien, sans heurts, dans un monde trop aseptisé. Et si le roman n'échappe pas à quelques pages un peu "clichés", il évite de verser dans le sirupeux.



Reste donc de cette histoire un moment finalement assez doux, ce qui est paradoxal au vu du thème et de son arrière-plan, ainsi que des images, des saveurs - imaginer la cuisine iranienne en fermant les yeux après la description de la préparation d'un plat et de sa dégustation ! - qui m'auront permis de ne pas regretter ce choix de lecture.
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La librairie de Téhéran

La vie de Roya, jeune étudiante Iranienne, va basculer en 1953 lorsqu'elle va rencontrer Bahman dont elle va tomber éperdument amoureuse.



En cette période, Téhéran est en passe de bouleversements politiques et Bahman, jeune activiste, veut changer le monde et y participer.



Leurs rencontres d'abord clandestines, se font sous le regard bienveillant de Mr Fakhri, qui les accueille dans sa librairie.

Il va les aider à vivre leur idylle.



Mais cette histoire très vite avortée, va faire prendre des chemins différents aux deux jeunes gens.



Ils se souviendront toute leur vie de cet amour de jeunesse tant regretté.



On va les suivre sur plusieurs années et on les retrouvera 60 ans plus tard.

La vérité sera enfin révélée et ils comprendront pourquoi leur histoire n'a pas pu être.



Un roman touchant, au doux parfum d'épices, emprunt de poésie et de leçons de vie.

Ici on parle d'amour qui traverse le temps, dont on se souvient toujours.

L'amour qui bouleverse, qui fait mal, qui nous façonne pour le reste de notre vie.



Pour vous, les amoureux de l'amour qui y croyez encore, ce livre pourrait vous bouleverser, vous toucher, vous faire pleurer.
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La librairie de Téhéran

Malgré une très jolie couverture et un titre plein de promesses, je n'ai pas été séduite par ce roman. De facture très classique, il reprend les codes de l'amour contrarié par des familles qui s'opposent à un mariage qui déroge aux règles de l'endogamie. L'auteure va même jusqu'à nous proposer deux versions du mariage forcé : le couple formé par Bahman et Roya est dissous par le machiavélisme de la mère qui a choisi une épouse fortunée pour son fils, et le couple formé par le libraire et la mère de Bahman a été brisé parce qu'un érudit ne peut épouser une vendeuse de melons.

L'intrigue repose donc sur ces deux histoires d'amour impossible dans la ville de Téhéran, dans des chronologies différentes mais toujours dans un contexte politique compliqué.

Si les ingrédients ne fonctionnent pas, c'est que l'auteure reste en surface, n'apporte que peu d'informations sur le contexte politique et social et n'aborde la psychologie de ses personnages que de manière superficielle. Le profil de chacun des protagonistes est posé d'emblée et n'évolue pas en fonction des événements.

La narration souffre également d'une écriture plate et très fade, malgré l'évocation des épices parfumés de la cuisine iranienne qui ne suffisent pas à donner du piment à cette lecture.
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La librairie de Téhéran

Je viens de terminer ce roman qui m'a beaucoup touchée. J'ai été très émue par la magnifique histoire d'amour entre Roya et Bahman, écoeurée par les caprices du destin, attendrie face à la bonté de certains personnages et énervée en voyant la méchanceté d'autres. J'ai également été admirative de ces jeunes et de leur combat pour la démocratie.



À travers l'histoire de Roya et Bahman, nous en apprenons plus sur l'Histoire de l'Iran, notamment du coup d'état de 1953, de l'implication de l'Occident, des us et coutumes du pays, de leurs habitudes culinaires et de l'aspiration du peuple, notamment des jeunes femmes qui souhaitent s'instruire.



Très belle lecture donc qui mêle tout ce que j'aime !
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La librairie de Téhéran

Nous sommes à Téhéran en 1953, Roya est une jeune lycéenne passionnée de littérature. Ses parents espèrent voir leurs deux filles réussir leurs études afin de changer le cours de l'Histoire. Après le lycée, Roya se rend régulièrement à la librairie tenue par Ali Fakhri. Elle y rencontre Bahman, jeune activiste politique. Tous deux sont destinés à changer le monde. Roya découvre que cette librairie est aussi un lieu de rendez-vous clandestins et de résistance. Ce sera surtout le lieu dans lequel naîtra sa plus belle histoire d'amour...



Le roman s'ouvre sur une scène dans laquelle Roya retrouve Bahman dans une maison de retraite plusieurs dizaines d'années après leur liaison ! Que s'est-il passé ? Pourquoi ces deux êtres qui semblaient être fait l'un pour l'autre ont-ils été séparés par le destin ? Roya nous conte l'histoire de leur rencontre dans un Iran en pleine révolution. J'ai vraiment passé un très bon moment de lecture, j'ai trouvé les personnages attachants que ce soit Bahman, Roya mais aussi à sa sœur cadette Zari. J'ai bien aimé la relation de ces deux sœurs qui, bien que radicalement différentes, seront toujours là l'une pour l'autre. Dans un climat pesant de ce pays opressé par la Révolution, il y a des histoires dans l'histoire, des retours dans le passé, des secrets de famille qui se dévoilent peu à peu... Mais c'est avant tout l'histoire éternelle d'un amour impossible, cet amour de jeunesse que l'on chérit tant et qui reste à jamais gravé dans notre cœur. Une bulle de douceur et de tendresse!
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La librairie de Téhéran

Alors que je termine ce roman, je suis encore chamboulée par ce qu’il renferme. Ce livre a agi comme un aimant quand je l’ai découvert : je suis tombée sous le charme de sa magnifique couverture. C’est l’histoire, ensuite, qui m’a attirée. J’ai une appétence pour tout ce qui a trait à l’Iran et à l’Afghanistan, mais ce récit n’est pas commun. Il ne ressemble en rien à ce que j’ai pu déjà lire.

Nous sommes ici en 1953, période méconnue de l’histoire de l’Iran, année du coup d’Etat qui a vu le départ du Premier Ministre, Mohammad Mossadegh. Roya a alors 17 ans et sa sœur cadette, Zari, dix-huit mois de moins. Elles vivent avec leurs parents à Téhéran. Issues d’une famille éclairée et moderne pour l’époque, les deux adolescentes suivent des études au lycée. Leur père a de grands projets pour elles : il souhaite qu’elles fassent carrière et qu’elles s’accomplissent. Son visage ne cesse de s’illuminer quand il imagine son ainée comme la future Helen Keller et sa cadette comme la future Marie Curie.

Si un lieu est cher au cœur de Roya, c’est bien la Librairie de Téhéran. Malgré son nom peu original, c’est un lieu magique pour la jeune fille qui y passe quasiment tous les jours en sortant de ses cours. Dans cet établissement tenu par M. Ali Fakhri, elle peut trouver des articles de papeterie mais aussi des recueils de Rûmi, le plus connu des poètes persans. Un beau jour de janvier, elle rencontre dans cet antre le « garçon qui allait changer le monde ». Ce n’est autre que le jeune Bahman Aslan, un fougueux partisan du Premier Ministre. Tout est politique en Iran et tout le monde s’épie déjà au milieu du XXème siècle. Si le propre père de Roya est un fonctionnaire d’Etat, partisan du Shah, le combat de Bahman la fascine pourtant. Sa sœur l’avertit, lui dit de se méfier de ce jeune mordu de politique. Et pourtant… Roya multiplie les passages à la librairie où elle rencontre très souvent Bahman. Sous les yeux du libraire qui facilite grandement le rapprochement des deux jeunes gens, une histoire d’amour se tisse puisse se consolide. Les deux amoureux vont rapidement passer aux choses sérieuses, envisager un mariage prochain, et planifier une vie à deux.

Mais voilà, des forces obscures veulent la perte de ce couple, ou plutôt, des personnes malintentionnées. Quelques soient les raisons de ceux qui leur causeront un tort irréparable, elles ne peuvent être qu’injustes tant on constate la pureté de l’amour mutuel de ces deux personnes, sincèrement éprises l’une de l’autre, au-delà de leurs idées politiques ou de leur milieu social.

Après l’échec de ses fiançailles, Roya n’est plus que l’ombre d’elle-même. Son père prend la décision salvatrice de l’inscrire dans une Université de Californie qui accepte les étudiants iraniens. Roya va quitter son pays et ses parents avec sa sœur. Toutes deux traversent l’Atlantique et se retrouvent à l’autre bout du monde avec pour mission d’être diplômées. Les deux sœurs, déracinées, construisent une nouvelle vie loin de chez elles. Là, elles s’épanouissent et cicatrisent, mais elles sont aussi confrontées à la difficulté de s’intégrer. Les deux sœurs ne rentreront jamais en Iran pour y travailler. Zari rencontre Jack, se marie avec lui et aura deux enfants. Roya quant à elle rencontre Walter qu’elle épousera. A cette occasion, leurs parents feront le voyage depuis Téhéran pour vivre ce moment important. Roya va ensuite partir vivre en Nouvelle-Angleterre, sur la côte est, alors que Zari demeurera en Californie.

Une fois encore, la vie de Roya connaitra les affres de la vie. un deuil terrible va l’anéantir pendant un temps, avant que, comme toujours, la vie ne reprenne son court.

Soixante ans vont s’écouler ainsi d’une vie qu’elle n’aura pas entièrement choisie, mais qui lui aura tout de même apporté de grandes joies. Soixante ans sans jamais avoir revu son grand amour. Jusqu’au jour où, par le biais d’une rencontre impromptue dans une librairie, elle n’apprenne que cet homme qu’elle n’a jamais oublié, vit depuis plusieurs années dans une maison de retraite située à quelques dizaines de kilomètres de chez elle.

A soixante-dix-sept ans, Roya qui est désormais une vieille dame, va revoir son amour de jeunesse. Elle vient rencontrer à la fois celui qui n’a jamais quitté son esprit et son cœur, mais aussi chercher des réponses. Bahman sera-t-il à la hauteur de ce grand moment ? Pourra-il l’apaiser et répondre à cette simple question : pourquoi l’a-t-il abandonné un certain 19 août 1953 ?

J’ai été transportée par ce livre. Tout d’abord, on entend souvent parlé de l’Iran et de sa Révolution de 1979, mais si peu du coup d’Etat survenu un quart de siècle plus tôt. L’Iran était déjà gangréné par une révolte sourde, une envie d’autre chose, et déjà, l’ancien empire perse était le terrain de jeu des puissances étrangères. A ce canevas politique s’agrègent les histoires terriblement humaines faites de jalousies et de rancœurs. On constate ô combien le passé peut abimer le présent et la façon dont le mauvais sort peut s’abattre sans répit sur des individus innocents pour changer à jamais leur destin.

A lire sans hésiter et sans plus attendre…
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La librairie de Téhéran

Derrière cette couverture se cache une histoire d’amour contrariée par le poids des traditions. La librairie de Téhéran est un roman qui nous plonge au cœur de l’Iran des années 50. Je connais très peu ce pays, sa culture et son histoire. J’ai aimé suivre le parcours de ces deux personnages dont l’amour est contrarié. On est quand même loin d’une simple amourette d’adolescents. Leur histoire a réussi à me serrer le cœur à plusieurs reprises. L’autrice nous dresse un portrait de l’Iran de l’époque bouleversé par les mouvements politiques mais aussi la richesse culinaire. Les descriptions de la cuisine iranienne ont réussi à me faire saliver et à me donner envie d’y goûter. Effectivement, je m’attendais à être davantage immergée dans le contexte politique mais au final on ressent quand même l’atmosphère pesante et révolutionnaire.

Une histoire d’amour qui m'a transportée au cœur de l’Iran des années 50 bouleversé par les agitations politiques. Un récit que je vous recommande !
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La librairie de Téhéran

Ceux qui pensaient lire un roman historique avec une petite histoire d'amour en sont pour leurs frais. La librairie de Téhéran retrace l'histoire d'amour de 2 adolescents iranien dans les années 50 et les suit sur toute leur vie.

Dans cette histoire, l'autrice raconte avant tout le poids des traditions iraniennes, un système de caste qui dit à peine son nom. De nos civilisations occidentales modernes, on peut difficilement imaginer et comprendre ces traditions qui nous apparaissent comme totalement arriérées et cruelles.

J'ai été très touchée par l'histoire de Bahman et Roya qui se sont aimés toute leur vie sans jamais pouvoir être ensemble.

Le contexte historique est intéressant et donne de la profondeur au récit. Mais on se rends assez vite compte qu'il n'a que peu d'importance dans le déroulement de l'histoire.

La librairie de Téhéran est une très belle histoire d'amour, au-delà du temps et de l'espace qui parle de l'Iran, de son mode de vie, de ses traditions, de sa culture, de sa cuisine, de son Histoire.

Pour ma part, je recommande ce livre. J'ai passé un très bon moment à sa lecture et l'épilogue m'a particulièrement émue.
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La librairie de Téhéran

Nous faisons la connaissance du personnage principal en 2013.

Roya, une femme d'âge mûr a déjà refait sa vie depuis longtemps, mais un regret l'a poursuivi tout au long de son vécu. C'est pour trouver des réponses à la rupture soudaine de son histoire d'amour de jeunesse qu'elle part à la rencontre de celui qui fut tout pour elle. Et c'est dans une maison de retraite des Etas - Unis qu'on va assister à leur retrouvailles.

Retour en arrière dans les souvenir de Roya et on découvre l'Iran des années 50, un pays bouleversé par des mouvements politiques. Dans une librairie de Téhéran, Roya rencontre Bahman, un activiste politique et les jeunes tombent amoureux. La librairie devient leur lieu de rencontre. Ils prévoient de se marier, mais les choses ne se passent pas comme ils veulent. Il y aura des imprévus...



La lecture de ce livre a été agréable, les personnages attachants, mais il m'a manqué quelque chose dans la partie jeunesse où il y a trop de clichés.

J'ai préféré la deuxième partie où les personnages sont plus matures...

Malgré tout, cela reste une lecture agréable et idéale pour les vacances.

J'aimerais préciser que la couverture est superbe. Je remarque que d'autres lecteurs sont du même avis que moi.
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La librairie de Téhéran

1953, Téhéran. Roya, adolescente, fréquente la librairie de Mr Fahkri et dévore les ouvrages de poésie. Rien ne semble l’intéresser jusqu’au jour où elle y fait la rencontre de Bahman, jeune activiste. Une histoire d’amour naît et va alors traverser les âges et les frontières.



Ce n’est pas une romance historique car l’histoire n’est qu’un fond. Ce n’est pas une romance politique car hormis quelques manifestations, nous n’entrons pas au cœur de la révolution islamique. C’est une histoire d’amour, fluide et très facile à lire… mais tout de même frustrante car je ne l’ai pas trouvé assez alambiquée, assez profonde. Je ne peux pourtant pas dire que je n’ai pas aimé ce livre car je l’ai lu sans aucune difficulté et sans m’ennuyer une seconde. Et pages après pages, j’ai voulu en savoir plus sur Roya, sur Bahman, et sur ce grand secret.



C’est un roman qui m’a laissé perplexe car rien n’a été assez creusé à mon goût, que ce soit au niveau du contexte politique ou des épreuves subies par Roya. Et pourtant, il y avait matière à écrire une pépite (mon avis d’humble lectrice). Des sujets assez lourds ont été ici survolés et abordés avec légèreté. Une volonté de l’autrice? Peut être bien. Chaque thème a été abordé avec beaucoup précaution… telle la mise en bouche d’un gargantuesque repas. Mais une mise en bouche qui m’a laissé sur ma faim, et qui n’a pas été suivi par un plat de résistance. Ou alors j’ai été expulsée de table en cours de route…
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La librairie de Téhéran

Quelle magnifique histoire d'amour ! On est tout de suite happé par les personnages de Roya et Bahman, si beaux et si attachants. L'écriture est fluide, belle, poétique et l'auteure arrive à nous faire passer tout un panel d'émotions, tout en douceur et en pudeur, comme l'est le peuple iranien. On apprend beaucoup sur la politique de ce pays dans les années1950 mais également sur les traditions. L'auteure arrive à nous faire ressentir l'ambiance du pays et quand on entre dans la "Librairie de Téhėran", c'est comme si on était avec Roya, au milieu de ces livres, crayons, taille-crayons...

Enfin il flotte tout au long de la lecture un doux parfum de cuisine persane et on aimerait pouvoir goûter à toutes ces saveurs qui accompagnent Roya dans tous les moments de sa vie, les joyeux, comme les tristes, comme un véritable baume au coeur. Pour finir, la couverture est également très belle et invite à elle seule au voyage, qui je l'espère, vous sera aussi agréable que ne l'a été le mien.
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La librairie de Téhéran

J'ai beaucoup aimé ce roman.

Lorsque je l'ai terminé je n'avais qu'une envie, partir à Téhéran goûter la cuisine iranienne, très présente tout au long du récit, symbole des liens d'attachement entre les personnages et leur patrie. Dans ce roman, nous rencontrons Roya à Téhéran en 1953. Marjan Kamali nous fait vivre le quotidien de cette jeune lycéenne et de sa famille, entre traditions et modernité, sur fond de luttes politiques.



J'aime qu'un roman m'instruise. Je n'ai pas été déçue par celui-ci, loin de là. C'est un beau voyage qui nous est proposé et nous suivrons Roya jusqu'en Amérique, de nos jours. Je ne dévoilerai évidemment rien sur l'intrigue du livre mais c'est bien plus qu'une simple histoire d'amour qui nous est contée. On y aborde, entre autres, la question des castes, la condition de la femme et les révolutions du pays. Les personnages nous font découvrir leur Iran, avec colère ou nostalgie parfois, avec passion toujours. Des destins, écrits sur le front, que j'ai découverts avec grand plaisir.



Merci donc à Marjan Kamali et aux éditions Hauteville qui m'ont permis d'apprécier ce roman en avant- première.
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La librairie de Téhéran

"Les amoureux ne se rencontrent pas par hasard. Chacun abrite le cœur de l'autre depuis le début."



Ce roman n'est pas qu'une belle couverture. L'intérieur est encore plus beau.



Ce roman parle d'amour, de choix, de politique, de famille, de cuisine, d'Amour.



C'est l'histoire de Roya, jeune fille iranienne, amoureuse des mots et des livres, mais aussi celle de Bahman impliqué politiquement qui veut changer le monde. Sans oublier celle de Zari, de M.Fakhri, de Mme Aslan et de tant d'autres vies dictées par les traditions, le besoin de plaire à leur famille, de suivre la meilleure voie pour avoir une bonne place dans la société.



Je ne peux pas en raconter plus sous peine de spoil, mais ce roman est d'une beauté, on prend tout son temps à le lire pour le savourer, on découvre un versant de la culture Iranienne, celle de l'attachement à la famille et de l'ambition sociale dans les années 1953, mais aussi l'instabilité du pouvoir et l'insécurité qui y règne.
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La librairie de Téhéran

« La librairie de Téhéran » Marjan Kamali (Hauteville, 350p)

1953, Téhéran. On est à la veille du coup d’état qui chassera le premier ministre Mossadegh et rétablira le shah sur son trône sanguinolant. Deux jeunes gens, à peine 17 ans, se croisent et s’éprennent violemment. La situation politique, la vie et ses malheurs vont les séparer brutalement. Elle, Roya, — c’est à travers son histoire que le roman est construit— partira faire sa vie de jeune femme et d’adulte aux USA, pays de la liberté (!!!). Lui, Bahman…

Découvrant le début de ce premier roman de Marjan Kamali, je me dis ‘ça commence comme un roman à l’eau de rose’. Bon, mais finalement, qu’est-ce que la vie, les espoirs, les rêves, les sentiments et les ressentis de deux jeunes personnes de bonne famille qui s’aiment au mitant du XXème siècle dans une société iranienne qui ne parvient pas à défaire les chaines d’un état policier ni le carcan d’une morale familiale et religieuse archaïque ? Ça doit sans doute à peu près ressembler à ce que je lis. Et ce n’est pas spoiler le roman puisque la première page annonce d’emblée que soixante ans plus tard, les tourtereaux vont miraculeusement se retrouver sur la côte Est des Etats-Unis. Côté écriture, c’est facile facile et sans trouvaille, les clichés et autres stéréotypes sont parfois lourds, (« Elle n’osait pas tourner la tête vers lui, c’aurait été comme regarder le soleil droit dans les yeux »). Mais j’ai appris un peu de l’histoire de l’Iran, de sa vie sociale dans les années 50, et salivé à lire quelques recettes typiques et parfumées que Marjan Kamali nous présente.

C’est romantique ++, c’est exotique, et au final, c’est bien un roman à l’eau de rose… Et alors ? D’ailleurs je suis allé au bout de ce très bel objet livre à la couverture splendide…

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La librairie de Téhéran

L'histoire débute au coeur de Téhéran dans les années 50 où l'on découvre l'idylle naissante entre deux jeunes personnes : l'une étudiante et l'autre activiste. On va ensuite suivre cet amour au travers de six décennies marquées par de nombreuses péripéties et sur un fond de conflit Irako-Iranien. Cette histoire m'a réellement transportée tant la plume de l'autrice est délicate et précise. Ce roman sent bon la rose, le thé et la cannelle et l'histoire d'amour bouleversante.
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