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Critiques de Martine Pilate (96)
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Les soleils de sable

1918, à Marseille. Joseph surprend ses deux frères lorsqu’il leur annonce son envie de changer de vie. Ce désir est né, lorsqu’il tentait de survivre dans les tranchées. Un souhait certainement lié au besoin de mettre des kilomètres entre Arras, la ville dans laquelle il a vécu une brève mais forte aventure avec Agnès. Tous deux savaient que cet amour ne durerait pas, puisque Marie, sa compagne, ainsi que leur petite fille, Adeline, attendaient Joseph, dans leur maison du sud de la France. Le jeune homme est poursuivi par le souvenir de celle qu’il n’a pas revue depuis un bombardement. Est-elle vivante ?





Sur le front, le père de famille s’était lié d’amitié avec Ahmed, qui, comme d’autres Marocains, avait rejoint l’armée française. Ce dernier lui avait appris que d’importantes colonies françaises étaient installées, à la périphérie des grandes cités, et l’avait convaincu d’y développer un élevage de cochons.





Le thème de l’exil est traité sous l’angle de celui qui est désiré et réussi. Joseph et sa famille ne regrettent pas ce nouveau départ. Ils s’intègrent parfaitement, aiment et respectent les terres et la nation qui les accueillent. Martine Pilate décrit les paysages, les coutumes, les habitants et les faits historiques qui ont marqué le Maroc. J’ai ressenti l’amour qu’elle éprouve pour ce pays. Avec délicatesse, elle nous fait sentir les odeurs, admirer les couleurs et les paysages et rencontrer les habitants, que ce soient les autochtones ou les expatriés. L’intrigue s’insère dans le contexte historique que l’auteure dépeint précisément. Elle montre, par exemple, de quelle manière la Deuxième Guerre mondiale a été perçue par Joseph et les siens.





Dans Les Soleils de sable, le silence tient une grande place. Le silence : celui pour ne pas faire mal, celui qui protège et celui qui respecte. Une rencontre avec Fedor, un expatrié russe accompagné de son jeune fils, intrigue Joseph. Et si… il décide de ne rien dire. Avec dignité, il s’éclipse. D’autres personnes se taisent pour protéger. Le silence. Un secret…





La suite sur mon blog...




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La Passion selon cinq matous

Séduite par le titre, je l'ai été également par le contenu!

C'est une chronique campagnarde savoureuse qui sent bon le soleil!



Pour les amoureux de nos campagnes et de nos amis félins!
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La couleur oubliée de l'arc-en-ciel

Une belle lecture. Dès le début, on est happé par l'histoire de cette jeune fille d'esclave, Rosa-Lynn. C'est une femme qui refuse l'avenir de femme soumise et qui va devenir l'épouse d'un propriétaire blanc, Philippe. De cette union, vont naitre Antoine et Lucile.

Nous découvrons, ensuite, le parcours de vie d'Antoine : ses études, ses amours, la guerre.

Tous les personnages de cette histoire sont intéressants et nous donne envie d'en connaitre davantage. Et c'est peut-être cela qui m'a le plus gênée : cela va trop vite. Entre le racisme, la guerre, l'amour, la haine, la jalousie, … rien n'est épargné. Il y a tellement d'éléments que l'auteure aurait pu facilement en faire 3 volumes.

Peut-être qu'il y aura une suite d'ailleurs…

Merci Babelio et les Editions de Borée pour cette découverte.
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La Passion selon cinq matous

Il y a les cinq chats : Tiger, Doudou, Félix, Calamity et Rapapouègue (pot-de-colle) qui veut à tout prix se faire adopter, et puis il y a les papés qui se réunissent tous les jours pour cancanner.

Arrive un nouveau au village, un parisien célibataire. 2 fils rouges dans le roman : Rapapouègue va t-il trouver un foyer et le parisien la femme de sa vie ?

Tout au long du roman on en apprend un peu plus sur certains habitants du village et sur l'histoire de leur surnom.

J'ai beaucoup aimé ce roman qui sent bon le sud de la France, les longues soirées d'été et la présence des chats qui cachent tout plein de secrets derrière leurs prunelles.

C'est bien écrit, tous les mots locaux sont traduits, et j'ai découvert que les "repounchous" plante sauvage que l'on consomme en salade chez nous, n'était pas connue que dans le Tarn.

A savourer sans modération.
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Le pays de l'impossible hiver

Martine Pilate a partagé ici les origines de la famille de son mari en France. Venus de Pologne dans les années 1920, ils s'installent rapidement en Région Parisienne après un bref passage dans un pays minier où le père, marin, ne peut s'adapter au travail dans le noir.

L'histoire se déroule principalement pendant la guerre et autour d'un personnage : Joanna, la plus jeune des filles de la famille.

Un récit captivant dans lequel j'ai vite trouvé mes marques.
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Les gens des brumes

François et Louis ont un an d'écart. L'aîné est chargé de veiller sur son cadet, qui multiplie les bêtises. Il s'accommode de son rôle et se projette dans l'avenir : il rêve de voyages. Lorsque Louis est accusé de vol et de dégradations, les deux frères sont séparés. Il clame son innocence, mais les preuves sont accablantes. Les juges décident de son placement dans une institution d'éducation surveillée, jusqu'à ses dix-huit ans. Durant trois ans, il connaît un enfer qu'il ne peut évoquer.



C'est alors que François devance l'appel pour effectuer son service militaire. Il est envoyé en Algérie. A son retour, une rencontre du hasard lui apprend que son frère a été victime d'une injustice. Il finit par révéler à Louis les confidences reçues. La succession d'évènements est terrible. Louis doit fuir. François sacrifie ses rêves et lui offre son prénom et sa place pour la Tasmanie. Louis devient François, part à l'autre bout du monde, sans possibilité de retour.



Dans la première partie du roman, Martine Pilate dépeint l'enfance et l'adolescence des deux garçons. Elle s'attarde sur leurs personnalités différentes, sur les aspirations de chacun, sur les faits qui ont permis à l'injustice de se produire et sur la nécessité, pour Louis, de changer d'identité. L'un est empêché de vivre le chemin qu'il désirait ; l'autre est forcé de suivre celui qu'il ne voulait pas. Nous comprenons que c'était la seule issue possible. J'ai été touchée par la générosité de François et par le sentiment de culpabilité qui les ronge, tous les deux.



La deuxième partie décrit la nouvelle vie de Louis, son adaptation et l'évolution de son caractère. Son histoire est empreinte d'espoir, de peur et de regrets. J'ai beaucoup aimé l'immersion dans la culture aborigène et dans la description des conflits des différentes ethnies, en Australie.



Enfin, la dernière partie est celle des révélations, des interrogations et des coups de théâtre. Mes sentiments ont été déboussolés. J'étais partagée entre la colère, le chagrin et le choc et pourtant, j'éprouvais de la compréhension et de l'empathie. L'intrigue comporte des secrets et des rebondissements décisifs.



J'ai, énormément, aimé Les Gens des brumes.


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La promesse des jours heureux

Une lettre venue de Hongrie va raviver les souvenirs de Krisztian et nous voilà plongée dans la Hongrie du début du XXème siècle. Commerçant dans l'épicerie familiale le jeune homme va rencontrer Béatriz, fille d'un viticulteur, elle va lui faire tourner la tête. Mais celle de la jeune femme est ailleurs tout comme son cœur, elle espère cependant passer à autre chose dans les bras du jeune homme et c'est deux là vont rapidement convoler. Cependant la jeune femme souffle le chaud comme le froid et il est compliqué pour Krisztian de savoir sur quel pied danser. Ils vont vivre dans le domaine des parents Beatriz ainsi que son frère et sa femme Lucinda qui va prendre une place importante dans la vie de l'enfant du couple. 



L'amour est au cœur de ce roman, certes l'amour dans le couple mais l'autrice va bien au-delà elle aborde toutes les relations de couple légitime, illégitime voire moins conventionnelles surtout pour l'époque. L'amour filiale a aussi une place prépondérante dans l'histoire et l'auteure nous interroge surtout sur l'amour maternel. Ce roman malgré l'époque à laquelle il se déroule est très actuel, il pourrait aussi bien se déroulait de nos jours. Sous fond de roman historique , l'autrice nous interroge sur les relations entre hommes et femmes.  



La plume est fluide et très agréable cependant les faits historiques parfois énoncés de façon un peu trop magistrale m'ont un peu dérangés d'autant qu'ils n'impactent peu la vie des protagonistes. J'ai aussi été surprise que Krisztian découvre 16 ans après que cette immigration si longue n'était pas nécessaire alors qu'il avait certains contacts avec ses proches, cela me laisse un peu dubitative.  Malgré ces bémols j'ai été happée par l'histoire et la fin m'a beaucoup plu.



Une très jolie découverte que ce roman, une lecture agréable qui m'a fait voyager en Hongie et découvrir sn milieu viticole. Les personnages  sont justes, j'ai pour ma part beaucoup aimé la douceur de Lucinda. 
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La couleur oubliée de l'arc-en-ciel

Et bien, je suis très partagée sur ce livre. JE l'ai reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique Littérature et je remercie les éditions La Borée pour l'envoi.

En effet, l'histoire, à la base, me plait. L'histoire de la ségrégation aux Etats-Unis fin XIXème, début XXème siècle, une histoire familiale qui fait du bien malgré les vicissitudes de la vie, des liens forts entre des personnages attachants et ouverts, et une période de l'Histoire mondiale intéressante, beaucoup d'ingrédients réunis pour faire un excellent roman...mais...le ton toujours optimiste, presque naïf parfois a tempéré mon enthousiasme au fur et à mesure des pages... J'ai trouvé que c'était trop, que tout s'emboîtait trop parfaitement au final pour que cela porte de la crédibilité... Je sais bien que cela reste de la littérature, de la fiction et que le lecteur ou la lectrice doit pouvoir être emmener dans le monde de l'auteur(e) mais étrangement, cette fois, ça n'a pas marché sur ce roman qui pourtant portait beaucoup de choses que j'aime en général...

Tant pis, ça arrive... A vous de vous faire votre opinion maintenant en le lisant également, j'espère que je me trompe sur mon avis, qui n'est qu'un avis justement...

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La Passion selon cinq matous

Le plus mauvais livre que j'ai jamais lu !

Seule la couverture est agréable.
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La Passion selon cinq matous

Ce livre est un véritable moment de détente. Ces 5 matous nous plongent dans un petit village du sud. A travers eux ainsi que 5 papés et autres personnages, on vogue au grès des anecdotes.
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Les gens des brumes

Mon avis

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Les Gens des brumes », roman de Martine PILATE, auteure dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages tant j'aime sa plume fluide et précise et je peux dire que ce petit dernier est vraiment celui que je préfère de l'auteure.

En effet, l'auteure nous offre un très beau voyage en Australie, en Tasmanie, pays que m'ont toujours fait rêver et qui, grâce aux descriptions des paysages de Martine, confirment qu'ils doivent être magnifiques.

Elle nous conte le destin de deux frères François et Louis, fils d'émigrés Espagnols dont l'un, accusé à tort de meurtre, va devoir prendre l'identité de l'autre et, pour échapper à l'emprisonnement, se construire une vie loin de sa terre natale.

L'histoire est belle, rythmée, addictive, très bien documentée sur le plan historique et sur les coutumes et les croyances des aborigènes.



J'ai ADORE cette histoire de famille émouvante, ponctuée d'une touche d'érotisme, dont les nombreux rebondissements m'ont tenue en haleine jusqu'au dénouement et que j'ai quittée à regret.



Un excellent moment de lecture que je recommande vivement aux amateurs du genre.



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Le voyage du fleuve

Le voyage du fleuve de Martine Pilate m'a d'abord ennuyé sur les 100 premières pages et ensuite j'ai adoré ce roman.

C'est une histoire sur le monde de la musique, avec Frédéric Midern, dont la famille est facteur de pianos depuis plusieurs générations et c'est la partie sur l'explication de celle ci qui m'a semblé trop longue et trop lente.

Lorsque Frédéric rencontre Léonore, pianiste compositrice en RDA, leurs vies vont être bouleversées. Et cette partie est passionnante avec les difficultés de l'autre côté du mur pour Léonore et la détermination de Frédéric pour faire vivre le talent de la jeune pianiste, à l'Ouest.

C'est une belle histoire et toute la partie sur l'Allemagne pendant les années après guerre est captivante.

Merci aux éditions De Borée pour leur confiance.

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Les pianos de la victoire

C'est écrit comme une saga par une auteure sagace et ça se lit sans agacement.

Lisse à fleur de liqueur le style se goûte aimablement et le fond de ségrégation évite le manichéen que tenteraient les touches noires et blanches de piano, personnage principal de cette histoire.

De quoi construire une belle série télévisée enrichie des morceaux de jazz pour emporter notre adhésion à un bon moment de détente.

Pour ma part j'aurais souhaité de quoi muscler ma pensée.







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La promesse des jours heureux

Au milieu des années 1930, dans l'Ardèche, Krisztian, hongrois d'origine, s'y est installé avec sa compagne et son fils depuis seize ans. Arboriculteur/vigneron, il s'est spécialisé vers l'élaboration de liqueurs. Après des débuts difficiles, son entreprise est prospère. Un matin, une lettre portant un timbre de Hongrie va bouleverser son équilibre... L'auteur va nous emmener dans le passé pour découvrir son histoire. Krisztian a vécu son enfance en Hongrie avec ses parents, négociants en vin et épicerie fine.C'est sa grand-mère, française d'origine, qui lui a donné le goût de sa langue et de son pays. Après une enfance heureuse, le cours de sa vie change lorsqu'il épouse Béatriz. Malgré l'amour qu'il lui porte, il ne parvient pas à la rendre heureuse. Le caractère fantasque et capricieux de sa femme le ronge. son investissement dans le travail ne parvient pas à compenser son manque d'amour. Face à l' ultime trahison de son épouse, il décide de fuir et va s'installer en France, où il vivra, exilé pendant seize ans, avec sa compagne Lucinda et son fils...

Merci aux éditions Christine Bonneton et à Nicolas pour cet ouvrage. En ce moment où nos libertés sont restreintes, j'ai fait un agréable voyage dans le passé de la Hongrie. J'ai aussi beaucoup appris sur le travail de la vigne dans les années 1910-1920 et sur l'histoire de la Hongrie. Ce livre interroge également sur les relations dans la famille et sur l'amour filial. Dans cette société patriarcal, difficile pour une femme de s'opposer au père, tel le personnage de Lucinda, ou de vivre sa passion amoureuse au mépris des considérations de la bienséance comme Béatriz. J'ai beaucoup aimé le personnage de Krisztian, très courageux, n'hésitant pas à s'exiler pour l'amour de son fils. Ce roman montre parfaitement la douleur de l'exil et l'éloignement de ses racines et sur la difficulté de se construire. Sans dévoiler la fin aux futurs lecteurs, le dénouement optimiste est parfait et nous réchauffe le cœur!
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La couleur oubliée de l'arc-en-ciel

J’ai reçu ce roman dans le cadre d’une masse critique Babelio et des éditions de Borée, que je remercie au passage. Je trouve le titre de ce roman particulièrement poétique et doux, étonnamment, pour une fois, j’aime un peu moins la couverture, qui à mon humble avis, semble presque trop concrète, trop triviale même si elle épouse le contenu du livre.



Ce roman retrace la vie d’une famille. Nous découvrons le destin de Rosa-Lyn, jeune fille née d’anciens esclaves, qui partagera la vie d’un homme blanc dans une Amérique encore ravagée par la ségrégation. Nous suivons le destin de ses enfants aussi, Antoine, surtout. Une jeune homme à qui l’avenir appartient, un avenir qui ne cesse de fluctuer entre les discriminations raciales et les conséquences d’un engagement en tant que soldat, au front. Des destins brisés, des êtres qui se relèvent de leurs cendres et qui deviennent les artisans de leur vie.



Les personnages de ce roman sont particulièrement attachants. J’ai aimé les dilemmes de Peter, ce père de famille, ancien esclave, qui rêve d’études et de beau mariage pour sa fille et qui, pour l’amour d’elle, accepte qu’elle devienne gouvernante puis qu’elle soit la compagne d’un riche propriétaire blanc, de quinze ans son aîné. J’ai aimé la relation tissée par les deux hommes, une relation d’égal à égal, une relation de confiance par delà les préjugés raciaux et les désaccords ponctuels. Rosa-Lyn est une femme d’une détermination et d’un courage sans faille et elle le transmet à ses enfants : Antoine et Lucile. Si la jeune fille est assez peu mentionnée, ce qui laisse présager un deuxième volet, Antoine lui, est très présent dans ce tome et il force le respect! Ce jeune homme, métis dans une société intolérante, affronte la vie et ses revers avec héroïsme. Il est exemplaire sur le front, il l’est dans sa relation avec Maëlle, et dans sa façon d’affronter l’avenir. Les personnages font de ce roman une lecture addictive car nous avons envie de savoir ce qui leur arrivera. Nous voulons comprendre quand le malheur cessera de les poursuivre et quand, enfin, ils pourront savourer un bonheur bien mérité. De plus, l’autrice sait faire exister des personnages nuancés à l’instar de William, le beau-frère, qui évolue tout au long du récit et devient particulièrement sympathique lorsque le sort s’acharne sur lui. Le destin sait aussi se faire cruel avec ceux qui le méritent et nous jubilons intérieurement, notamment en ce qui concerne le cousin d’Antoine, que nous apprenons à détester cordialement tout au long de l’oeuvre avant de réaliser que la punition que la vie lui inflige est d’une ironie absolument parfaite.



De plus, la romance dans ce livre est parfaitement mesurée. Elle est présente à travers différents personnages, elle reste d’ailleurs en filigrane sous le destin de cette famille atypique, mais elle ne devient à aucun moment omniprésente. C’est un fil rouge du récit parmi d’autres : l’émancipation des enfants, les choix individuels, les revers de l’Histoire, la guerre des tranchées, la cuisine sont autant d’éléments qui parcourent l’oeuvre et qui lui donnent sa coloration particulière. Ici, la romance se teinte de récit d’aventures et de saga familiale pour nous offrir un large panel de thématiques et d’émotions. Cela fonctionne très bien!



Enfin, je dirai peu de choses de la plume si ce n’est qu’elle est très fluide. Le titre du livre s’explique par une anecdote que Peter raconte à son petit fils. Non seulement l’histoire est jolie, mais la réponse de l’enfant l’est encore plus car elle amène à réfléchir et elle éclaire l’histoire d’une manière nouvelle. Je ne vous gâcherai pas le plaisir de la découverte et vous laisse trouver par vous-même ce qu’est cette couleur perdue de l’arc-en-ciel. Je vous dirai juste qu’une fois le livre terminé, c’est à mon sens le titre parfait, à la fois tendre et poétique, pour un livre qui est empli de la tendresse d’une famille face aux éléments déchaînés, face au racisme et à la violence.



Ainsi, La Couleur oubliée de l’arc-en-ciel est une très jolie lecture. J’ai beaucoup aimé accompagner Antoine, Rosa-Lyn, Philippe, Peter et tous les autres à travers l’Histoire et relever avec eux les gageures d’une époque qui n’est pas tendre. Sous l’apparente fraîcheur et l’apparente légèreté de la romance, c’est bien le cheminement des êtres et la cruauté des discriminations qui nous frappent en plein cœur, faisant de cette lecture une lecture hautement humaine.
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La Passion selon cinq matous

J'ai choisi ce roman par hasard, car j'aime bien les chats, et je n'ai pas été du tout déçue.

L'édition de chez Piment contient deux histoires de nos cinq matous : le tome un puis le tome deux : retour au pays.

Nous sommes dans un petit village du sud de la France, où hommes et chats se côtoient.

Les chapitres sont découpés en petites histoires, qui se suivent, et nous permettent de découvrir nos cinq chats ainsi que les humains qui les entourent.

J'ai bien aimé ce roman, aussi bien l'histoire que les personnages, aussi bien les humains que les félins.

L'ensemble se lit avec plaisir, c'est bien écrit, il y a de l'humour et ça fait passer un bon moment de lecture :)

Ce n'est pas un coup de cœur mais je mets quatre étoiles.
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Les gens des brumes

Quand la Tasmanie devient votre terre de voyage pendant quelques heures…

Connaissant la plume de Martine Pilate, déjà chroniquée avec « Les pianos de la victoire », j’ai ouvert avec plaisir son dernier roman. Grand bien m’en a pris puisque ce sont des heures de voyage entre Algérie, Australie et surtout Tasmanie que j’ai savourées jusqu’au bout de la nuit.

Fils de parents ayant quitté l’Espagne en 1925, François et Louis vivent dans le Tarn. Si l’un est sérieux, l’autre est dissipé et quand l’injustice s’en mêle, Louis est envoyé en Institution spécialisée après avoir été accusé à tort. Quand son frère le découvre, il lui donne la chance de fuir en Australie en le sommant de devenir François. De déboires en grand bonheur, toujours en contact avec son frère, il ne saura que fort tardivement ce que l’on a réellement fait de sa vie. La Tasmanie sera-t-elle la terre de ses rêves, le terrain pour oublier ?

Comment exprimer la sensation de voyage que l’on éprouve tout au long de cette lecture qui pose dès les premières pages le nom de Rosebery, que l’on découvre sur la carte de Tasmanie si, comme moi, Google Maps est ouvert durant toute lecture de ce genre… Chaque ville ou village nous apporte son information : Lautrec et l’ail rose, King Island et son fromage, Cabramurra et sa centrale Tumut 2, Uluru et l’arkose, Constantine et ses massacres, etc. Je ne vous parlerai pas car je serais trop longue de toute la faune et la flore qui nous est présentée et des lieux touristiques ou secrets qui s’offrent à nous. Vous l’avez compris, ce roman est d’une richesse infinie pour voir ailleurs.

Si le fond du roman est fait de paysages et de vie animale, l’histoire familiale organisée autour de secrets, de fuites, de sorts jetés par un père sorcier est subtilement distillée pour ménager un suspense intéressant. Les échanges entre les deux frères organisent la progression du récit et gardent en filigrane le ressort de l’amour.

Si vous aimez les romans mariant aventures et fond documenté, choisissez ce roman tout récemment sorti dans la collection Terre d’écriture chez CF – de Borée Editions que je remercie pour l'envoi du livre papier.


Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Les pianos de la victoire

Je remercie Babelio et les Editions de Borée, grâce à la masse critique j'ai découvert cet auteure et j'ai apprécié son roman.



C'est une histoire où la musique est présente, en particulier le jazz. C'est aussi une saga familiale dont les membres sont confrontés à la douloureuse période de la ségrégation.



De la Louisiane, en passant par Chicago, New-York, puis la France, on suit l'éclosion et le succès de Lucile du Plaissant. Elle va côtoyer le monde des jazzmen, comme Duke Ellington, Sidney Bechet, Louis Armstong qu'elle admire particulièrement, et bien d'autres.



Ces musiciens noirs viennent par leur talent éblouir les blancs, en respectant les règles et les limites à ne pas franchir, imposer par la ségrégation.



Depuis la France, qu'elle va rejoindre, Lucile découvre la liberté que n'offre pas son pays d'origine aux afro-américains.



J'ai aimé, par cette lecture, plonger dans l'ambiance artistique des années 30. La force de cette famille reste puissante malgré les séparations de plusieurs de ses membres. L'amour fusionnel porté par Lucile envers son fils m'a émue.



Je retiens également, dans la dernière partie, l'exil forcé du fils, du fait de la deuxième guerre mondiale, particulièrement la fin avec un épisode musical inattendu dans un lieu hostile.



C'est un roman facile et agréable à lire que j'ai découvert avec plaisir.
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Le fils volé

Bonjour mes amis,

Je viens de finir un très bon roman, de Martine Pilate, l'enfant volé !

Je remercie l'auteur de me l'avoir envoyé, livre gagné, lors d'un concours !

Je suis sortie de ma zone de confort, et je ne le regrette pas !

Je viens de découvrir un très bon auteur, certes pas de thriller, mais je dirai plutôt, roman de terroir !

1935 ! Céline a quinze ans ! Sa famille, son père et grand père, sont bouchonniers, et c'est son anniversaire, Céline court heureuse, qu'est ce que ses parents vont lui offrir ?

Mais à son arrivée, rien ! Bizarre ! Que se passe t-il ?

Céline, à la St jean, se fait violer, mais elle ne se savait pas enceinte, lorsqu'elle accouche d'un garçon, ses parents sont là, mais jeune avec des études à finir, hors de question, qu'elle l'élève !

Ses parents, prennent alors sur eux, le fait de l'élever comme leur enfant, spoliant son rôle de mère ! Malgré sa peine, Céline accepte mais une douleur au fond d'elle, se réveille !

L'auteur a une très belle plume, et nous entraine, dans la vie de Céline, qui ne rêve que de journalisme, mais elle oublie qu'elle est une femme !

La guerre arrive, avec les problèmes qui suivent, et la vie de Céline continue, mais elle ne voit pas grandir son fils !

Je ne peux juger, l'attitude de ses parents, qu'aurais je fait en pareil cas !

N'oublions pas l'époque ! Céline rencontrera t-elle l'amour ?

Auteur de nombreux livres, c'est un auteur que je suivrai, car la plume de l'auteur est sensible, et les personnages, avec leur qualité et leur défaut, sont très bien décrit !

Je ne me suis pas ennuyée, et si vous aimez les romans de terroir, il est pour vous !

Je mets 5 étoiles,

Votre Martine




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La page arrachée

- C’est une histoire de religion, c’est l’histoire de Faouzi qui a honte parce qu'il ne sait pas lire. C’est Juliette, bourgeoise du sud de la France qui découvre une nouvelle culture. Ils sont maintenant retraités tous les deux. Elle donne des cours d'alphabétisation et lui, vient apprendre à lire. Ils vont apprendre à se connaître et "plus si affinités". C’est l’histoire d’un homme et d’une femme qui décident de ce donner une chance de vivre heureux… On découvre, des lieux, des coutumes, une façon de vivre différente. Un beau voyage plein, d’odeurs d’épices, de générosité et d’émotions. J’ai passé un excellent moment de lecture.
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