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Critiques de Mary Elizabeth Braddon (115)
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Aurora Floyd

Quel est le secret d’Aurora Floyd ?

Aurora Floyd est le troisième roman de Mary Elizabeth Braddon que je lis après La Trace du serpent et Le Secret de lady Audley. J’y ai retrouvé l’ironie et la satire de la société que j’avais bien aimées dans La Trace du serpent.



Contemporaine de Charles Dickens et de Wilkie Collins, elle fut l’auteure de nombreux romans qui peuvent être considérés comme les ancêtres des romans policiers et thrillers modernes. Ils lui permirent de gagner sa vie. Elle avait commencé sa carrière au théâtre, activité qui n’était pas censée être destinée aux femmes vertueuses, et elle fut la compagne d’un homme dont l’épouse était internée. Elle s’occupa de ses enfants et ne put l’épouser et donc être une femme respectable – pour les critères de l’époque – que lorsqu’il fut veuf. Ses mœurs firent scandale sans grande raison.



Avec Aurora Floyd, Mary Elizabeth Braddon dresse le portrait d’une jeune femme énigmatique et fougueuse, fille chérie d’un riche banquier et d’une actrice. Elle se passionne pour les courses de chevaux et est l’opposé parfait de sa cousine Lucy, jeune fille douce et blonde dont le comportement correspond à merveille aux attentes de la société et de ses prétendants, car une jeune fille se doit d’être vertueuse, qu’il n’y ait pas de commérages s’attaquant à sa réputation, sinon aucun homme ne voudra l’épouser et sa vie sera ruinée. Le mariage est le seul statut social envisageable pour une dame respectable.

Soit, comme Aurora Floyd, elle a la chance d’avoir un père riche qui lui offre la protection de la maison familiale, soit elle est exclue de la société et devient une fille perdue, probablement acculée au suicide. Elle n’a pas droit à l’erreur, pas même dans sa jeunesse. Cette « erreur » ne doit jamais s’ébruiter.



Voilà pourquoi Aurora Floyd garde précieusement son secret. Mais quelle en est la nature exacte ? Que s’est-il donc passé avec le palefrenier pour que son père l’envoie à Paris dans un pensionnat ? Qu’est-il arrivé entre-temps ?

Aurora semble profondément marquée par diverses épreuves. Qui acceptera de l’aimer et la protéger contre la bêtise et la méchanceté des jaloux que Mary Elizabeth Braddon prend plaisir à dénoncer avec sa plume sarcastique et ironique ? Elle prend parti pour son héroïne et contribue à la rendre sympathique alors qu’elle apparaît distante et énigmatique. C’est toute l’ambiguïté du personnage.



Le secret et les diverses péripéties se devinent peu à peu : qui est James Conyers et quel est son lien avec Aurora, qui l’a tué laissant croire qu’Aurora pourrait être la meurtrière?



La tonalité sarcastique rend la lecture agréable, même si les énigmes sont assez faciles à résoudre. J’ai préféré La Trace du serpent où l’ironie est encore plus présente ainsi que la satire d’une société qui, en laissant les classes populaires dans la misère, ne leur laisse pas d’autre choix que le crime, comme énergie du désespoir, pour tenter de s’en sortir. Aurora Floyd s’en tient à dépeindre le sort des filles bien nées qui ont commis, aux yeux de leurs contemporains, une « faute ».



Charles Dickens m’a fait découvrir Wilkie Collins qui était un de ses amis. J’ai beaucoup aimé La Dame en blanc et La Pierre de lune. Les romans de Mary Elizabeth Braddon sont d’un genre similaire et leur lecture ne manque pas d’intérêt.

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Aurora Floyd

Aurora Floyd et moi, cela faisait un certain temps que nous cohabitions, plusieurs mois sans doute, Aurora perchée sur la commode, parfois seule, souvent sous d'autres livres qui disparaissaient régulièrement.

Elle finissait presque par être intégrée au marbre, une discrète couche de poussière la recouvrant légèrement, l'effaçant sans doute peu à peu d'ici quelques lunes...

Et puis valise posée sur le lit, la question capitale: ais-je emporté assez de livres ? Un petit coin libre du sac et hop, Aurora est camouflée sous le paréo.

Il faut bien avouer qu'il m'aura fallu de longues heures d'avion sans pouvoir bouger ni ouvrir le hublot pour le balancer dans les airs, pour en arriver au bout!

M E Braddon écrit bien, elle intervient dans le texte avec humour, interpelle le lecteur mais le caractère d'Aurora Floyd étant pourtant considéré comme bien trempé, on est loin de la révolution féministe et des idées modernes que l'on voit apparaitre dans certains romans d'autres auteurs de la même époque et on évolue exclusivement dans un milieu d'aristocrates ou de grande bourgeoisie dont les préoccupations, drames et petites misères laissent plutôt indifférent!

Reste sur ma commode un petit rectangle bien net , pauvre fantôme d' Aurora effacée d'un coup de chiffon ...
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Aurora Floyd

Mon deuxième Mary Elizabeth Braddon. Je l'ai trouvé mieux que Le secret de Lady Audley même si c'est la même thématique : les femmes victoriennes ont toute une double vie, c'est moi qui vous le dit ! À lire, la quatrième de couverture je pensais qu'Aurora Floyd avait eu un enfant caché avec le palefrenier. Mais ce n'est pas ça du tout parce qu'en y réfléchissant un enfant caché peut être élevé sans connaître sa mère. Donc nous voilà bien embarassé parce que le fameux mystère d'Aurora Floyd ne va pas l'empêcher d'avoir un premier soupirant : Talbot Bulstrode qui trouve Aurora bien trop agitée pour lui pour l'Anglais calme et placide qu'il est (elle aime les chevaux, les courses de chevaux et les chiens à la manière d'un homme, elle a le physique d'une déesse égyptienne avec des yeux noirs à tomber par terre). Alors quand elle lui dit qu'elle a un secret qu'elle ne pourra jamais lui révéler, il fait taire son amour irrépréssible pour elle et le dirige vite fait bien fait sur la cousine Lucy, blonde aux yeux bleus et qui aime les trucs de femmes victoriennes. Là arrive un deuxième soupirant pour Aurora : John Mellish, trente deux ans qui voue lui aussi un amour irrépréssible à Aurora et se fiche comme de l'an 40 du secret : il lui fait entièrement confiance et c'est tout.



Mais cela ne pouvait pas se terminer aussi bien parce que pour le coup on ne savait toujours pas quel était le secret ! Donc Aurora et John vont vivre dans la maison du dernier et seront rattrappés par le secret : il y aura même meurtre à la page 330 (et 200 pages de résolution derrière).



C'est plein de rebondissements et vous tournez les pages bêtement parce que comme il est dit Mary Elizabeth sait vous raconter une histoire mieux que personne. Derrière cette toile de fond que l'on pourrait penser légère, c'est le portrait de deux femmes : une femme victorienne de son époque, bien dans les convenances et tout et tout, et d'une deuxième trop moderne pour son temps que son entourage ne peut s'empêcher d'admirer et de réprouver à la fois. C'est aussi le portrait de deux manières d'aimer : être raisonnable et avoir une vie tranquille ou bien aimer de manière inconditionnelle et toujours (ou presque) faire confiance à l'être aimé. Pour l'époque où il a été écrit je trouve que le récit est vraiment très moderne.
Lien : http://cecile.ch-baudry.com/..
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Aurora Floyd

Deuxième immersion dans l’œuvre de Mary Elizabeth Braddon avec Aurora Floyd.

J'ai écouté ce roman en livre audio et je l'ai apprécié, plus que le 1er (Le secret de Lady Audley) peut-être. J'ai appris à apprécier le style de Mary Elizabeth Braddon, ses descriptions et ses perpétuelles digressions/réflexions, philosophiques parfois, drôles souvent.

Le seul regret : le secret est le même dans ces 2 romans (Le secret de Lady Audley et Aurora Floyd), je n'en dirais pas plus car si dans Le secret de Lady Audley on comprend le secret de suite, dans Aurora Floyd, il est bien gardé et le suspens est plus intense. Je vais poursuivre la découverte avec Les Oiseaux de proie.
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Aurora Floyd

Les romans à suspens ne sont pas le genre de romans que j’aime, je m’explique : un secret ou un mystère révélé à la dernière page du roman m’agace. En tant que lectrice, je passe des heures de lectures dans l’ignorance du pourquoi et du comment de l’histoire. Les personnages agissent sans que je sache le pourquoi de leurs agissements. Je trouve cela sans intérêt. J’avais lu La Dame en Blanc de Wilkie Collins et cela m’avait fortement ennuyée. D’autant plus que chez lui, la psychologie et compréhension des personnages, des femmes surtout, n’était pas brillante.

Avec Aurora Floyd de Mary Elizabeth Braddon on est gâtées par sa compréhension de ses personnages, hommes comme femmes. L’auteure comprend comment ils fonctionnent et c’est un plaisir ! Ensuite, elle nous sert une belle analyse de la société, par petites touches discrètes mais ô combien révélatrices ! Et elle nous régale d’un humour fin et d’une belle écriture. Et enfin, si le secret est révélé aux deux tiers du roman, le suspense reste jusqu’à la fin du livre : sachant le secret, comment tous les personnages vont-ils réagir et se dépatouiller de la situation ? Le bien et l’amour vont-ils triompher d’autant plus qu’événements tragiques et rebondissements inextricables surviennent encore ?

Eh bien, je vais vous le dire… non mais sans blague, vous croyez vraiment que je vais vous le dire ?

William Thackeray, dont je n’ai lu que le trèèèès long Vanity Fair, dans lequel il montre son inexistante compréhension des femmes, dit de l’auteure Mary Elizabeth Braddon : "Si j’étais capable d’inventer des intrigues comme Miss Braddon, je serais le plus grand écrivain anglais." M. Thackeray, vous appelez cela un compliment ? Vous êtes bien un homme de votre temps ! Ce que vous auriez dû dire, c’est quelque chose comme : "Les intrigues de Miss Braddon font d’elle le plus grand écrivain anglais." Ah, mais que la supériorité d’une femme est inconcevable à certains hommes, à quasiment tous les hommes de l’époque de Mary Elizabeth Braddon ! Comme cela devait être frustrant pour des femmes brillantes comme l’auteure, de n’être qu’une femme qui écrit un roman comme on dirait d’elle qu’elle écrit sa liste de courses !



John Mellish a été heureux de sa naissance à ses trente-deux ans. Braddon le répète assez souvent. Insouciant, inconséquent, il a toujours vécu dans l’opulence, sans jamais avoir à s’inquiéter de choses matérielles ou immatérielles. Sa fortune est si grande, qu’il n’a pas besoin de tenir des comptes serrés pour l’économiser ou la faire perdurer. A-t-il eu des maîtresses avant de connaître Aurora ? ce n’est pas dit. Mais c’est plus que probable, Braddon ne dit pas non plus qu’il est niais. C’est un brave homme qui n’a jamais eu à se poser de question ni sur lui ni sur la vie. Sa vie est une évidence. Une pensée qui ne l’a jamais effleuré : se demander comment il se fait qu’il ait autant de privilèges : financiers (il a un immense domaine), naturels (il a une bonne santé et un physique correct) et, par-dessus tout, être un homme dans une société et un temps où les hommes sont au sommet de l’échelle sociale sans discussion possible.

John Mellish est à l’aise dans sa vie : il est né riche et propriétaire, de parents riches et propriétaire, il trouve cela tout à fait normal. Son intelligence moyenne l’empêche de s’en faire la remarque.

Aurora Floyd, bien que de richesse égale, évoluant dans la même société, est tout à fait différente. Son père est un riche banquier, certes, mais sa mère n’était qu’une actrice populaire, autrement dit, en tant que actrice de bas étage, venant d’un milieu pauvre, et femme, elle se trouvait au plus bas de l’échelle sociale. Aurora est belle, riche, intelligente, bonne, mais cela n’est pas une garantie de suivre le « droit chemin » que la société a tracé pour elle. D’une part parce qu’elle est, elle, Aurora, non pas une des représentantes de l’idéal de la femme tel que le souhaitent les hommes de sa société : douce, docile, future épouse et mère. D’autre part parce qu’elle a été élevée en liberté :

« Aurora, comme disait sa tante, avait grand besoin d’une personne accomplie et vigilante, qui aurait soin de discipliner cette plante pleine de sève qu’on avait laissée croître comme elle l’avait voulu depuis son enfance. Il fallait tailler le bel arbrisseau, l’émonder, l’attacher symétriquement aux murs de pierre de la société avec des clous cruels et des bandes de drap enchaînantes. »

Aurora n’est pas qu’une façade. Elle est une jeune femme qui a soif de vivre, d’expérimenter la vie. Et elle commet ce que la société appelle une erreur. C’était une erreur, mais pour elle seule. Elle s’en est d’ailleurs rendu compte très vite et s’en est éloignée. Elle en sera affectée toute sa vie dans sa chair et dans son cœur. N’est-ce pas suffisant ? Ce qui n’aurait dû être qu’une expérience de vie personnelle, devient un handicap à vie dans une société qui veut codifier, légiférer, dicter tous les actes privés jusqu’à ce qu’ils deviennent des blâmes entachant une vie entière. Pauvre Aurora qui s’accuse d’avoir commis une erreur alors qu’elle était de toute bonne foi et de tout bon cœur, qu’elle a été le jouet d’un misérable individu, et qu’elle a tenté de réparer ce qu’elle appelle sa faute, alors qu’elle n’a été que la victime. Comment une société peut-elle être si injuste qu’elle en vienne à blâmer une femme victime au lieu de son bourreau ?

Cette "erreur" aurait pu être commise par un John Mellish, un Talbot Bulstrode, leurs vies n’en auraient pas été entièrement affectées, elle leur auraient été pardonnée par la société, comme ce qu’elle est : une erreur de jeunesse, de jugement, une expérience de vie.

John Mellish est admirable. À mon avis, il représente ce que l’auteure Braddon aurait aimé que soient plus d’hommes de son vivant : son amour est sincère, touchant par qu’à la limite du pitoyable. Il accepte sa femme comme un cadeau immérité et surtout, il est compréhensif envers "son erreur" à tel point qu’il en rejette l’entière faute sur l’homme qui en est responsable.

Finalement, il me vient une petite idée : Mellish et Bulstrode, les deux personnages principaux masculins et bons ont des caractéristiques d’héroïnes féminines : ils sont capables d’un amour aveugle et inconditionnel d’amoureuse, ils sont compréhensifs et savent se remettre en question. C’est sans doute est-ce pour cela que je les ai aimés et que ça ne m’ait pas dérangée que les personnages féminins soient plus secondaires malgré le titre du livre ?
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Aurora Floyd

Aurora Floyd est la fille choyée d'un richissime banquier Archibald Martin Floyd . Elle est orpheline de mère dès sa naissance, sa mère était une ancienne actrice. Lucy Floyd, la cousine d'Aurora est son amie et sa confidente. Elle est tout l'opposé d'Aurora, elle est une femme docile, une bonne épouse. Aurora est une femme mystérieuse au tempérament de feu. Elle a une passion pour le cheval. Cette passion entraîne une violente dispute qui l'oppose à son père lorsqu'elle revient d'une longue promenade à cheval avec son palefrenier. Aurora est envoyée à Paris dans un pensionnat pour faire ses études. Elle a détesté ce pensionnat des demoiselle Lespard, durant son séjour à Paris elle a fait la connaissance de Constance Trevyllian, la cousine de Talbot. Quand Aurora revient en Angleterre chez son père elle a une liaison avec Talbot Bultrode. Voilà, Aurora possède un secret en elle qu'elle ne désire pas révéler. Ce dernier découvre la passion d'Aurora pour les courses de chevaux et de chiens. Cette passion n'est pas de son goût. Donc il se sépare mais il épouse sa cousine Lucy. John Mellish sera l'heureux élu d'Aurora, lui n'a rien à faire de son secret . Mais ... tout n'est pas simple un rebondissement arrive ... et là !

Aurora est une personnage énigmatique, pas très sympathique. En tant que lectrice, je ne me suis pas du tout attachée à ce personnage, je l'ai trouvé plutôt assez antipathique. J'ai apprécié comment Mary Elisabeth Braddon s'adresse à son lecteur, j'ai trouvé ce ton original. Sans grand enthousiasme j'ai retrouvé la même ambiance que pour le Secret de Lady Audley. Malgré tout ce roman reste très envoûtant, il fait penser à un parfum entêtant.
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Aurora Floyd

Aurora Floyd, belle jeune femme brune aux magnifiques yeux noirs, est la fille d'un banquier et d'une mère décédée très vite. Malgré qu'elle soit choyée par son père, elle provoquera un scandale dans sa jeunesse qui sera dissimulé à tout le monde mais qui planera au-dessus d'elle.

Elle ne pourra à cause de celui-ci épousé Talbot, son premier prétendant mais acceptera ensuite de convoler avec John Mellish, éleveur de chevaux de course. Mais son passé va venir jeter une ombre sur son bonheur et provoquera même un drame dans le domaine.

Je ne connaissais pas du tout Mary Elizabeth Braddon et j'ai découvert qu'elle est une écrivaine victorienne très connue pour ses romans à suspense.

Il est vrai que le suspense est bien entretenu même si on en devine plus ou moins assez rapidement la teneur.

L'écriture est riche en détails, en analyse des émotions et sentiments mais donne au récit une langueur et une longueur qui lui nuit un peu.

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Aurora Floyd

Quel sombre secret la jeune et impétueuse Aurora Floyd cache t'elle ? Pourquoi la belle et riche jeune femme va t'elle jusqu'à repousser son prétendant plutôt que de lui avouer la vérité ? Un mystère qui apportera bien des peines à notre héroïne ainsi qu'à son bon vieux papa. L'amour et l'amitié auront pourtant belle place en balayant les doutes à la fin.

Des personnages au tempérament et au caractère différent mettant en avant la société anglaise du XIXème siècle.

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Aurora Floyd

Cette une « sensation novel » - à l’origine du thriller - que nous livre la prolifique romancière victorienne. Un roman moins réussi, moins palpitant que le fameux « Secret de Lady Audley », mais qui plongera le lecteur dans l’atmosphère tendue d’un secret jamais révélé. Celui d’Aurora Floyd, une jeune et riche héritière à la beauté altière et au comportement (trop) libre. On appréciera ces personnages fragiles et attachants, dont la destinée amoureuse n’est jamais celle, stéréotypée, qu’on pourrait craindre. Ainsi que cette atmosphère à la Jane Austen. Et l’habileté de l’auteure à dépeindre les caractères (voir le portrait de la fielleuse Mme Powell), et son humour. On sera touché par la petite référence à la peintre Rosa Bonheur, dont Aurora copie un tableau, tel un révélateur de son amour des animaux (chien, chevaux). On suivra avec intérêt le destin contrarié de l’héroïne jusqu’au dénouement final, vers lequel l’auteure nous mène habilement. Mais on regrettera que ce roman soit trop long et qu’il se perde, par moments, en digressions qui plombent la lecture. Ces mêmes défauts que l’on peut reprocher à celui qui influença M.-E . Braddon : Wilkie Collins. Pour ces raisons, on peut préférer le beaucoup moins ambitieux, mais à la trame plus serrée, « Chêne de Blatchmardean ». Enfin, quelle faute de goût de la part des éditions Joëlle Losfeld (Arcanes) de nous représenter cette héroïne victorienne en portrait au sein nu ! « Aurora Floyd » est un thriller victorien, pas un roman érotique.
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Barbara

De construction classique, ce roman dramatique mettant en scène un duo de soeurs dont la belle Barbara et les prétendants de cette dernière, n'offre pas beaucoup de suspense au lecteur.



Moins savoureux que "Le secret de Lady Audley", "Barbara" pèche par une certaine monotonie du propos, son action prévisible, ses personnages transparents et un rythme qui va en s'accélérant vers le dénouement mais sans que cela éveille tardivement de réel intérêt. Mary Elizabeth Braddon a pour elle de vouloir mettre à l'honneur des femmes qui se veulent indépendantes - notamment la mère de Barbara et de Florence qui a quitté son mari impécunieux - mais elle les laisse finalement prendre la seule voie réaliste pour une femme de la seconde moitié du XIXème siècle, c'est-à-dire le mariage. Avec "Barbara", elle enfonce le couteau dans la plaie puisque loin du romantisme attendu, ce sont bien des raisons matérielles qui président à la destinée des protagonistes.



Le roman n'est pourtant pas si désagréable à lire, il fournit notamment des informations intéressantes sur la vie quotidienne de différentes classes de la société anglaise et sur sa politique colonialiste aux Indes. C'est seulement dommage que le rendu final semble assez étriqué et superficiel alors qu'il est clair que l'auteure voulait dépeindre un grand drame sentimental.





Challenge PLUMES FEMININES 2022

Challenge MULTI-DEFIS 2022

Challenge XIXème siècle 2022

Challenge SOLIDAIRE 2022

Challenge COEUR d'ARTICHAUT 2022
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Barbara

Un curieux roman dans la mesure où il est fort prévisible tout au long de l'histoire et pourtant la fin, un peu abrupte, parvient tout de même à nous surprendre un peu.



Néanmoins, on sent bien que cette fin est là uniquement pour à la fois clôturer l'histoire tout en préservant la dignité et la morale des principaux protagonistes. Personnages qui, d'ailleurs, manquent de fond à mon goût. D'autres personnages sont bien plus savoureux mais restent dans l'ombre de l'histoire. C'est dommage.



L'écriture est tout à fait typique du romantisme mais elle manque d'envol à mon goût. Bref, un petit goût de trop peu à tout point de vue, c'est dommage.
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Chêne de Blatchmardean

Dans la campagne anglaise de la fin du 19e siècle, un pauvre hère décharné, sans pitance ni domicile, accompagné de son chien fidèle, décide de mettre fin à sa vie de vagabond en s’accusant du crime d’un notable, jamais élucidé, commis vingt ans plus tôt. Il pourra ainsi, pense-t-il, une fois emprisonné, avoir le gîte et le couvert. Écrit d’une plume élégante et limpide, classique dirions-nous, ce roman méconnu est un bonheur de lecture, du même ordre que celui que procuraient les contes de jadis, qu’on lisait blotti au fond d’un lit. Contrairement à Wilkie Collins, qui souvent se perd en longueurs inutiles fastidieuses, Mary Elizabeth Braddon jamais ne dilue son récit, tenant une plume à la fois serrée et aérée. Qui maintient l’intérêt de son lecteur, page après page, jusqu’à la fin de son roman. En cela, l’auteure y développe son talent de conteuse. On parlerait aujourd’hui d’un « page-turner ». Elle mêle intrigue policière et émois sentimentaux. Ajoute de courtes descriptions « atmosphériques » de la nature, saison après saison. Ses personnages sont attachants, assez complexes. Certains amusants, comme celui de Mme Aspinall, veuve intéressée. Et les deux sœurs du héros ne sont pas sans évoquer les deux sœurs pestes de Cendrillon. Le thème des amours contrariés, étroitement lié à la pratique des mariages arrangés, plane sur toute l’histoire et ce sont les personnages féminins qui sont évidemment les plus à plaindre, car les moins libres. Trait de l’époque, l’histoire vise à l’élévation des âmes à travers des comportements dignes, une noblesse des sentiments, mais nous ne sommes en rien dans une histoire à visée édifiante, moralisante. Aucune grosse ficelle, tout est délicatement déployé. Le dénouement sentimental déjoue les desseins envisagés par le lecteur. Agatha Christie meets Jane Austen !

Seul bémol : l’édition Hachette Livre/BNF s’est contentée de « fac-similer » une édition française de 1884, n’intervenant que pour ajouter sur la couverture du livre le titre original, lequel est devenu « Chêne de Blatchmardean » (sans l’article), grammaticalement fautif (dirions-nous « Mare au diable » ?). De plus, au début de l’ouvrage, quelques pages ont été mal reproduites, mais elles restent néanmoins lisibles. Passé ces défauts, il faut reconnaître aux éditeurs le mérite d’avoir à nouveau rendu disponible ce roman, et de pouvoir y découvrir les tournures et le vocabulaire français de la traduction d’époque, qui ajoutent un charme désuet. Il ne s'agit certes pas d'un grand roman, mais c'est un « bon petit roman » !

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Henry Dunbar

Une histoire de banquier très en retrait et en manque de fond



Nul doute que l’œuvre littéraire de Mary Elizabeth Braddon, pourtant riche de plus de quatre-vingt romans, n'évoquera pas grand chose au lecteur contemporain.



Elle est présentée comme l'Agatha Christie de l'époque victorienne, et on verra que nous en sommes loin. L'éditeur tente également un rapprochement avec Wilkie Collins et là encore, le fossé est conséquent.



"Henri Dunbar" est pourtant une honnête intrigue, mais malheureusement datée et enserrée dans un récit souvent pesant.



L'histoire repose sur l'assassinat par Henri Dunbar, riche banquier longtemps exilé aux Indes suite à une erreur de jeunesse et de retour à Londres, d'un de ses anciens complices.

Mais beaucoup de monde doute de l'innocence du banquier millionnaire et va enquêter sur cette affaire.

Bien entendu, époque oblige, le roman est également jonché d'amours purs et passionnés et se termine par un mariage.



Sans doute appréciable à sa sortie en 1864, l'énigme proposée est aujourd'hui rapidement éventée pour quiconque a déjà lu quelques romans policiers dans sa vie. Et comme l' "astuce" extrêmement prévisible intervient très tôt (vers la 90ème page d'un récit qui en compte près de 480 !), le livre finit par ennuyer rapidement et on se surprend à survoler des passages et tourner rapidement les pages.



Il faut dire que, outre l'absence rapide de suspense (on est loin d'Agatha Christie qui elle, ne s'amusait jamais à livrer les clefs facilement), le style est tout de même assez empesé (et là, nous sommes à des années-lumière du talent d'un Wilkie Collins) et peu avare de platitudes sermonneuses ("l'homme est faible, et la beauté va droit à l’œil des gens frivoles, tandis que le mérite ne peut être apprécié que par les sages", ou encore l'intégralité de la page 192 et son évocation shakespearienne ampoulée...).

Braddon arrive même à introduire une piste plutôt habile (l'existence d'un unique portrait d'Henri Dunbar jeune) qu'on s'attend à voir utilisée...Mais, non. Décidément, quand ça ne veut pas...



Les personnages et la description de la société victorienne rattrapent parfois l'intérêt des romans de cette époque. Mais M.E. Braddon n'est pas Dickens non plus et les descriptions se révèlent assez neutres et le regard porté, bien peu aiguisé.



Une curiosité quand même.

Page 203, il est écrit : "il faut qu'il soit moralement un Blondin...".

Un Blondin ?!

Comme je suppose que Braddon n'évoque pas de manière prémonitoire Antoine Blondin -qui plus est, en parangon de moralité l'Antoine...- je m'interroge. A qui fait-elle donc allusion ?

La sœur Marie-Anne Blondin (1809-1890) aurait pu correspondre, mais l'article "un" élimine cette hypothèse.

On peut raisonnablement écarter également l'interpellation de Clint Eastwood par Tuco ("Hé, Blondin !") dans "Le Bon, la Brute et le Truand", pour des raisons que chacun est à même de comprendre.



Ce mystère à lui seul, justifie une étoile supplémentaire pour un roman qui n'en demandait pas tant.



NB. une coquille p 232 : "mes amis de l'Inde...le monde les a maltraitéEs"
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Henry Dunbar

Henry Dunbar, un petit bijou !

A lire impérativement pour ceux qui s'intéressent à l'oeuvre de Mary Elizabeth Braddon et même pour les autres.

Un coup de théâtre au chapitre 13 du tome 2 en fait, pour moi, un chef d'oeuvre.

Retournement de situation totalement inattendu, chapeau !

Cela faisait longtemps que je n'avais pas été autant surprise par un tel rebondissement, même dans les polars modernes.

Et honnêtement, ce roman pourrait tout à fait s'arrêter à ce chapitre 13 (T2), la suite paraît un peu fade.

Comme les précédents romans de Mary Elizabeth Braddon, je les ai écoutés en livre audio :

Tome 1 :

https://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/mary-elizabeth-braddon-henry-dunbar-tome-1.html

Tome 2 :

https://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/mary-elizabeth-braddon-henry-dunbar-tome-2.html
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Henry Dunbar

Ce roman est le premier roman de Mary Elizabeth Braddon que je lis, bien que j'ai déjà pu parcourir deux de ses nouvelles. J'aime beaucoup l'ambiance est les descriptions de l'auteur, qui me rappelle un peu la façon dont Jane Austen raconte la haute société anglaise, bien que nous ne soyons pas à la même époque. Mais surtout, Braddon rappelle un autre auteur de son époque, un grand maître du suspens, Wilkie Collins. Bien que le suspens prenne une part moins important que chez ce dernier, Braddon concocte une histoire humaine, pleine d'horreur, et nous tiens en haleine quelque temps. J'avais fini par découvrir le pot aux roses mais le plaisir n'en était pas moins grand. J'ai bien aimé le personnage de Margaret et l'ambiance qui se dégageait de ce roman. Et j'adore le fait que l'auteur utilise les points de vue des différents protagonistes pour nous raconter l'histoire, comme le fait Wilkie Collins. On a l'impression de les écouter témoigner, ça rend l'histoire très vivante je trouve!
Lien : http://lecturesnag.blog.free..
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L'Héritage de Charlotte

Suite des "Oiseaux de proie," ce roman est encore une délicieuse aventure romanesque. Le lecteur ayant l'avantage de la connaissance sur les personnages, les frissons en sont décuplés. Beau roman d'amour, grand thriller victorien, ce volume offre en prime de beaux personnages féminins. On n'atteint pas le niveau de Wilkie Collins mais c'est du roman de très haute qualité.
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La bonne Lady Ducayne

Mary Elizabeth Braddon est une écrivaine anglaise du XIXe siècle très prolifique puisqu’elle a écrit plus de 80 romans et plus encore de nouvelles. Considérée comme l’Agatha Christie de l’ère victorienne (même si je ne suis pas totalement d’accord avec cette appellation), elle place au centre de ses livres un mystère qui va influer sur toute la trame, comme dans son célèbre roman, Le Secret de Lady Audley.



Elle a également écrit une poignée de nouvelles fantastiques dont La bonne Lady Ducayne. Ce très court texte exploite le thème du vampirisme et peut s’apparenter à un Dracula symbolique. En effet, c’est l’histoire d’une jeune femme dans le besoin qui se fait engager par une riche vieille dame pour devenir sa demoiselle de compagnie. Néanmoins, au fur et à mesure des jours, notre héroïne dépérit, elle semble profondément anémiée. Les marques de « moustiques » sur ses bras sont-ils la cause de ce mal être ou s’agit-il de la vieille femme qui lui pompe toute son énergie ?



Cette nouvelle, à l’écriture délicieuse, est un texte délicat, un peu trop court mais qui n’en reste pas moins savoureux.
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La bonne Lady Ducayne

Je remercie le hasard de m’avoir fait découvrir cette délicieuse nouvelle.

En cherchant des romans d’Elizabeth Bowen (dont hélas aucun n’était présent sur le rayonnage de cette grande enseigne de produits culturels), j’ai avisé là où j’aurais dû trouver un ouvrage de la romancière anglaise, cette nouvelle de Mary Elizabeth Braddon !

C’est une de mes auteures préférées, talentueuse et prolifique, reine du roman à mystère victorien, ayant l’art de faire naître chez le lecteur ce sentiment d'attente angoissée qu’on appelle aujourd’hui suspense. Elle est un peu le pendant féminin de Wilkie Collins.

Bella, belle mais pauvre, habite avec sa mère dans les pièces sombres d’une rue également sombre de Londres. Sa mère adorée confectionne des vêtements qui leur permettent de survivre. Pour subvenir à leurs besoins, Bella décide de tenter sa chance pour devenir demoiselle de compagnie. N’ayant aucune expérience en ce domaine, elle réussit néanmoins à être embauchée par une très vieille dame, richissime, qui loue généreusement ses services. Grâce à elle, elle va séjourner en Italie, pays qui l’émerveille. Mais ce bonheur n’aura qu’un temps, car Bella va mystérieusement perdre ses forces et son entrain naturel…

Le talent de l’auteure se révèle à travers la construction parfaite de cette nouvelle, au style limpide, non dénué d’humour. On ignore de quel mal est atteinte la jeune Bella mais son état n’augure rien de bon. La vieille dame sans âge, avec son visage de momie, accompagnée de son sinistre médecin sont des éléments du roman gothique, mais est-ce bien vers le surnaturel que Mary Elizabeth Braddon veut nous entraîner ? Comme toujours, l’arrière-plan victorien, bien qu’il reste secondaire par rapport à l’intrigue, est toujours instructif quand aux mœurs de l’époque, notamment la condition des femmes, très dépendantes d’un "bon" mari et de leur situation sociale. Les personnages sont pour la plupart attachants, même si peu approfondis (il s’agit ici, rappelons-le, d’une nouvelle, pas d’un roman) et on lit d’une traite ce récit dont l’intérêt est soutenu du début à la fin par la plume habile de l’auteure.

C’est une petite histoire très plaisante à la lisière du gothique, mais sans ses lourdeurs, ni son décorum parfois grotesque ou artificiel. Elle vous plongera dans une atmosphère victorienne mystérieuse le temps d’une soirée.

L’époque victorienne était caractérisée par son goût pour l’esthétisme et j’ai été ravi d’avoir entre les mains ce petit ouvrage soigné (couverture, choix de la police du titre, du papier…) proposé par les éditions Corti. C’est un plus de voir la forme épouser le fond. Et c’est rassurant de savoir qu’il existe encore des éditeurs pour nous proposer des perles d’un autre temps, hors des sentiers battus.

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La Trace du serpent

Lecture qui me laisse perplexe et très partagée. Si l’adjectif rocambolesque n’avait pas été inventé en français à partir du personnage de Rocambole il aurait fallu l’inventer à partir du personnage de Jabez North alias le comte de Marolles ! Les aventures de Rocambole datent de 1858-1859, celles de Jabez North de 1860, c’était donc bien dans l’air du temps ! Jabez North est un serpent, un orphelin dont la petite enfance est à cracher le sang, qui se rattrape ensuite sans s’arrêter à un échelon social honorable et honnêtement acquis, qui poursuit la voie vers la fortune sans aucun scrupule, saisissant, voire provoquant la moindre occasion. Ces aventures sont haletantes, car, même si côté enquête, le lecteur sait d’emblée qui est le coupable, le chemin pour que Richard Marwood prouve son innocence du crime dont il est accusé est très tortueux. Il est aidé par un personnage original, l’enquêteur Peters, sorte de détective, muet (mais pas sourd), communiquant avec ses doigts dans une langue des signes très personnelle. Peters a tout de suite compris que Richard était innocent et se met à son service. L’histoire n’a rien d’extraordinaire en soi, il s’agit d’un des tout premiers thrillers, depuis il s’en est écrit de plus palpitant. Mais quelque chose m’a plu d’entrée de jeu dans cette écriture, un peu désuète, mais pleine d’ironie et d’humour. J’ai perçu aussi, même si cela m’a lassé au bout d’un moment, en raison de ma médiocre culture anglo-saxonne ainsi que du manque de notes (et pourtant il y en avait pas mal dans mon édition!), une abondance de clins d’oeil au lecteur de l’époque (mais je ne saurai dire si c’est du niveau de Pouchkine dans Eugène Onéguine ou d’Ilf et Petrov dans les douze chaises!) Je dois avouer qu’au bout d’un moment les digressions m’ont lassée et que j’ai bien cru abandonner à une centaine page de la fin : au chapitre 44 il y en a pour dix longues pages, et tout ça pour deux malheureuses pages d’une action qui tardait à venir. Quand à la fin, c’est bien sûr un grand happy end. Heureusement que bien souvent les côtés par trop mélodramatiques sont compensés par le ton plaisant, et parfois sarcastique, de l’auteur qui interpelle très astucieusement le lecteur. J’ai bien envie de pardonner à Mary Elizabeth Braddon les défauts que j’ai trouvé à ce roman, par ailleurs si XIXème siècle, si british.
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La Trace du serpent

Je n'ai pas réussi à aller au-delà de 150 pages (en quatre jours) sur les 595.... J'ai fais plusieurs tentatives, mais j'ai trouvé le peu que j'ai lu sans aucun intérêt... malgré le bandeau en première page on est loin d' Agatha Christie. Je suis désolée car J' avais choisi ce livre pour ajouter un livre au challenge solidaire.
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