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Critiques de Mary Shelley (514)
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Frankenstein ou Le Prométhée moderne

Avec En tournant les pages, nous nous sommes lancées le défi de découvrir ce classique de la littérature fantastique à la période phare pour cela. Nous pensions le connaitre par coeur à force d'en entendre parler dans tout plein d'oeuvres mais nous avons été surprises par notre méconnaissance de l'oeuvre d'origine et nous avons pu ainsi vivre un très beau moment de lecture.



La première surprise que nous avons eu, c'est de trouver la plume de Mary Shelley tout a fait abordable. En effet, son roman se lit tout seul. Malgré les digressions assez nombreuses de l'autrice qui aime bien mélanger conte philosophique fantastique et guide touristique façon Grand Tour, nous avons dévoré ce classique, moi en une journée, ma collègue sur deux jours. Les pages filaient toutes seules.



L'autre surprise est donc venue de l'histoire elle-même. Depuis toujours quand on parle de Frankenstein, on parle de la créature du docteur et du moment de sa création, or c'est tout sauf le sujet central de l'histoire. Nous suivons surtout un homme dépassé par sa création, d'où le sous-titre de Prométhée moderne et c'est lui qui sera vraiment le personnage central au point que parfois la créature a même totalement disparu pendant de longues pages. Nous avons donc été surprises par l'histoire que nous avons lue.



L'aspect fantastique que nous attendions était bien au rendez-vous. Nous suivons un personnage de son temps, chantre du romantisme à la Werther, me rappelant un peu aussi les personnages de l'effroyable Musset. Dans un premier temps, j'ai adoré sa passion pour les sciences et les expériences, mais très vite sa morosité naturelle le pousse à s'isoler et basculer et nous avec dans une ambiance à la Dorian Gray et Dr Jekyll et Mr Hyde. Ses expériences deviennent rapidement étranges avec son obsession pour l'électricité et la vie qu'elle pourrait transmettre. Puis lorsque la créature née, nous ne faisons plus que le suivre, comme elle, tel un brouillard poursuivant sa victime.



L'écriture de Mary Shelley est en cela fascinante. Elle démarre façon échange de lettres entre un marin en expédition dans le Grand Nord, pour basculer dans un roman façon journal intime relatant les moments phares de la vie de Frankenstein, pour revenir parfois à ce genre épistolaire de manière plus ponctuelle. Elle mélange aussi récit fantastique, conte philosophique, guide touristique, récit scientifique et même polar/thriller. C'est très éclectique. L'autrice, de plus, a une plume très visuelle et poétique à la fois, associant volontiers le caractère de ses personnages au décor où la scène se joue, ce qui est assez fascinant.



En revanche, l'écriture de son héros est bien plus monolithique malheureusement et je n'ai pas du tout été fan du jeune homme. Il est passé d'un peu gentillet et fade au début, façon héros romantique - dont je ne suis pas fan - à franchement agaçant au fil de ses aventures. Car Frankenstein, c'est le style de héros qui passe son temps à se plaindre sans vraiment agir ni réagir et reproche aux autres ce sont il est lui-même coupable. J'ai donc eu beaucoup de mal à lui trouver des côtés sympathiques... Ce qui n'est pas du tout le cas avec sa créature et leur relation qui, elles, m'ont fascinée. Même si elle n'est pas assez présente à mon goût, c'est celle-ci le vrai personnage phare du récit pour moi et je comprends que ce soit elle souvent qu'on ait retenu. Elle a une très belle histoire dramatique, celle d'une création abandonnée par son créateur et ne sachant pas définir elle-même les codes et limites de la vie en société. Elle est dépassée par ce qu'elle vit et par les émotions qu'elle ressent ou pense ressentir en miroir de son créateur, qui n'est pas un modèle de vertu, et bien sûr ça tourne mal.



Nous avons ainsi eu à la fois un récit fantastique, un récit d'aventure et de voyage et un récit fascinant sur l'âme humaine et sa noirceur. J'ai beaucoup aimé le flou entretenu entre réel et fantastique, un peu à la façon d'un Lovecraft, qui je suis sûr s'en inspirera plus tard. J'ai aussi beaucoup aimé voir ce héros se passionner pour son projet avant de s'isoler et basculer dans une forme de folie douce. La fatuité de son destin était fascinant et y assister d'un regard extérieur en suivant ses nombreuses pérégrinations à travers l'Europe vaut carrément le coup. Mary Shelley a une écriture du fantastique qui me parle totalement, cachant beaucoup et montrant peu à part aux moments clés, dont un qui m'a scotchée. C'est vraiment un titre d'ambiance, un peu à la façon des soeurs Brontë dans leurs chefs d'oeuvre. Cependant, je n'ai vraiment pas adhéré au héros et ce fut assez pénible de le suivre. Heureusement que la plume était belle et l'anti-héros émouvant à sa façon.
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Frankenstein ou Le Prométhée moderne

Un récit attrayant, horrifiant mais qui vous garde absolument accro à sa poésie.

Dans une lutte épique entre deux personnages tout aussi détestables mais dont chacun représente une partie de l'humanité - l'un est un créateur, un innovateur, un explorateur ; l'autre est une création désespérément seule, en colère, confuse et finalement abandonnée. Chacun adopte des comportements et fait des choix répréhensibles.

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Frankenstein ou Le Prométhée moderne

Si -selon Calvino- un classique est une oeuvre ayant « enrichi l'esprit humain », ayant permis un progrès dans sa connaissance, Frankenstein est sans conteste un classique car l'on appréhende avec cette œuvre l'Homme dans ses désirs, ses contradictions, ses excès, son impulsivité et son égoïste soif de bonheur indifférente à celle des autres, sa capacité de faire le bien qui peut très vite se transformer en capacité à faire le mal au gré des circonstances et des épreuves subies.

On voit combien un être prédisposé à être bon, ayant le désir d'être agréable aux autres, de leur apporter de la joie et de vivre paisiblement peut se muer en une bête destructrice après avoir subi l'injustice, le rejet, la solitude, l'absence d'empathie de tous les autres à son égard juste parce qu'il ne leur ressemble pas (ici, physiquement). On pressent l'intensité de la souffrance de ce « monstre » tout au long du récit, tout comme celle de son ennemi, le scientifique Frankenstein que l'ambition, l'orgueil et l'irréflexion dans la jeunesse ont poussé à créer un être en tous points semblable à l'Homme mais effrayant à regarder. L'ayant laissé livré à lui-même sans rien lui expliquer, sans lui apporter de quoi subsister, de chaleur humaine, le laissant éternellement seul et malheureux, ne s'en préoccupant plus, par lâcheté et égocentrisme, il doit donc affronter sa vengeance éternelle et l'on souffre également avec ce personnage de tout ce qu'il doit endurer alors. Cette histoire permet de nous plonger dans l'humain et l'inhumain existant en tout Homme et de se souvenir que le verbe « pouvoir », capacité à réaliser quelque chose, à dépasser indéfiniment l'existant actuel, ne doit pas se substituer à « vouloir », à « choisir » (pensons à la bombe atomique, l'immortalité de l'homme en projet, l'intelligence artificielle…)
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Frankenstein ou Le Prométhée moderne

Contrairement à ce que je pensais, Frankenstein n'est pas le monstre mais le créateur. La reprise du mythe m'aurait-elle induite en erreur? C'est donc une histoire que je découvre à nouveau.



Frankenstein ou le Prométhée moderne, même s'il a vieilli, est un roman résolument moderne. Dans ce classique du genre, Mary Shelley nous offre un lot de monstruosités et de surprises. Le suspens y est mené avec brio. Ce livre analyse les liens entre le créateur et la créature, soulève la question métaphysique de l'immortalité, donne à réfléchir sur l'éthique scientifique.



Ce roman pose de nombreux questionnements et fait réfléchir. Nous avons un changement constant de points de vue. Ce qui nous aide à la compréhension des choix des différents personnages et d'avoir un accès à leurs états d'âme.

Finalement qui est le monstre dans cette histoire?



C'est avec une grande émotion que j'ai tourné la dernière page et ce récit me hante encore quelques jours après la lecture.



Je le conseille! C'est un classique, précurseur de la science-fiction.

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Mathilda

De Mary Shelley, nous connaissons avant tout « Frankenstein », chef-d’œuvre ayant marqué des générations de lecteurs et lectrices. Cependant, Mary Shelley a écrit d’autres œuvres, gothiques et romantiques, dont « Mathilda » en est la parfaite illustration.



Comment définir « Mathilda » ? Ce roman éponyme est en réalité la confession écrite d’une jeune femme sur son lit de mort décidée à confier le secret de son existence à son plus proche ami, nommé Woodville. Cette lettre est l’occasion pour Mathilda d’évoquer ses parents, dont une mère qu’elle n’a jamais connue, morte peu de temps après sa naissance ; et un père absent, ayant fui le malheur de la perte d’une épouse tant aimée. L’héroïne narre avec sincérité ses plus jeunes années, marquées par un cruel manque d’affection, ainsi que par l’attente du retour d’un père chéri. Ce père ô combien attendu finit néanmoins par regagner son pays natal, faisant basculer le destin de Mathilda, du haut de ses seize ans…



« Mathilda » est un roman court mais en près de 170 pages il parvient à nous emporter tel une puissante vague vers les profondeurs du désespoir de son héroïne, que seule la mort semble pouvoir libérer. Comment rester insensible face à la destinée de Mathilda ?



Mary Shelley dépeint l’intensité d’un amour coupable avec une telle justesse, une telle humanité, un tel talent qu’il m’a été impossible de juger les protagonistes, éprouvant, au contraire, de la compassion pour des êtres frappés par la cruauté de la vie.



« Mathilda » est une œuvre indéfinissable, on y décèle la fougue d’une Emily Brontë, la folie d’un « Frankenstein », le romantisme d’un Lord Byron et, bien évidemment, l’incroyable talent de Mary Shelley.



A lire !

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Frankenstein ou Le Prométhée moderne

Relecture de Frankenstein à l'occasion de cette nouvelle édition de Bragelonne.



Personnellement, c'est un roman que j'aime beaucoup. Déjà c'est une superbe étude de cas de ce qu'en 200 ans on a créé autour de ce livre. Il reste si peu de l'œuvre originale dans ses adaptations qu'on apprend en le lisant pour la première fois que la créature n'a pas de nom... (pas de boulon non plus, pas de Igor, pas de "It's alive !!", etc...). Je n'émet d'ailleurs aucune critique, je trouve ça juste intéressant.

Ensuite, il y a beaucoup de poésie dans ce livre. Entre les descriptions, les pensés de Frankenstein et de la créature, leurs relations, le récit qui nous retient. C'est toujours un plaisir de plongé dans l'œuvre de Mary Shelley.

Enfin les différentes idées évoqués dans le roman entraînent toujours plein de questionnement pour moi. La vie. La mort. Le devoir. L'apprentissage. L'amour. La haine. La vengeance. Bref, moi j'aime beaucoup le roman Frankenstein.

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Frankenstein ou Le Prométhée moderne

Une lecture qu'il était temps que je fasse tellement je pense que j'étais à côté de la plaque. Rien à voir avec ce que j'en ai entendu dire à droite ou à gauche. Alors en même temps, je ne regarde pas de films... cela m'aurait peut être aidé.

Donc vous l'aurez compris une lecture étonnante, et très instructive, assez noire je trouve qui finalement à sa morale. Je comprends que ce livre pour l'époque à dû en remuer plus d'un !! Très audacieux et tellement osé même si il faut le remettre dans son époque...

Je conseille bien sûr !
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Frankenstein ou Le Prométhée moderne

Tout le monde connaît plus ou moins l'histoire de Frankenstein à travers les films. L'oeuvre du professeur Frankenstein, un monstre constitué de cadavre à qui il a donné la vie. Cette créature en mal d'amour, rejetée par les humains souhaitent se venger de son créateur.



C'est un grand classique qui a été écrit au début des années 1800. Bien que l'histoire soit prenante, c'est tout de même lourd à lire. le roman est constitué de lettres. Peu ou page de dialogue, ce qui peut rendre certaine pas plutôt longue.
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Frankenstein ou Le Prométhée moderne

[Cette critique contient des spoils mineurs]



Le héros est Frankenstein, c'est un héros que je trouve particulièrement affligeant et pour lequel je n'ai éprouvé aucune sympathie ou compassion.

Il a donc crée sa créature, jamais nommée, ce "monstre" n'aura même pas le droit a un soupçon d'identité. Lors de la touche finale de sa création, de sa naissance, son créateur-géniteur, se sauve en courant car finalement il le trouve trop hideux! Et il l'abandonne là, sans aide, sans affection, sans apprentissage, sans soins ni nourriture.

La créature étant bien plus performante qu'un humain (il apprend vite même sans aide, se nourri de peu, supporte le froid etc.), elle survit et s'éloigne dans des bois. Lorsqu'un humain le croise, il fuit en courant, ou veut le tuer.

Son apparence physique arrivant en premier dans les contacts, il ne rencontre que la haine de la part des humains.

Il essaye de lier connaissance avec un aveugle, mais sa famille le voit, et tout le monde le chasse, l'aveugle également. Seule compte son apparence monstrueuse.

Dans son cœur naît la haine en écho à la seule émotion à laquelle il ait été confronté, de la haine naîtra le désir de vengeance.

Il dira lui-même "Si je suis mauvais, c'est parce que je suis malheureux." et "Les anges déchus deviennent les démons du mal."

Il propose un deal: il a tué une fois, ne tuera plus si son créateur lui crée une compagne: il est seul, il en souffre, on l'a rejeté et lui, il accompagnera sa compagne dans ses premiers moments de vie, avec amour et affection, ils se retireront à l'écart du monde des humains et vivront ensemble, se soutenant et se respectant mutuellement.

Frankenstein accepte pui se rétracte, encore une fois, à cause du caractère "monstrueux", "hideux" des apparences physiques et sous ses yeux, il détruit le corps de celle qui aurait dû être la compagne de sa première créature.

Fou de rage, la créature décide de se venger et lui dit qu'il lui arrachera tout, qu'il le fera souffrir et qu'ils se reverront pour sa nuit de noce.

Le héros, Frankenstein, est censé être intelligent, très intelligent mais plus l'histoire avançait plus j'en doutais jusqu'à être persuadée qu'il était complètement stupide. Cette phrase m'avait déjà bien mis la puce à l'oreille:

"Je ne pouvais plus en douter. Le seul fait que j'y avais pensé en construisait la preuve irréfutable."

Frankenstein se prépare a être tué par sa créature. La créature tue son meilleur ami. Frankenstein se prépare à ce qu'il le tue, lui, Frankenstein, pour sa nuit de noce. Hum. Il se rappelle que la créature lui a dit qu'il allait souffrir, qu'ils se reverraient pour sa nuit de noce. Il a tué son ami après avoir tué son frère... et Frankenstein pense qu'il va être tué...



Sinon, l'histoire est très intéressante, j'ai vraiment ressenti que la créature aurait pu accomplir de grandes et belles choses, s'il avait été aimé et accueilli lors de sa venue au monde au lieu de ne rencontrer que haine et rejet. Cela nous renvoie à nos propres possibilités humaines et à nos démons intérieurs: choisirons-nous la vengeance?







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Frankenstein ou Le Prométhée moderne

Un très grand classique que je voulais lire depuis longtemps, voilà qui est fait et sans regret! Je ne trouve pas que l'auteure avait une plume extra-ordinnaire mais ce roman réellement précurseur dans le domaine de la SF laisse des

traces.

J'ai donc appris sur le monstre crée par le Docteur Frankenstein , car je n'en avais comme beaucoup d'entre nous qu'une image tronquée, livrée toute prête par l'industrie du cinéma ....C'est donc un être doué de sensibilité et même très touchant que l'on découvre...et la descente aux enfers de son créateur pétri de culpabilité, celle d'avoir faît naître une bête déterminée à le poursuivre lui et les Hommes qui le rejettent.

Un bon moment lecture !
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Frankenstein ou Le Prométhée moderne

La fanatique inconditionnelle du romantisme anglais que je suis ne pouvait qu'être comblée par ce roman. Je n'ai jamais vu aucune des adaptations classiques de cette histoire et tout ce que j'en savais se résumait aux lieux communs qu'on retrouve un peu partout. Eh bien, j'ai découvert tout autre chose.

D'abord, c'est une histoire de passion, dans tous les sens du terme. On passe allègrement de l'exaltation au désespoir, de l'amour à la folie, de l'horreur à la compassion, de l'injustice à l'impuissance. C'est intense et on se laisse emporter par ce flot d'émotions torturées.

Mais c'est aussi l'histoire d'une vengeance terrible, celle d'un être abandonné par celui qui lui a donné la vie, confronté aux préjugés et à l'insensibilité des hommes. On a beau compatir au malheur de Victor, on ne peut s'empêcher de se demander qui de la créature ou du créateur, de l'homme ou du démon est le vrai monstre.

Et puis, il y a tous ces grands espaces que le romantisme affectionne, sublimes tant ils sont démesurés et propres à l'élévation de l'âme. On est transporté des montagnes sombres du Jura aux lacs alpins, à la splendeur du Mont Blanc et de la Mer de Glace, en passant par les paysages bucoliques rhénans et les landes tourmentées d'Écosse, le tout avec un lyrisme saisissant.

Pour ma part, je l'ai lu en anglais et si jamais vous voulez essayer la lecture en langue anglaise, je le conseille fortement : Mary Shelley écrit dans une langue très soutenue qui se rapproche beaucoup du français sur le plan du vocabulaire.

Une très bonne lecture.
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Frankenstein ou Le Prométhée moderne

Victor Frankenstein, jeune savant suisse passionné et ambitieux, parvient après des mois de recherche à créer un être vivant. Effrayé par la Créature, hideuse et repoussante, il s'enfuit et l'abandonne. Mais celle-ci va vite se rappeler à son bon souvenir en s'attaquant aux personnes les plus chères de son entourage.

Edité en 1818, « Frankenstein ou le Promethée moderne » remporte dès sa sortie un vif succès. Parfois qualifié de « premier roman de science-fiction » et considéré également comme un des grands classiques du gothique, le livre de Mary Shelley , s'il est légèrement daté, se lit néanmoins toujours avec plaisir et intérêt.

Ecrit sous forme de roman épistolaire , genre très populaire à l'époque, le style très simple (certains critiques de l'époque l'ont même qualifié de « primaire », ce qui est quand même très exagéré !) surprend de prime abord mais l'on s'y fait vite tant l'action est menée tambour battant. Mais le plus étonnant est le personnage de la Créature, bien plus subtil que dans les multiples adaptations cinématographiques. Sensible, sachant raisonner, parler et s'exprimer parfaitement, cet être « monstrueux » est finalement le personnage le plus émouvant du roman. Créé mais aussitôt abandonné par son créateur, il subit, dès son entrée dans la vie un rejet indescriptible et s'il tue, c'est certes pour se venger et le faire souffrir mais surtout pour tenter de communiquer avec lui. Mais celui ci préfère fuir ses responsabilités et se lamenter sur son sort ! le monstre n'est donc pas forcément celui qu'on pense.

Au final même si à mon humble avis « Frankenstein » n'est pas un chef d'oeuvre incontournable (comme par exemple le « Dracula » de Bram Stoker), il est indéniablement un classique et une borne dans la histoire du fantastique.
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Frankenstein ou Le Prométhée moderne

Alors qu’il mène une exploration polaire, Robert Walton sauve Victor Frankenstein, un scientifique en perdition dans les étendues glacées du nord de l’Europe. L’histoire de cet homme est saisissante : Frankenstein a très tôt développé une passion pour la chimie et les mystères de l’existence. « Un des phénomènes qui avaient singulièrement retenu mon attention était la structure du corps humain, et même tout être doué de vie. D’où vient, me demandais-je souvent, le principe de la vie ? […] Pour examiner les causes de la vie, nous devons d’abord connaître celles de la mort. » (p. 49 & 50) Après de longues recherches, il s’est trouvé en capacité d’animer la matière inerte. Obsédé par ses travaux, il s’est éloigné de ses amis et de sa famille. Au prix de longs efforts, Frankenstein a donné vie à un être qu’il a composé d’ignoble façon. Horrifié par sa créature, il s’est enfui et est tombé dans une longue maladie, souhaitant oublier ses travaux et ses expérimentations. Hélas, livrée à elle-même, la créature a survécu et elle nourrit une haine farouche envers le créateur qui l’a abandonnée. Résolue à se venger, elle s’en prend aux proches de Frankenstein.



Il y a des livres que je suis convaincue d’avoir lus. Et puis, en fait, non. Frankenstein fait partie de ces œuvres à qui je tente de faire enfin honneur. Entre roman épistolaire, récit rapporté et récits en abîme, ce texte présente une forme intéressante qui ménage le suspense jusqu’aux dernières pages, même si l’histoire m’était déjà connue. La preuve qu’un roman est un chef-d’œuvre est qu’il arrive toujours à surprendre son lecteur. La figure du créateur indigne et du démiurge irresponsable est magnifiquement traitée par Mary Shelley qui a offert au genre gothique, avec ce livre, son dernier grand roman.

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Frankenstein ou Le Prométhée moderne

Lire Frankenstein. Fait !

Mon avis ?

Une écriture un poil vieillotte. Des rebondissements un poil tirés par les cheveux. Un suspens un poil absent.

Ca en fait, des poils !

A lire pour le coté "classique". Sans vouloir retirer le talent de Mary, ma lecture s'est plus attachée au coté philosophique (rapport créature/créateur, peur de l'inconnu...) que pour l'histoire elle meme qui devient je trouve un poil (encore un!) poussive vers la fin.

A lire, pour qui veut tater du classique, qui a mon humble avis ne méritait pas cette appellation.
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Frankenstein ou Le Prométhée moderne

A quelques jours de la sortie d'une énième adaptation cinématrographique, je découvre enfin ce mythe littéraire dans sa forme originelle.



Deuxième relecture -ou presque- puisque ma première tentative il y a des années de cela, s'était soldée par un échec. Je n'avais pas du tout accroché ni à l'histoire ni à la plume. Aujourd'hui, c'est totalement l'inverse qui s'est produit. J'ai vraiment apprécié le style de Mary Shelley, la plume du XIXème sait toujours autant me surprendre et me captiver. Il m'aura d'ailleurs fallu une seule journée pour le lire, tellement j'étais absorbée par le récit de ces sombres remords et de cette culpabilité dévorante.



Je comprends enfin les tourments dont ce fameux docteur Frankestein et sa créature furent les malheureuses victimes. Car ce livre met en scène les tourments de deux êtres le créateur, qui vit éperdument dans les regrets et la terreur, et la créature qui souffre de sa solitude et torturée par son désir de vengeance.

Si le petit et le grand écran ont alimenté notre imagination sur la possible physionomie du monstre, il rêvet ici un caractère qui ne laisse aucune place au doute. Cette créature hideuse en apparence provoque et exacerbe tous les sentiments propres au genre humain. Mais il ne fait pas seulement que les provoquer, doté d'une intelligence et d'une capacité de réflexion, il va aussi expérimenter les ressentis et surtout, la souffrance.

Ce qui donne ce caractère si ambigu et si dérangeant à la créature de Frankestein c'est son caractère finalement très humain. Il réfléchit, il pense, il va même jusqu'à s'éduquer tout seul. Sa soif de connaissances intarissable et sa candeur initiale en font un personnage touchant, du moins, au début. Capable du meilleur comme du pire, il n'est finalement que le reflet même de la nature humaine. Il représente pour Victor son double maléfique, une ombre qui va le suivre et le tourmenter et qui va même jusqu'à lui voler son propre nom. Et oui, car tout le monde ou presque confond la créature et son géniteur.



Les narrateurs se succèdent pour nous présenter les circonstances dramatiques de cette histoire -de l'idée qui germe dans l'esprit du docteur- jusqu'aux conséquences désastreuses qui suivent la venue au monde de cet aberration de la nature. Le souci de postérité est un des thèmes récurrents de ce récit. Victor Frankestein va lui-même se confier à Robert Walton, qui lui-même se confiera à sa soeur, et de là découle la découverte de cette épopée tragique et fantastique par le lecteur.

Mary Shelley imagine l'ambition d'un homme qui ne voyait que la réussite, et qui voit finalement son oeuvre, se transformer en déception, et pire voir sa vie entière devenir un cauchemar.

On peut reprocher à Mary Shelley de trop nombreuses répétitions et un pathos exagéré, pourtant, si son histoire est devenue un mythe ce n'est pas dû au hasard. Elle marque les esprits en puisant dans une croyance antique -celle de la résurrection- et joue sur une tonalité fantastique très en vogue à son époque. Elle s'affranchit des clichés des romans gothiques habituels et nous épargne l'éternel manoir hanté, ou le château lugubre et préfère nous entrainer dans toute l'immensité de la nature et nous fait voyager à travers l'Europe et jusqu'aux contrées glacées de l'Arctique. Mais on constate que son oeuvre à l'heure actuelle, n'a rien de démodée et continue d'inspirer et de faire frémir lecteurs, cinéphiles et téléspectateurs. Bien que le roman n'a pas pour but de nous faire peur, c'est pourtant bien souvent l'approche d'Halloween qui motive sa lecture ou relecture.



Souvent décriée et critiquée pour son manque de nouveauté et pour ses motivations (l'amusement en étant la cause principale) il ne faut pas oublier que Mary Shelley était très jeune au moment de l'écriture de ce roman. Je découvre et j'admire à la fois l'imagination débordante de cette romancière débutante dont le nom fut tant de fois effacé au profit du monstre. Oubliez tout ce que vous savez ou ce que vous avez vu sur le soit-disant mythe, rien ne vaut le roman originel.





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Frankenstein ou Le Prométhée moderne

J'ai longtemps été attiré de loin par ce roman que l'on décrit comme le premier roman de science-fiction, par ce statut, autant que par son auteure, Mary Shelley, qui l'a d'abord publié anonymement à une époque où les femmes étaient trop peu considérées en littérature. Existe-t-il plus belle preuve de l'avant-gardisme de cette littérature ?



Et pourtant, je remettais la lecture, jusqu'à découvrir qu'il s'agit d'un roman épistolaire. En étant particulièrement friand, j'ai fini par ouvrir mon vieux livre de poche, et je n'ai pas été déçu.



Le roman narre, sous forme de récits enchassés à travers des lettres, la création d'une créature vivante à partir de l'inerte, par le docteur Frankenstein, lequel verra sa créature se retourner contre son créateur pour punir son hubris.



La plume a l'élégance des écrits anciens. Une véritable élégance dans les formules et les images, de celles qui forment une image limpide dans l'esprit de celui qui les lit. Les considérations philosophiques sont habilement saupoudrées dans le récit et le suspense est ominiprésent.



Le seul passage un peu moins bon, parce que moins crédible, est la façon dont la créature acquiert le language, mais la suspension d'incrédulité requise vaut la peine :



Il y a de tout dans ce récit mythique. De l'émotion, de l'action, de l'angoisse, de l'émerveillement.

A la lecture, si claire, on perçoit presque un vaste arbre de possibilités envisagées à chaque instant par l'auteur, et l'on se prend à imaginer quel tournant aurait prit ce merveilleux roman si une autre voie avait été explorée. Quelle richesse !



Un roman qui mérite amplement son aura mythique.
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Frankenstein ou Le Prométhée moderne

Ce vieux bouquin traînait depuis à peu près quatre siècles dans ma PAL et je l’en ai extirpé en espérant cocher la case « horreur » d’un bingo de lecture auquel je participe.

Lol.

C’est tout sauf horrifiant, à part peut-être horrifiquement niais ? Bon, je sais, on touche là à un « classique » écrit en 1817, une autre époque, une autre vision des choses. Je suppose qu’à l’époque, c’était terriblement novateur et brillant. Mais bon, on a fait du chemin depuis, autant en termes de structure narrative que de style et, plutôt qu’un roman fantastique, on a ici, avant tout, beaucoup de remplissage autour de la vie d’une famille de bourgeois suisses du début du XIXe, de considérations empreintes de mièvrerie sur diverses questions sociales, culturelles et philosophiques du moment et beaucoup, beaucoup trop de blabla romantique, de drama et de lamentations. À part ça, la dimension fantastique passe habilement à la trappe et la partie qui m’intéressait, à savoir la création du monstre… est quasi inexistante. 👍 Bref, ça m’a surtout fait l’effet d’un passe-temps d’une autrice désœuvrée qui avait envie de s’écouter parler mais sans trop se casser la tête avec les détails.

Je ne vais pas aller plus loin dans le commentaire de texte, ça a deux siècles, voilà, tout est dit ! ^^

On n’enlèvera jamais à ce roman sa place de précurseur d’un genre dont on a maintes fois fait le tour depuis, y compris en s’inspirant précisément de ce roman, mais à mon humble avis on peut maintenant le laisser là : à la place qui lui revient, dans sa petite vitrine poussiéreuse au musée des vieilleries qui n’ont pas réussi à conserver le charme du vintage.
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Frankenstein ou Le Prométhée moderne

Frankenstein de Mary Shelly



Une couverture à rebours des clichés habituels, avec une nouvelle traduction par Elisabeth Vonargurg. Rédigé lors d’un jeu lancé entre des esprits brillants, on ne peut qu’être impressionné par cette œuvre d’une jeune femme de 18 ans en 1816. Je m’y suis plongée avec délectation et me suis définitivement rangée du côté de l’immonde créature !



Comme beaucoup le savent, il s’agit du récit d’un jeune homme, Frankenstein, mu par un enthousiasme débordant et dont l’ambition finira selon ses propres termes par un naufrage.

Divulgachons : cela tourne mal, mais ce n’est pas une simple histoire de fantômes élaborée avec habileté. L’auteur aborde la question de la discrimination, de l’asservissement des hommes par leurs semblables, et des ambitions démesurées menées sans réflexion.

« Heureux pour qui le monde se réduit à sa ville natale et n’aspire pas à plus de grandeur que ne le permet sa nature »



Les 3 récits imbriqués permettent d’accéder au point de vue de la créature, de son créateur et d’un tiers recueillant le récit de ce dernier. On éprouve de la compassion pour la créature, innommée, à l’égard duquel tous, y compris son créateur, ne ressentent que de la répulsion et cela uniquement à cause de son aspect physique.



Il y a un rapport ambigu avec la nature, souvent décrite et admirée, mais que l’on cherche à maîtriser. Comme celui de Frankenstein avec sa créature qu’il rejette et ne considère pas comme un être humain tout en le reconnaissant comme étant doué de raison et doté du libre arbitre. La place du maître et de l’esclave change d’ailleurs tout au long du récit.

La volonté de puissance de Frankenstein sera sanctionnée de façon implacable mais elle met aussi en lumière le jugement biaisé porté sur ceux que l’on juge comme étant digne ou pas de vivre parmi nous. Le roman nous invite à rester humble devant la nature et à réfléchir à la portée de nos actes, voire nous met en garde sur l’acquisition de la connaissance.

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Frankenstein ou Le Prométhée moderne

Je ne m'en suis pas rendue compte pendant ma lecture, mais ce roman est sans doute un de ceux qui m'ont le plus marquée jusqu'à présent. Je comprends les critiques qui lui reprochent d'être désuet. Mais la première édition date de 1818, et le contexte d'écriture est presque aussi romanesque que le roman.

Alors oui c'est peut-être un peu moralisateur. Mais je ne le trouve pas tant manichéen que ça : on ressent de la compassion pour ce monstre sanguinaire et sans nom qui ne recherche finalement que de la reconnaissance et un peu d'humanité. De même, je n'ai pas réussi à condamner complètement son créateur, coupable certes, mais ô combien puni pour avoir voulu défier la mort (et par là même un fondement de l'humanité à laquelle aspire sa "créature").

Plus je le relis et plus je l'aime, moi, ce livre, car je me pose à chaque fois de nouvelles questions, auxquelles je n'ai pas toujours de réponses, un peu comme dans la vraie vie en fait.

Il y a peu de temps, j'ai aussi eu la chance de lire un extrait de la correspondance de Mary Shelley. Quel tempérament et quelle liberté de ton pour son époque ! Il faut dire qu'elle a de qui tenir, sa famille étant composée d'esprits plus brillants les uns que les autres. Mais elle n'est pas qu'une fille, une compagne ou une soeur. Elle est une voix unique et puissante, qui s'affranchit des codes et qu'on a tendance à oublier derrière son oeuvre la plus connue. Vraiment, je ne saurais que vous conseiller de découvrir Mary Shelley et ce grand roman. En espérant qu'il vous marquera autant qu'il m'a marquée !
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Frankenstein ou Le Prométhée moderne

Mon expérience de lecture



J’ai été profondément touchée par cette histoire. Je ne savais pas que c’était un roman épistolaire, moi qui adore ce genre. À mon avis, cette forme crée un lien très intime avec l’instance lectrice. À cet égard, j’ai aimé suivre l’histoire de Victor Frankenstein, jeune savant. Je ne savais pas que Frankenstein n’était pas le prénom du monstre, mais le nom de famille de son créateur. Alors, j’ai été surprise par cet élément. Victor Frankenstein développe très tôt un intérêt pour les sciences. Après ses études, il décide de créer un être à partir de morceaux de corps humain. Pour ce faire, il fouille les cimetières pour trouver de la chair morte. Puis, il donne la vie à un être très grand doté d’une force physique incroyable. Mais, l’aspect physique de cet être s’avère horrible, terrifiant et Victor l’abandonne à son sort. Laissé à lui-même, le monstre apprend le langage et il décide de se venger de son créateur car il a été abandonné.



En parallèle, le lecteur suit l’histoire de la famille suisse Frankenstein et il est témoin de ses drames.



J’ai vraiment adoré ce livre. Tout d’abord, j’ai ressenti de la pitié pour le monstre et sa quête d’identité. Il ne sait pas qui il est, ce qu’il représente, ce qu’il souhaite. Comme il le remarque : « Moi excepté, le monde se reposait ou se réjouissait. Comme le plus maudit des démons, je portais en moi un enfer. » (p. 153) À de nombreux endroits dans le récit, le monstre est associé à un démon encore plus répugnant que ceux se retrouvant dans l’enfer de Dante. Le monstre réalise rapidement que les êtres humains vivent en famille et en couple. À cet égard, il se rend compte qu’il est seul. Cette solitude l’amène à commettre un crime. Il désire une compagne pour partager sa vie et pour ne plus être seul. Ainsi, il retrouve Victor et l’oblige à créer un modèle féminin pour partager avec elle les sentiments d’affection l’habitant. Victor confronté aux menaces du monstre n’a d’autre choix que de consentir à la demande de ce dernier. Il s’exile de sa famille et il découvre que de donner vie à un autre monstre serait un acte de pur égoïsme; il détruit donc son travail. Pauvre monstre!



Ensuite, j’ai apprécié la belle histoire d’amour présentée dans le récit. Victor et Elizabeth s’aiment profondément depuis l’enfance et ils vont s’aimer jusque dans la mort. Dès le début du récit, Victor mentionne :



«Aucun mot, aucune expression ne peuvent décrire l’amitié qu’elle me portait, elle était plus que ma soeur, puisque jusqu’à sa mort elle devait être uniquement mienne. » (p. 36) Et un peu plus loin, il soulève ceci : «Elle était comme l’esprit vivant de l’amour qui adoucit et qui attire.» (p. 39)



Leur histoire est marquée par le sacré et le profane, par Éros et Thanatos.



Mais encore, le thème principal de récit est la vengeance. En fait, elle devient le lien entre Victor et son monstre. Le montre veut se venger de Victor et Victor désire se venger du monstre. C’est peut-être le lien sacré entre eux, ce dernier les entraîne dans des zones profanes.



«L’être que j’avais déchaîné parmi les hommes, ce démon doué de la volonté de détruire et de la puissance de réaliser ses projets horribles, telle la mort qu’il venait de donner, je le considérais comme mon propre vampire, mon propre fantôme sorti de la tombe, et contraint de détruire tous ceux qui m’étaient chers. » (p. 83)



Dans l’extrait et partout dans ce livre, le lecteur retrouve des éléments fantastiques : lune, brouillard, fantômes, esprits, démon, rêve, irréel, ténèbres, vampire, ruines, etc. Cette intrusion du surnaturel dans le réel me plaît beaucoup. Elle soulève l’ambiguïté, le doute.



Mary Shelley m’apparaît certainement comme une sacrée femme! Elle a créé un livre passionnant, intelligent, jouant dans les sphères les plus obscurs de l’inconscient. J’ai adoré lire Frankenstein ou le Prométhée moderne. D’ailleurs, Prométhée n’est-il pas celui qui avait volé le feu sacré à Dieu afin de le donner aux hommes, devenant ainsi l’initiateur de la connaissance? Nous pouvons dire que Victor défie Dieu en donnant la vie à l’humanité à partir de la mort. Mais bon… je me trompe peut-être.



Avez-vous déjà lu Frankenstein ou le Prométhée moderne de Marie Shelley?

https://madamelit.ca/2021/10/25/madame-lit-frankenstein-ou-le-promethee-moderne-de-marie-shelley/
Lien : https://madamelit.ca/2021/10..
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