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Critiques de Matthieu Biasotto (657)
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Le supplément d'âme

Voici une lecture intéressante et addictive mais qui, hélas, fait trop écho à mes dernières lectures ! En effet, j’ai eu l’impression de me retrouver face à un mélange de deux de mes lectures de juillet : « Reste avec moi » de Jessica Warman et surtout « Mes mots sont les fleurs de ton silence » d’Antoine Paje (quasiment les mêmes révélations !). De ce fait, je n’ai pas pu apprécier « Le supplément d’âme » à sa juste valeur… Je sais bien que chaque œuvre est unique et qu’il ne faut pas comparer de la sorte… Malheureusement, c’était bien trop frais dans ma tête et, malgré moi, je n’ai pu m’empêcher de songer à ces nombreuses similitudes…



Avec une narration à la première personne qui ne manque pas de piquant, on suit Thomas Garnier, un père de famille peu présent à la maison, qui ne rend pas sa femme et ses enfants heureux, qui passe son temps au travail ou dans le lit de ses maîtresses. Un homme perdu, dur à vivre et assez odieux avec son entourage… Le destin décide un jour de remettre les choses à leur place, si bien que cet anti-héros de prime abord peu attachant va avoir un accident de la route, puis va sombrer dans le coma. Telle une âme errante, Thomas va rester dans le réel sans pour autant intervenir. Cette situation va lui permettre d’écouter ses proches, de savoir ce que l’on pense de lui et de découvrir énormément de choses qui lui ont été cachées. Par exemple, il va surtout réaliser qu’il n’était vraiment pas une bonne personne. Son chemin vers l’introspection, l’acceptation et la rédemption est assez intéressant… Toutefois, cela n’a pas suffi à ce que je m’attache à lui. A l’inverse de « Mes mots sont les fleurs de ton silence », j’ai trouvé qu’il avait fait beaucoup trop d’erreurs et que son comportement dépassait souvent les bornes…



Là où Matthieu Biasotto tire son épingle du jeu, c’est avec le personnage de TK, alias Tomato Ketchup, que l’on va apprendre à découvrir au fil des pages. TK va être un véritable guide pour Thomas, car il va l’aiguiller dans ses recherches et, de temps à autre, va lui proposer de lire Les chroniques du carnet noir, des feuillets qu’il rédigera lui-même lorsque le temps sera venu. Ces écrits permettront à l’accidenté d’avoir des visions du passé et de découvrir certaines facettes de lui-même. Les flash-backs sont nombreux et apporteront toujours du rythme à l’intrigue. Les chapitres courts donneront également une certaine cadence au texte. On est face à un bon page-turner qui se lit vraiment tout seul… En effet, en plus de ces éléments, le mystère est très présent et interpelle le lecteur. On se demande qui est TK, comment était Thomas lorsqu’il était en bonne santé, que cache chaque personnage, si c’est réellement un accident ou bien est-ce quelque chose d’une plus grande ampleur et quelle sera la finalité de toute cette épreuve, etc.



La plume de l’auteur est prenante et fluide. On rentre aisément dans le récit et, en quelques chapitres, on est happé par le scénario. Certes, je n’ai pas eu de surprises concernant les révélations (je m’y attendais et elles étaient presque toutes identiques à celles du livre d’Antoine Paje), mais j’ai globalement passé un bon moment. L’ouvrage a de nombreux atouts entre ses pages comme son rythme et ses nombreux secrets. Hélas, le fait que je ne m’attache pas aux protagonistes, notamment au personnage principal, et que le contenu me fasse trop penser à des lectures récentes a nui à mon ressenti général… Dommage ! Si vous n’avez pas lu les romans que j’ai cités en début de critique, je vous recommande quand même la découverte si vous aimez les thrillers psychologiques avec une légère touche de fantastique. Merci aux éditions Bragelonne !
Lien : https://lespagesquitournent...
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Serghey

Voici mon retour de lecture sur Serghey de Matthieu Biasotto que j'ai eu la chance de gagner à un concours sur la page facebook de l'auteur.

Maman solo dépassée par le décès de sa sœur, Tihana doit retrouver le chemin des soins à domicile, en tant qu’infirmière au chevet d’un patient très particulier.

Aussi élégant que difficile à cerner, Serghey est célèbre mais surtout odieux avec toutes les soignantes ayant croisé sa route. Tihana ne sait rien de lui, à part qu’il est insupportable et qu’il cache quelque chose…

Comme les circonstances de ses blessures, entre autres…

Au cœur de la Croatie, il se pourrait que la sincérité d’une mère divorcée rencontre un prodige au passé trouble..

Serghey est une romance qui nous présente un pianiste blessé et une infirmière déterminée qui vont jouer une symphonie surprenante.

J'ai aimé que l'auteur nous présente bien ses personnages. Ils prennent leur temps. On sent le rapport haine / amour très rapidement, on se doute que l'attirance va arriver. Mais ce qui est appréciable ici c'est qu'il y a une vraie histoire et que la romance s'installe bien. Ce n'est pas du genre je te vois et je t'emballe, on se marie et à la moitié on divorce ;) Ce n'est pas du tout ça, ouf !

Serghey a de graves séquelles suite à un grave accident. Là encore on ne connaît pas immédiatement les circonstances, pourquoi il était dans cet état. Cet homme magnifique est odieux avec les infirmières qui viennent l'aider.. pourquoi donc ? Que lui est t'il arrivé pour qu'il soit ainsi ? L'auteur nous intrigue en distillant les informations au compte goutte et cela fonctionne parfaitement. Serghey est un homme complexe à lequel j'ai réussi à m'attacher.

Quand à Tihana, elle a perdue sa sœur dans des circonstances tragiques et depuis.. elle survit. Notamment grâce à sa fille même si actuellement on ne peut pas dire qu'elle soit la meilleure des mamans. Elle fait de son mieux, elle aime son enfant mais est toujours sous le choc du décès de sa sœur. Alors qu'elle ne se sent pas réellement capable de travailler, sa patronne ne va pas lui laisser le choix et elle va devenir l'infirmière de Serghey, pour son plus grand déplaisir !

Tihana est une jeune femme touchante, dont le passé est aussi compliqué que celui de Serghey.

La rencontre entre ces deux êtres va donc être explosive, pour mon plus grand plaisir de lectrice.

Outre les personnages principaux, les personnages secondaires ont une sacré place ici.. notamment une adorable petite fille.. mais je ne vous en dirais pas plus ;)

J'ai apprécié le fait que ça se déroule en Croatie, c'est dépaysant. Et le voyage à Tokyo a été un vrai plaisir pour moi qui rêve d'y retourner.

La playlist associée est excellente et apporte un réel plus à ce livre.

L'ambiance parfois lourde m'a beaucoup plu. J'ai vibré avec eux, j'ai souri, j'ai parfois eu les larmes aux yeux.

L'écriture de Matthieu Biasotto fait mouche et m'a captivée.

La romance est réussie mais ce n'est pas que ça, c'est aussi un joli ouvrage sur le thème de la reconstruction.

Je pense que vous l'aurez compris, je suis ravie d'avoir pu découvrir Serghey, qui mérite bien cinq étoiles :)
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Blanche

Je reviens vers vous avec une nouvelle chronique sur l'auteur auto édité que je préfère, à savoir Mathieu Biasotto.



Après cette brève phrase d'introduction, je suppose que vous devinez déjà ce que je vais dire de ce dernier livre de l'auteur. Eh bien ! Vous avez totalement raison, c'est une nouvelle fois une très bonne surprise.



Dans ce thriller, Biasotto tisse sa toile sur fond du désir de maternité du personnage central qu'on va tantôt plaindre, tantôt aimer, tantôt haïr ! Une nouvelle fois une grande réussite de l'auteur qui arrive à chaque fois à nous surprendre.



Et que dire une nouvelle fois sur la couverture du livre que je trouve comme à chaque fois superbe. Monsieur Biasotto, je pense que vous avez vraiment tout compris : un bon livre avec une mauvaise couverture n'attirera pas le chalant, mais un mauvais livre avec une belle couverture n'attirera qu'une seule fois le lecteur. Avec vous, on a les deux à chaque fois.



Continuez comme ça ! (sans vouloir vous commander)



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Ewa

ReBonjour Monsieur Biasotto,



Le 28 juillet 2017, je terminais ma chronique de "11 juin", premier roman de votre plume que je lisais, en vous promettant que je reviendrais frapper à votre porte ... Et c'est maintenant chose faite. J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop d'avoir traîné en route avant de vous revenir. Il faut dire pour ma défense que le nombre de sorties littéraire étant sans cesse croissant, je ne savais plus où donner de la tête !



Après la lecture de "11 juin" il y a un an, je me suis plongé dans "Ewa" avec beaucoup d'attentes. Comme vous le savez certainement, les attentes sont souvent déçues. Eh bien, pas avec vous !



Je me suis délecté à la lecture de votre roman. Attention, je ne dis pas que j'ai trouvé tout parfait mais, sur l'ensemble de ma lecture j'ai été totalement séduit non seulement par votre style mais également par votre intrigue. A un point tel que je me suis directement plongé dans la lecture de la suite de ce roman, à savoir "Séquestrée".



Un tout grand merci à vous pour ces quelques heures passées en votre compagnie !



Bien à vous,



Frédéric Gilles
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Jalouse

Jeune homme touche à tout, aux multiples talents, un véritable artiste dans l’âme. Et bien croyez le ou pas, j’ai tous les romans de cet auteur sur ma liseuse et pourtant, je n’avais encore pris la peine d’en lire aucun. Cette fois le thème de la jalousie m’a piqué au vif et je me suis donc lancée.

Il semblerait d’après ce que j’ai pu lire sur ce roman que Mathieu a ici totalement changé de style, je suis bien évidemment curieuse de me mettre enfin à la lecture de ses précédents romans.

J’arrête mes digressions et je vous parle enfin de JALOUSE, c’est un roman qui traite à merveille des difficultés de la vie de couple, il est certains que Noémie est jalouse et que cela pose un énorme problème dans son couple, mais il faut aussi dire qu’elle a des raisons. Pardonner, quitter, essayer d’oublier, ou mener la vie dure à un conjoint qui nous a trompé, trahi, qui a bafoué la confiance qui est l’oxygène du couple.

Noémie et Samuel sont donc privé de cet oxygène, et Mathieu Biasotto m’a embarqué dans cette histoire, j’aurai pu être agacée par Noémie, ses excès, ses méfiances persistantes, mais je me suis mise à sa place…

Nous savons tous que l’amour est beau, magique, qu’il nous transporte de bonheur, mais il peut aussi nous rendre amer, suspicieux, aigri, nous faire perdre confiance.
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Ewa

Voici un livre qui happe dès les premières lignes et qui ne vous lâche plus !! J'avais tant de mal à le mettre de côté, mais bon... fallait bien dormir un peu !! Mais sincèrement, je suis entrée direct dans cette histoire et j'aurai voulu avec une journée complète à moi, juste pour le lire d'un trait !!



Ewa, jeune au don étrange, se voit interdire tout contact avec les miroirs... c'est que quand elle se voit, tout part en vrille, et ça se fini forcément dans un bain de sang. Elle voit, dans son reflet, le pire de l'autre, le Mal qui les habite. C'est de cette façon qu'elle se retrouve, placée par son oncle, placée dans une espèce de pension pour filles, tellement glauque, avec des méthodes éducatives qui n'ont rien d'humaines. Pour ajouter au côté très crade, il y a aussi toutes ces jeunes qui disparaissent mystérieusement...



Le pitch de vente était plus qu'engageant, et Biasotto a amplement livré la marchandise... C'est sombre, c'est prenant, c'est captivant... Bien sur, il faut aimer le genre... mais si vous avez envie d'une histoire qui décoiffe, dans une Pologne très glauque, avec un brin de fantastique, ce thriller psychologique est vraiment pour vous. Vous ne serez aucunement déçu par votre lecture...
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11 juin

11 juin est le premier roman de Matthieu Biasotto qui tombe entre mes mains, un peu par hasard, hasard d'une amitié virtuelle sur les réseaux sociaux, hasard d'un concours, tirage au sort, qui me voit destinataire d'un exemplaire gentiment dédicacé par l'auteur… Début, je l'espère, d'une belle relation littéraire.



Ce roman est un thriller comme je les aime, qui m'embarque, me questionne, me balade entre plusieurs pistes possible… et puis me scotche, me terrasse, m'émeut.

C'est un de ces livres dont je vais me souvenir longtemps, lu en deux jours parce que je n'ai pas pu le lâcher, dont la fin me laisse prostrée, en état de choc… Une fin qu'il faut assimiler, en allant faire un tour, en respirant un bon coup pour se détendre… Ma chronique attendra un peu et elle sera courte car il faut veiller à ne rien dévoiler : l'effet 11 juin réside dans le silence de ceux qui l'ont lu et qui en parle un peu quand même, juste ce qu'il faut.



11 juin, c'est un huis-clos polyphonique, un road-movie intimiste dans la souffrance, une catharsis… une ambiance musicale (Aaron et Moriarty) et des coquelicots. C'est une belle écriture, fluide, efficace, travaillée ; la trame narrative est d'une construction très précise, au sens chirurgical, au détail près, sans la moindre faille. La psychologie des personnages est complexe, ambivalente, toujours sur le fil du rasoir ; la tension est omniprésente et ne permet aucun répit.

Tous ceux qui ont dans leur vie, chez leurs proches, une date qui s'apparente à ce 11 juin comprendront ce que j'ai pu ressentir entre incompréhension, abattement, révolte, haine, désir de vengeance, tentative de pardon, volonté de rédemption…



Lisez ce livre, je n'en dirai pas plus. Et quand vous l'aurez lu, n'en dites pas trop…

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Ewa

Il est parfois des rencontres qui changent une vie... Des rencontres amoureuses, des rencontres amicales, des rencontres professionnelles... Mais aussi des rencontres littéraires qui elles, changent votre vie de lecteur à jamais... Ma rencontre avec Matthieu Biasotto s'est faite à la lecture de Harper... Je ne le savais pas encore mais je venais de croiser la route littéraire d'un auteur qui allait me bouleverser à jamais...

Encore et encore à chaque lecture à chaque ligne à chaque mot qui s'échappe de son clavier.

Avec Yell, Matthieu avait offert au genre fantastique un nouveau souffle. Un récit psychologique sombre, teinté de surnaturel... Mais si on passait sur cet aspect que restait-il ? un immense roman . Un roman d'amour, de haine, de vengeance, de douleur...

Avec Ewa, Matthieu avance un peu plus dans les méandres du genre fantastique en écrivant un roman presque gothique, la chronique d'une vie faite de douleur, de peur et de violence et là encore le surnaturel s'invite pour offrir une note qui permet à notre esprit d'accepter l'inacceptable.

Dès les premières lignes de ce roman j’ai su que j’allais l’aimer et que cet amour allait être fulgurant, douloureux et passionnant.

Ô combien j’avais raison….

Une plongée en Europe de l’Est si chère à mon cœur...A un moment si terrible de son histoire

Un parfum de Jane Eyre...Dans ce que ce roman a du plus beau : la jeunesse de Jane , rejetée, enfermée, maltraitée

Ewa est une pauvre jeune fille confrontée à un don maléfique qui rend sa vie insoutenable. La "solution" réside en un éloignement nécessaire dans une pension cauchemardesque.

Et là les choses déraillent: des disparitions inquiétantes...Des chiens qui hurlent et veulent dévorer votre corps tant ils sont affamé..Des coups de fouet qui déchirent la chair... Le froid , les mauvais traitements, la directrice qui est un monstre rien ne nous est épargné.

Ewa nous t’aimons dès le premier regard. Nous ne pouvons que souffrir pour toi et avec toi devant les supplices que tu endures. Nous aimerions venir t’enlever pour te sortir des griffes de Miedezska.

Nous voudrions que tu regardes ce miroir et que tout cela cesse mais nous redoutons ce moment car nous savons que cet instant sera terrible….

Matthieu ne tombe jamais dans le piège du gore, Matthieu est toujours juste à la virgule près… La musicalité de chacune de ses phrases résonne encore en moi. Un vent de renouveau souffle sur la littérature fantastique. Un fantastique beau à mourir, un récit qui vous tient aux tripes et en haleine de la première à la dernière ligne….

Ewa comme j’aimerais te prendre dans mes bras , te câliner et te dire que je vais t’aider à oublier tout cela.
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Après moi le déluge

Le dernier thriller de Matthieu Biasotto que j'avais dans ma PAL.

Encore un page-turner.



Il commence sur une partie de l'histoire dans le premier chapitre et on revient en arrière en se demandant si c'est la fin, le milieu et comment replacer la rencontre décisive car tout oppose les deux personnages principaux.



Matthieu Biasotto alterne les chapitres de l'un à l'autre.



D'un côté, Axel, agent immobilier criblé de dettes et qui préfère plonger dans une bouteille que dans les solutions pour s'en sortir. Avec une petite amie, bimbo, qui aime vivre dans l'opulence plutôt que dans l'amour. Et avec des collègues qui ont des dents qui rayent le parquet.



De l'autre, Zeina 15 ans, qui échappe à l'enfer de la Syrie destination l'Italie avec sa mère.



C'est en France, à Marseille, que va se faire leur rencontre. Deux destins qui vont se percuter de plein fouet.

Tous les oppose et malgré tout, ils vont se sauver l'un l'autre.



La plume est fluide mais parfois agressive, vulgaire, violente. Par ses mots qui grincent, qui pulsent, Matthieu Biasotto fait passer son histoire et son message.



Je referme ce roman et me dit que même si Matthieu Biasotto est passé à la romance, je ne pourrai pas me passer de sa plume.



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Yell

Encore du très bon Biasotto !!! J'ai complétement été happé par ce récit... Il m'a pris dans son filet, et ne pas m'a pas lâcher jusqu'à la toute fin. Ici, on suit l'histoire de 2 soeurs orphelines... Elle retourne sur Yell, une petite île, pour aller acheter une planche de Ouija à une vieille dame aveugle... C'est qu'elles ont toutes deux vécu un drame, le genre qui marque... Le petit ami de l'une des deux a été assassiné. Perrine, la plus endeuillé des deux veut entrer en contact avec son copain mort... elle a des choses à se faire pardonner... Mais est-ce vraiment à elle de se faire pardonner ? L'histoire nous le dira, mais ce qu'elle découvre au fil des pages n'est pas très beau... L'entourage se décime autour d'elles... Une bête semble s'être réveillée par la tentative de Perrine d'entrer en contact avec le mort... C'est bien noir comme je l'aime... et la montée en intensité du récit captive et étouffe... Aucun temps mort pour le lecteur... Bref, une très bonne lecture !
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Kraft

« Kraft », c'est simple, j'ai adoré ! Il faut dire qu'il combine plusieurs critères qui sont à l'origine de la création de ce blog : un jeune auteur, un bon (parfois premier) roman, et une folle envie de faire découvrir tout ça à d'autres lecteurs.



En plus des qualités précitées, Matthieu Biasotto a un sens de la communication époustouflant. D'ailleurs je vous recommande de vous rendre sur son site, extrêmement bien fait, où vous pourrez y trouver des extraits de ses romans, télécharger « kraft », vous inscrire à sa Newsletter ou encore en apprendre plus sur le personnage de MB, auteur carburant au café.



http://matthieubiasotto.com/



« Kraft » c'est l'histoire d'une enveloppe, source de bouleversement dans la vie de Gabriel, jeune quadra sur la pente douce mais constante de la dépression. Désirs, motivation, rêves, projets ne font plus partie de sa vie qu'il partage avec Delphine son extrême opposé. Passionnée, drôle, créative, elle tente de raviver la flamme qui se consume en organisant pour Gabriel, une soirée d'anniversaire romantique. C'est alors que deux hommes pénètrent dans la maison et exécutent froidement Delphine sous les yeux horrifiés de son mari.



Dès cet instant, Gabriel fera tout pour retrouver les assassins et l'enveloppe kraft qu'ils recherchent. La descente aux enfers, ne fera alors que commencer pour lui....



Un thriller qui débute sur les chapeaux de roues et qui ne perd pas en rythme. Un personnage principal obligé de repousser ses limites pour mener à bien son enquête. Une énigme qu'on peine à élucider et la fin, surprenante, digne d'un twist de Michel Bussi.



Je vous conseille cette lecture, pour le plaisir que vous prendrez à lire ce petit roman et pour la découverte d'un jeune auteur prometteur qui l'air de rien s'est classé dans le top 100 Kindle !






Lien : http://que-lire.over-blog.co..
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La pelote de laine

[SERVICE PRESSE]







La pelote de laine de Matthieu Biasotto





Je remercie l’auteur pour ce service presse.





Mon résumé :



Matthieu s’est penché sur le monde qui nous entoure, en disséquant divers sujets comme les élites des plus grandes puissances mondiales, le Covid, les vaccins, la guerre en Ukraine etc…



Mon ressenti final :



Ce livre ne ressemble en rien à ce que Matthieu écrit habituellement. Il s’agit là d’une enquête personnelle de l’auteur, sur le monde qui nous entoure, nous dirige et vous le verrez, qui nous manipule.





L’analyse que je fais de ce livre ainsi que les propos que je tiens n’engagent que moi. Matthieu m’a un jour créditée du blase honorifique (je l’espère) de chroniqueuse exigeante et j’entends bien défendre mon titre. J’ajoute qu’il ne change absolument pas l’opinion que j’avais de l’auteur (si tant est que j’en avais une, d’ailleurs), et que je continuerai mon partenariat avec lui avec plaisir (à moins qu’il ne le dénonce lui-même).



398 pages d’analyses, de liens, de références, de graphismes, de photos, destinés à étayer les dires de l’auteur et à convaincre le lecteur que les informations livrées en masse sont fondées (et elles le sont, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit). J’ai très très souvent eu envie d’abandonner la lecture, dès la 30eme page, à vrai dire. Matthieu nous explique que deux groupes d’investisseurs tiennent le monde par les roubignolles, ayant injectés des milliards de dollars partout où il était possible (et ingénieux) de le faire. Alors, on parle ici surtout de groupes américains, ce qui m’a conforté dans le fait que je découvrais tout cela et que je n’en avait aucune idée. Comment l’aurai-je su, je suis française. Et la vérité, c’est que tout cela me dépasse complètement. J’ai donc lutté et continué la lecture et au fil des pages, je me suis rendue compte que Matthieu avait réussi à capté (non sans mal, je m’en excuse) mon attention, grâce à quelques petits traits d’humour bien placés. Cet échange qu’il instaure en lousdé avec le lecteur, est le fil qui m’a tenue plus ou moins attentive. Comme s’il entendait mes réponses à ses interventions : salut Helene, ce que tu lis est chiant et indigeste, non ? - Ouais, mec ! Carrément ! - Mais reste avec moi, la suite va te plaire.



J’ai donc ouvert mes yeux, mes chakras et me voici de retour sur un nouveau chapitres. Pour certains passages, comme ceux sur le Covid ou la vaccination, le confinement, les masques etc je suis sur la même longueur d’onde. Vous savez, je suis quelqu’un qui traverse la vie en touriste. Je ne m’inquiète pas de grand chose (sauf de mon pouvoir d’achat qui baisse en permanence), on s’automédicamente, on a pas fait les rappels de vaccin de la gosse (qui aura 16 ans dans un mois et qui est encore plus je m’enfoutiste que moi). Lorsque le Covid a débarqué, en février, trois mois avant mon mari a été malade a en crever durant un long mois. Courbatures, toux, un carnage. Bref, nous on pense qu’il a chopé le Covid mais ce n’est pas établi. Pour autant, au plus fort de la pandémie, personne n’a rien choppé chez nous. Comment explique-t-on ça ? Pourquoi certains vont être contaminés et d’autres non ? Aucune information à ce sujet, ce qui serait pourtant une étude pertinente. Sur cela, j’ai les mêmes informations que l’auteur, le Covid était en France dès fin 2019. Bref, une semaine que le Covid est dans nos vies, on a l’impression d’un Walking Dead en temps réel tellement les gens tombent comme des mouches et je suis dans le même état que Matthieu. La jem’enfoutiste que je suis fait des crises d’angoisses au supermarché où je tétanise dans les rayons et j’ai développé 8 boutons de fièvre coup sur coup. Mon traitement a été radical : j’ai éteins la tv. Certains y verront un forme de politique de l’autruche, je préfère dire qu’on a préservé notre santé mentale.



Je n’ai vérifié aucun des liens indiqués par Matthieu car j’ai pleine confiance en lui, qui dénonce les mensonges et cachotteries de nos dirigeants alors il n’allait certainement pas faire la même chose à travers ce livre (et aussi parce que j’avais grave la flemme). En tout cas, je dois reconnaître qu’il a fait un travail de recherche incroyable et qu’il a essayé de rendre ça le plus clair possible.



Alors, je n’aurais certainement pas l’audace et le mépris de dire que je n’ai rien appris à travers cette fine analyse du monde qui nous gouverne, mais on sait tous que les milliardaires ont les moyens de se mettre bien et surtout, d’avoir la main mise sur les secteurs qui permettent de manipuler le communs des mortels (cf la vaccination). Mais dans ce cas, comment le peuple sauve sa peau ? Que doit-on faire ? Se rebeller ? Mais comment ! Nos dirigeants ont oublié qu’un roi s’est fait couper la tête pour avoir chauffé les écoutilles de son peuple ! Qu’est ce qui empêche les gens de réagir ? Ha oui, les réseaux sociaux. Réagir depuis son canapé = manifestation de son mécontentement. Sauf que non.



Aujourd’hui, les gens comme moi, vous, Matthieu, on lutte à notre niveau. Je trie mes poubelles en espérant lutter pour l’écologie (rêve réduit en miettes par un ami qui a travaillé dans ce secteur, bref.), je fais mes propres pastilles de lave vaisselle, mes propres produits nettoyants, monsieur chéri nous a fait un potager du feu de Dieu… La vaccination, on est pour, on est contre, si on est contre, on nous bride en nous empêchant de sortir, on doit présenter un pass sanitaire qui rappelle tout de même une sale époque… En somme, on est largué, on est spoliés, on est lobotomisés, on est enchaînés. Alors on se débat comme on peut, mais ça ne suffit pas.



En ce qui me concerne, ce livre m’aura appris que ce que je savais déjà plus ou moins, est finalement pire que ce que je croyais. Je savais que Bill Gates avait des parts dans des labos et je me rends compte que ça ne m’avait même pas interloquée. Les ramifications dépeintes par Matthieu sont partout et dans tous les secteurs, c’est effrayant tant on est impuissants et en même temps, des dommages collatéraux. Après cette lecture, je me sens démunie et petite, je me demande ce que je pourrais faire et en même temps, je sais que je n’y peux rien. J’écris cette fin de chronique avec les yeux un peu humides. Je me demande souvent quel monde je laisse à ma fille, et à travers ce livre, je me rends compte qu’il est encore plus pourri que ce que j’imaginais.



Personnellement, après la lecture de ce livre, je ne vois pas du l’auteur comme un complotiste. Je le vois comme un homme aussi démuni que moi, aussi flippé et je comprends d’autant plus qu’il écrive des romans destinés à nous faire penser à tout sauf à notre monde actuel.



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Ewa

Pioche dans ma PAL de 10/2020 par Juten-Doji que je remercie.

C'est le roman le plus noir que j'ai lu de Matthieu Biasotto mais il n'en reste pas moins que c'est un véritable page-turner. C'est assez glauque et Matthieu Biasotto donne vraiment très peu d'information mais les pages se tournent avec facilité pour savoir comment Ewa va s'en sortir.

J'avais une petite appréhension car j'ai déjà lu "Persécutée" qui s'avère être la suite de celui-ci mais finalement ça ne gêne en rien dans la lecture ou le suspense de Ewa.

Par ne pas trop spoiler l'histoire, je dirais juste qu'Ewa ne peut pas se voir dans un miroir sans avoir de violentes réactions. Elle ne se contrôle plus. Et ce ne sont pas les réactions d'une fashionnista après une nuit sans sommeil !

Heureusement pour moi, je ne lis pas les critiques des autres avant de lire le livre mais après, ce qui m'a permis d'éviter de nombreux spoils.

Il ne me reste qu'un roman dans le genre thriller de cet auteur ! Qu'est-ce qu'il va me manquer !

Je lui souhaite beaucoup de bonheur et de succès avec le genre qu'il a adopté depuis quasi un an, romance à suspense, dont son petit dernier pointe le bout de son nez aujourd'hui.

Pour les amateurs de thrillers, je vous laisse découvrir sa bibliographie.
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Pictural : L'amour derrière la toile

Je ne sais jamais à quoi m'attendre quand j'ouvre un nouveau roman de cet auteur de thriller, car à chaque fois, il nous fait rentrer dans un univers différent où peut se mêler du fantastique, de la romance,...

Dans celui-ci, c'est plus de la romance, quasi en huis-clos car on suit essentiellement Astrid, jeune femme fauchée, sans boulot, et couverte de dettes et Léo, célèbre artiste peintre richissime et intouchable mais qui a des secrets inavouables.

Matthieu Biasotto qui a plusieurs cordes à son arc dont l'écriture, la peinture et il réalise des couvertures magnifiques pour lui mais aussi pour ses collègues auteurs, a donc mélangé deux de ses passions.

J'ai donc utilisé ses traits pour m'imaginer le personnage de Léo, qui est quand même assez flippant parfois.

Il a des moments où il est assez autoritaire et la relation qu'entretiennent nos deux tourtereaux m'a parfois fait penser à "50 nuances de Grey" le fouet en moins. Mais la comparaison s'arrête là.

Il se lit très vite, trop vite. Arrivée au 3/4 du roman je me disais qu'il ne pouvait pas rester si peu de pages, je venais à peine de le commencer !

Je finis un chouia déçue car j'avais compris le switch final.

Il n'empêche qu'il reste très agréable à lire.
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11 juin

11 juin... 11 juin... 11 juin... Mais quelle date! Au fil de cette lecture on se demande bien où l'auteur veut nous mener. Et notre personnage principal, Maud est très angoissée par cette date fatidique, un an après et cette dernière en est toujours au fond du trou.

Je dirais qu'il faut bien avancer dans la lecture et avoir de la patience pour attendre le dénouement.

En guise de thème principal je citerais la psychose contagieuse à huis clos.

En tout cas il faut vraiment aller jusqu'au bout car nos sentiments sont mitigés concernant les personnages et je suis bien incapable d'émettre un jugement à leur égard.

Je me dis que Biasotto a plus d'un tour dans son sac ou même dans sa tête.
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Yell

Bonjour les babeliophiles aujourd'hui petit retour sur ma dernière lecture.

l'auteur nous livre un thriller,ou l'angoisse est omniprésente et tout ça dans une ambiance pesante. J'étais loin de la vérité de qui décimait "la clique" une bande de potes unis pour fumer beuh,et picoler. Bien sur un drame va se passer et l'écriture de Matthieu Biasotto va faire un miracle. Pas de sang a gogo (mais un peu quand meme)MAIS une peur bien présente,certaines scènes sont difficiles,font mal à l'esprit,aux corps et aux tripes.

Très sincèrement je ne me suis pas ennuyé un seul moment,les pages défilent tant on veut savoir la vérité sur ce qui s'est passé cette nuit là.

si vous aimez le genre je ne peux que vous conseillez Yell endroit ou je n'irais pas passer mes vacances mais comme je dis toujours ceci n'est que mon avis personnel.
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Le supplément d'âme

Au sujet Matthieu Biasotto, je connaissais les superbes couvertures qu’il a créées pour des auteurs auto-édités. Je pense, en particulier, à deux de mes coups de cœur : Liberté je dessine ton visage de Olivier Tarassot et Le fil d’argent de Rebecca Greenberg. Cependant, je ne connaissais pas ses livres même si je voyais souvent des publications sur ces derniers.





J’ai pris une claque en lisant Le supplément d’âme. Tout d’abord, l’histoire est incroyablement ficelée, le rythme et le suspense sont prenants. Les phrases courtes font que notre attention ne faiblit pas et que nous souhaitons connaître l’élément suivant.





Thomas se retrouve spectateur de son passé, il revit ses erreurs et certains de ses comportements qui m’ont fait lui en vouloir, sans le détester complètement. Il découvre qu’il est passé à côté de sa vie et qu’il a fait souffrir ceux qui l’aiment. Par moments, j’ai eu très mal pour son fils. Ce petit bonhomme m’a énormément émue. Les blessures provoquées par les absences de son papa, même lorsqu’il est là physiquement, m’ont serré le cœur. Ce petit Maël montre qu’un enfant continue à espérer, malgré les déceptions. Il témoigne que nos préoccupations d’adulte peuvent nous faire passer à côté de l’essentiel et produire des meurtrissures irrémédiables à ceux qui nous sont chers.





Les révélations sur le passé de Thomas m’ont tenue en haleine. J’ai voulu comprendre cet homme dans son ensemble et je n’ai pas été déçue. Ce portrait permet de comprendre qui est cet homme. On apprend quel enfant, père, mari, et patron, il a été. J’ai eu la sensation d’être prise dans un engrenage au côté de Thomas. Même si l’auteur n’est pas tendre avec son personnage principal et dresse un tableau de lui peu reluisant, on s’attache à Thomas et on a envie de lui trouver des circonstances atténuantes. Un passage concernant ses rêves d’enfant m’a tiré des larmes et m’a révoltée.





Le supplément d’âme pousse à l’introspection.





La suite sur mon blog.
Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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Le mal en elle

Un nouveau "bijou" de Matthieu Biasotto: Quelle ambiance... Un suspens non stop... Des personnages cabossés attachants et inoubliables... Une "plume" toujours aussi magnifique...Un immense merci à Matthieu Biasotto de m'avoir fait découvrir en avant 1ère son dernier "bijou" : Quelle ambiance... Un suspens non stop jusqu'au final...

Des personnages cabossés attachants et inoubliables...

Une "plume" toujours aussi magnifique...

Un thriller addictif qui m'a tenu en haleine. J'ai adoré ce thème plutôt coquin et torride 😉 Il fallait y penser: bravo pour l'originalité... Un superbe panel d'émotions qui ne cesse de nous toucher en plein coeur! Impossible à lâcher!

Les cinquantes dernières pages sont magistrales! Bref je suis une fois de plus épatée par le sublime talent de cet auteur dont je suis fan!!! Oui comment peux on nommer cela autrement que talent lorsque Matthieu Biasotto est capable d'écrire à chaque fois un roman différent et captivant qui ne ressemble pas aux autres?? Chapeau bas à l'écrivain unique qui mérite amplement cette éloge!!! 👍👍📖📖📖

A lire de toute urgence!!!!
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Le supplément d'âme

Sans doute mon roman préféré de cet auteur jusqu'à présent. Et celui qui me touche le plus.

Sur ce coup-là, j'ai mal géré le budget mouchoirs...

Matthieu Biasotto m'emmène avec ses personnages tellement vrais, humains, dans leur histoire, mais aussi au fond de moi. Je ne vis pas seulement leurs émotions, puisque certaines ravivent des souvenirs pas si lointains et leur chagrin, leur douleur se font l'écho des miens. Et puis ces questions : Suis-je honnête avec moi-même? Au fil de mes choix de vie, ne me suis-je pas perdue en chemin? Ai-je vraiment renoncé à mes rêves?

Quand je vous parlais d'expérience intense à chaque lecture de Matthieu Biasotto, celle-ci bat les records.

Coup de coeur.
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Ewa

Quand je lis un roman de Matthieu Biasotto, c'est à chaque fois une expérience très intense : je plonge dans l'histoire et j'y reste encore un bout de temps après avoir terminé le livre. Ça n'a pas loupé, la nuit dernière, j'ai rêvé d'Ewa...



Cette fois, l'auteur m'a emmenée en Pologne avec ce thriller fantastique. Il m'a fait trembler, souffrir, douter avec la jeune Ewa, cloîtrée "pour son bien" dans un horrible pensionnat doté d'un tyran pour directrice (Si vous avez vu The Magdalene Sisters,...). La détresse d'Ewa est poignante et m'a terriblement émue.

Un thriller prenant , impossible à lâcher que j'ai lu avec une boule au ventre.

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