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Critiques de Maud Ventura (764)
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Mon mari

Je l’aime Mon Mari. Il est ma vie, mon sang, mon tout.

Je partage le quotidien de Mon Mari depuis quinze ans.

Avec Mon Mari, nous avons deux enfants, un garçon et une fille.

J’adore dire Mon Mari. C’est une expression que j’emploie partout et tout le temps pour parler de lui. Je ne m’en lasse pas.

Et de notre mariage non plus. Et de notre amour non plus. Enfin surtout de mon amour. Parce que lui, je ne sais pas, je doute tous les jours, tout le temps, même si tout le monde me dit que j’ai de la chance d’avoir un mari comme lui.

Mais je fais attention. Très attention. A tout. A moi d’abord pour toujours être jolie et garder une ligne parfaite. Aux jours qui passent et qui se suivent dans un enchaînement parfait : chaque jour a sa construction parfaite. Tout est inscrit. Tout est calculé. Chaque mot a son importance. J’ai un entraînement et une discipline de fer.



Voilà tout est dit. En fait non, pas du tout. Tout est dit à demi-mots seulement, et encore, car vous en apprendrez beaucoup plus en lisant ce roman. Vous noterez la peur viscérale, de l’héroïne, de perdre son mari et vous comprendrez tout ce qu’elle entreprend et écrit pour que cela n’arrive jamais. La mécanique est rodée et d’ailleurs la construction du roman en témoigne : chaque chapitre correspond à un jour de la semaine avec ses rites, ses couleurs. C’est un délice à lire. Ça se dévore sans y penser. Ça s’engloutit comme une gourmandise. C’est très bien écrit, et parfois la poésie et l’humour s’y mêlent. Une histoire d’amour intense, immense. Mais pas une romance, ô non ! Et la fin, quelle apothéose !
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Mon mari

Ce livre peut faire sourire puisque l'on suit une femme qui, follement amoureuse de son mari, épie les moindres gestes, analyse les mots, les regards de son mari, de peur de ne pas ou ne plus être aimée.

Certaines anecdotes sont drôles, l'histoire avec la clémentine est succulente. Mais voilà, cette dépendance affective est telle, qu'on ressent le mal être de cette femme qui ne passe pas une minute sans s'interroger. Aucun répit, cette obsession maladive fait mal et questionne sur l'amour.

Comment ne pas tomber dans cet amour toxique, cet amour qui vous obsède, qui ne vous laisse pas tranquille, qui ne vous permet pas de profiter sereinement de l'autre puisque tout est décortiqué, analysé. La spirale des questionnements est sans fin.

J'ai beaucoup apprécié l'écriture et j'ai souri mais je me suis aussi beaucoup interrogée sur le mécanisme de l'attachement et de la dépendance affective.

Comment faire pour aimer sans souffrir ? Pour aimer sans se perdre ?
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Mon mari

Elle est donc professeur d’anglais, mariée depuis quinze ans, deux enfants, une maison, bref une situation que tout le monde lui envie. Seulement, il y a un hic : madame voudrait que « son mari » l’aime comme au premier jour. Cela tourne à l’obsession, ni plus ni moins, elle le surveille, lui tend des pièges, instaure un système de punitions quand il ne se comporte pas comme elle veut (avec une échelle dans les peines infligées bien sûr !) Elle note tout sur des petits carnets de couleurs différentes selon leur utilité…



On va la suivre sur une semaine exactement, avec des lubies sur les jours de la semaine auxquels elle attribue des couleurs, et par voie de conséquences, des interprétations sur ce qui peut se produire le jour en question…



J’ai trouvé ce roman surprenant et drôle, au départ car, curiosité oblige, j’avais envie de comprendre et de savoir où elle voulait en venir, mais très vite, l’exaspération s’est installée. Elle est tellement obsédée par son amour « son mari » comme on dirait son chien, son sac à main, sa brosse à dents, elle est persuadée qu’il lui appartient, elle le chosifie, alors qu’elle dit ou pense : les enfants, jamais mes enfants, le rôle de mère ne l’intéresse absolument pas.



Elle est un manuel de psychiatrie à elle seule, tant elle interprète sans arrêt chaque mot, chaque situation, ce qui la pousse à tromper son mari chaque fois qu’elle se sent délaissée. Sigmund se serait éclaté avec elle ! Et quand elle dit qu’elle est follement amoureuse de son mari, il faut vraiment retenir « follement » … à sa décharge, je dirai quand même que son manque criant de confiance en elle explique beaucoup de choses…



Je retiens une scène drôlissime : le huitième anniversaire de sa fille, pour lequel elle doit organiser une fête, à son grand dam, elle est jalouse car son mari a pris le temps de réaliser huit paquets cadeaux de couleurs différentes alors qu’il n’a jamais pris la peine d’avoir ce genre d’attention pour elle !



Je suis contente de ne pas avoir abandonné ce roman en route, malgré la tentation très forte, car la fin vaut son pesant d’or.



Je ne vais probablement pas me faire des amies, car je rame contre-courant mais j’assume. Ce livre m’aurait peut-être faire rire, du moins sourire, en temps normal, mais le contexte actuel entre virus en guerre et guerre tout court, ce côté autocentré m’exaspère encore plus que de coutume. Mais, j’en attendais peut-être trop, c’est possible…
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Mon mari

"Le monde entier est un théâtre, Et tous, hommes et femmes, n'en sont que les acteurs. Et notre vie durant nous jouons plusieurs rôles" écrivait William Shakespeare en 1599 dans son œuvre "Comme il vous plaira".



Si je devais résumer ce livre en un mot se serait "comédie". Tout les ingrédients sont rassemblés ici pour concocter une bonne pièce de théâtre classique. Nous avons une femme "follement" amoureuse de son époux au détriment de sa vie de femme et de famille, un mari maladroit qui ne se rend pas compte de ses maladresses, des habitudes s'apparentants à des TOC qui sont parfois à pleurer de rire et une touche bien dosée de machiavélisme.



Même s'il dépeint de manière exagéré les traits d'une femme aux multiples casquettes, il m'a fait prendre conscience de mes propres petites manies. Je tiens à remercier Maud Ventura pour cet ouvrage pétillant et pleins de malice qui a été une très agréable découverte au milieu de cette rentrée littéraire...
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Mon mari

Inepte et ridicule.



Une semaine dans la vie d'un couple névrosé, à subir le récit sans poésie ni éclat d'une narratrice folle amoureuse de son mari ; un mari qu'elle cherche à manipuler par une totale maîtrise et des stratégies conjugales aussi malsaines que peu crédibles.



La dame devrait se faire soigner, le mari de même.



Incompréhension totale devant un tel succès de librairie. Enfin, il en faut pour tous les goûts. Personnellement, les histoires de pervers-narcissiques sous couvert de passion, très peu pour moi. Je n'ai vu aucun amour dans ce récit, uniquement de la vanité, de la mesquinerie, de la possessivité, de la manipulation, de l'avilissement et du mensonge. Et le fait que les personnages principaux (époux, épouse, enfants) n'aient pas de prénoms, et donc pas d'identité tendrait à donner au récit une universalité de mauvais aloi que je réfute.



Je ne me sens pas l'envie de défendre la soi-disant originalité d'une autrice qui traite les relations du couple de manière si niaise et alambiquée. Détestable et indigeste. Ca serait peut-être mieux passé sous forme de thriller, et encore, j'en doute car aucune tension psychologique ne vient pimenter la narration.





Challenge MULTI-DEFIS 2024

Challenge PLUMES FEMININES 2024

Challenge COEUR d'ARTICHAUT 2024
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Mon mari

Il y avait les élucubrations d’Antoine… et dans ce roman, les élucubrations d’une épouse passionnée par son mari. Elle ne vit que pour son mari et pour l’amour qu’elle lui porte. Ou alors, le plus important à ses yeux est d’aimer aimer, tordu me direz-vous mais cette histoire l’est…

Je n’aime pas « ne pas aimer un livre » mais il me faut bien admettre que ce roman fut une déception. Je ne suis pas parvenue à dépasser le stade de l’horripilation que me provoquait le comportement de cette épouse. Celle-ci a un comportement assez puéril dans sa manière d’être, de penser,… (Tu n’as pas été gentil, je te punis, tu m’as frustrée, je te punis,…) Je n’ai pas trouvé ce roman drôle mais très superficiel. J’attendais un basculement de l’histoire mais il n’arrive que dans les toutes dernières pages et avec peu de surprise :

Bref, un roman qui, pour moi, n’a pas grand intérêt et ne fut pas un bon moment de détente mais d’agacement. Cependant, ce roman a un beau succès et plaît à beaucoup. Il a trouvé son public et c’est tant mieux, des lectures nous correspondent plus que d’autres… Belle lecture pour ce livre ou un autre ;)



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Mon mari

Une semaine dans la vie d'une femme mariée depuis quinze ans et qui aime son mari comme au premier jour. On ne connaîtra jamais leur nom. Dans ce roman, en sept parties, soit les sept jours de la semaine et sept couleurs qui impactent et rythment sa vie quotidienne. Tout au long du roman, on n'a que l'avis de l'épouse. A chaque remarque, on a l'impression que celle-ci perd un peu plus la tête, même pour une remarque inoffensive.

Maud Ventura nous dresse, avec son personnage d’amoureuse, une histoire caustique au réalisme percutant.

Au bout d'un moment, le roman s'essouffle car le texte devient répétitif et redondant sur une semaine. Ce roman comporte des scènes très cocasses qui resteront longtemps dans notre mémoire et le style de l'auteure est incisif et corrosif pour une fin surprenante.

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Mon mari

J'étais impatiente de lire ce premier roman, qui semblait avoir eu beaucoup de succès. Il m'avait échappé à sa sortie, un ami me l'a prêté en version poche, hop!



Je m'attendais à une lecture réjouissante, acerbe et pleine de suspense. Ce ne fut pas le cas, finalement. Pourtant, le début laissait présager une histoire piquante. Le personnage de femme obsessionnelle, que l'amour pour son mari rend folle, attise la curiosité du lecteur, abasourdi par tant de pensées démentes et une imagination illimitée ! Le thème m'a fait penser à un autre roman que j'ai beaucoup aimé " A toi", de Claudia Piñero.



Mais, si certains faits rapportés font sourire, le compte-rendu détaillé d'une semaine dans un esprit bouillonnant et délirant agace progressivement et lasse. Je pensais que la situation deviendrait explosive et qu'un événement dramatique ( ou désopilant ) viendrait briser ce journal hebdomadaire d'une folie domestique. Mais rien ne se passe! Et ce n'est pas l'épilogue, se voulant inattendu, qui a su réveiller vraiment mon intérêt.



Je suis donc déçue. Heureusement pour l'auteure, beaucoup de lecteurs ont aimé ce livre. Et c'est tant mieux pour elle! Je lui reconnais en tout cas une certaine originalité.



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Mon mari

Mais quelle tordue ! Mon dieu, mon dieu, mon dieu, comment est-ce possible, une femme pareille ? Qui dit aimer son mari, mais qui le « punit » parce qu’il n’a pas laissé sa main dans la sienne, parce qu’il ne l’a pas regardée plus de quelques secondes etc. Qui le punit comment ? En lui tournant le dos dans le lit, en ne répondant pas à son baiser, en …couchant avec d’autres hommes, oui !



Et tout au long de ce roman jubilatoire parce que tordu, j’ai assisté avec d’abord une pointe d’incrédulité puis avec de plus en plus de stupéfaction au manège de cette professeure d’anglais et traductrice, mère de deux enfants. Que ce soit à la maison ou à l’école, chez la coiffeuse, au resto avec son mari, ou encore chez des amis, Madame affabule et pique des crises de jalousie obsessionnelle. Une tordue, je vous dis. Il y a un siècle, on l’aurait enfermée tout de suite.



Je ne peux que recommander cette analyse conjugale qui reprend tous les poncifs en les …tordant, comme je l’ai déjà dit, oui, je sais. On sourit en coin, on ricane, on se révolte, on se prend la tête dans les mains, et on se dit : « le pauvre mari »….quoique.



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Mon mari

Je ne ferai pas une longue prose étant donné que les avis sont nombreux.



Ce livre est plus une satyre sur la femme. Réducteur mais à prendre au 5è degré, voire se rendre au sous-sol.



Bien trop long et répétitif.

Tromper son mari et en être follement amoureuse, avoir des enfants sans en vouloir. Quel paradoxe.



Par contre une fin très bien travaillée dont je me doutais un peu mais rendons à César ce qui appartient à César. C'est bien imaginé !



Maud Ventura a tout fait pour que l'on sorte de sa zone de confort et mission réussie.

Il fallait oser pour un premier roman et pour cela félicitations.



Une lecture sympa mais je n'en ferai pas mon livre de chevet.
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Mon mari

Waouh ! Je reste sans voix devant ce premier roman. Elle aime son mari, mais alors ce n'est rien de l'écrire. On va de surprise en surprise, avec une écriture fine et excellemment observée de la vie conjugale. On ne peut rien raconter de l'histoire, rien ! Ce serait mettre à néant tout ce travail de l'autrice à faire monter la puissance de l'intrigue alliée à la justesse des mots. C'est très rare. Chapeau bas madame, mes mots ne suffiront pas !
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Mon mari

« Il faut déterminer quelle vie amoureuse on souhaite mener : serons-nous celui qui reçoit ou celui qui donne ? »

Celui qui cogite trop, attend & espère toujours plus, ou bien celui qui semble indifférent & cool, seul dans sa bulle...

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Une femme peut-elle se rendre à ce point esclave de son mec ? et du paraître ? Au secours pour la rate au court-bouillon non stop, et le budget coiffure-maquillage-fringues - si on n'est pas Brigitte M., abonnée au tout gratos pour dix ans.

Quand mes enfants étaient petits, au début des années 2000, je n'avais plus assez de temps & d'énergie pour lire des livres, alors je me distrayais avec 'Voici'. J'y avais appris, effarée, que la danseuse Dita von Teese, alors épouse du chanteur trash Marilyn Manson, se levait systématiquement avant lui pour apparaître toujours sexy, tirée à quatre épingles, coiffée, maquillée. Les journées en futal mou, sans soutif et les cheveux gras, pas pour elle !

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La femme du roman a beau s'avérer de plus en plus immature, dingue & pathétique, ses délires m'ont captivée. J'ai lu ce livre comme un thriller, je me demandais ce qui clochait, s'il y avait "un truc", si on était dans un univers parallèle, un fantasme...

Et même si ses obsessions et manies me semblaient complètement démesurées, j'avoue m'être parfois sentie proche de ses questionnements.

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Déjà vu et téléphoné mais quand même...

« J'aime pas l'amour ♪♫ » comme dirait Olivia Ruiz.

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Lu dans le cadre du prix Cézam 2022.
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Mon mari

Je n'arrivais pas à avancer dans cette lecture lourdingue et indigeste, qui ne me faisait même pas sourire, contrairement aux promesses unanimes des critiques auxquelles j'ai fait confiance (même "Le Masque et la Plume" hier soir s'y est mis !!!!). Habituellement, je lis d'abord l'ouvrage, je poste ma critique ensuite, et en dernier lieu, je vais lire les autres critiques. Or pour "Mon mari", tellement exaspérant, arrivée à plus de la moitié, je suis allée voir les commentaires, avant même de terminer le livre. Et là, oh bonheur des bonheurs, je ne suis pas seule à avoir un ressenti négatif sur cette dingue "monomaniaque" et exaspérante décrite par Ladybird (qui a quand même mis généreusement 3 étoiles), FleurDubien, Estefan et Bigpeat. Allez vite vous faire une opinion avec eux, avant d'engager une lecture crispante.
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Mon mari

Quel vide abyssal ! Quel ennui !

Mon seul réconfort : ne pas avoir dépensé 1 centime pour ce livre puisque je l’ai emprunté dans à mon CSE dans le cadre du prix du roman Cezam 2022.

Ce roman est un « remède » contre l’envie de lire. Comme un très mauvais film qui vous dissuade durant quelques semaines de retourner au cinéma. Cela sent le coup marketing, avec une belle couverture dans l’air du temps, un objet coloré et qui donne envie, et un résumé « séduisant ». Mais le contenu n’y est pas du tout. C’est le genre de livre pour lequel j’ai envie de partir en croisade pour éviter que d’autres lecteurs/lectrices ne se fassent avoir. Il y a tellement mieux à lire de nos jours sur ce thème !

Le contenu par exemple n’a déjà rien à voir avec la promesse de la quatrième de couverture. On nous promet un livre « léger » et on y retrouve une L’héroïne qui n’a absolument rien pour elle. Tout en elle sent le montage pour faire de tout cela un roman dans l’air du temps. Son aversion pour ses enfants par exemple (que veut nous dire l’auteur ? Que son livre est anticonformiste parce qu’on dit qu’une maman est en général « attaché » à ses enfants, alors que le papa peut se permettre d’avoir une certaine distance ?). Cela pourrait en effet être amusant cette femme qui n’aime pas ses enfants, n’aime pas leurs fêter leurs anniversaires, mais le tout est enrobé d’une banalité affligeante car ses réflexions n’apportent absolument « rien ». Et puis on s’éparpille dans de longues pages pour nous dire que son mari aime dormir dans le noir et pas elle, mais qu’il pourrait dormir les volets ouverts parce qu’un matin elle a ouvert les volets et il ne s’est pas réveillé… puis des pages interminables sur les couleurs affectées au jour des semaines. Un jour elle a mis un foulard orange alors que ce n’est pas la couleur de ce jour et elle a en a souffert toute la journée !

Que c’est mièvre tout cela !!!

C’est un premier roman, certes, mais cela n’excuse rien car il y a un battage médiatique autour de celui-ci et on sent que le but est de vendre, sans considération de la qualité du contenu. On nous annonce un roman « original » (on frise le zéro en terme d’originalité) et une « irrésistible drôlerie » (là c’est un vrai zéro, aucun sourire durant ce roman qui devient de plus en plus crispant au fur et à mesure qu’on avance tant le contenu est insipide).

Parfois on se dit "ce roman n'était pas pour moi", ou "je suis peut-être passé à côté", et dans ce cas pour ma part, je mesure ma critique pour ne pas nuire à une certaine idée de la diversité des publications... mais là j’espère très franchement que cette critique poussera la communauté à ne pas encourager ce genre de publication.... en n’achetant tout simplement pas ce roman.

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Mon mari

Chaque jour de la semaine correspond à une couleur et donc à une humeur. Cela donne le ton à la journée. C’est comme cela que s’organise la vie de la narratrice. Elle est parfaite jusqu’au bout des ongles. Rien ne dépasse. Elle tient sa maison, elle a un travail intéressant, elle est professeure d’anglais au Lycée et traductrice l’autre partie de son mi-temps, et des enfants absolument charmants, qu’elle ne voulait pas, mais qu’elle a eu pour Lui, ils n’ont pas le droit de faire de bruit dans la maison, jamais un ton plus haut que l’autre. Sa seule obsession, « mon Mari ». M’aime-t-il encore comme au premier jour ? »



C’est une beauté froide, mais qui tremble à l’intérieur. Elle met en place des tas de stratagèmes pour mettre son mari à l’épreuve, elle le « punit », s’il ne réagit pas comme elle le souhaite ou si elle a été blessée par ses propos ou ses actions. Aucun écart n’est passé à la trappe. Elle tient des carnets à jour (elle en possède une dizaine) - carnet d’apprentissage amoureux, carnet répertoriant les choix musicaux de son mari, la façon de se tenir en société, carnet de punition, - lui permettant de ne rien rater, et de savoir comment le « punir » selon la « faute commise ».



Par exemple, elle déplace ses affaires, pour qu’il fasse appel à elle pour les retrouver, et parfois lui rapporter à son bureau, de façon à passer un moment avec lui.





Oh ! cela ne l’empêche pas d’avoir des amants. Mais c’est pour « alléger la pression amoureuse qui pèse tout entière sur son mari en la répartissant entre plusieurs personnes ». C’est un point de vue comme un autre.



Une écriture raffinée, un ton calme et froid qui correspond parfaitement au personnage. Juste un peu trop répétitif. Vers les trois quarts du livre, on tourne en rond. Mais une fin pas mal du tout… Ah non, ne comptez pas sur moi pour vous la dévoiler. Il vous faudra tout simplement lire ce roman si vous voulez connaître le final de cette pièce de théâtre. Ah oui, tiens, pourquoi pas une pièce de théâtre ? Tout y est. Encore faut-il trouver une actrice à la hauteur, du genre Catherine Deneuve. Je me demande si Maud VENTURA ne pensait pas à elle en écrivant son roman ou du moins, comme elle.



Un roman qui rencontrera un certain succès. Tant mieux, car il y a du potentiel chez Maud VENTURA. Pour un premier roman, c’est pas mal du tout, même si il y a quelques longueurs.

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Mon mari

"Mon mari" est un roman d'Amour sur l'amour qu'une quadragénaire éprouve encore pour son mari au bout de plusieurs années de vie commune, une maison et deux enfants. L'héroïne se livre sans fard durant une semaine : son quotidien d'enseignante, de traductrice, de bourgeoise parfois désespérée, de mère par obligation, de femme au bord de la rupture... Sans intérêt ? Lassant ? Hé bien non ! Plus prenant qu'ennuyeux, sincèrement !



J'ai eu un peu de mal à écrire ce commentaire car même s'il ne se passe "rien", je suis restée scotchée au récit de cette héroïne à l'abord si banal. Alors, qu'est-ce qui m'a tant plu, attiré, entraînée dans cette histoire ?



Maud Ventura nous emporte avec brio dans la tête d'une "desperate housewife" pas si désespérée et finalement très "active". Ses angoisses, ses manies, sa jalousie maladive et indicible, ses obsessions inavouables... tout y passe ! Cette femme très "normale" a tout pour être heureuse, et pourtant, elle ne cesse de se "prendre la tête" familièrement. De la colère, de la tristesse, de la terreur... beaucoup d'émotions se dégagent de ses pensées.

L'écriture de Maud Ventura est originale et néanmoins accessible et agréable. Le rythme est parfait : les longueurs sont furtives et maîtrisées, langoureuses, impatientes. Le prénom du Mari est totalement absent alors que c'est bien le personnage le plus présent du roman (outre sa Femme, qui se livre à la première personne du singulier). Et j'ai beaucoup aimé la conclusion un brin perverse de cette semaine pas si banale. Bonus : Maud Ventura évoque des personnalités que j'apprécie beaucoup (Ben Mazué, Véronique Sanson...)
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Mon mari

Mon mari, premier roman de Maud Ventura paru aux éditions l’Iconoclaste il y a à peine plus d’un mois, a déjà fait « couler beaucoup d’encre ».



La narratrice est FOLLEMENT amoureuse de son mari.

Un mari qui prend toute la place dans sa vie, éclipsant tout le reste.

Alors qu'elle semble posséder tout ce que la société valorise : un mari aimant, des enfants sages et en bonne santé, un cadre de vie agréable, des activités professionnelles épanouissantes, une vie sociale, cette femme est dévorée par l’amour exclusif qu’elle voue à son mari.



Le roman est construit sous la forme d’un journal de bord, du lundi au dimanche. À chaque jour sa couleur. Le lundi, bleu, est « le jour des choix judicieux et des décisions raisonnables ». Le mardi est un jour belliqueux donc forcément noir. Le mercredi est orange. Etc…

Cette femme est belle, soignée, irréprochable jusqu’au bout des ongles. Mais un peu cinglée. Fortement obsessionnelle. Carrément paranoïaque. Pour que sa vie conjugale soit parfaite, elle consigne tout dans des carnets, élabore des stratagèmes, tend des pièges, trompe son mari



Le thème et son traitement sont originaux, l’histoire drôle et décalée, la plume alerte, l’épilogue absolument parfait. Jubilatoire.
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Mon mari

J'étais très heureux de recevoir dans ma sélection de romans pour le Prix du Roman FNAC un titre de l'Iconoclaste, l'éditeur de Cécile Coulon, Jean-Baptiste Andrea, Adeline Dieudonné et de tant d'autres auteurs géniaux. Je suis pourtant très embêté de me lancer dans cette chronique, parce que ce premier roman m'a laissé une impression mitigée alors que je sens qu'il va être le chouchou des lecteurs d'Instagram.



La narratrice est follement amoureuse de son mari et son quotidien ne tourne qu'autour de ce rôle de femme parfaite cherchant à maintenir ce mirage d'un couple impeccable, sans aspérités. Il y a deux enfants, qu'on distingue ça et là dans l'ombre du couple mais qui n'ont pas de grand rôle.



Le mari est le soleil de cette femme qui, dans un récit étalé sur sept jours, gravitera autour de lui comme sa seule et unique planète, magnétisée par son amour mais parfois écorchée à vif par une petite inattention de sa part, un détail qui la blesse. Ça n'est pas grave, car elle sait qu'il faut parfois sévir discrètement pour éduquer son mari et maintenir cette illusion du couple idéal.



Maud Ventura signe là un premier roman incroyablement intelligent dans sa construction et il faut saluer une plume déjà très affûtée et un style à part qu'on ne rencontre pas si fréquemment dès le premier livre. J'ai pourtant rapidement lu ce roman avis un œil professionnel, cherchant la psychiatrie là où il aurait fallut lire de la fiction. À la fin, j'étais déçu d'avoir vu juste dès le début et je me suis demandé à qui et comment je pourrais conseiller ce livre. Essayez-le, il vaut le coup que vous soyez conquis ou non !



Roman obtenu dans le cadre du jury du prix du roman FNAC.
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Mon mari

J'ai vite compris que ce roman traitait de la folie et non d'un amour fou, et il m'a fallu un peu de temps avant de me décider à rire ou pleurer des malheurs conjugaux réels ou supposés d'une femme qui préférerait voir mourir son enfant plutôt que son mari. En effet ça se discute. C'est peu dire comme elle l'adore! Elle fouille ses affaires, le trompe même parfois par amour pour lui.

Au bout de 250 p de jérémiades bien ennuyeuses, j'ai failli abandonner, mais la curiosité m'a amenée à quelques pages de la fin pour qu'enfin quelque chose donne un sens à tout cela.

Folie et perversité , c'est un premier roman , la suite sera plus mesurée certainement. Sortie en août., donc pas d'étoile, les réactions sont tellement différentes, aux futurs lecteurs de juger.

Nous sommes en novembre,les choix sont faits , mon avis n' a toujours pas changé,mais je le note, voilà tout. 1 étoile ⭐️.
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Mon mari

C'est l'histoire d'une femme qui est toujours autant amoureuse de son mari après 15 ans de vie commune. Et pourtant…ça ne saute pas aux yeux vu ce qu'elle lui inflige. Il en a du courage pour supporter une nana pareille ! M'enfin lui…. Je vais garder mes commentaires aussi concernant cet individu.



Elle se plaint de tout, rien ne lui va, elle n'est jamais satisfaite de rien. Elle critique tout et tout le monde, constamment. En fait c'est ce genre d'individu toxique qu'il ne faut pas avoir dans sa vie. On a envie de la baffer et pourtant je ne suis pas de nature violente 😅. Mais sérieux … ses agissements….. ??? Ça me débecte !



Mes mots sont durs et pourtant. Je n'ai jamais ressenti un tel agacement envers un personnage.



Nous sommes dans ses pensées tout le long du roman et comment vous dire qu'il était temps que ça se termine…car c'est long et il ne se passe rien d'interessant. C'est juste pathétique. La scène dans la salle de bain c'était le truc de trop. Envie de gerber. Décidément aucun respect pour sa fille ni pour son mari, ni pour personne en fait.



Si vous voulez une lecture pour vous détendre : faites demi tour. Ce roman vous mettra les nerfs à vifs si vous êtes nerveux de base 😅



Je n'ai jamais été autant en colère en lisant un roman. J'en avais les mains moites. Je prends trop les choses à coeur mais vraiment cette femme est insupportable au plus haut point. Ça m'a tendue et je crois que ça se ressent 😂.



Le roman ne tourne qu'autour d'elle. Elle aime son mari (c'est ce qu'elle dit) et pourtant ses agissements vont à l'encontre. Ne parlons même pas de ses enfants dont elle se fout royalement. Elle dit clairement que si il mourrait elle ne s'en remettrait pas mais que si c'était ses enfants, ça irai, elle survivrait. Ah ok…😳



Si vous vous attendez à lire quelque chose de drôle comme annoncé dans la 4 eme de couv….Vous pourrez attendre longtemps ou alors on a pas le même humour ?

J'ai pas bien compris ce qui a fait rire ou détendu les gens qui l'ont lu ? Perso, après ma lecture j'avais besoin de prendre l'air !!



L'histoire aurait pu être sympa si elle avait un but, si on comprenait pourquoi elle était désagréable à ce point. Cette femme est névrosée, une sorte de psychopathe qui vous pourri la vie et qui fait du mal aux gens qu'elle prétend aimer.



J'aurai aussi aimé connaître le point de vue du mari. Ça aurait été pertinent. Mais nous sommes bloqués dans les pensées de cette femme imbuvable. Et pour ceux qui me parleront de l'épilogue …. LOL quelques pages (allez 5 max après 350 de supplice) , un semblant de rebondissements qui ne m'a fait ni chaud ni froid. Un mari tout autant pathétique que sa femme finalement.



En vrai..: ils m'ont plus fait de la peine qu'autre chose mais particulièrement elle, qui est pathétique !



Croyez-moi que je risque de me souvenir longtemps d'elle.

Je n'avais jamais lu quelque chose d'aussi énervant. Donc bravo à l'auteur pour ça mais difficile de conseiller un roman avec tant d'ondes négatives.



On m'avait parlé d'une fin qui était renversante…. Lol… si vous vous attendez à de l'action, c'est comme l'humour, vous pourrez attendre longtemps.

La fin ne change en rien mon avis sur ce roman. Ce n'est pas avec l'épilogue que ça rattrape. Ça nous en apprend toujours pas plus sur les raisons d'être aussi désagréable et mauvaise. Ce couple est flippant. Autant que ce roman que j'ai trouvé particulièrement dérangeant et gênant.



Aussi, le rythme est lent, l'histoire est plate sans action. On s'ennuie mais on continue en espérant quelque chose qui ne vient pas. Si le karma s'était chargé d'elle l'histoire aurait pu être bien. Mais non… t'attends et il ne se passe rien. C'est frustrant plus qu'autre chose ! Et du coup… sans trop d'intérêts si ce n'est un déballage de pensées d'une personne complètement siphonnée qu'il faut interner. (Aïe je suis dure.) mais sérieux ? Elle a des gros problèmes psychologiques. Il est temps d'aller consulter 😅



En clair : ça ne valait pas que je m'attarde.

Je ne peux même pas être déçue puisque j'en attendais rien. Mais tout de même…



Pour finir je tiens quand même à souligner le travail de l'auteur de m'avoir fait ressentir autant de dégoût et de haine envers une personne. de ce point de vue là, chapeau. J'ai jamais autant détesté quelqu'un dans une lecture.
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