AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Maurice Maeterlinck (132)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L'oiseau bleu

L’Oiseau bleu est une pièce de théâtre en six actes et douze tableaux écrite en 1908, par l'écrivain belge Maurice Maeterlinck, Nobel de Littérature 1911.



Féérique, poétique, dans les dialogues et la mise en scène. La pièce déborde de couleurs et de petits personnages à chaque tableau. Les deux enfants, personnages principaux de la pièce partent en quête de "L'Oiseau Bleu" qui s'avèrera insaisissable, mais en chemin, en visitant différents mondes imaginaires, ils découvrent beaucoup d'autres secrets de la vie et du bonheur.



De retour chez eux, ils découvrent le Bonheur déjà bien présent dans leur vie, puisqu'ils ont appris à regarder au-delà des apparences.

Commenter  J’apprécie          40
La Princesse Maleine

Avec cette pièce j’ai eu l’impression d’être plongée dans un conte sombre et effrayant. Tous les personnages portent sur eux la marque de leur destin tragique. La princesse Maleine amoureuse de Hjalmar ne peut s’empêcher de le rejoindre dans son château mais elle se jette ainsi dans la gueule du loup car la reine Anne (qui fait office de marâtre comme dans les contes) souhaite que ce soit sa propre fille qui épouse le prince Hjalmar et pour cela, elle est prête à tout ! Nous voici donc avec un scénario digne des contes traditionnels de notre enfance.

J’ai été surprise par la forme de la pièce. Bien que de structure classique avec 5 actes et plusieurs scènes à l’intérieur de chacun, les scènes ne sont pas reliées entre elles. On change de lieu et on fait des sauts dans le temps parfois importants entre chacune des scènes. Cela oblige le lecteur à reconstituer ce qui s’est passé entre ces “blancs” dans la narration et cela rend la lecture et la compréhension de cette pièce pas toujours aisée. Les personnages ont tendance à se répéter et leur propos sont également répétés par d’autres personnages. Cela contribue à augmenter l’atmosphère étrange de la pièce.

Je dirai que c’est une lecture qui est totalement appropriée pour la fin octobre et le début novembre quand on veut se mettre dans l’ambiance d’Halloween et se faire un peu peur.

Je découvre Maeterlinck avec cette première pièce et bien que je n’ai pas été complètement séduite, j’ai suffisamment apprécié cette lecture pour me donner envie d’en lire d’autres.
Commenter  J’apprécie          41
Pelléas et Mélisande

Une pièce symboliste magnifique, remplie de métaphores et de références celtiques et bibliques bien sûr. Évidemment, on apprécie d'autant plus l'ouvrage lorsqu'on reconnaît et comprend ces allusions, mais on peut tout à fait prendre plaisir avec le seul texte.

La violence et les tensions planent, l'amour aussi. Maeterlinck nous offre le grandiose !
Commenter  J’apprécie          40
Pelléas et Mélisande

Pelléas et Melisande tombe par hazard entre mes mains, après la lecture de quelques pages, l'histoire me parait confuse l'envie d'abandonner ma lecture arrive. Mais, après vingt pages le récit deviant plus clair. Nous comprenons où Maurice Materlinck veut nous emmener.

Péleas et Mélisande est si poètique et d'un style peu ordinaire! Les non-dits sont essentiels dans cette histoire qui tient en haleine.

Le prince Golaud rencontre à l'orée du bois Mélisande. D'une beauté incroyable, il decide d'épouser Mélisande . Mais celle-ci tombe éperdumment amoureuse du frère du prince Golaud, Pélléas.



Ambitieux ce livre respire la jalousie. Pelleas et Mélisande est le livre qu'il faut lire pour vous reconcilliez avec le genre théatrale.
Commenter  J’apprécie          41
L'oiseau bleu

La vieille fée Bérylune cherche de l'Oiseau bleu pour sa petite fille malade. Elle demande à Tyltyl et Mytyl, enfants pauvres du bûcheron, de le trouver. Ils doivent le chapeau vert orné d'un gros diamant, il permet de voir l'âme de toute chose. Alors, la cabane se transforme en palais et l'âme des choses leur est révélée. Pain, Sucre, Lumière, Chien, Chatte, Lait, Feu, Eau vont être leurs compagnons dans leur quête. Le sens du dévouement du Chien et la fidèlité du Feu ou de la Lumière vont être balancés par la duplicité de la Chatte ou de l'Eau...



Au terme de leur périple, Tyltyl et Mytyl s'éveillent et contemplent alors les richesses dont ils sont comblés au quotidien... mais les adultes ne les croient pas. La vieille Berlingot ressemble trait pour trait à Bérylune. Tyltyl donne alors sa tourterelle bleutée à sa fille malade. Profitant d'une dispute, l'oiseau s'échappe, tel le bonheur fuyant dès qu'il est atteint... mais qu'à cela ne tienne, le spectateur est assuré que ce bonheur reviendra (c'est du moins le sentiment que j'ai en refermant le livre).



Un conte, pour petits et grands. Une féérie sur le thème du bonheur que l'on recherche ailleurs, alors qu'il est là sous nos yeux. Habitués à voir les choses qui nous entoure, nous ne les voyons plus pour ce qu'elles sont vraiment, nous ne les contemplons plus avec le regard neuf de l'émerveillement.



La démonstration est exemplaire. Le thème, finalement, assez courant est traité avec un sens du détail, du symbole et les multiples indications sur les scènes, les costumes, les décors, tout en guidant le lecteur, doivent se révéler bien difficiles à remplir pour le comédien et le metteur en scène.
Commenter  J’apprécie          40
La Princesse Maleine

Première pièce de Maeterlinck, préfigurant Pelléas et Mélisande, La Princesse Maleine est une oeuvre sombre, touffue, profonde et terrifiante. Inspirées du martyr de Sainte Godelive (étranglée par les serviteurs de son mari sur odre de sa belle-mère), les aventures de la pauvre princesse vont à l'encontre de celles des contes de fées modernes: angoisse, peur, terreur puis horreur se succèdent, personne ne viendra la sauver, elle ira elle-même, par amour, ou plutôt par intuition de l'amour, se livrer aux bourreaux de ses parents qui lui feront subir le pire sort.

Il s'agit d'une pièce sans issue dans laquelle il faut affronter l'indicible et l'impensable, regarder en face les profondeurs sinistres de l'âme humaine, la solitude irréductible face aux épreuves de la vie, à la malveillance, au mal. On peut lui reprocher son symbolisme excessif et sa psychanalyse évidente, ainsi qu'un hermétisme, pour ne pas dire un ésotérisme, tout mallarméen, mais le résultat est une oeuvre fascinante, hypnotique et perturbante.
Commenter  J’apprécie          40
Pelléas et Mélisande

Ne connaissant absolument pas cet auteur, je me suis plongée dans l'inconnu avec cette pièce de théâtre obligatoire au sein de ma licence de lettres. Découvrez mon avis en demi-teinte.



Pelléas et Mélisande sont deux personnages qui vont connaître l'histoire d'amour impossible, comme leurs prédécesseurs Roméo et Juliette, ou encore Tristan et Iseult. Mélisande est mariée au Prince Golaud, et revenant au château familial de ce dernier, la nouvelle princesse va rencontrer sa famille et surtout le frère du prince, Pelléas.



Ici commence les symboles et métaphores sur le péché des deux amants avec ce jeu de lumière/obscurité mise en scène pendant toute la pièce, la jalousie du mari, l'amour interdit,etc... Les personnages sont intéressants, ne sont pas dans la caricature et arrivent à nous mener rapidement aux thèmes principaux de la pièce.





Par contre, il me faudra une (ou plusieurs) relecture pour comprendre l'intégralité de l'oeuvre. Même si les grandes lignes sont faciles à comprendre, des détails sont restés obscurs dans mon esprit. Rien n'est dit franchement, tout est suggéré. L'abstrait a une part très importante dans le style du dramaturge, ce qui peut déstabiliser au départ quand le lecteur n'est pas habitué à ce genre (Je pense particulièrement à la scène où Mélisande perd son anneau dans la fontaine). Le mystère sur le passé de Mélisande qui reste entier m'a agacé, j'aurais voulu en savoir davantage.



Et pour finir, l'espace spacio-temporel a ajouté à ma confusion. Combien de temps se passe entre le début et la fin de la pièce ? Depuis quand Mélisande et Pelléas sont amants ? Que Golaud se rend compte de la tromperie ? Et puis la fin reste aussi floue pour moi.
Lien : http://entournantlespages.bl..
Commenter  J’apprécie          40
Pelléas et Mélisande

J'ai l'habitude d'associer mes lectures à mes sorties et, depuis longtemps, j'avais envie de retourner à l'opéra-comique. J'ai donc choisi Debussy avec un livret de Maurice Maeterlinck, prix Nobel de littérature 1911. le livre contient la pièce et le livret de Pelléas et Mélisande, histoire d'un amour impossible. L'Univers fantastique de Maeterlinck est très beau avec des jeux de lumière et tous les ingrédients des contes : l'eau, la forêt, le château, les longs cheveux de Mélisande. Il ne manque plus que les fées. Je ne connais pas la musique de Debussy pour cet opéra mais il y matière à envoûtement avec un texte puissant aux élans shakespearien.



Challenge Nobel illimité



Commenter  J’apprécie          40
L'intelligence des fleurs

L'auteur passe en revue d'une manière très poétique la reproduction des fleurs.



C'est un livre difficile à lire car sans connaissance profonde des fleurs de nos régions, il est difficile de le suivre. Ce livre aurait gagné beaucoup à être illustrés.
Commenter  J’apprécie          40
Les Aveugles

Une pièce que je conseille vu qu'on peut la lire assez rapidement (et qui permet de nourrir aussi un petit peu notre culture générale).



C'est une pièce particulière étant donné que nous avons tout le contexte dès le départ, nous sommes sur une île et plus précisément dans une forêt avec 12 personnages (6 femmes à gauche, 6 hommes à droite je crois) qui sont évidemment aveugles (d'où le titre de la pièce).



Ce qui m'a touchée c'est le fait que tous sont anonymes, on ne connaît pas leurs identités, on les reconnaît juste avec les adjectifs choisis par Maeterlinck (vieux aveugle, jeune aveugle etc.) ce qui renforce l'angoisse déjà présente dans la pièce avec cette situation perturbante. Ça l'est d'autant plus vu que le spectateur ne découvre rien, il sait tout depuis le début et eux non ce qui renforce ce sentiment d'impuissance, on est là, dans une attente interminable et on ne peut rien faire pour changer les choses.



A lire :)
Commenter  J’apprécie          30
Le trésor des humbles

Douze réflexions énigmatiques sur l'essentiel dans l'expérience humaine d'un homme illuminé par la béatitude d'être vivant. Le style est élégant et l'auteur s'exprime avec beaucoup de grâce sur différents thèmes fondamentaux de notre condition comme ceux de l'amour, de la souffrance, du silence, de la mort, de la joie, de la connaissance de l'esprit et de la mystique divine.
Commenter  J’apprécie          30
L'oiseau bleu

Bonsoir à toi qui passe par là. C'est les yeux embués de larmes que je vous écris cette chronique. Une amie de coeur m'a proposé de me prêter son livre préféré, " L'oiseau bleu " de Maurice Maeterlinck,dans un tirage publié chez Espace Nord. le nom me disait quelque chose lorsqu'elle me remit l'ouvrage puis je me suis rappelée que je regardais l'adaptation cinématographique de cette pièce de théâtre, avec Shirley Temple lorsque j'étais enfant. Redécouvrir une oeuvre avec un nouveau regard, celui de l'adulte que je suis devenue est toujours un acte rempli de pathos et c'est avec une joie pure que j'ai pris le temps de découvrir la véritable version, écrite en 1911 et qui m'a véritablement bouleversée. Je me suis rendue compte du sens hautement philosophique de cette fable pour enfants. Que c'est beau.. Tout ce qui fait le monde et la vie humaine y est présent, avec une telle simplicité, avec des mots qui parleront autant aux plus jeunes qu'aux plus âgés. Dans cette histoire, on suit Tyltyl et Mytyl dans une quête initiatique à la recherche de l'oiseau bleu, seul être capable d'enrayer le mal qui ronge la fille d'une fée. Les choses et les pensées que l'ont côtoie chaque jour vont s'animer. le parcours des 2 enfants est composé de 6 étapes où ils apprendront au fur et à mesure à voir la vérité des choses, ce qu'il y a dans les choses au delà des apparences. du pays du souvenir au jardin des bonheurs en passant par le royaume de l'avenir où ils découvriront les enfants à venir.Ce livre nous parle de l'âme du monde, principe spirituel abordé par la philosophie de la nature,qui anime l'ensemble de la création. Monsieur Maeterlinck signe en 1911 une oeuvre magistrale, d'une sagesse essentielle pour sa génération comme pour celles qui suivront. Merci à lui et à @celine.toutepetite pour m'avoir mise sur la route de mon enfance. Je vous invite, vous aussi à ouvrir les yeux en redécouvrant cette oeuvre dans "le bonheur-de-ta-maison".
Lien : https://monprecieuxlivre.wix..
Commenter  J’apprécie          31
La vie des fourmis

Dire qu'il m'aura fallu lire un livre publié dans les années 1930 pour me rendre compte à quel point la fourmi est un insecte formidable ! Je suis fascinée par le monde du minuscule depuis que je suis toute petite (merci Pixar!) mais je ne m'étais jamais vraiment intéressée au mode de vie et d'organisation des fourmis qui au final est d'une complexité déroutante, autant que la similitude entre l'homme et la fourmi est troublante. Je savais que la fourmi élevait des pucerons et des parasites mais je ne savais pas qu'elle pouvait dans certains cas cultiver des champignons ni même faire la guerre à d'autres fourmilières ! Un livre très intéressant pour tout ceux qui veulent en savoir plus sur cet insecte incroyable.
Commenter  J’apprécie          30
Pelléas et Mélisande

Golaud, fils de roi et petit fils de roi, rencontre au bord d’une fontaine la mystérieuse et troublante Mélisande et pour l’épouser abandonne un mariage royal. Il l’amène dans son pays, dans son château, où Mélisande n’est pas heureuse. Une forte attirance la pousse vite vers Pelléas, le demi frère de son mari, qui très vite se doute de quelque chose. Mais de quoi exactement ? Entre bague perdu, chevelure dénouée, savoir ce qui est vérité et imagination est bien difficile et que le cœur des hommes est prompt à souffrir.



J’ai eu beaucoup de mal en lisant cette pièce à faire abstraction de la musique, que j’avais le sentiment d’entendre en lisant les phrases. Il faut dire que le livret d’opéra est quasi identique au texte de la pièce, juste quelques coupures, surtout celles qui concernent deux scènes de servantes, ce qui ôte à la pièce un petit aspect de tragédie grecque pour se concentrer sur le drame intimiste. Et puis surtout la chanson de Mélisande pendant qu’elle peigne ses cheveux n’est pas le même dans la pièce, elle y est beaucoup moins intéressante.



Au-delà de tout l’aspect symbolique qui paraît un peu daté aujourd’hui, c’est la passion troublante, irrépressible, au-delà de la morale, qui dicte sa loi aux personnages qui est l’intérêt principal du texte. Le personnage de Mélisande, petite fille et femme fatale, innocente et vénéneuse, victime et bourreau, objet impuissant du désir qu’elle provoque en même temps que force agissante, est vraiment terriblement originale, et garde ses mystère après la fin de la pièce.



N’arrivant vraiment pas à faire abstraction de la musique de Debussy, j’ai toutefois du mal à mesurer l’impact de la pièce seule, et de savoir si elle est vraiment viable sur scène sans l’écran chatoyant des notes. Peut être qu’en la voyant jouer sur scène je pourrais trancher….

Commenter  J’apprécie          35
Trois petits drames pour marionnettes : Int..

Je me rends compte que l'auteur est vraiment intéressé par tout ce qui est abstrait et symbolisme. Si je n'avais pas réussi à comprendre entièrement Pelléas et Mélisande, ce n'est rien comparé à La mort de Tintagiles !



Tintagiles, ramené dans son pays natal près de ses soeurs sous l'ordre d'une reine "invisible", Ygraine l'aînée essaye de défendre son frère en ne le soumettant pas à l'emprise de la reine. Il y est question d'êtres fantomatiques, de métaphores, et si ça a l'air accessible et compréhensif à première vue, c'est sans contexte le fond que je n'ai pas réussi à saisir.



Quelle est la finalité ? Le sens de toute cette pièce ? Désolé, mais je ne pourrais pas répondre à cette question vu que je n'en ai pas compris la cause...



Pour ce qui est d'Intérieur, je suis moins stricte. Cette pièce-ci m'a plu et je l'ai entièrement comprise (yes !). Un vieillard et un étranger se retrouvent à devoir annoncer à une famille la mort d'une de leur fille. Ils restent devant la maison à les regarder par la fenêtre, et plus ils restent figés, plus ils arrivent à ressentir la peine que les parents vont avoir après la nouvelle.
Lien : http://entournantlespages.bl..
Commenter  J’apprécie          30
Petite trilogie de la mort

Les aveugles est une des pièces de théâtre proposées par Maurice Maeterlinck dans un livre nommé "petite trilogie de la mort" et pourtant ce texte n'est pas morbide alors qu'il y a cécité complète (tous les personnages sont aveugles).

Sortis de l'hospice pour une promenade avec le prêtre, 6 hommes et 6 femmes se retrouvent ensemble mais seuls dans le noir, le prêtre ayant disparu. Ils perçoivent leur environnement sans le voir ce qui créé une atmosphère particulière. On retrouve les lieux privilégiés de Maeterlinck (une forêt, une île) comme une métaphore d'un monde dans lequel il est difficile de vivre. J'y ai toutefois senti une note d'espoir même quand les aveugles trouvent le prêtre mort. Cette pièce de la fin du 19ème siècle est résolument moderne.





Challenge Nobel illimité



Commenter  J’apprécie          30
La Princesse Maleine

La princesse Maleine, préparée à ses fiançailles avec Hjalmar, se retrouve en désaccord avec son père Marcellus à la suite d’une dispute l’opposant au roi du royaume d’Ysselmonde, père du prince Hjalmar. Enfermée avec sa nourrice, elle parvient à s’échapper de la tour sombre qui la retenait captive, et s’aperçoit des massacres d’une guerre ayant eu lieu entre Marcellus et son rival. Le royaume qui l’abritait autrefois est maintenant désolé et abandonné Il lui faut partir. Ce départ la conduit aux portes du domaine de son ancien fiancé. En s’appuyant plus particulièrement sur un conte des frères Grimm, Maeterlinck construit ici un drame aux allures empreintes de naïveté, mais qui cache, sous ce voile féerique et (dés-)enchanté, une angoisse palpable et une réflexion esthétique.

Une pièce fondamentalement empreinte de symbolisme qui préfigure l'esthétique de Maeterlinck bien qu'elle dénote vis à vis des oeuvres qu'ils produira peu de temps après. Un conte, finalement, qui met en exergue l'attachement de l'auteur aux vertus du silence et au mysticisme dont il est gorgé.
Commenter  J’apprécie          30
L'intruse - Intérieur

J’ai dû lire cette pièce dans le cadre de mes études, et je dois avouer que mon sentiment face à celle-ci est mitigé. Concrètement il ne se passe rien, les personnages ne font qu’attendre et s’échangent des répliques sans queue ni tête. Je n’ai pu apprécier la portée littéraire de l’œuvre qu’à la lumière de mes cours et en étudiant plus précisément le contexte dans lequel elle s’inscrit. Je conseille cette pièce aux curieux et aux amateurs de Beckett.
Lien : http://metamorphoses-de-psyc..
Commenter  J’apprécie          30
La vie des fourmis

Bien avant werber, bien avant les pixars et dreamworks, le génie Maeterlinck ( prix nobel je le rappelle ) nous racontait l'histoire des fourmis.



Qu'il est bon de se prendre pour une de ces attachantes bestioles si proche et si distante de l'être humain. Un ouvrage scientifique mais avec une touche de romanesque.
Commenter  J’apprécie          30
Pelléas et Mélisande

Une des pièces les plus connues de Maurice Maeterlinck, prix Nobel de Littérature 1911.



Je n'ai pas été convaincue par cette pièce de Maeterlinck. Je l'ai trouvée mièvre alors que "Les Aveugles" était une pièce forte où chaque réplique était percutante.



Ici, Melisande, est à ce point éthérée, fofolle et lunatique, que je n'ai absolument pas compatis à ses "malheurs" ni à sa "tristesse". Elle tombe amoureuse du frère de son mari, ... et évidemment, cela se finit tragiquement !



Je n'ai pas aimé non plus le texte de la pièce, l'auteur y a mis beaucoup de répétition, rendant le style très lourd : "En ce moment ? - En ce moment ? "

"La vérité..La vérité" et ainsi de suite...



Bref, un classique à lire mais assez décevant à mon avis.



Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Maurice Maeterlinck (807)Voir plus

Quiz Voir plus

La peau de Chagrin

Comment se nomme le personnage principal?

Valentin de Raphaël
Benjamin De Villecourt
Raphaël de Valentin
Emile

20 questions
1641 lecteurs ont répondu
Thème : La Peau de chagrin de Honoré de BalzacCréer un quiz sur cet auteur

{* *}