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Citations de Maya Angelou (345)


- Tu sais, mon lapin, élever des garçons dans ce bas monde, c'est pas de la tarte. J'en sais quelque chose. Quand ils sont jeunes, on prie pour avoir de quoi les nourrir et pour qu'ils restent à l'école. Dès qu'ils grandissent, on prie pour qu'aucune Blanche à moitié folle crie au viol en les voyant et les fasse lyncher. Lorsqu'ils sont des hommes et que des Blancs leur commandent de se battre, on prie pour qu'ils meurent pas dans une guerre de Blancs. Ouais, c'est moi qui te le dis, élever un garçon de couleur, ça donne matière à réflexion.
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Ce jour-là, j'ai appris qu'on pouvait être généreux simplement en faisant sourire quelqu'un. Au cours des années à venir, je découvrirais qu'une parole aimable ou un mot d'encouragement peuvent constituer un cadeau charitable. (p.25)
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La plupart de ses amis, drôles et brillants autrefois à l'école, hantaient à présent les entrées d'immeuble, appuyés contre le mur, branlant du chef pendant que la dernière dose d'héroïne leur courait dans les veines. Des jeunes gens pétillants d'intelligence, espoirs de leur communauté, se heurtaient aux portes fermées d'une communauté plus large et, loin de réussir à les ouvrir, n'en ébranlaient même pas les verrous. Ceux qui partaient pour être l'avocat à l'éloquence irrésistible, le scientifique à l'oeil aigu et le chirurgien à la main sûre, renonçant à forcer les cadenas, se mettaient aux narcotiques pour pouvoir entrer par le trou de la serrure.
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Je trouvais difficile l'idée de me séparer de mes livres. Ils m'avaient sortie de la fange : à qui pouvais-je confier des amis aussi intimes ?
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"Tous les gens que je connaissais avaient une sainte horreur d'être appelés "Hors de leurs Noms ".
C'était une pratique dangereuse que d'appeler un Noir d'un nom qui pût être vaguement pris pour une insulte, vu les appellations de "Nègres", "Bamboulas," "Corbeaux", "Moricauds," "Mal Blanchis" et autres, Subies durant des Siècles "...........
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Une artiste, j'en étais persuadée, protégeait et conservait son moyen d'expression. Pianistes, batteurs, joueurs de cor ou de saxophone, tous prenaient soin de leurs instruments. En tant que danseuse, mon corps me servait d'outil. Je ne pouvais permettre à un individu quelconque de s'envoyer en l'air avec mon matériel.
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Je savais que les mots, malgré le vieux dicton, produisent toujours de l'effet et mes lectures m'avaient pourvue de mots à en revendre. Je pouvais réciter - et je le faisais souvent pour moi ou mon bébé - des passages entiers de Shakespeare, des poèmes de Paul Laurence Dunbar, le If de du Countee Cullen, Langston Hughes, le Hiawatha de Longfellow, du Arna Bontemps. J'avais certainement assez de mots pour noyer un moment d'embarras. J'en avais suffisamment pour des heures, si nécessaire.
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La perte d'un premier amour est douloureuse à en frôler l'absurdité.
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Elle m’attirait parce qu’elle ressemblait à des gens que je n’avais jamais rencontrés personnellement. Par exemple, ces héroïnes de romans anglais qui se promenaient dans les moors (quoi que ça puisse être) avec leurs chiens fidèles courant derrière à distance respectueuse. Ou les femmes qui, assises devant des cheminées ronflantes, ne cessaient pas de prendre du thé servi sur des plateaux d’argent remplis de scones et de rumpets. Des dames qui arpentaient le heath, lisaient des livres reliés en maroquin et avaient des noms de famille à tiroirs. On peut dire à coup sûr que Mme Flowers me rendait fière d’être noire, rien qu’en étant elle-même.
Elle se comportait avec autant de raffinement que les Blancs dans les films et les livres, et elle était plus belle car personne n’aurait pu approcher ce teint chaud sans avoir l’air terne en comparaison.
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Plus besoin de discuter du préjugé racial. Ne venions-nous pas tous ensemble, Noirs et Blancs, d’arracher ce qui restait de Juifs à l’enfer des camps de concentration ? Le racisme était mort. Une erreur commise par un jeune pays. Une chose à oublier au même titre que la conduite déplaisante d’un ami en état d’ivresse.
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Je battais le pavé ensoleillé de Californie enveloppée dans les brouillards russes. Je tombai amoureuse des frères Karamazov et mourais d'envie de boire au samovar de leur vieux père lubrique. Puis Gorki devint mon favori. Il était le plus sombre, le plus attachant, le plus désespéré. Les livres n'étaient jamais assez longs pour moi. J'aurais voulu que tous les auteurs soient vivants, et produisent manuscrit sur manuscrit pour satisfaire mon vice de lecture.
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Alors je me mis à souhaiter que Gabriel Prossner et Nat Turner aient tué tous les Blancs dans leurs lits, qu'Abraham Lincoln ait été assassiné avant la signature de l'Acte d'émancipation, que Harriet Tubman ne se soit pas remise de ce fameux coup sur la tête et que Christophe Colomb ait coulé avec la Santa Maria.
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Maya Angelou
Vous ne pouvez pas épuiser la créativité. Plus vous l'utilisez, plus vous en avez.
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Maya Angelou
Je devais me fier à la vie ; j'étais encore assez jeune pour croire qu'elle chouchoute ceux qui ont le courage de la vivre pleinement.
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Le don d'endurance des enfants naît de leur ignorance de l'alternative.
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Une histoire courait à propos d'une matrone sanfranciscaine refusant de s'asseoir dans le tramway à côté d'un Noir, même après que celui-ci eut fait place sur la banquette. Donnant pour explication qu'elle refusait de côtoyer un planqué, et un nègre de surcroît. En ajoutant que le moins que ledit nègre pouvait faire était d'aller se battre pour son pays, comme son fils à elle se battait à Iwo Jima. On racontait que l'homme , s'écartant de la fenêtre pour exhiber une manche vide , avait répliqué calmement, avec beaucoup de dignité: " Alors, demandez donc à votre fils de chercher le bras que j'ai perdu là-bas."
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«  Chemins de traverse et temps jadis
Et seule des nuits entières
Rayons de soleil et vagues marines
Étoile et pierre

Sans homme et sans ami
Sans caverne où loger
C’est cela ma torture
Mes longues nuits , isolée » …..
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J'avais deux dents cariées, pourries jusqu'aux gencives. La douleur dépassait le pouvoir de l'aspirine écrasée ou de l'essence de girofle. Une seule chose pouvait m'aider, et je priais donc avec ferveur qu'on me permît de m'asseoir sous la maison et que celle-ci s'écroulât sur ma joue gauche.
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Maya Angelou
Essayez d'être un arc-en-ciel dans le nuage de quelqu'un
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Je suis un grand oiseau qui déploie ses ailes au-dessus des hautes montagnes et plonge vers les vallées sereines. Je suis les ondulations des vagues sur les mers argentées. Je suis un bourgeon au printemps, tremblant à l'idée de s'épanouir pleinement.
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