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Critiques de Melvin Burgess (244)
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Junk

Junk, c'est l'histoire d'un jeune garçon (Nico) qui en a ras le bol de sa vie, de sa mère dépressive alcoolique et de son père qui le bat à tour de bras.

Il décide donc de prendre le large, de s'enfuir loin de cette vie misérable, de cette prison.

On peux comprendre son envie de partir, cet adolescent rongé par la tristesse n'a pas demandé à avoir une telle vie, à prendre des coups et subir la manipulation de sa mère. Nico est sensible, timide mais aussi courageux. Il s'enfuit donc, mais avant ça, il tient à demander à sa petite amie (Gemma) de le suivre.



J'ai eu un gros soucis avec Gemma. Cette jeune fille n'aime pas Nico (du moins, au départ), elle tient juste à se servir de lui pour arriver à partir de chez elle, pour avoir un point d'accroche dehors. C'est une jeune fille capricieuse, oppprtuniste, légerement égoïste et je serais tenter de dire "gâtée". Car elle, ce qui la pousse à partir, c'est simplement parce que ses parents lui posent des interdits. Gemma n'aime pas recevoir des ordres. Elle a un côté "anarchiste" qui n'en fait qu'à sa tête.

D'avance son personnage m'a rebuté je l'avoue.



Nico s'enfuit le premier et grâce à un vendeur, fait la rencontre de squatteurs, qui l'aideront à s'en sortir en le prenant sous leurs ailes. Gemma ne va pas tarder à suivre, elle devient elle aussi une squatteuse. Un jolie petit groupe.

Malheureusement, Gemma ne supporte pas tellement ce groupe, une personne en particulier. Elle se fait donc plus rebelle que jamais, se transformant totalement en Punk.



Puis au fur et à mesure ils rencontre Lily et Rob. Un couple de squatteurs. Lily se fiche de ce que pense les autres, elle danse, chante, cela casimment nue. C'est un personnage très intéressant qui malheureusement n'a pas été assez exploité à mon goût.

Rob c'est son homme. Un nounours je dirais, qui apprend quelque tour de passe passe à Nico. Et la grosse info sur Rob et Lily, c'est que ce sont des Junkies.

Et je m'arrête ici, si vous voulez savoir la suite vous savez quoi faire.



Une chose que j'ai adoré dans ce roman: les différentes vues des persos. Chaques chapitre s'attribue un personnage. On a donc plusieurs "témoignages" et c'est vraiment sympa. La descente dans cet enfer qu'est la drogue est relativement bien expliqué et jaugé. Mise à part quelques passages, ce livres n'est pas trop trash, donc les jeunes peuvent le lire aisément.

Le seule bémol à vraiment été le personnage de Gemma qui m'a enragé à certains moments. J'imagine que c'était voulue après tout.



Bonne lecture!
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Junk

David, dit "Nico" - à cause de son addiction à la nicotine - fuit sa mère alcoolique et son père qui maltraitant. Perdu, à la rue, il croise le chemin de jeunes anarchistes auprès desquels il commence à s'épanouir, avant que sa petite amie, Gemma, le rejoigne. Fugueuse parce qu'en conflit avec ses parents qui lui interdisent de sortir, elle est d'une nature plus impulsive et , en digne Eve, entraine rapidement son petit copain dans l'enfer de la consommation de drogue...



Junk est très violent: il y est question de maltraitance, d'addiction à l'héroïne, de mort, prostitution, viol... Ecrit sous la forme d'une succession de récits à la première personne, il épouse le point de vue de plusieurs personnages et ceux-ci peuvent également être dérangeants: le buraliste explique comment il s'y prend pour , les anarchistes font l'apologie du vol... Le lecteur possédant un certain esprit critique saura prendre de la distance par rapport à ces discours mais ce roman ne conviendra pas à un lectorat moins armé, plus sensible.



Ceci étant, le ton est juste et le récit, terrible. Après avoir fait l'apologie de la drogue et de leur nouvelle vie, les personnages se laissent peu à peu enfermer dans leur nouvelle vie d'héroinomanes. Le lecteur comprend cela bien avant eux et est effrayé par des scènes qui semblent ne pas les émouvoir, comme ce passage où Nico s'introduit chez de jeunes dealers morts d'overdose et ne semble ressentir aucune pitié - ce qui le préoccupe, surtout, c'est de trouver leur stock de drogue afin de le consommer. Vivant dans l'illusion qu'ils choisissent leur vie et contrôlent leur consommation, Gemma, Nico et leurs amis mettent du temps à comprendre leur erreur. Pourront-ils malgré tout s'en sortir?



Le style est rapide, le rythme haletant: le roman se lit d'une traite et représente un outil de prévention efficace.





Read more at http://livresetmioches.e-monsite.com/blog/adolescents/junk.html#kcgW8TS65PYlldLG.99
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La dose

Ce roman répond à une demande de lycéens de terminale et de leur professeur. Voir pages 280/281

Une nouvelle drogue « le Raid » circule parmi la jeunesse de Manchester. L'économie est en ruine, pas de travail, le service social nul.

le Zélotes groupe d'utopistes dangereux entraine la jeunesse qui n'a plus d'avenir à prendre une gélule de raid qui les portera vers la mort mais après leur avoir fourni une semaine dépassant tous leurs rêves. Car comme disent les zélotes « vivre vite et mourir jeune ».

le but des zélotes est de faire réagir les gens contre les autorités pourris. Mais des truands ont pris le contrôle de la fabrication et de la vente des gélules de Raid.

Adan et Lizzie adolescent que la situation des parents à séparer se retrouve et vont être précipités dans une spirale de violence qui embrasse Manchester et d'autres villes anglaises. En effet puisque la mort est la finalité plus rien ne retient ces jeunes qui vont piller, tuer.

Tout va trop vite Adan croyant que Lizzie l'a laissé tomber, ne voit plus d'avenir et avale une gélule. Lizzie apprenant cela veut le sauver et se retrouve aux mains de « Christian » schizophrène fils du chef de l'organisation maffieuse .Qui lui a fait miroiter qu'il pouvait lui donner un antidote. Mais le piège se referme sur elle et ils vont la forcé à avaler une gélule. Les adolescents vont alors se battre pour vivre.

La lecture de ce roman est brutale les thèmes traités sont graves et font réfléchir.

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La dose

A Manchester, une Révolution se prépare. Le peuple se révolte contre le manque de partage des richesses et le pouvoir absolu des banques. L'hysterie collective est renforcée par la présence sur le marché d'une drogue d'un tout nouveau genre. Le Raid, c'est son nom, vous procure la sensation de vivre avec plus d'intensité que jamais. Mais le deal, c'est que vous mourez au bout d'une semaine. Et il n'existe pas d'antidote. Un soir de désespoir, Adam a pris cette drogue. Plus rien ne le rattachait vraiment à le vie : son frère a abandonné sa famille, sa petite amie ne le comprenait plus, il se voit obligé d'arrêter l'école et trouver un travail pour entretenir sa famille. Adam a eu une vie trop terne à son goût et son avenir ne s'annonce pas beaucoup plus radieux. C'est donc sans regret qu'il s'apprête à quitter ce monde. Mais c'est sans compter les conséquences dramatiques que son geste aura sur ses proches et sur lui même. Beaucoup d'action, de suspense, mais également beaucoup de violence, parfois jusqu'à la nausée.
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Le visage de Sara

Un livre qui vous met mal à l'aise dès le début. On est curieux de savoir ce qui s'est passé entre Sarah et et Jonathan et pourtant toutes les réponses ne sont pas données et on reste avec ce sentiment de malaise par rapport à ce qui est arrivé à Sarah. Et puis, on se demande parfois qui manipule qui et si Sarah est vraiment inconsciente de ce qui se passe ou pas.
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La dose

Un thriller déjanté, violent et contestataire, à lire ! je le chronique ici : http://www.keskonlit.fr/la-dose-melvin-burgess/
Lien : http://www.keskonlit.fr
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La dose

J'attendais beaucoup de ce livre car j'avais aimé Junk ( beaucoup moins Une idée fixe ). Je trouvais le résumé accrocheur et j'ai été ravie de le trouver à la médiathèque de ma ville.



Seulement voilà, après avoir fini le livre en deux petites heures, je suis extrêmement déçue.



Le contexte dystopique qui est une chose que j'apprécie beaucoup en général est à peine traité. L'histoire pourrait se passer de nos jours si cette drogue existait. Ensuite j'ai trouvé les personnages détestables. Adam, avant même d'avoir pris la drogue, envisageait déjà de mettre sa copine ( soit disant amour de sa vie ) enceinte afin d'améliorer sa condition sociale. J'ai trouvé ça gerbant. Ensuite après absorption de la drogue c'est pire car il devient un espèce de bébé à satisfaire, d'enfant roi à qui il faut tout offrir car il va bientôt mourir.



Lizzie n'est pas franchement intéressante non plus, elle doute sans cesse.



Le pire c'est qu'à la fin à la suite d'enchainement de péripéties diverses et variées ces deux adolescents attardés deviennent de vrais héros... Mouais.



Le sujet étant déjà quelque chose de grave ( la mort programmée dans une semaine ) je n'ai vraiment pas apprécié toute l'histoire avec Christian et Vince, grands psychopathes l'un comme l'autre. Ca faisait trop! Je trouve que la surenchère d'évènements dramatiques rend l'histoire totalement irréaliste et ça en devient presque risible.



Enfin, la chance et la super vie d'une semaine offerte par la drogue se résume en bien peu de choses : faire l'amour avec sa copine, picoler du champagne et se taper une fille rencontrée sur internet. De nos jours ça n'a rien d'extraordinaire du tout. Quitte à promettre une vie de rêve autant rêver grand, pas juste ça.



Donc avis négatif pour ce livre qui s'il se laisse lire est assez creux, peu crédible et peuplé de personnages peu attachants voir moralement détestable. Melvin, tu aurais pu faire mieux!
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Kill all enemies

Billie, Rob et Chris : 3 voix pour 3 ados en souffrance, rejetés par leur entourage (famille/collège) et face à un mur d'incompréhension. Billie alterne la vie en famille d'accueil avec les séjours en centre pédagogique spécialisés pour jeunes borderline. La violence est son moyen d'expression, pour ne pas laisser l'émotion la submerger. Rob quant à lui, subit la violence à la maison (il est battu par son beau-père) et à l'école (il est la cible idéale) mais il est prêt à tout endurer pour protéger sa mère et son petit frère. Enfin, Chris, en dépit d'une grande intelligence, refuse de travailler en dehors de l'école et se confronte sans arrêt à ses parents qui répondent par la répression. La violence est au cœur du récit, Billie, Rob et Chris vivent des situations différentes mais ils sont tous les 3 condamnés par la société car inadaptés aux normes sociales : Melvin Burgess nous invite à reconsidérer nos jugements parfois trop vite arrêtés, sans tenir compte de l'origine des comportements déviants ; pour autant, il ne rend pas ces ados irresponsables de leurs actes (notamment Billie). Enfin, avant d'être un plaidoyer pour l'adolescence en souffrance, Kill all enemies reste un roman qui nous ébranle et nous bouleverse profondément. Avant de l'écrire, Melvin Burgess a rencontré beaucoup de jeunes en déroute, dans le Nord de l'Angleterre et à travers ses personnages de fiction, on éprouve toute l'empathie qu’il a ressentie pour eux. Burgess est un auteur généreux, il aime ses "héros" et nous les fait aimer. Nous sommes nous-mêmes complètement "happés" par Billie, Rob et Chris, ils ne nous quittent pas après avoir fermé le livre, sans doute parce que malgré leurs troubles, ils sont terriblement humains. Heureusement, la fin du roman laisse entrevoir une issue : grâce à quelques bonnes rencontres (notamment Hanna, une psychologue (?) ), l'amitié et la musique, le lecteur peut présumer que chacun trouvera la force de renverser sa destinée. A noter, quelques pointes d'humour dans les propos de Chris, très bienvenues !
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Rouge sang



Des que j’ai commencé à lire, j’ai eu l’impression que c'était un livre pour les jeunes. Ca m’a troublé car il y a des passages assez durs. Ensuite ce fut la déception ; les héros ne sont pas des héros. Ils sont parfois, souvent faibles. Mais en progressant dans ma lecture j’ai constaté que si les personnages et l’intrigue évoluait, le tout ne me transportait pas et je n'étais pas pressée de finir le roman. Mauvais présage.



LHISTOIRE

Londres, dans le futur est une ville détruite. Deux camps s’oppose d’un coté Val, le père des jumeaux Siggy et Signy et de l’autre Connor.

Dans le but de faire un premier pas vers la paix, Val engage un traité et Signy sa fille de 14 ans sera donnée en mariage à Connor pour ratifier ce traité. Glauque.

Entre affrontements mi hommes et personnalités doubles le destin des Volson est engagé.



Attention ! Petits, moyens et gros spoilers....



Les personnages.

Val est un homme dictatorial, qui n'hésite pas à se montrer violent envers ses enfants. Appelé communément «roi Val», il a réussi à se tailler une part du gâteau de Londres. Mais assez con pour croire qu’avec un autre tyran de son acabit, il pourra faire un traité de paix...

Les jumeaux Siggy et Signy. Déjà les prénoms m’ont rebuté. Pas très original et trop semblables à mon gout. Pas de description de leur physique.

Concernant les personnages principaux j’aime à m’en faire une idée. Impossible ici.

Ils passent leur jeunesse de princes à se donner l’illusion d'être des robins des bois. Pitoyables. Ils ont été élevé dans l’idée que ce sont des êtres supérieurs à tous y compris aux mi-hommes qu’ils n’ont jamais rencontrés. Ils ne se sont jamais posé de questions n’ont jamais remis en cause les dires «propagandés» de leur entourage. Leur racisme est rebutant. Jusqu'à la fin Signy ne verra dans les mi hommes que matière à mépris. Sachant que son frère doit sa vie à l’un d’eux. Et que la guerre évolue grâce à leur alliance...

Le frère Siggy évoluera autrement mais salement aussi. Il se montrera longtemps un petit prétentieux. Il ne pense qu’a son apparence mais fait preuve d’intelligence en comprenant des le début que l’union avec Conor ne sera pas bénéfique.



Ils pourraient vouloir se battre pour la paix, ils ne cherchent que le pouvoir. Et la vengeance mais cela c’est compréhensible.

Malgré ses grands airs Signy n’est qu’une adolescente dont les hormones la travaille. Elle voit son futur mari ; elle tombe aussi sec amoureuse de lui ! Alors qu’il est l'ennemi juré de son peuple, de son père. Que c’est un tortionnaire chef de guerre barbare. Alors qu’elle avait passé son temps à promettre à son frère chéri qu’elle le tiendrait en respect. Vous me direz devant l’amour on est bien peu de choses. Mais par son aveuglement (et celui de son idéaliste de père), elle mène sa famille à sa perte.

Des le début il est noté que Signy a déjà tué plusieurs hommes. Mais ? Quand ? Ou comment ? Pas de détails. Frustrant.



connor est loin, très loin de l’image d’un chef de guerre impitoyable. On retrouve un amoureux transi. Mais qui se révèle un fou furieux croyant à des chimères.

Pas de surprise chez ce personnage mais au moins il répond à son rôle.



La situation le pourquoi du comment est assez vague. Et Londres c’est assez petit. Dans ce monde apocalyptique mes besoins de sang et de guerre sanglante auraient préféré deux pays. La, on parle d’une ville. Du territoire des mi-hommes et des terres extérieures. Qu’y a t il dans ces terres ? Mystère. Les récits de batailles sont quasi inexistants. On saute d’année en année pour décrire son évolution sans plus.



L’idée des incubateurs, qui suggère l’eugénisme, est sympa. Celui des dieux aussi mais le tout pas assez développé.

Dernier point dont j’ai parlé au tout début : je suis très choquée que ce soit classé en littérature jeunesse. On ne se refit jamais assez des mots qui sur des esprits jeunes peuvent avoir un effet dévastateur. Je rappelle qu’on parle de viol, de torture, d’inceste...
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Le visage de Sara

Titre : Le visage de Sara



Auteur : Melvin Burgess



Editeur : Gallimard jeunesse



Collection : Scripto



Date de parution : 12/06/2008



Résumé : Sara veut devenir célèbre.



La célébrité est son obsession.



La chirurgie esthétique, son fantasme.



Aussi, quand la légendaire star de rock, Jonathan Heat, propose de la prendre en main, c'est comme si son rêve devenait réalité.



Mais s'il y avait un prix insoupçonné...



Et Sara est-elle prête à aller jusque-là ?



Mon avis : C’est un livre vraiment « hard ». Une histoire très dure à lire et à appréhender.



Sara est vraiment obsédée par son image, et elle paraît complètement folle à cause de cela. C’est effrayant à quel point cela l’obsède. Elle vit sa vie comme elle l’entend sans se soucier des répercussions sur ceux qui l’entourent. Et son obsession pour la célèbrité et la gloire est vraiment démente.



Jonathon Heat est un véritable monstre, un personnage horrible. Toute sa vie tourne autour de son apparence, il a son chirurgien personnel et est entouré d’hypocrites.



Je ne sais pas vraiment comment expliquer à quel point cette lecture m’a semblée étrange, car c’est vraiment horrible ce qui se déroule durant l’histoire. On a l’impression de devenir fous et de ne plus savoir à qui se fier, c’est extrêmement perturbant. Je n’ai donc pas vraiment apprécié cette lecture.



Ma notation :



**_ _ _


Lien : http://les-lectures-de-rebec..
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Billy Elliot

D'habitude, les romans écrits à partir de films ou de séries télévisées sont assez médiocres et peu approfondis. Là, pour le coup, ce roman est très réussi. Certes, il s'adresse à des enfants et jeunes adolescents, mais il est bien écrit malgré le style familier des personnages principaux. Le coup de force a été de faire alterner les points de vue de plusieurs personnages : dans le film, on a surtout l'opinion de Billy Elliot mais on connaît peu celui des autres personnages. Bref, le livre permet de prolonger le plaisir ressenti avec le film.
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Lady : Ma vie de chienne

J'ai trouvé ce roman très intéressant et philosophique. Malgré quelques longueurs, il pose question et même s'il traite de la vie d'un animal, c'est bien le fonctionnement psychologique humain qui est interrogé. Les thèmes abordés sont très clairement propres à l'adolescence et au passage à l'âge adulte. Cependant, compte-tenu du langage parfois cru de ce roman "fantastique" je ne le conseillerais qu'à partir du lycée. Quelques touches d'humour sont présentes dans l'histoire et on retrouve bien les attitudes et comportements que peut avoir un chien (chasser les chats, se renifler, montrer les crocs...) : en lisant ce roman sur la plage, je regardais avec attention tous les chiens passer en me disant "et si...".
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Kill all enemies

Je l’avoue, le résumé ne m’a pas séduit. C’est d’abord la couverture qui n’avait pourtant rien de particulier puis le titre qui m’ont donné envie de lire ce livre. Kill All Enemies… Ca sonne bien.

Je suis entré dans ce livre sans en attendre grand chose, j’en suis sortie le sourire aux lèvres.



Il y a plusieurs narrateurs : Billie, Rob et Chris bien sur, mais aussi Hanna, l’éducatrice de Billie, qui voit différemment cette jeune tempête de quatorze ans. Ces différents narrateurs permettent de voir d’autres points de vue mais surtout, de comprendre les histoires de chacun…



J’ai beaucoup aimé celle de Chris, le comique de la classe. Chris n’est pas méchant, c’est seulement qu’il s’ennuie et qu’il aimerait faire autre chose que s’asseoir sur une chaise et écouter le prof. Gérer sa boutique en ligne par exemple… Son père, voulant qu’il aille à l’université est extrêmement déçu, si ce n’est plus que son fils soit un « raté » selon ses propres mots. Pourtant, Chris s’en fou et s’en sort bien, il sourit à la vie et fait des pieds de nez à son père. Il s’affirme, devient lui et choisit ce qu’il veut faire.



Rob aussi est très touchant. Il essai de protéger son frère et sa mère qui s’est enfuie, de son beau-père, un gros costaud le maltraitant, l’humiliant, le faisant, d’après les propres mots de Rob, « devenir une « sous-merde ».



Celle de Billie aussi, une gosse désorienté, rejeté par sa mère et sa sœur alors qu’elle a essayé de sauver le bateau familial tandis qu’il fuyait de toute part, est extrêmement vivante. On ressent par à-coup tout ce que Billie endure même si plusieurs fois j’ai faillit lui crier « Arrête-toi Billie ! Arrête-toi ! ». Car Billie fonce à mille à l’heure sur une autoroute qui semble infinie. Elle ne veut plus que foncer, sans penser à demain et elle nous emporte avec elle.



Une histoire sensible, dure et entraînante, nous laissant haletant et émerveillé devant la faculté de la plume de Melvin Burgess à nous emmener à travers ses personnages et leurs univers…
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Nicholas Dane

Melvin Burgess à la particularité d'écrire des livres qui touchent des sujets sensibles chez les adolescents et Nicholas Dane ne déroge pas à la règle. C'est ce qui m'a attiré car je trouve qu'il y a beaucoup de justesse et de réalité dans les oeuvres de cet auteur. La couverture, un simple mur, évoquant une prison, l'enfermement. Derrière, un résumé qui n'est pas anodin, mais qui ne laisse pas paraître toutes les atrocités contenues dans ce livre.



Voilà donc Nicholas, ou Nick. Il se retrouve seul suite au décès de sa mère. Il n'a quasiment aucune famille et ne la connait pas. Au vu de ses résultats scolaires, et de son comportement il est envoyé dans un foyer pour jeunes garçons. Je ne me suis pas attachée de suite à cet enfant. Il sèche les cours, il est assez bizarre avec sa mère, bref... dans ce foyer, Nick va découvrir les punitions, et les bagarres. Car ce garçon, s'il est frappé, rend coup pour coup. Et leur surveillant, ancien militaire les éduque avec une discipline de fer. "Ils nous frappent comme des hommes" dira Olivier, son premier ami, à Nick le jour de son arrivée. On comprend qu'avec le caractère de Nicholas, la descente aux enfers commence. Néanmoins une lueur d'espoir apparaît. Un homme, le directeur adjoint, va l'inviter dans son appartement et le réconforter, soigner ses blessures, l'encourager. Nick le voit comme un ange gardien... Que se passera t'il lorsqu'il découvrira la terrible vérité derrière ces gentillesses ?



J'ai eu mal, très mal durant ma lecture. La brutalité c'est déjà rude. Et elle est présente du début à la fin. Lorsque ensuite on a droit à un sujet comme le viol... ça fiche un autre coup. Et là je me suis dis que j'étais naïve, tout comme Nick d'ailleurs. Il existait réellement des endroits comme cela. Et lorsque le héros parvient à en sortir, c'est la rue qui l'attend... la drogue, la violence, le vol,... tant de cruauté auxquelles il ne peut se soustraire. Il n'a que ça... Comment s'en sortir ? A qui faire confiance ? Peut on vivre après cela ?



J'ai eu les réponses à toutes ces questions, et je tournais les pages avidement, cherchant un avenir pour Nick. L'ambiance crée est pesante et lourde. Mais elle nous tient et il m'a fallu attendre la dernière page pour relâcher la pression. Raconté comme une autobiographie, ce livre est remarquable. Néanmoins il peut choquer, aussi mieux vaut être prêt, ou bien attendre une quinzaine d'années avant de le lire.



Si j'ai été captivée par cette histoire, réaliste, j'ai trouvée une part du roman longue et sans attrait véritable. Cela ne m'a pas réellement dérangée, mais j'avais envie que ça bouge. Car l'action est omniprésente jusqu'à ce passage de...vide. Heureusement on redémarre assez rapidement, car j'ai eu l'envie de sauter des pages durant ce passage. Je pense que c'est fait exprès, pour digérer, et comprendre certaines relations entre les personnages,... Et que les plus jeunes voient le monde dans lequel Nick est embarqué.



En résumé je suis restée accrochée et suspendue, cherchant désespérément un avenir à cet ado perdu, et même si un peu d'agacement m'a traversée durant ce passage ralenti, j'ai été émue, et touchée par toute l'histoire de Nick. Certes fictive mais qui pourrait être arrivée à d'autres. Je vais continuer de suivre cet auteur aux histoires si justes et emplies de leçons de vie.
Lien : http://refuge-litteraire.ekl..
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Junk

Jeune adolescent de 14 ans, David, surnommé Nico par ses amis, n’a pas une vie facile, loin de là. Dans l’indifférence presque générale, il subit chaque jour l’alcoolisme de sa mère et les coups de son père. Pour échapper à ce quotidien, la seule solution qu’il a trouvé est la fugue. Très vite, il est rejoint par sa petite-amie Gemma, qui voit cette fugue comme un moyen de partir à l’aventure et de se révolter contre une autorité parentale qu’elle juge injuste. Mais de bonnes en mauvaises rencontres, Nico et Gemma, devenus squatteurs, vont se laisser entrainer dans la spirale de la drogue.



Autant vous prévenir, Melvin Burgess n’épargne en rien le lecteur. Les thèmes abordés sont durs : fugue, alcool, drogue, grossesse non désirée… Bref, ce roman est loin d’être un conte de fée. Au contraire, il décrit avec réalisme la société qui nous entoure et le mal-être d’une génération en mal de repères et en conflit avec une société à laquelle elle ne s’identifie pas.



Nico est sans doute le personnage le plus attachant du livre. Malgré sa situation familiale, il ne part pas de chez lui de gaieté de coeur. A la fois timide et poétique, il se laisse facilement influencer par les autres. Cela ne pose pas de problèmes lorsqu’il écoute les avis de personnes comme Richard ou Vonny, d’autres squatteurs, en marge de la société, qui vont tenter de lui venir en aide. Par contre, cela est beaucoup plus grave lorsqu’il se laisse manipuler par Gemma ou Lily. Si la seconde est difficile à cerner, la première est une égoïste, plus préoccupée par son apparence qu’autre chose. Pourtant, elle tient malgré tout à Nico. Mais ses fréquentations et ses mauvais choix vont les plonger, tous les deux, dans une spirale auto-destructrice, sans même qu’ils s’en aperçoivent. La simple crise d’adolescence de Gemma et sa rébellion contre ses parents vont alors prendre des proportions désastreuses et dramatiques. On assiste alors, fatalement, à la déchéance progressive de deux adolescents au départ ordinaires.



L’auteur, pour renforcer le réalisme de ses propos, a choisi de raconter l’intrigue de Junk à la premier personne. Chaque chapitre est alors dédié à un protagoniste. Celui-ci a, chaque fois, une importance capitale dans l’histoire. Il peut donc se voir consacrer plusieurs chapitres comme Nico et Gemma ou un seul et ne plus jamais réapparaître.

Selon les personnages, l’auteur abordera son récit différemment et c’est ce qui fait toute la richesse et la force de cet ouvrage. A chaque chapitre, le lecteur arrive à s’identifier au personnage correspondant ou du moins à le comprendre. Ainsi, la pudeur et la retenue sont de mises pour Nico et Richard, alors que Gemma apparaît davantage révoltée et égoïste.



Cru, réaliste mais jamais trash ou voyeur, Junk est un roman tout en finesse. Mais c’est également un livre coup de poing qui ne laisse pas indifférent et qui a le mérite de faire réfléchir ses lecteurs, quel que soit leur âge, sur les méfaits de la drogue chez les adolescents et sur la société en général.
Lien : http://drunkennessbooks.blog..
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Junk

Un adolescent "normal", avec des principes et de la moralité va devoir quitter le domicile familial pour cause de maltraitance... Rien ne laisse présager qu'il va sombrer dans la spirale de la drogue et pourtant ...

L'auteur arrive à nous décrire parfaitement et petit à petit tout ce qui va entraîner le héros dans la drogue. Très bien raconté et très réaliste.
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Junk

Large sujet qu'est la drogue. Junk est un livre à plusieurs voix mais les deux principales restent celles de Nico et Gemme. C'est un couple de 14 ans. Tous les deux ont des problèmes avec leurs parents : ils fuguent ensemble et finissent un jour chez Lily. C'est à partir de ce moment là qu'ils sont vraiment des junkies.



Ce que je trouve impréssionnant dans les livres relatant ce sujet, la drogue, c'est le début. Ce sont toujours des enfants impeccables qui ont peur de fumer une clope qui finissent junkies.



La plus grande détérioration reste celle de Nico. Un peintre, un amoureux de la nature, qui ne veut ni noire ni fumer. Gemma, elle, est un peu plus joueuse alors c'est moins choquant.



Celle-ci, du jour au lendemain, va se couper les cheveux en "punk", se trouer le nez...



Cependant, on voit que ce n'est pas un témoignage mais bien une fiction. Je ne le trouve pas assez "horrible" contrairement à Christiane F ou l'Herbe bleue. Je recherche ce genre d'horreur dans les livres sur la drogue. J'ai trouvé ce livre un peu trop enfantin, comme s'il avait seulement été écrit pour mettre des enfants en garde contre la drogue sans les brusquer.



L'histoire est tout de même accrocheuse, mais elle manque de vécu.



Elle ne m'a pas fait assez peur...
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Junk

Junk est un livre fascinant qui nous fait découvrir la drogue sous toutes ses facettes. Il aborde également le sujet de la prostitution et de l'adolescance au sein d'une famille et au sein de la société et des junkies.

J'ai beaucoup aimé ce livre car il m'a permis de mieux comprendre les effets de la drogue, les conflits familiaux.

C'est un livre qui fait réfléchir et qui fait prendre conscience de la réalité.

A lire !!
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Junk

Peinture hyper réaliste de l'univers des junkies, ce roman est assez dérangeant dans la première moitié. La narration, assurée par les différents personnages à la première personne est au plus près de ce qu'ils vivent et ressentent et n'offre donc aucun recul. Ainsi, dans la première moitié, se droguer semble génial et se prostituer un métier comme un autre. La fin n'en est que plus dure à encaisser lorsqu'on voit les personnages pris par la dépendance. Le style n'est pas exceptionnel et semble mal supporter la traduction. L'alternance des personnages parasite parfois l'histoire avec des passages inutiles. Quoiqu'il s'agisse d'un livre jeunesse, il est à réserver à des lecteurs assez mûrs et avertis.
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Kill all enemies

Bon, je ne serai pas très objective car j'adore l'écriture de Melvin Burgess et je n'ai jamais été déçue par ses romans...



Comment ne pas s'attacher à Billie, cette jeune fille écorchée vive qui n'a trouvé de réponses au manque d'amour maternel que dans la bagarre, la violence et la lutte continuelle pour vivre.

Comment ne pas s'émouvoir sur Rob, ce grand costaud maltraité par les autres et encore plus par son beau-père. Cet ado fan de Metallica prêt à tout pour protéger son petit frère.

Comment ne pas comprendre Chris cet ado intelligent vivant dans une famille plutôt conformiste, mais qui refuse de faire ses devoirs pour cacher une faiblesse, un handicap.

Tous trois se rencontreront dans un centre de redressement et vont, doucement, créer des liens fraternels.



Ce roman aborde des sujets sensibles : la maltraitance, l'alcoolisme, la révolte adolescente, l'incompréhension des adultes et parfois même leur irresponsabilité, la différence, la peur de l'avenir...

Melvin Burgess, avec une écriture sèche nous plonge au cœur de la détresse, de la violence, des sentiments de ces trois ados. On est proche de l'identification aux personnages, les situations qu'ils vivent nous prennent aux tripes !

J'ai suivi l'histoire de Billie, Rob et Chris avec passion. Leur combativité pour s'en sortir face à des adultes souvent irresponsables, incompréhensifs ou absents...

On trouve donc des personnages adultes assez minables mais aussi des gens formidables : une éducatrice qui aime son métier et ceux dont elle a la charge, une famille d'accueil un peu perdue mais pleine de bonne volonté et surtout... des métalleux que j'ai trouvé adorables (si, si) !



En fin de compte, je me suis éprise de ces trois ados (c'est un des dons de Melvin Burgess que de nous faire aimer ses personnages) et je ne suis pas prête de les oublier.



Comme toujours un excellent Melvin Burgess et un gros gros coup de cœur.
Lien : http://somanybooks.eklablog...
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