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Critiques de Melvin Burgess (244)
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Junk

Un roman "encensé par la critique internationale", nous dit la quatrième de couverture. Pourtant, il n'y a vraiment pas grand chose à en sauver. L'intrigue est prévisible, les dialogues creux, les personnages caricaturaux et absolument pas touchants (notamment la petite Gemma, en pleine crise d'adolescence et qui aurait mieux fait de rester chez ses parents au lieu de fuguer), le tout semble avoir été écrit avec les pieds. Pourtant, de la part de l'auteur de Billy Elliot, on pouvait s'attendre à mieux.

Un roman franchement décevant, qui sonne faux du début à la fin (même si l'auteur prétend s'être inspiré de personnages et de situations réels). Si vous cherchez une œuvre de qualité sur l'enfer de la drogue, lisez L'Herbe bleue, ou regardez Requiem for a dream... Mais vous pouvez vraiment vous passer d'acheter Junk !
Lien : http://ars-legendi.over-blog..
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Junk

Tiens donc, un Requiem for a dream version écrite, il manque que la musique on est clairement dedans. Ce livre ne fait pas de cadeau, la vérité a nue dans une adolescence décadente.
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Junk

Après Un été au bord du fleuve, Junk est le deuxième roman que je lis de Melvin Burgess. Il faut dire pour commencer que les deux n'ont rien à voir l'un avec l'autre, si ce n'est que les deux traitent de l'adolescence, mais de façon complètement différente. J'ai beaucoup aimé les deux, même si ma préférence va encore à Un été au bord du fleuve.



Junk relate l'histoire d'adolescents britanniques en perdition qui finissent pas tomber dans la drogue : Nico est battu par son père, sa mère est alcoolique ; Gemma ne supporte pas l'autorité et rêve de partir de chez elle. Après avoir fugué, ils se retrouvent dans un squat, avec des consommateurs d'héroïne et ne tardent pas à se laisser tenter...[...]


Lien : http://dacaudoc.canalblog.co..
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Junk

Je suis totalement passée à côté de ce roman encensé par la critique internationale, alors que j'ai toujours été très friande de ce genre d'histoire.

J'imaginais faire face à un livre bouleversant et saisissant, un peu à la Christiane F., mais j'ai été très déçue.

Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages, je les ai trouvés très caricaturaux, notamment Gemma, assez énervante sur les bords.

Une grosse déception pour ma part.
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Isa la sorcière

J’ai lu ce roman d’une traite, le trouvant assez captivant. C’est une époque où règnent peurs et superstitions : la peur du Diable, des âmes que seule la mort peut sauver pour le pasteur Holden, le juge Roger Nowell et le chasseur de sorcières Bawdwin.



On y évoque différentes sortes de sorcelleries :



- Celle pratiquée par la famille de la petite Jennet, très pauvre, vivant de mendicité, crainte par les habitants avec ses malédictions et sa magie noire. La vieille Demdyke sa grand-mère, pratique la sorcellerie depuis des années dans la région de Colne.



- Celle proche de la nature, pratiquée par Iohan avec des croyances et un dieu respectant tous les êtres vivants, faisant penser à la Wicca.



J’ai aimé les interrogations de la jeune fille, sa frustration de ne pas tout comprendre, ses peurs légitimes et sa naïveté qui les mettront en danger et l’amèneront à découvrir qui elle est. La dimension historique est intéressante et la fin très belle, très émouvante. Un petit roman à découvrir !
Lien : https://lelivroblog.wordpres..
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Une idée fixe

Romantiques s'abstenir !

Ce texte traduit les pulsions de garçons incapables de contrôler leurs hormones en ébullition, de vrais obsédés sexuels qui ne revalorisent pas l'image des ados mâles.

Le livre a le mérite de mettre les pieds dans le plat et de parler des désirs et de la libido aux adolescents. J'aurais aimé plus de sentiments, de questionnements… En effet, un peu excessif, ce texte ne manque malgré tout pas d'humour et de fraîcheur. Il reste toujours en-dessous de seuil de la vulgarité et de la pornographie. Il n’est pas érotique non plus. Il est simplement cru. TRES CRU !

Il dépeint une réalité (?) bien éloignée de celle des jeunes Français, du moins je l'espère...

Une jeune fille de 14 ans qui prend de l'ecstasie et qui découche tout le week-end sans que ses parents préviennent la police ? Des gosses qui font des méga teufs en saccageant presque la maison parentale ? Un ado de 17 ans qui se fait ligoter et sucer par sa prof ?

J’ai en tout cas eu l’impression d’entrer dans l'univers clichés des gosses de riches américains fantasmé et vulgarisé par des soaps à la "Beverly Hills" qui lorgnerait vers « American Pie » pour l'aspect potache et vers Larry Clark pour le trash.



L’audace ne suffit pas à faire une histoire ! Certes, je n’ai pas passé un mauvais moment : la lecture est agréable, il y a quelques bons mots et quelques belles scènes, les personnages sont à la fois antipathiques et attachants, mais l’écriture n’a rien d’exceptionnelle et je me demandais tout au long de la lecture si un tel point de vue a sa place dans une collection destinée au 13 ans et plus.

Parler aux adolescents de sexualité est important et les mœurs ont considérablement évolués avec Internet et la libération sexuelle. Mais, pour moi, cette histoire n’est clairement pas destinée à des collégiens qu’elle risque plus de déstabiliser que d’aider à se comprendre et à comprendre l’autre…



En effet, le point de vue hétérocentré véhicule un arrière-fond misogyne et homophobe, même si tout cela est dissimulé sous un humour bon-enfant d’adolescents immatures…



Sur la thématique de la découverte de la sexualité, je préfère nettement « Libération » de Patrick Ness ou « L’amour en chaussettes » de Gudule (même si le contexte est daté, l’universalité des sentiments et des situations en fait une lecture toujours aussi intéressante et adaptée aux adolescents), des textes plus riches, plus profonds, plus humains et d’une écriture fine et délicate.



On m’objectera peut-être que je suis puritain. Je me suis posé la question de mon seuil de tolérance et de ma pudibonderie avant d'écrire cette critique... Certes, avec Internet nos chères têtes blondes ont accès très tôt à des images autrement plus crues. Mais, justement, n’est-il pas essentiel de proposer un contrepoint à cette course à la performance dans laquelle la femme est souvent rabaissée au rang d’objet ?



Un auteur jeunesse a une responsabilité (et son éditeur également)…
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La sorcière oubliée

J'écris cet avis plusieurs jours après avoir lu la dernière page du livre, je pensais trouver la meilleure approche pour vous parler de ce roman. Je n'arrive toujours pas à mettre de l'ordre dans mon esprit, je pense donc - pour la première fois - suivre l'histoire, sans spoilers évidemment. C'est la seule solution pour ne pas oublier et organiser efficacement mes idées. Je remercie les éditions Gallimard Jeunesse via On lit plus fort pour cette expérience de lecture. Si j'en ressors très déçue, cela reste une lecture intéressante et qui me fera réfléchir, en tant que lectrice et en tant qu'autrice.



On va commencer très fort et de manière un brin désagréable. Ce roman m'a donne l'impression d'être une mauvaise fanfiction d'un mauvais teenage movie. Alors, j'ai regardé les avis négatif, mitigé, positif pour le relire en diagonale et espérer trouver un détail, un élément, un petit quelque chose qui m'aura manqué à la première lecture. Alors, attention. Je n'ai pas accroché, mais peut-être que d'autres lecteurs adoreront cette lecture et il n'y a pas de mal, au contraire, j'en suis très heureuse.



L'univers est tellement chouette. On se base sur une magie très intéressante, on parle d'incantatrice, il y a des accointances avec la nature - ce qui se voit direct avec la couverture (branches et feuilles). Il y a une petite pointe de fantastique limite gothique, sombre et inquiétante. C'était pas mal comme projet, surtout avec l'histoire de cette magie et la présence de la Chasse. Le truc qui coince, c'est que si l'on compacte les lignes évoquant l'univers, on a de quoi remplir une trentaine de pages à tout casser. Sur 330, ça la fout un peu mal ; d'où mon malaise, toute l'histoire repose sur un univers vite expédié et très peu développé. On a des bribes çà et là, sans réel lien ou cohérence et l'on devra s'en contenter... Pour moi qui aime m'immerger dans les univers et les ambiances, c'est très mal parti.



Ensuite, il y a Bea. Je ne sais pas qui elle est. Elle s'appelle Bea, ce qui est déjà pas mal. Impossible de coller un caractère, de dénicher des émotions, des passions, une personnalité. J'ai essayé pourtant de comprendre le personnage, ses émotions, mais il n'y en a pas. Je ne sais pas si Bea est proche d'une Luna Lovegood, d'une Walkyrie nordique, d'une Lara Croft... c'est une énigme. Et c'est le même soucis pour chacun des protagonistes. Ils sont secondaires, pas développés, creux. Pourtant, ils ont l'air classe, je pense à la bande de sorciers que Bea rencontre, j'ai bien aimé des éléments. C'est malheureusement trop peu pour les rendre attachants et sympathiques.



Ce qui me gêne, c'est l'enchaînement des faits, ce sont les choix des personnages, ça part dans tous les sens, c'est assez incohérent et flou. Je n'en dirais pas plus, ce serait très "spoilers", mais il y a des réactions disproportionnées et incompréhensibles, en particulier dans le dernier tiers. Il y a des passages, je vous jure que j'ai regardé mon livre dans tous les sens, avec une flopée de points d'interrogations qui s'agglutinaient davantage à chaque événement rencontrés. Mon gros tas de "?" et moi-même n'avons pas su comprendre l'intrigue, d'autant plus que le final est plus qu'expéditif, il a passé le mur du son, j'ai dû le relire trois fois. C'est fou, c'était surprenant sans l'être, je suis encore en train de trouver du sens à certaines choses.



L'intrigue est rapide à lire, elle est simple, convenue. Nous avons une jeune adolescente découvrant sa nature d'incantatrice, il y a des affaires de familles et de secrets, de magie. Par la suite, l'histoire nous amène sur des plans sombres, sur des points intéressants, on évoque des sujets très violents, pas faciles et je dois dire que l'auteur a le mérite de les évoquer (il faut au moins du positif). Chacun sera juge de savoir si c'est mal fait, bien fait ; néanmoins, les sujets ne laisseront personne indifférents et pourront faire réfléchir. Les âmes sensibles devront s'abstenir, c'est une jeune de 13 ans avec un homme adulte, un enlèvement, avec des violences verbales et physiques (sans oublier le viol). Je ne suis pas d'accord avec le traitement de ces sujets par l'auteur. J'ai trouvé la plume très froide, parfois maladroite pour traiter ces sujets, souvent écœurante (mais peut-être que c'était voulu, pour nous faire réagir ?). Un enlèvement donne rarement une relation saine - et c'est pourtant la grande fan de la Belle et la Bête qui vous dit ça -, d'où ma perplexité devant la qualification de relation toxique.



Par ailleurs, le style de Melvin Burgess est sobre, direct, très simple (même un peu trop) pour capter mon attention de A à Z. A certains moments, la plume devenait très floue et peu détaillée, suffisamment pour me faire relire des paragraphes entiers. Ce qui fait que le peu d'éléments pertinents et passionnants me font l'effet d'un jump scare, comme quand on somnole et qu'on se réveille brutalement d'un bond.



En conclusion, il y a du bon. L'univers était intéressant, certaines idées dans l'intrigue étaient bien pensées, les personnages comme Odi et sa famille m'ont fascinés. L'auteur a sûrement souhaité faire réagir, nous mettre au pied du mur, mettre la dure réalité où les victimes sont coupables. Il évoque des sujets pas faciles et nul doute qu'il faut y réfléchir et en parler - comme dans cet avis. MAINTENANT, et je vais être franche, c'est un raté en ce qui me concerne. La plume froide rend les personnages creux et oubliables, l'intrigue peu palpitante et les émotions presque inexistantes. Les faits graves sont relatés avec une distance qui est gênante. L'incohérence totale dans l'enchaînement des faits rend le tout rocambolesque, limite burlesque - je vous renvoie à cette magnifique scène où mon armée de "?" et moi-même cherchions dans un grand brainstorming le sens de la vie. La sorcière oubliée porte malheureusement son nom, au moment où j'écris cet avis, à part quelques éléments, j'ai déjà oublié les trois quart.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..
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La sorcière oubliée

Je n'ai pas pour habitude d'abandonner un livre en cours de lecture mais ma PAL n'en finissant pas de grandir et les romans intéressants et irrésistibles se multipliant sur le marché, j'ai décidé de faire des choix ; je n'aurai, en effet, jamais le temps de lire tout ce que j'ai à lire en une seule vie. Malheureusement, La sorcière oubliée de Melvin Burgess a subit le triste sort du livre refermé en cours de route, du livre jamais rouvert, du livre destiné à finir son aventure sur l'étagère d'une boîte à livres en plein centre-ville. Bien que je ne connaisse pas encore beaucoup l'auteur, j'ai été très étonnée de le trouver dans le genre fantastique, ce qui est complètement différent de ses précédents ouvrages. Malheureusement, c'est un genre qu'il n'a pas l'air de maîtriser. Tout le long de ma lecture, l'histoire a été très confuse et le côté magique pas bien réussi, pauvre et incomplet. Malgré les toutes premières pages très intrigantes, l'auteur n'est pas parvenu à rendre son histoire passionnante. Le rythme lent et l'écriture très médiocre y sont sans doute pour quelque chose. Je ne suis pas parvenue aux passages dont beaucoup de lecteurs mécontents et insatisfaits ont parlé dans leurs chroniques : ceux où la frontière entre ce qu'est un viol et ce qui n'en est pas un est très mince et malsaine. Burgess a visiblement choqué avec ce roman mais je ne partagerai pas mon avis sur ce sujet délicat car je ne peux pas me faire ma propre opinion. Les critiques très négatives sur des sites comme Goodreads sont nombreuses et nous sommes en droit de nous interroger quant au choix de l'éditeur pour la publication de ce roman. Sa quatrième de couverture en France n'est pas représentative et sa couverture originale induit carrément en erreur.



J'accorde ★ ★ ☆ ☆ ☆ à La sorcière oubliée. Malgré sa jolie couverture française empreinte de mystère et la notoriété de l'auteur mais aussi malgré ses premières pages prometteuses, La sorcière oubliée m'a donné l'impression d'être raté, ni plus ni moins. Je ne prendrai pas le temps de lire le livre jusqu'au bout car les romans s'entassent dans ma PAL. Lu dans le cadre de mon travail surtout, je regrette de ne pas avoir vécu les aventures de Béa jusqu'à la dernière page mais la maladresse de l'auteur empêche son lecteur de vouloir lire son récit de bout en bout. Avec La sorcière oubliée et son bel emballage, il y a tromperie sur la marchandise...
Lien : https://lirecestboireetmange..
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Junk

La spirale de la drogue est infernale et aspire Nico et Gemma. Elle devient leur seul but dans la vie. Elle les emmène vers le pire : prostitution, drogue, délits... Mais aussi amitié, amour, solidarité. Un livre à plusieurs voix, maîtrisé, juste. C'est une lecture bouleversante et nécessaire.
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La dose

L'histoire est bien mais il parle un peu trop du sexe...

il y a trop de personnage a mon gout...

Malgré tout, il ne faut pas abandonner, il y a, a la fin, une très belle morale !
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Une idée fixe

Une idée fixe de Melvin Burgess est un roman dont l'histoire produit un véritable choc dés les premières lignes. Le propos y est cru et les scènes parfois explicites. Pour les 15 ans et plus cela va sans dire...

Mais c'est justement cette crudité, ce sans gène qui intéresse le lecteur : le public féminin souhaitait des informations sur le mode de pensées de 17-20 ans masculin, il sera servi.



Mais Une idée fixe n'est pas un simple étalage gratuit de sexe. Il peut jouer le rôle d'un roman d'initiation et Melvin Burgess va bien plus loin que l'exposition facile de l'acte sexuel : il en montre les rouages , les risques, les souffrances... peu à peu les héros deviennent moraux ce que l'on espère tout le long du livre...



Le roman parle donc sans pudeur de la sexualité, il bouscule le lecteur et le surprend. Melvin Burgess aborde un sujet qui demeure assez tabou dans la littérature jeunesse avec aisance. Impossible pour les lycéens de ne pas se sentir concernés par ce texte qui demeure tout de même une belle prouesse et est le résultat d'un gros culot et pari de la part de l'auteur.



Reste à dire ou répéter, que ce livre est destiné à un public averti. Le langage, les images, les scènes peuvent choquer les âmes innocentes et certains crieront à la pornographie.

Mais Une idée fixe de Melvin Burgess à au moins la qualité d'être honnête et franc, et l’initiative est à saluer. J'ajoute que les personnages sont attachants, l’intrigue prenante et la lecture captivante.



Si vous avez aimez Une idée fixe, vous pouvez découvrir J'ai quinze ans et je ne l'ai jamais fait de Maud Lethielleux
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L'homme aux oiseaux

Sur un marché, un homme dans un piteux état vend des oiseaux en cage. Le petit Ivan trouve cela cruel et décide d’acheter un petit rouge gorge pour pouvoir le libérer. Il le ramène chez lui en se promettant de le libérer le lendemain. Mais il chante si bien qu’il décide de le garder. Encore un peu. Encore un peu. Si bien qu’au bout d’un an il ne l’a toujours pas libéré. « Tu t’habitueras », lui répète-t-il. Un soir, Ivan trouve le moineau en piteux état. Il décide alors d’ouvrir la cage pour que l’oiseau puisse s’enfuir. Mais dans la nuit, l’homme aux oiseaux pénètre dans la chambre du petit garçon. Il échange alors la place des deux êtres. Ivan devient moineau, tandis que l’oiseau prend la forme du petit garçon. Le lendemain, le nouveau petit garçon force Ivan à s’envoler par la fenêtre et referme, même si celui-ci se débat. « Tu t’habitueras », dit le nouveau petit garçon au moineau Ivan.



J’ai choisi cet album pour son auteur. Je connais Melvin Burgess pour Rouge sang, qui est un roman dur, sanglant, réservé aux ados à partir de 15 ans. Je me demandais donc dans quel registre il était parti pour un album pour les plus jeunes. Même si le thème n’est pas aussi dur que dans Rouge sang, L’homme aux oiseaux n’a rien d’un conte classique pour s’endormir. On reconnait finalement la patte de l’auteur, avec un fond de cruauté et de regard très réaliste sur le monde. Cette histoire, sortie initialement en album, existe désormais en roman folio junior poche.



Pour découvrir d'autres magnifiques albums sur le thème des oiseaux, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
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Junk

Une histoire, sur l'univers de la drogue, sur la dépendance à la drogue, de la descente aux enfers de ces jeunes qui, en pleine détresse, cherchent dans la drogue un refuge qu'ils n'ont pas réussi à trouver auprès de ceux qui devaient leur apporter sécurité, équilibre, amour; leurs parents démissionnaires ou, trop stricts qui ont oublié de faire confiance...

Un véritable frisson quand Gemma assure que prendre de l'héroïne, c'est génial. Ben oui, "on se sent bien après, c'est tout". Assez déstabilisant quand elle assure que nous sommes contrôlés dans la prise des drogues c'est tout, car que sont le tabac, l'alcool, les médicaments...? Des drogues, c'est vrai tout aussi destructeur pour l'esprit, et pour le corps....mais légales ! "Ca fait parti du contrôle mental", nous dit Gemma, elle n'a pas tort.



Cette descente aux enfers décrite par différents personnages attachants. Gemma, et Nico étant les principaux protagonistes. le jeune âge de Gemma, 14 ans fait frémir ! J'ai lu ce livre passionnant, avec grand plaisir, avec intérêt, avec effroi aussi. N'oublions pas de communiquer avec nos enfants, de leur faire confiance aussi en leur laissant prendre leur indépendance au fur et à mesure qu'ils grandissent, mais en leur apportant également, sécurité, et l'amour surtout ! En espérant que cela suffise à faire d'eux des adolescents qui n'aient pas besoin de s'évader dans la drogue quelle qu'elle soit, légale ou illégale !
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Nicholas Dane

Une violence omniprésente dans un roman dur et social. Une critique de notre société et des institutions de la protection de l'enfance, qui ne protègent pas vraiment. Le sujet de la pédophilie abordé par les victimes, l'aspect groupal et les mécanismes de survies.

Car il s'agit bien de survie dont il est question, la survie au milieu des années 80 dans un Manchester populaire, pour un jeune orphelin.



Ce livre est un petit bijoux, il fait mal, il fait peur, il pique, mais nous fait sentir vivant. La progression sur les dernières pages sur plusieurs décennies nous permets de sortir doucement de la vie de Nicholas à qui le lecteur ne peut que s'attacher.
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Junk

J'ai bien aimé le fait que les personnages se confient à nous comme si nous étions leur journal intime. L'histoire est poignante sans toute fois aller dans des descriptions hard core. J'ai eu l'impression que Melvin Burgess était encré dans l'histoire sous le personnage de Richard. Une personne avec une bienveillance et un recul sur les personnages qu'il rencontrait.

J'apprécie cet auteur ayant une plume soignée tout en restant simple.
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Junk

Dans la même veine que "L'herbe bleue" ou encore "Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée" (rien que le titre est clair !), ce roman raconte la descente aux enfers de deux adolescents qui fuguent, découvrent la drogue et tombent dedans bien sûr.

Autant je n'ai pas été transcendée par l'histoire globalement (après avoir lu les deux précédents, ça paraît plutôt redondant en fin de compte), autant le point que je trouve intéressant est la naïveté des jeunes, qui sont persuadés de n'être pas droguées, de pouvoir arrêter quand ils le veulent, de n'avoir pas encore atteint le stade critique ... ainsi que le cynisme des personnages qui se critiquent mutuellement en se reprochant ce qu'ils font eux-même de la même façon ...

Et parallèlement, la lucidité du personnage principal quand il réalise plus ou moins à quel point il a été trop loin, à quel point c'est difficile de décrocher ... et la facilité désespérante avec laquelle il retombe dedans après une cure de désintoxication.

Un bon roman, presque un documentaire, pour découvrir les méfaits de l'héroïne, mais avec un petit bémol : l'histoire et l'écriture donnent l'impression que les faits se déroulent dans les années 70 et donnent moins de crédibilité au texte, laissant à penser que "ce n'est plus comme ça de nos jours, voyons !" ce qui nuit à la volonté de l'auteur : "il est préférable que les jeunes n'entendent pas parler de la drogue pour la première fois le jour où quelqu'un essaiera de leur en vendre."
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La dose

A la lecture de ce roman, nous retenons notre souffle du début à la fin, tant les personnages évoluent sur le fil du rasoir et menacent sans cesse de sombrer dans la folie ou la mort. Le sujet principal en est la drogue mais il ne s’agit pas tellement de montrer ses effets terribles mais plutôt de dire à quel point la vie vaut la peine d’être vécue le plus longtemps possible malgré les difficultés du quotidien. Tout le roman amène Adam et le lecteur, à déduire ce message. L’auteur dresse un portrait juste de l’adolescence, jeunesse désabusée en quête de sensation forte et bientôt confrontée à une série d’événements qui les dépassent. Un roman cru et réaliste dont on sort « estomaqué ».

Maylis

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Lady : Ma vie de chienne

2ème Burgess et un peu déçue... Le premier roman que j'avais lu de cet auteur était percutant. Celui-ci ne m'a pas convaincu. Lu jusqu'au bout mais pas emballée...
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Junk

Le récit se décline en chapitres qui laissent la voix à chaque protagoniste. La drogue n’est pas diabolisée (car on la perçoit à travers le regard des jeunes protagonistes) mais le récit n'en donne pas non plus une image positive, loin de là. Oui, elle peut paraître un paradis mais devient vite un enfer. L'auteur ne souhaite pas donner un discours moralisateurI, plutôt une tentative de décryptage réaliste. Même si M. Burgess ne ferme pas les yeux sur la mort qui rôde, il ouvre une brèche d’espoir avec Gemma qui, à force de volonté s'en sortira. Un texte fort et juste qui ne se complaît pas dans la violence mais ne se voile pas pour autant la face. Il fallait réussir un tel pari (ProfDoc)



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Le visage de Sara

Ce roman a était pour moi un vrais délice, étant déjà fan de son auteur, Melvin Burgess, quand j'ai vue son livre : le visage de Sarah je me suis dit qu'il me le fallait . A chaque lecture de cet auteur s'est une véritable claque que je me prend, et sur ce dernier je n'ai pas étais déçus . Pour moi le visage de Sarah est un petit bijoux . Nous suivons donc l'histoire de Sarah, une jeune femme désirant plus que tout être célèbre et irrémédiablement attirée par la chirurgie esthétique, se trouvant elle même laide et grosse . Sarah adore jouer des rôles, elle attire l'attention sur elle de bien des façon, seulement un jour elle atterrie à l'hôpital suite a une brûlure . C'est la qu'elle rencontre , Jonathan Heat,une star du rock défiguré par la chirurgie esthétique. Ce dernier prend vite Sarah sous son aile, voulant la rendre aussi célèbre que lui, malheureusement le prix de cette célébrité et bien élevé pour la jeune femme.

Je qualifie souvent ce roman de malsain, tout au long de l'histoire le lecteur ressent la pression, le stress monter et il n'a qu'une envie : dire à Sarah de s'enfuir loin de Jonathan Heat, . Pourtant le lecteur n'est qu'un spectateur impuissant qui assiste au déroulement de l'intrigue. de plus le livre est monté comme si s'était un reportage, Melvin Burhess est un journaliste qui s'intéresse à un scandale qui a fait la une de tout les journaux. L'intrigue est en quelque sorte dévoilé dès les première page de sorte que le lecteur se pose des question, mais elle semble tellement énorme qu'on ne peut l'envisagé. Ce roman mêle science fiction et réalisme avec adresse en reprenant des thème sensible tel que la chirurgie esthétique, le recherche de sois pendant l'adolescence et la célébrité

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