Melvin Burgess

Très spécial.

J'aime beaucoup Burgess mais là, il nous livre une histoire très sombre.

J'ai pourtant accroché au début mais la suite ne m'a pas vraiment plu. Les liens entre les personnages sont vraiment particuliers.

Un monde à part, avec ses codes et une héroïne très torturée.

Un très bon roman choral sur le thème de la drogue. Permet de suivre la descente aux enfers de ces jeunes fugueurs, leurs états d'esprit (comment ils minimisent la gravité de l'héroïne au départ, comment ils se rassurent, se mentent, se détruisent...). Mais un peu complexe pour des collégiens, il faut il me semble une certaine maturité pour le lire, notamment pour saisir les différents degrés de lecture, prendre du recul par rapport aux propos des narrateurs... A ne pas mettre entre toutes les mains peut-être...

Roman adapté du film de Stephen Daldry (scénario de Lee Hall), toujours sous forme de roman choral (on a les points de vue de tous les personnages principaux).

L'histoire peu ordinaire de cet enfant passionné par la danse dans un milieu peu favorable mais malgré tout aimant et qui le soutiendra au final.

Outre l'intérêt d'offrir le portrait captivant d'un enfant peu ordinaire qui se découvre une passion et va devoir se battre pour l'assumer, on découvre aussi la dureté du monde du travail, le combat désespéré des mineurs pour garder leur travail contre le tatchérisme, la nocivité des préjugés... A lire et faire lire !

Littérature pour ado ?? Pas du tout d'accord. Ici l'on est clairement dans le glauque , reflet exact de ce que la drogue améne dans une vie. Ce n'est pas un roman a mettre dans toutes les mains , et certainement pas dans des mains adolescentes !

A côté de moi Christiane F..... je dirais que cette histoire, certes fictive (bien que) est plus proche du monde des Bisounours que de l'Enfer! Vous avez donc compris "les enfants" la drogue c'est pas bien......

Tam, dont les parents ont divorcé, se réfugie souvent dans une vieille ferme abandonné, non loin de chez lui. Un jour il y rencontre une vieille femme à moitié folle et son chien. Celle-ci l'entraine dans un voyage à travers le temps au cours duquel le jeune garçon rencontre May, une étrange petite fille.

Avant d'être un roman historique - l'auteur y décrit la vie dans la campagne anglaise pendant la seconde guerre mondiale - ce livre est surtout un roman sur la différence et le rejet dont sont victimes ceux qui ne sont pas comme tout le monde, qu'ils soient juste étrangers, habillés différemment, pauvres, un peu bizarres. C'est aussi justement une belle histoire d'amitié.

J'avais bien apprécié ma lecture, il y a quelques années. En y repensant et en relisant des résumés, je trouve que c'est le "bisounours" des livres de drogués. Tout comme les héroïnomanes, je suis passée des livres de drogués doux aux livres de drogués durs. Ca a cependant été une chouette initiation. A l'époque, j'adorais Gemma (son prénom, surtout) et elle me revient parfois en tête. Mais on a plus 15 ans, mes aïeux, alors je laisse ce livre dans la catégorie "bon souvenir" mais je n'y reviendrais certainement pas.

Insipide et pas fini à mon avis. Je m'attendais à un récit de la qualité de Billy Elliot, mais boum patatra. En se disant que c'est à prendre au 36e degré, on peut assez bien plonger dans l'histoire. Mais je me suis retrouvée déçue à la fin, parce que finalement rien n'avait avancé depuis la mutation en chienne.

Je l'ai lu dans le cadre de mon cours de français. A cette époque, je détestais lire (malheur à moi, que mes descendants soient maudits pour un tel sacrilège, oh disgrâce infâme). Mais j'ai été agréablement surprise ! J'ai lu avant de voir, ça joue sûrement un rôle. J'ai vu après et c'est sûrement de là que je tire mon intérêt tout particulier à lire des livres adaptés au cinéma (pour compléter le tableau, j'écoute souvent les bandes sons des films en lisant le livre).



Ce petit garçon suit ses rêves, malgré ce que pense sa famille de son attrait pour la danse classique. Voila un bel objectif à suivre pour les jeunes qui auraient une passion aussi intense que celle de Billy pour la danse, même si je suppose que c'est un peu surréaliste dans notre monde actuel.



Et puis, ça se passe en Ecosse, chère à mon coeur. Le film en VO est mon petit plaisir de mon Ecosse adoptive. Pure dead brilliant.

C’est une histoire à 3 voix. La première, celle de Billie, 14 ans, écorchée vive, ultra violente, bagarreuse, virée du bahut et de sa famille d’accueil. Puis celle de Rob, même âge, souffre-douleur, dingue du groupe Metallica. Enfin Chris qui n’est pas un cas social, plutôt bon élève, et qui refuse de faire ses devoirs. Ces trois adolescents, en rupture avec l’école, déclarent la guerre à l’autorité des adultes et se retrouvent dans le même centre d’insertion.

L’Anglais Melvin Burgess nous livre à nouveau un roman sans concession, puissant, éclairant les raisons et le processus d’escalade de la violence de jeunes qui, au fond, sont peut-être bien des héros

Ce livre est génial! Melvin Burgess nous parle d'adolescents qui fuguent. Sans parents ils sombrent dans la drogue, l'alcool et le vol! Ce livre parle des soucis des ados! L'auteur nous montre comment il est dur de vivre sans limites! J'ai adoré ce livre car nous avons tous eu le même vœu de partir sans ses parents à la découverte du monde réel et dans ce livre les adolescents le font, on peut facilement s'identifier à eux !

Hippolyt

Un livre beau et étrange à la fois, pour les enfants de plus de 9 ans qui pensent à leurs actes et à leurs conséquences. En dessous, l'enfant peut être effrayer par les dessins réalistes, sans comprendre la morale : Il faut toujours tenir ses promesses.

Billie, quatorze ans, est une jeune fille violente et écorchée vive. Sa mère, alcoolique, ne veut plus d'elle à la maison. Rob, fan de heavy-metal, est battu par son beau-père depuis des années. Quant à Chris, c'est un garçon intelligent dont les parents ne comprennent pas pourquoi il déteste autant l'école et refuse de se mettre au travail. Chacun de ces trois adolescents a de sérieux problèmes avec l'autorité adulte. Renvoyés de leurs collèges respectifs, ils se retrouvent dans un centre d'accueil pour ados à problèmes. C'est là qu'ils se lient d'amitié et fondent un groupe de heavy metal. Là aussi qu'ils rencontrent Hannah, une assistante sociale passionnée qui tente de les faire parler et de les comprendre...

Mon avis : Un roman réaliste qui décrit bien ce que ressentent certains adolescents en « perdition » et ce qui peut les amener à avoir un comportement violent. On peut cependant regretter qu'il n'y ait pas plus d'interaction entre les 3 personnages principaux et que leurs chemins ne se croisent finalement que vers la fin du livre.

Indispensable

A partir de 13 ans

un roman qui montre les difficultés de l'adolescence, entre de mauvais parents pas toujours à la hauteur ,la cruauté des établissements scolaires,les injustices quotidiennes....pas toujours facile de trouver sa place et de se développer normalement mais ici le ton est un peu trop gentillet et se finit vraiment au mieux pour tout les personnages

Après avoir vu le titre et la couverture de ce livre, sa seule intrigue ne recèle guère de surprises... En la faisant présenter par plusieurs narrateurs, l'auteur parvient à bien nous faire ressentir la psychologie de ses personnages et à nous expliquer leurs parcours. Ceci est particulièrement vrai pour Gemma et pour Nico.

L'héroïne apparaît relativement tard dans le livre mais la place qu'elle s'y fait alors rapidement illustre bien celle que cette substance occupe inévitablement dans la "vie" des personnages qui la consomment. Le lecteur perçoit parfaitement l'illusion que chacun d'eux entretient longtemps de maîtriser sa propre consommation. Pour certains, cette illusion cède peu à peu la place à une prise de conscience de leur dépendance vis à vis de cette substance.

Ce livre et ce billet sont des occasions d'informer, en particulier les adolescents, du fait que ce produit n'est pas de ceux qui peuvent se tester "une fois pour voir". En effet la dépendance qu'il crée peut-être immédiate notamment à cause du phénomène de "flash" évoqué dans le livre de Burgess. La description de ce phénomène est beaucoup plus développée dans un autre livre qui traite du même sujet et que je conseille aussi : "Flash ou Le grand voyage", célèbre récit autobiographique de Charles Duchaussois (1940-1991) édité par Poche. Ce dernier livre est cependant beaucoup plus dur que "Junk" et l'héroïne y est particulièrement fascinante : il ne convient donc pas à un public adolescent, à la différence de "Junk".

En résumé, "Junk" est un livre intéressant, agréable à lire malgré un sujet difficile, et selon moi accessible dès 14 ans.

Un été au bord du fleuve est un ouvrage relativement court de Melvin Burgess, dont l'histoire est construite autour de deux adolescents, April et Tony, que tout oppose dans l'Angleterre des années 30. April est une jeune fille sourde et sauvage que les habitants du village prennent pour une arriérée ; élevée par sa mère, seule à la suite du décès de son mari, April doit faire face aux moqueries mais aussi aux agressions plus violentes des autres adolescents. Tony, quant à lui, vit dans une famille aisée jusqu'à ce que son père les abandonne, sa mère et lui, sans le sou, les obligeant à trouver refuge dans une maison délabrée de ce même village, au bord du fleuve. Les deux ados vont apprendre à se connaître et à s'aimer malgré les différences... [...]
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Melvin Burgess est un très grand écrivain, l’un des meilleurs que je connaisse et qui appartient à cette catégorie d’auteurs qui considère à raison que le lectorat jeunesse se doit d’être exigeant et de vouloir des textes complexes et profonds. Classé dans la section de la littérature jeunesse, ses œuvres sont néanmoins conseillés qu’à partir d’un certain âge, non pour une discrimination injuste et stérile, mais pour permettre au lecteur de savourer la richesse des mots et d’aborder l’histoire avec la compréhension et la maturité nécessaires. (...)
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C'est un bon livre, mais, une fois n'est pas coutume, je préfère le film (que j'avais vu avant de le lire), avec les acteurs qui jouent tellement bien ! Certains passages dans le livre sont assez provoquant, d'ailleurs, pour la jeune personne que j'étais quand je l'avais lu, mais à part ces passages, le livre m'a paru assez plat. le film avec les musiques est tellement plus transportant.

Trouvé dans une boîte à livres, le titre puis la quatrième de couverture m'ont donné envie d'en savoir plus ! J'ai trouvé la lecture assez divertissante mais me suis parfois un peu ennuyée. Passée la surprise de la transformation d'adolescente en chienne, le récit de la vie de chien ne m'a pas passionnée. En revanche, la fin m'a davantage intéressée quand Lady essaie de se faire reconnaître comme étant Sandra par sa famille, en commençant par sa mère. Le final n'était pas forcément celui que j'attendais et m'a rendue triste, mais je trouve intéressant de ne pas être emmenée sur les chemins les plus attendus. Cette première lecture de cet auteur ne m'a pas plu au point d'avoir la furieuse envie d'en découvrir davantage, néanmoins, si l'occasion se présentait, je pourrais être curieuse de voir ce que Melvin Burgess peut écrire d'autre.

J'ai découvert que « Billy Elliot » de Melvin Burgess avait d’abord été un film – de Lee Hall – avant que l’histoire soit adaptée en un roman destiné à la jeunesse. J'ai aussi été surprise qu’il soit édité chez Folio Junior, car je pense que l’histoire ne devrait pas cibler uniquement les adolescents. Elle est touchante et devrait s’adresser à un plus large public.



J'ai trouvé les émotions des personnages vraiment bien retranscrites, durant une période de l'Histoire très intéressante !



Si j'ai beaucoup aimé le fait qu'au départ, Billy trouvait la danse trop féminine, puis qu'il y succombe peu à peu, au fur et à mesure qu’il s’accepte, je trouve assez gênant qu'il trouve toujours le moyen de préciser que "c'est pas parce qu'il fait de la danse qu'il est pédé". Cela dit, il est intéressant que l'auteur et le scénariste du film avant lui aient décidé de souligner cet aspect de la personnalité des danseurs.



L’histoire est très belle, aussi bien à lire qu’à visionner.
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