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Critiques de Michael Chabon (124)
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Le Club des policiers yiddish

L'Alaska, c'est complètement "loup phoque"...!!



D'APRES L'AUTEUR, l'anglo-américain est presque une langue étrangère à Sitka (Alaska). Dans cette enclave juive, les flingues qui pendent dans les holsters s'appellent donc des "Sholem", les téléphones portables sont des "Shoyfer", les indics sont des "Shtinker".

On ne s'étonnera pas alors que les "Shammès"(inspecteurs de police) traquent parfois des "Shtarker"(gangsters) avec des chapeaux noirs de religieux. Cette traque étant réversible...

Pas d'inquiétude, c'est très lisible et un petit glossaire de Yiddish local se trouve à la fin du livre.

A Sitka, on peut vous menacer de mort mais ponctuer cet avertissement en vous souhaitant un fraternel "bon shabbat !", parce que tout de même un vendredi soir, il y a des principes à respecter...



Les personnages principaux du roman ont des personnalités originales et attachantes; l'inspecteur franc-tireur Landsman et son collègue juif-indien (hé oui), la rigoureuse Bina "et ses seins, ses jambes, ses fesses, ses yeux" (Landsman traverse une période d'abstinence propice à la déconcentration...). Les autres protagonistes, les seconds rôles, sont formidables aussi, à leur façon.

La solennité, la rigidité des divers rituels et usages juifs (même quand ils sont festifs) ou des codes en cours dans la population de Sitka, donnent à la moindre anicroche l'occasion d'une scène burlesque et inattendue. Or l'inspecteur Landsman est une transgression permanente!



Un petit coup d'œil dans une encyclopédie à l'article Alaska peut s'avérer profitable à la compréhension de ce livre. Personnellement, j'ai apprécié entreprendre cette simple et rapide démarche (mes lacunes étaient abyssales), parallèlement à la lecture du roman de Chabon. L'Alaska est un territoire étonnant, fascinant, parfois surréaliste; je le considère presque comme un des "personnages" du roman.

Ceci permet aussi de discerner la part de réalité de ce roman. L'éditeur nous dit que "le district de Sitka, en Alaska, est le nouvel Israël. Y vivent deux millions de Juifs...". En réalité, l'Alaska, en 2007, comptait moins de 700 000 habitants, et Sitka, qui est la 5ème plus grande ville comptait...moins de 9 000 habitants! A moins que les loutres autochtones ne se soient massivement converties au judaïsme, le compte n'y est pas du tout.

Les descriptions de Sitka délivrées par la plume de Chabon évoquent une grosse ville-refuge dense et surpeuplée (sans l'ombre d'un goy), un ghetto communautaire souhaité par ses habitants. Pour l'urbanisme aussi, une vue aérienne sur l'Internet suffit à constater à quel point cette œuvre littéraire est UNE FICTION.



Ceci étant mis au point et admis, c'est un livre hilarant, loufoque. Les "bons", les "méchants", et les autres, trouvent avec leurs religions, coutumes ou principes, des accommodements assez tordus et tordants. Mais c'est aussi un bon polar remarquablement écrit.

Je concède toutefois que le dernier quart du livre a de quoi décontenancer ou refroidir l'enthousiasme. L'intrigue prend une tournure dans laquelle j'ai moi-même eu du mal à me laisser engager (ce qui explique ma notation).
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Moonglow

Merci à Netgalley et aux éditions Robert Laffont pour cette lecture. Moonglow est un roman qui avait tout pour me séduire. Des thèmes qui me tiennent à coeur, Seconde Guerre Mondiale , et sciences, amour compliqué et êtres brisés. Mais dès l'entame, les choses se sont gâtées.



Le héros raconte l'histoire de son grand-père, ancien héros de guerre. De ce qu'il a vécu pendant cet épisode,sa fascination pour l'espace et les fusées, à sa rencontre avec celle qui sera sa future femme , à leur vie à deux, parcheminée de souvenirs et de fantômes ... Car cette femme brisée, n'est pas facile à vivre. Hantée par son passé, gagnée par la maladie , seul son mari peut lui donner un semblant de goût de vivre.



Au-delà des thèmes abordés j'ai été déroutée par la plume d'un auteur qui prête, pour moi , plus à confusion qu'à éclaircissement. Car sans prévenir, il change d'époque, sans indicateurs marqués, qui rendent par moment l'histoire confuse. Années 70, Années 50, je me suis perdue dans les époques et j'ai plusieurs fois perdu le fil . Par respect pour l'auteur et son oeuvre , je me suis accrochée, et ai terminé ce roman qui malgré tout ne sera pas un coup de coeur.



A vous de vous faire votre propre idée.
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Moonglow

Moonglow est un roman marquant, tant par son thème que par sa forme.

La natation à la première personne raconté par Michael narre la vie de son grand-père dans un ordre non chronologique et défiant toute logique... en effet ce sont sur les derniers instants de son grand-père que notre narrateur essaie de comprendre l'histoire de sa famille maternelle.

Entre la grande Histoire de la Seconde Guerre Mondiale et la petite histoire des états d'âmes et de la vie du commun des mortels, impossible de s'ennuyer! Chaque chapitre est une nouvelle surprise car nous ne savons pas où la mémoire du grand-père nous mènera.

J'ai trouvé quelques longueurs sur certains passages, je ne sais si c'est le thème des fusées ou les descriptions banales qui m'ont ennuyé sur ces dernieres, ou bien juste que je n'avais pas la tête à la lecture durant les vacances... cependant très vite une phrase, une situation qui happait mon attention me replongeait dans le roman.

Par ailleurs, je n'avais encore jamais lu de livre sur la conquête spatiale, c'était donc une première pour moi. Et en refermant ce livre, après réflexion, cela m'a donné envie d'en découvrir plus sur l'univers des fusées.

Moonglow m'a aussi apprit de nouveaux faits sur la 2nde Guerre Mondiale. Inculte comme je suis, je ne connaissais pas Werhner Von braun et encore moins son potentiel passé nazi avec le camp de concentration Dora.

Pour conclure, Moonglow est une belle découverte que je conseillerai volontiers. Michael Chabon a une écriture que j'apprécie, j'espère bien recroiser son chemin dans mes prochaines lectures.

Le must pour savourer la lecture... Monnglow en fond sonore de Glenn Miller!
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Moonglow

D'emblée, le lecteur est ferré par cette magistrale scène initiale où le grand-père du narrateur, dans un accès de fureur extrême manque assassiner le président de la société new-yorkaise qui venait de le licencier de manière inique. Ce qui lui vaudra un séjour en prison.

Ce n'est qu'une des nombreuses histoires que le narrateur/auteur recueillera de la bouche de son aïeul, sur le point de mourir. L'occasion de reconstituer une vie fertile en aventures mêlant la libération du camp de Dora, où les nazis exploitaient des déportés esclaves pour construire leurs missiles V2 à la conquête spatiale américaine : "En général, on pouvait faire confiance aux Américains pour accuser leurs héros de tous les crimes, mais personne ne voulait entendre que l'ascension de l’Amérique sur la lune avait été permise par une échelle d'ossements."

Mais c'est aussi le récit d'une émouvante histoire d'amour entre ce jeune vétéran de la 2nde Guerre mondiale et une jeune réfugiée française, au bras tatoué de chiffres bleus, hantée par des cauchemars de cheval écorché qui la mèneront à faire des séjours en hôpital psychiatrique.

Mensonges et vérités se mêlent pour le grand bonheur narratif du lecteur qui ne lâche pas les 518 pages de ce roman foisonnant, à la structure temporelle éclatée mais qui ne perd jamais son lecteur en route. Un grand coup de cœur .
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Des garçons épatants

Si j'en crois les critiques ici et là, Chabon est considéré comme un très bon écrivain américain. La lecture des Princes vagabonds ne m'avait pas permis de me faire une opinion tranchée : le roman était fort sympathique mais ne m'avait pas emballée à ce point.



Pour des Garçons épatants, j'avais en guise de référence l'adaptation ciné de Curtis Hanson que j'avais bien aimée. Je me suis donc plongée avec enthousiasme dans les aventures d'un écrivain de Pittsburgh : Grady Tripp.



Grady est un écrivain comme on les imagine la plupart du temps : travaillant dans le milieu universitaire, peinant à achever son roman-fleuve qui menace de dévorer son auteur, se débattant dans ses histoires sentimentales (sa femme le quitte, sa maîtresse est enceinte...) et pour supportre tout ça, aimant (de manière immodérée) fumer des joints et boire.



Grady pose un regard suffisamment détaché et ironique sur son existence pour captiver le lecteur. D'autant qu'il est affublé d'un meilleur ami cynique, Teddy Crabtree, éditeur dont l'étoile pâlit à vue d'oeil, gay de surcroît, et d'un jeune élève introverti et mythomane, vouant une passion malsaine aux stars hollywoodiennes qui se sont suicidées, James Leer.



Au cours d'une période de temps relativement courte, Grady va devoir faire des choix et assumer des responsabilités, tâches bien compliquées pour un homme qui se sert de son imagination débordante pour fuir la réalité de son existence. A y bien réfléchir, on se dit que Grady comme Grabtree ne se comportent que fort rarement en adultes : comem des gosses, ils s'efforcent de fuir leurs obligations, cachent les fautes qu'ils ont commises, mentent avec aplomb, font preuve d'un égoïsme sidérant...



Les événements à la fois cocasses et dramatiques qui surviennent durant la première moitié du roman sont suffisamment attractives pour susciter mon intérêt. Ensuite, cela se gâte quelque peu. Chabon, à l'image de son héros écrivain, n'a apparemment pas su achever son roman avec panache. L'écriture et le style ne sont pas en cause, mais cette seconde moitié parait interminable et surtout répétitive. Il faut plus de 400 pages à notre infortuné héros pour se débarrasser du corps d'un chien abattu ! le personnage de Crabtree, pourtant intéressant, est mis en retrait au profit du jeune étudiant et du personnage principal, Grady, qui finit par devenir quelque peu agaçant dans ses lâchetés et ses indécisions. A part fumer et boire, il ne fait pas grand-chose...



Du coup, l'histoire finit par perdre graduellement son intérêt. J'ai attendu avec indifférence le dénouement du roman. Une fois de plus, j'éprouve un sentiment mitigé envers Chabon. pour l'instant, il ne me convainc pas vraiment comme écrivain et je doute fort de pouvoir le classer un jour parmi mes américains préférés.



Le film est mieux, Curtis Hanson a su élaguer et ne conserver que l'essentiel. De plus le castoing était de qualité : Michaêl Douglas campait sobrement Grady, tandis que l'excentrique mais excellent Robert Downey Jr incarnait Crabtree. Je conseille aux lecteurs déçus de visionner le film...


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Le Club des policiers yiddish

Angoissant parfois drôle, une enquête sur fond de questions sur l'identité, l'amour et la filiation
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Les mystères de Pittsburgh

J'ai été surpris et à la fois un peu agacé par le style de Michael Chabon dans ce qui est son premier roman, paru en 1987.



D'une lecture un peu diletante, où j'étais même tenté d'abandonner la lecture de l'ouvrage tant ma progression était ridicule, je suis passé à l'attitude inverse, dévorant le "gros" du livre en deux jours.



Je le viens de le refermer avec un certain contentement, tant et si bien que je ne saurai pas trop dire s'il s'agit du plaisir d'avoir enfin achevé le livre, ou de celui d'avoir passé un bon moment.



Si le quatrième de couverture vante un roman sur l'adolescence, l'été et le doute sexuel, toute la première partie du roman est un peu lourde, et la mise en place du décor parfois décourageante.



Pourtant quand arrive enfin, très tardivement, ce vascillement tant attendu, ce doute amoureux, l'histoire prend enfin du sens, et malheureusement s'achève aussi vite qu'elle semble n'avoir commencé.



Les mystères de Pittsburgh me laissera donc un avis mitigé, oscillant entre le plaisir vague d'avoir savouré le goût de l'interdit dans cette relation duelle, et le peu d'enthousiasme face au style dispersé et chaotique du récit.
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La solution finale

Etrange roman (court) qui se veut un hommage à Conan Doyle dont on retrouve le personnage le plus célèbre (mais qui ne sera jamais nommé !) pour une dernière enquête au sujet d’un perroquet disparu doté d’une mémoire prodigieuse. Des codes secrets qui pourraient changer le cours de l’histoire interviennent mais, en dépit du sous-titre « roman d’énigme », l’aspect policier semble anecdotique. Nous sommes au début de la Seconde Guerre Mondiale. L’été est chaud et un homme fort âgé, lisant un journal consacré aux abeilles, remarque un enfant qui porte un beau perroquet sur son épaule. Notre homme a « bâti sa réputation grâce à une brillante série d’extrapolations à partir d’improbables associations de faits ». L’enfant, Linus Steinman, est un Juif et son perroquet se nomme Bruno. Il vaut dans la famille Panicker, dans une sorte de pension où un certain Shane est assassiné mystérieusement. Peu après Bruno disparait…

Le livre, pas désagréable et même plutôt plaisant, manque néanmoins de « peps » : jamais nous ne retrouvons le côté surprenant des véritables énigmes de Sherlock Holmes. L’enquête, en réalité, passe définitivement à l’arrière-plan, elle s’avère quasiment accessoire, pour ne pas dire traitée par-dessus la jambe. En guise de clin d’œil au PROBLEME FINAL de Conan Doyle, Chabon délivre une SOLUTION FINALE forcément imprégné de la judaïcité qui transparait dans toutes ces œuvres, des plus réussies (LES EXTRAORDINAIRES AVENTURES DE KAVALIER & CLAY) à celles qui tombent des mains (LE CLUB DES POLICIERS YIDDISH pourtant récompensé par le Hugo, le Locus et le Nebula).

L’auteur effectue le choix d’un roman court (150 pages), format ayant donné de belles réussites mais qui, ici, parait inapproprié : le récit semble trop étiré pour une bonne nouvelle policière ou, au contraire, trop ramassé pour un roman développé tant de nombreuses questions demeurent sans réponses. Le final, d’ailleurs, laisse le lecteur un brin perplexe avec un côté « tout ça pour ça » légèrement frustrant.

LA SOLUTION FINALE s’annonçait comme un hommage à Sherlock Holmes plongé, en pleine retraite, dans une énigme liée à la Seconde Guerre Mondiale mais tout cela reste décidément au niveau des intentions tant ce petit livre manque de clarté et laisse dubitatif. Selon son humeur on peut donc le considérer come une demi-réussite (ou un demi-échec)…


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Telegraph Avenue

Telegraph Avenue est une ode extrêmement renseignée, souvent au point de se perdre en apparence dans le détail matériel, à la ville d'Oakland. Dans cette fine apologie, sans nostalgie ni misérabilisme, de toutes la contre-culture et de ses utopies maladroites, très masculines, Michael Chabon nous offre un roman complexe et d'une belle écriture.
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Telegraph Avenue

je suis partagée : c'est génial, mais je n'ai pas vraiment été captivée. livre complètement barré, bourré de références américano-californiennes incompréhensibles pour des franchouillards. très new age. un morceau de bravoure génial : une phrase de 16 pages, tout un chapitre - halletant. j'avais tout de même préféré "Le club des policiers yiddish"
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Le Club des policiers yiddish

Voici un roman policier qui nous fait découvrir une communauté de la diaspora installée en Alaska, à Sitka. L'inspecteur de police, Meyer Landsman, divorcé et alcoolique, persiste à poursuivre l'assassin de son voisin d'hôtel. Son cousin Berko, le géant indien juif, lui apporte son soutien.

Beaucoup trop de descriptions physiques, de termes yiddish !
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Le Club des policiers yiddish

Les Juifs ne vivent plus en Israel, ils se sont faits jetés et ont obtenu dans la foulée une concession pour cinquante ans dans un endroit loin de toutes plages et cocotiers, le district de Sitka, en Alaska. Voilà le postulat de Chabon, postulat qui n'indique absolument pas toute la folie de cet écrivain polymorphe, coincé entre Chandler et Philip Roth, qui moque autant qu'il se moque de ses contemporains de Juifs.

Et donc les Juifs sont à Sitka, et Landsman se remet très moyennement de sa séparation, de la fin de la concession en Alaska accordée par les Américains (pour dans un mois seulement) et tout ça le déprime gentillement. Il piccole trop, dort mal et comme tout Juif qui se respecte, il ressasse les fautes commises non seulement par lui mais par tout un peuple. Voilà pour la déprime.

Le cadavre (dans tout roman policier il y a un cadavre) est celui de Mendel Shpilman dont on va apprendre quel rôle incroyable il pouvait jouer dans la communauté de Sitka, quels rêves il éveillait, quelles aspirations il déclenchait. Mais le mec es tmort, une balle dans la nuque, et la piste que remonte Landsman va le conduire à un complot de genre international, un truc fou, dément, qui pourrait bie navoir à faire avec un certain attentat du 11 septembre. Je vous laisse découvrir la suite.

Il me faut rendre hommage à l'écriture de Chabon. Elle est d'emblée ardue, utilisant à foison un argot yiddish (traduit en fin d'ouvrage) irrésistible, sholem, noz, patser, shammés etc etc... Et de l'emploi de ces mots va jaillir tout un imaginaire en forme de bulle, comme si Sitka existait vraiment, que la folie de ces gens était réelle, parce que plantée là, dans la langue même qu'utilise Chabon. C'est un joli tour de force, même si certaines phrases se dégusteraient davantage avec un peu plus de retenue, Chabon se permet quand même le luxe de ciseller ses 450 pages de roman, la toute grande classe.




Lien : http://a-propos-de-rien.blog..
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Les princes vagabonds

4ème de couverture: Princes ou bandits, ils font la paire: Zelikman, medecin mélancolique à l'esprit dangereusement acéré, et Amram, géant noir à la langue aussi affûtée que la hache qui ne le quitte jamais. Vivant de subterfuges, ils tracent leur route à travers les monts du Caucase vers l'an 950. Rien ne les a cependant préparés a se transformer en défenseurs d'un prince de l'Empire khazar, un jeune héritier inexpérimenté brûlant de reconquérir son trône. Un tel projet nécessite une ruse sans limite et une folle témérité. Zelikman et Amram ne manquent ni de l'une ni de l'autre. Mais sont ils prêt à sacrifier leur insouciance pour devenir les généraux d'une révolution d'envergure ?



La couverture m'a fait penser au livre de Jules vernes que je lisais gamin (sauf qu'elle était rouge). C'est bien un livre de cape et d'épée qui nous est proposé par Michael Cambon qui nous avait habitué a des écrits plus "sérieux". Ce livre se lit facilement mais a du mal a sortir du chemin balisé du genre. Les personnages sont très stéréotypés et l'histoire se déroule selon un canevas classique. Ce livre tirerait vers le roman jeunesse (logique pour un livre de ce style) mais il a pourtant des scènes qui peuvent choquer par leur brutalité nos chères tête blonde (ou brune).



En résumé un livre plaisant a lire mais guère innovant . De cet auteur je conseille l'excellent "les extraordinaires aventures de Kavalier et Clay" qui lui est très innovant.



Ma note 6/10.
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Moonglow

J’ai découvert ici une plume qui m’a beaucoup plu, une narration fluide et régulière, sans chichis ni mélo mais qui réussit à véhiculer de fortes émotions. Avec des mots simples et des descriptions concises, l’auteur nous plonge complètement dans l’action et les sentiments qu’elles font naître chez les protagonistes impliqués.





Hélas, le développement du livre ne m’a pas autant charmée... En grande partie à cause des allers retours continuels passé-présent-passé encore plus ancien-passé un peu moins ancien qui ont fini par noyer mon attrait sous trop de confusion. Ce style colle parfaitement avec ce le sujet du livre: un enfant se souvient de la vie loufoque d’un personnage haut en couleurs qui n’est autre que son grand-père. Au départ j’ai d’ailleurs adoré ce manque de suivi, qui donnait l’impression d’être en train d’écouter l’auteur nous parler directement et nous raconter ses souvenirs pêle-mêle comme ils lui revenaient... Mais le nombre impressionnant de pages et de souvenirs, du plus rocambolesque au plus inutile et anodin, m’ont laissé le temps d’apprécier puis de me lasser...





En bref un livre que j’ai faillit adorer, de part la plume et son thème, mais qui finalement m’a lassée à cause de la longueur...
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Moonglow

Le lecteur est un peu mené en bateau parce qu'on ne sait pas très bien ce qui est réel, autobiographique ou complètement fantasque dans ce roman.



Mais à vrai dire, c'est ce jeu de cache-cache qui fait qu'on est rapidement pris dans l'histoire.



Sur son lit de mort, un homme raconte sa vie à son petit-fils. Il a toujours été taiseux mais à présent que ses jours sont comptés, il ne s'arrête plus de parler... Depuis la rencontre avec la femme de sa vie jusqu'à sa passion profonde pour l'aéronautique, sa vie n'a pas été un long fleuve tranquille.



C'est l'histoire d'un amour infini et incroyablement fort d'un homme pour une femme qui a un passé extrêmement lourd et qui doit être internée à plusieurs reprises.



C'est également une passion pour les explorations de l'univers, les fusées et les innovations technologiques aéronautiques. C'est surtout la vie parsemée d'embûches d'un homme au cœur tellement grand qu'il voudrait sauver chaque personne en détresse croisant sa route.



Toutes ces anecdotes mises bout à bout pourraient être comparées à un paquet d'allumettes qui s'entassent au fur et à mesure du récit jusqu'à embraser le cœur du lecteur.



Parce que ce roman est fort, passionné et tout simplement magnifique.
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Les Extraordinaires aventures de Kavalier &..

Voici un roman qui méritait bien son prix Pulitzer!

J'ai adoré suivre les aventures de Jo et Sammy à travers ces années 1939 jusqu'à récemment, et surtout suivre l'avénement des Comics aux Etats Unis.

D'ailleurs à l'heure des films Marvel et DC Comics à l'affiche de nos cinémas je ne comprends pas que ce livre ne soit pas ré-édité au moins en livre de poche! Impossible de le trouver neuf en version française. C'est tout de même un beau témoignage de la naissance de ce nouvel art et en ce qui me concerne je ne connais pas d'autre livre qui traite de ce sujet.

L'histoire de Jo et de Sammy est prenante, on passe de Prague à l'aube de la montée du nazisme à New York et ses années fastes pour les deux cousins, la création de leur super héros au travers duquel ils s'engagent contre Hitler (à demi-mot car les Etats Unis ne sont pas encore en guerre) puis l'entrée des Etats Unis en guerre et une nouvelle forme d'engagement pour Jo...

Bref, de vrais extraordinaires aventures en perspective avec ce livre qui se lit à toute vitesse!
Lien : https://piccolanay.blogspot...
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Les mystères de Pittsburgh

Il y a des romans dans lesquels on entre tout de suite. D'autres où on s'installe peu à peu. D'autres, enfin, dont on ne parvient jamais vraiment à pousser la porte et à franchir le seuil. Celui-ci fait malheureusement partie de cette dernière catégorie. J'avais pourtant été séduit par l'histoire telle qu'elle était résumée au dos du bouquin, j'ai même été intrigué par les premiers chapitres mais je n'ai finalement pas trouvé cette étincelle qui m'aurait amené à vouloir dévorer le roman en une seule fois. Je suis resté étranger aux personnages, je n'ai même pas réussi à les visualiser. Seul Arthur Lecomte, ami/amant du narrateur, m'a semblé sortir un peu du lot. Le reste m'a indifféré, que ce soit les histoires de famille d'Art, sa relation avec la jolie Phlox ou son amitié avec l'étrange Cleveland.
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Les princes vagabonds

Avouons le, c'est surtout la couverture qui m'a attirée vers ce livre. A sa lecture, j'ai été assez vite entrainée par le récit et attachée aux deux personnages principaux. On retrouve les ingrédients classiques du roman d'aventures : deux héros aux caractères et à l'apparence antagonistes mais qui,malgré tout, sont liés par une solide amitié (quoiqu'ils en disent), une demoiselle à sauver, une injustice à réparer,etc. Le tout dans un contexte original. Toutefois, je dirais que ce roman aurait gagné a être plus long et, paradoxalement, moins descriptif. L'intrigue, bien qu'intéressante, ne m'a pas paru assez fouillée et le caractère des personnages n'est que survolé. De plus, l'histoire est ponctuée de phrases à rallonge, beaucoup beaucoup trop longues!

En bref, un ouvrage plaisant mais incomplet et à la narration plutôt lourde.
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Le Club des policiers yiddish

Autant être clair, j’ai détesté. Je me suis quand même accroché 184 longues pages, espérant que le roman démarre enfin… Peine perdue ! A un moment, quand on en arrive à relire trois fois de suite un paragraphe sans arriver à comprendre de quoi ca cause, quand à la fin d’une phrase on a déjà oublié le commencement, il faut savoir dire stop. Je ne suis jamais rentré dans le bouquin. Il y a plein de termes yiddish mais finalement ca ne gêne pas tant que ca. Un lexique est présent à la fin du livre. Le problème serait plutôt que ce que veut raconter l’auteur ne m’intéresse pas un seul instant. Que veut-il raconter d’ailleurs ? Je suis à peut près convaincu que l’enquête policière n’est qu’un prétexte pour explorer cette société juive paranoïaque. Il parait que c’est bourré d’humour… Sans doute, mais j’avoue ne pas avoir les clés pour le comprendre. J’ai des fois eu un peu l’impression d’être un végétarien qui essaierait de lire un livre sur les 101 façons de cuisiner le bœuf.


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Le Club des policiers yiddish

Pfff j'ai rien compris à ce chef d'oeuvre....
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