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Critiques de Michel Melot (32)
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La sagesse du Bibliothécaire

"La sagesse du bibliothécaire" est bien plus qu'un essai sur la rôle du bibliothécaire, c'est aussi une réflexion sur ce que devrait être une bibliothèque. Bibliothèque...mot aux nombreuses significations puisqu'il désigne à la fois la bibliothèque publique telle que nous la connaissons tous, un meuble, celui que nous possédons tous, je l'imagine, sur ce site chez nous ou encore une collection de livres. Mot aux multiples usages et qui pourtant nous est si familier ! Aussi, dans cet ouvrage, l'auteur envisage non seulement quelles devraient être les missions du bibliothécaire idéal mais aussi comment la bibliothèque devrait être aménagée pour la rendre aussi hospitalière que possible et à la fois accessible à tous !



Ce très court ouvrage nous offre un magnifique support de réflexion mais le seul reproche que je pourrais lui faire est que le lecteur perd parfois un peu le cours des idées de l'auteur au cours de sa lecture. A découvrir !
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La sagesse du Bibliothécaire

Je me demande pourquoi je n'ai pas lu plutôt ce petit livre sur les coulisses du métier de bibliothécaire, enfin l'erreur est réparée. J'ai vraiment apprécié ce petit ouvrage. L'auteur a su résumer les caractéristiques du métier et cerner les problématiques actuelles de la profession.

Deux autres petits détails qui m'ont également charmé: le format du livre et les titres des différents chapitres poétiques.



Excellente découverte!
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Camille Pissarro : Impressions gravées

Camille Pissarro est l’un des piliers du mouvement impressionniste. Il fut notamment le professeur de Cézanne et de Gauguin. Mais l’artiste s’est aussi pris de passion pour la gravure. Avec son ami Degas, il expérimente cette technique dans la seconde moitié du 19e siècle.



"Pissarro parle de la gravure en permanence, dans toutes ses lettres à son fils Lucien pendant trente ans" raconte Christophe Duvivier, le directeur des musées de Pontoise. La plupart des estampes de l’artiste sont en noir et blanc, ce qui n’est pas contradictoire avec son intérêt pour l’impressionnisme.



A partir de 1879, Degas l'initie aux encrages en couleurs. Dès lors, par la multiplication des états d'un même motif, Pissarro va faire de la gravure un outil d'expérimentation. Cette possibilité constitue une découverte qui le prépare alors à ses célèbres séries urbaines et portuaires.

Il nomme ses gravures des « Impressions gravées ». Avec son œuvre gravé, Pissarro prend place dans l'histoire de l'art aux côtés des plus grands peintres-graveurs de tous les temps, Rembrandt, Goya et plus tard Picasso.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La gravure impressionniste : De l'école de Ba..

Art de la métamorphose, l'estampe produit à la fois de l'original et de la série. "L'unicité dans la quantité", comme le souligne justement Michel Melot, dans un des quatre textes de ce catalogue. Là réside sans doute la fascination qu'elle exerce sur les artistes qui n'ont cessé, depuis Dürer, d'en explorer les ressources infinies. le lien que l'estampe entretient avec le temps (dû à la possibilité d'en tirer différents états à divers stade de son élaboration), lui confère donc une place toute particulière au XIXe siècle, avant la peinture, dans la révolution esthétique impressionniste. Une exposition et une lecture qui attestent que les mouvements du temps ou de l'atmosphère ne relèvent pas exclusivement de la couleur et de l'impressionnisme pictural.



Ce catalogue d'une exposition d'estampes, organisée il y a déjà quelques années à Vevey et Baden (2001), aborde le sujet de la gravure impressionniste. Il s'appuie sur la présentation d'oeuvres graphiques de collections publiques et privées suisses, de Corot à Vuillard. Quatre textes très intéressants définissent et illustrent cette période de l'histoire de l'estampe qui dépasse, selon les auteurs, les seules années strictement impressionnistes (marquées par huit expositions spécifiques étalées sur douze ans, à partir de 1874). Période d'essor et de renouveau sans précédent de la gravure outrepassant donc largement les années 1870 et débutant avec Barbizon pour perdurer grosso modo jusqu'en 1914.



Dès le début de la deuxième moitié du XIXe siècle, sous l'impulsion de la Société des Aquafortistes créée en 1862 par l'éditeur Alfred Cadart, les graveurs, applaudis par Charles Baudelaire, s'affranchissent des procédés traditionnels et des sujets classiques ; plus grande spontanéité du geste et du style, abandon d'un certain fini : Paul Huet, Charles-François Daubigny, Jean-Baptiste-Camille Corot, Théodore Rousseau, Jean-François Millet, Adolphe Appian, Johan Barthold Jongkind, James Abbott Whistler, Charles Meryon ou Rodolphe Bresdin, précurseurs en la matière, sont les pré-impressionnistes de la gravure et traduisent cette liberté, bien visible, dans les planches des années 1850/60 reproduites dans le catalogue.



Le graveur Félix Bracquemond (1833-1914), admirateur d'estampes japonaises, jouera un rôle moteur pour sortir la gravure de l'académisme où elle était tombée. Toutes sortes d'audaces - grattage, griffure, morsure (hé oui), utilisation de vernis mou - sont déjà expérimentées, lorsqu'à partir de 1873, le groupe d'Auvers - Paul Cézanne, Armand Guillaumin, Camille Pissarro - commence à "sévir" chez le célèbre Dr Gachet qui grave sous le pseudo de Paul van Ryssel. Degas privilégie de son côté une expérimentation toute personnelle, le monotype rehaussé de pastel ; il enseigne l'eau-forte à Mary Cassatt qui pratique elle-même l'aquatinte en couleurs, avec maestria. Des planches de Marcellin Desboutin, Félix Buhot, Camille Pissaro, Edouard Manet, Berhe Morisot, Edgar Degas, Félix Bracquemond, Henri Fantin-Latour, Armand Guillaumin ou Paul Cézanne illustrent les décennies 1870/1880.



Dans les dix dernières années du siècle et les premières du XXe, le bois gravé connaît un regain d'intérêt. le foisonnement de la création graphique est tel que le recensement des oeuvres et des techniques en devient compliqué. Les artistes de tout bord viennent de "courants" très divers : derniers impressionnistes (Camille Pissaro ou Auguste Renoir), symbolistes (Odilon Redon, Eugène Carrière ou Edward Munch), représentants de Pont-Aven autour de Gauguin, Nabis (Edouard Vuillard, Pierre Bonnard, Henri-Gabriel Ibels, Aristide Maillol ou Maurice Denis), néo-impressionnistes et Fauves, électrons libres ou phares solitaires (Paul Cézanne, Edgar Degas, Auguste Rodin), maîtres de l'affiche (Toulouse-Lautrec, Steinlen). Bonheur absolu d'avoir à contempler ces oeuvres sur papier, certaines avant-gardistes.

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La sagesse du Bibliothécaire

Dans ce court essai, Michel Melot nous présente avec brio les complexités et les beautés d'un métier apparemment simple, celui de bibliothécaire (le mien). Retraçant l'historique du livre et des bibliothèques, comparant différents types de bibliothèques dans le monde, il décrit la complexité du classement, comment faire au mieux pour que le livre trouve son public, rappelle combien les bibliothécaires sont des êtres méconnus et nous raconte même comment un aveugle peut diriger une bibliothèque !

Un bel hommage à ma profession.
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La sagesse du Bibliothécaire

La sagesse du bibliothécaire développe l'aspect social d'une bibliothèque, son esprit ou encore son aura. Egalement le statut du bibliothécaire comme gardien d'un savoir universel. Qui ne doit cependant pas tomber dans la frénésie de la conservation et de l'agrandissement de sa collection. L'importance du choix, de la communication et de la compréhension est primordiale. une bibliothèque doit être harmonieusement constituée, ouverte et tolérante. Elle doit pouvoir correspondre à tout type d'idéologie.

Se pose également le problème du respect du livre de la part des usagers de la bibliothèque. Elle doit privilégier son aspect social et communicatif sans pour autant vulgariser le livre.

Le bibliothécaire doit oublier son orgeuil, et se mettre au service de la communication, de l'éducation et du partage de la culture pour tous. une bibliothèque ne survit pas à une dictature, elle doit être libre d'acceuillir ou non tout type d'oeuvre ou de lecteurs. Mais le choix implique une forme de censure, et e problème financier accentue cela.

Le bibliothécaire doit rester malgré tout un guide, un sage dans cette immensité. Il sait qu'il ne sait rien, et c'est ce qui fait sa force.
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La sagesse du Bibliothécaire

Ce livre m'a sauvé !



Je l'ai lu lorsque j'ai eu des doutes sur ma vocation. Rassuré, j'ai changé de crémerie et tout va mieux maintenant !

Un livre savant, amoureux, léger et plein d'humour.

Michel Melot est un sage de la profession, c'est à dire que c'est quelqu'un qui détient le savoir et qui choisit de le partager.

C'est un passeur et ce livre est un témoin.
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La sagesse du Bibliothécaire

J’ai un avis très mitigé sur cet essai. Tout d’abord, je le trouve très bien construit. Heureusement d’ailleurs, parce qu’il est parfois facile de perdre le fil des idées de l’auteur ! Ce livre a aussi une très grande qualité : il donne à réfléchir.



La tolérance est une valeur qui me tient à cœur dans la vie de tous les jours et lorsque j’ai lu cet argument en faveur de la sagesse du bibliothécaire, je me suis sentie subjuguée. Je n’y avais à vrai dire jamais vraiment pensé. Jusqu’ici, dans ma tête, le bibliothécaire choisissait les livres de sa bibliothèque, point. Mais ce point de vue m’a ouvert encore un peu plus l’esprit et, si l’on renverse la chose, m’a également apporté une autre facette de la tolérance. Et lorsque Michel Melot va plus loin encore, en posant la question de la censure, il dit juste ce qu’il faut, tout devient logique et l’on se sent heureux de pouvoir se dire « Tiens, oui, c’est vrai… ! ». Il amène également de très beaux exemples, à l’image du lecteur à qui on a demandé s’il avait trouvé ce qu’il cherchait et qui répondit : « Je cherche ce que je trouve ».



Cependant, j’ai trouvé dans cet essai beaucoup de choses dérangeantes. L’auteur est assez mystique ; il s’emporte facilement et part dans des extrapolations qui sortent du sujet principal. De ce fait, tout n’est pas compréhensible. Je pense notamment au deuxième chapitre sur l’ « incomplétude heureuse ». J’ai eu beau le relire, il reste flou. Autre chose encore : lorsqu’il dit quelque chose de clair, il va parfois l’expliquer plus profondément et inversement, on trouve des affirmations sans explication qui laissent perplexe.



Si dans l’ensemble, les arguments sont bons, ils ne sont pas tous très pertinents à mes yeux. L’auteur explique que le bibliothécaire est un gardien parce qu’aujourd’hui le livre est perçu comme un objet qui force le respect, surtout en occident où tout livre est sacré… Il me semble que le bibliothécaire n’a parfois pas besoin de raison pour être gardien des livres de sa bibliothèque. Je pense que les bibliothécaires du monde entier veillent simplement sur leurs livres. Lorsque j’essaie de me rappeler du livre dans son entièreté, il me vient à l’esprit quelque chose de très théorique et subjectif de la part de l’auteur, quelque chose qui en pratique pourrait être contesté. Un chapitre en particulier m’a véritablement déplu : il s’agit du cinquième chapitre qui traite des bibliothèques dans le monde en faisant une comparaison entre les bibliothèques latines et les bibliothèques anglo-saxonnes. Cette confrontation me semble venir d’une généralisation absurde. Il est vrai par exemple que chez nous, les gens ont de la réticence à jeter un livre à la poubelle et que nos bibliothèques regorgent souvent de vieilleries inutiles mais ce n’est pas pour autant que toutes les bibliothèques fonctionnent comme cela. Il existe quelques petites bibliothèques perdues dans la Province du Luxembourg qui vendent, comme en Angleterre, leurs vieux livres lors de fêtes spéciales. Je pense que le contraste que Melot affirme entre ces deux types de bibliothèques est juste une grosse généralité. Je ne dis pas qu’elle n’est pas fondée, mais je la trouve brutale. Tout comme le fait que les Finlandais s’indignent d’être une machine à prêter des livres et envient les Français qui font des expositions, des débats, des conférences… Il devrait y avoir des nuances dans ses affirmations.



Pour ce qui est de la toute fin du livre, je l’ai trouvé un peu exagérée. Je ne pense pas que la discrétion du bibliothécaire fasse sa sagesse. Si les bibliothécaires ne sont pas (re)connus en tant que bibliothécaires, ce n’est pas de leur propre volonté. C’est la société, les gens qui ne s’intéressent pas à leur parcours. Mais le bibliothécaire ne force pas la discrétion. Dès lors, affirmer que sa sagesse est fondée sur sa discrétion est absurde.

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ART DU LIVRE

Je n'ai pas de mots face à cette merveille posée sur mon bureau...

Il ne peut guère se retrouver ailleurs, il pèse 4kg300 ! :-)



Tout est dans la description (et la vidéo jointe), je ne vais la répéter ici.

Puis le reste, tout le reste vous l'aurez dans la beauté, le ressenti.

Exceptionnel ouvrage de l'antiquité à nos jours.



Un gros gros coup de coeur pour cet "objet d'art" reçu en cadeau.

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La sagesse du Bibliothécaire

Michel Melot est un spécialiste des bibliothèques. En lisant ce livre, et avec le recul du temps qui a passé, on voit bien que cet homme avait vu juste sur ce que doit être une bibliothèque au XXIe siècle. Un lieu de rencontre, un lieu de réconfort, un lieu de connaissances choisies, etc.



Michel Melot écrit drôlement bien, même si j'ai un peu décroché parfois je l'avoue. Il ouvre aux non-initiés le monde des métiers des bibliothèques. Ça en surprendra sûrement plus d'un mais la mission principale d'une bibliothèque n'est plus l'accumulation et le rangement des livres. Les métiers sont multiples et évoluent avec le temps. Le numérique, la multiplication des supports, la diversité des publics et des non-publics, les besoins de chacun, poussent les bibliothécaires à être polyvalents et à former des équipes dont les individus sont complémentaires.



C'est un peu plus qu'une histoire de livres et ce monsieur l'explique très bien.
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La gravure impressionniste : De l'école de Ba..

De l'école de Barbizon aux nabis....

Ce livre sur la gravure impressionniste est très bien illustrés.

On y trouve des gravures d'Edgar Degas (loges d'actrices) 1880 à Paul Cézanne (les baigneurs) 1897, en passent par : Auguste Renoir (enfants jouant à la balle) 1900, Vincent Van Gogh (l'homme à la pipe) 1890... Tous ces artistes ont donnés un certain esthétisme impressionniste qui répond à l'idéal des nouveaux amateurs.

J'ai été impressionnée par un nom qui m'était totalement inconnu, Odilon Redon de part sa gravure (Pégase captif) 1889, il s'en dégage une douceur, une harmonie tout en étant très épurée! Une perle (pour moi).
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La sagesse du Bibliothécaire

Je ne résiste pas au plaisir de vous recopier la quatrième de couverture qui décrit ce livre mieux que je ne le ferais : "Le bibliothécaire aime les livres comme le matin aime la mer. Il n'est pas nécessairement bon nageur mais il sait naviguer. L'océan du savoir qui grise tous les savants, rend modeste le bibliothécaire. La bibliothèque est ce lieu indispensable où le savoir décante.



Regardez comme cet océan furieux se calme dans la bibliothèque. Le bibliothécaire sait lire les livres sans les ouvrir. Son regard transperce les couvertures. Il visite la page de titre, l'auteur, les éditeurs, va directement au colophon, relève la date, le format, le nombre de pages, s'attarde sur la table des matières, vérifie s'il y a des index. Il évalue enfin sa robustesse et la qualité de son papier, celle de sa mise en page et de son impression.



Tout est dit. Si les auteurs savaient cela, ils feraient de faux livres uniquement pour les bibliothèques !"



Michel Melot, lui-même bibliothécaire, ancien directeur d'un département de la Bibliothèque nationale, puis directeur de la BPI, rend un bel hommage au métier de bibliothécaire. Gardien du temple mais aussi médiateur du livre et symbole de l'ouverture sur le monde, le bibliothécaire est tout cela. Et le lieu lui-même, la bibliothèque n'est pas moins fascinant.



Mais pourquoi est-il sage, le bibliothécaire ? "C'est que le bibliothécaire sait qu'il ne sera jamais savant, car, lorsqu'il ouvre un livre, tous les autres restent fermés et il sait, le bibliothécaire, qu'il n'ouvrira jamais tous les livres !"
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La sagesse du Bibliothécaire

Petit format pour un large tour d'horizon, "vu d'en haut", du métier de bibliothécaire et de certains de ses questionnements sous-jacents.



Abstraction faîte d'un petit passage où l'évocation de la nouvelle de Borges "La bibliothèque de Babel" conduit à parler de combinatoires, le texte est fluide et facile d'accès. Il regorge également de références culturelles.
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Guiramand : Ateliers

Paul Guiramand est un peintre figuratif français, né en 1926 à Saint Quentin et décédé en 2007, formé à l’école des Beaux Arts de Paris, lauréat du Prix de Rome en 1952.

J’aime beaucoup son travail, une peinture raffinée, aérienne, poétique et sensorielle, qui éclabousse de couleurs ; sa manière ainsi que ses thèmes (femmes, fleurs, chevaux,….) me fait beaucoup penser à André Brasilier que j’apprécie beaucoup également.

Par contre, ce livre ne présente aucune biographie de l’artiste, quant aux textes, tantôt en français, tantôt en anglais, leur pompe obscurantiste et fumeuse m’horripile passablement.

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La bibliothèque. Miroir de l'âme, mémoire du monde

Cet essai qui date de 1991 est structuré en trois parties: la première, "la mémoire du monde", est un très bon exposé des moments emblématiques de notre culture de la bibliothèque: d'Alexandrie aux Lumières, avec un bon dépaysement par l'exégèse biblique et les bibliothèques musulmanes. La seconde, "L'âge du nombre et des machines", veut être un panorama sur les problématiques actuelles des bibliothèques (par ex. bibliothèques scolaires, universitaires, mises en question par la numérisation, architecture des médiathèques): je trouve qu'il y a là une grande perte d'intérêt, peut-être parce que, fatalement, ce sont des pages qui ont déjà largement et mal vieilli; je n'en retiendrais qu'un chapitre intéressant sur l'actualité des écrits d'Eugène Morel sur la BN. Enfin retour de "grâce" dans la troisième partie, "Miroir de l'âme", en particulier par l'originalité des contributions diverses: j'ai été frappé en particulier par l'analyse psychanalytique de l'autodafé par Gérard Haddad, par le chapitre sur la "librairie" de Montaigne ainsi que sur la bibliothèque comme enfer chez Borges.

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La sagesse du Bibliothécaire

Un joli essai sur le tout aussi joli métier de bibliothécaire. Ce livre nous donne aussi les bases d'une réflexion sur la place des bibliothèques dans nos sociétés et sur ce qu'elle peuvent et doivent apporter. Une lecture courte mais plaisante.
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La sagesse du Bibliothécaire

L'âme du bibliothécaire et son avenir sont disséqués avec brio et réalisme.
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La sagesse du Bibliothécaire

A l’instar du marin qui aime se perdre dans l’immensité des océans, le bibliothécaire recherche l’ivresse de vivre parmi des milliers de livres, partagé entre l’orgueil de l’expertise de son conseil pour en avoir lu beaucoup et la modestie de savoir qu’il ne pourra jamais lire tous les livres. Pensez donc ! On peut estimer que chaque année plus d’un million de nouveaux livres sont publiés à travers le monde !



Considérées comme étant des concurrentes déloyales car mettant à disposition les livres sans engendrer pour les éditeurs de chiffres d’affaires, les bibliothèques ne se ressemblent pas à travers le monde. Alors qu’en France elles se distinguent par leur politique d’animation culturelle, elles proposent dans les pays anglo-saxons de nombreux services palliant à l’insuffisance de nombreuses administrations, en particulier dans le social.



Modeste, curieux, ordonné, le bibliothécaire a une sagesse inhérente à sa fonction, l’incitant à ne pas faire l’acquisition de "Suicide. Mode d’emploi" mais des "Versets sataniques", quitte à ne pas être à l’abri d’éventuelles représailles !



Pour classer ses livres, il lui faut aussi choisir dans quelle tranche du savoir il va placer tel livre. Cruel dilemme en général !



Démocratiques, les bibliothèques sont tolérantes en se refusant au maximum à la censure, laissant une diversité d’opinions s’exprimer. Elles ne survivent pas aux dictatures…



Alors, le bibliothécaire est-il une espèce en voie de disparition ? Sera-t-il noyé par le flot de livres ou par une Babel virtuelle ne nécessitant plus d’espace physique ?



Politique d’acquisition, indexation systématique, désherbage, logique de conservation ou logique de communication, différenciation entre les bibliothèques à travers le monde, entre bibliothèque municipale et centre de documentation et d’information, entre le libre arbitre du citoyen anonyme et l’obligation scolaire, aberrations architecturales (la bibliothèque nationale de France) symptomatiques d’une totale méconnaissance en bibliothéconomie, tout y est, ou presque.



Et s’il est vrai que peu connaissent les bibliothécaires qui ont marqué l’évolution de leur profession (Callimaque, Gabriel Naudé, Antonio Panizzi, Eugène Morel, l’Américain Melvil Dewey, l’Indien Shiyali Ramanrita Ranganathan, le Belge Paul Otlet,) nous connaissons bon nombre d’écrivains qui embrassèrent cette carrière par amour des livres :



Georges Bataille à Orléans, Anatole France au Sénat, Leibniz, Lessing, Goethe, et surtout Jorge-Luis Borges, directeur de la Bibliothèque nationale d’Argentine… aveugle.


Lien : http://carnetsdesel.fr/blog/..
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La bibliothèque. Miroir de l'âme, mémoire du monde

Cette belle collection propose des livres documentaires qui allient des extraits d'autres ouvrages ou des articles rédigés exprès sur la thématique avec des illustrations variées dans le but d'alimenter une réflexion.

Ici les questions relatives au sujet de la bibliothèque à travers les âges et les sociétés m'a particulièrement intéressée.
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ART DU LIVRE

Un livre très utile pour comprendre les enjeux, et ce que deviendra le livre imprimé, tel qu'on le connaît aujourd'hui, en tout cas dans le monde occidental. C'est une merveille.
Lien : https://www.francetvinfo.fr/..
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