Parce que j’avais aimé Mal de Pierres et Quand le requin dort, je pensais également aimer celui-ci sans problèmes mais non, ce n’est pas aussi simple et je n’ai pas retrouvé cette fois le même plaisir de lecture.
Cette fois encore l’histoire se déroule en Sardaigne, dans un palais ancien, sur les hauteurs de Cagliari. Y vivent toujours les trois dernières descendantes de la famille patricienne d’autrefois, trois sœurs, obligées de vendre les autres appartements pour survivre. Elles sont très différentes mais aucune n’est heureuse. Chacune étant en manque de ce qui pourrait enfin transformer sa vie.
Noémie, l’aînée, une magistrate, sévère, coincée, revêche, attend l’amour idéal, tout en niant farouchement un tel besoin. Elle aimerait redonner à la demeure familiale son faste d'antan.
Maddalena, elle, vit un amour très passionné et sensuel avec son époux mais seul l’intéresse l’enfant qui tarde à venir.
Quant à la dernière, la Comtesse de Ricotta, elle vit seule avec son enfant de cinq ans qui semble en retard dans son développement bien que très doué pour le piano. Elle vit de remplacements dans les écoles qu’elle ne termine jamais tant elle a peu d’autorité. Très généreuse, elle paraît cependant fragile, molle et maladroite.
Les trois sœurs frôlent constamment la dépression et même le suicide tant leur vie est malchanceuse et leurs amours peu satisfaisantes. Elles s'aiment pourtant et cherchent à s'entraider sans véritablement y arriver.
Mon problème a été de ne pouvoir m'attacher à aucune d'entre elles. Je ne les ai pas vraiment comprises. Chacune, tour à tour, m'a semblé trop caricaturale ou trop excessive. Serait-ce l'effet d'un style que j'ai trouvé trop sec, du style résumé ou du genre de la "nouvelle", me maintenant sans cesse à distance des personnages? .Peut-être!
Toujours est-il que ce dernier livre de Milena Agus a été pour moi un rendez-vous raté.
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