Nancy Springer

Enola se cache toujours de ces deux frères, sous le nom d'Ivy Meshle, au cœur du quartier de l'East End de Londres. Son « emploi » en tant que secrétaire du Dr Ragostin lui procure beaucoup de plaisir, surtout lorsqu'il s'agit d'enquêter.

Cela fait maintenant 10 mois qu'elle se trouve à Londres et son expérience du terrain en fait une excellente enquêtrice grâce à divers personnages qu'elle s'est créée. Dans ce tome 4 on retrouve lady Cecily Alistair (connue dans le tome 2) complètement désespérée et gardée par deux mégères qui ne sont autres que ces tantes, enrubannée dans une robe qui lui entrave les jambes (pour l'empêcher de courir ?), lorsqu'elle reconnaît Enola un espoir renaît et arrive, malgré la surveillance rapprochée des deux femmes, à laisser un éventail rose qui permettra peut être à Enola de lui venir en aide.



Parallèlement à cette affaire, puisqu'à ses yeux s'en est bien une, Enola recherche toujours une marque d'affection de sa mère, disparue il y a presque 1 an.



De tome en tome, le caractère d'Enola évolue, sa maturité et sa débrouillardise se développent pour en faire une détective qui pourrait largement concurrencer son frère Sherlock, lequel est constamment sur son chemin. On retrouve cette époque troublée par une misère grandissante, les descriptions de quartiers riches et pauvres en donnent une image bien réelle de la société londonienne notamment l'infériorité des femmes.

Un autre point se développe et qui attise encore plus la curiosité du lecteur : la complicité qui se créée entre le frère, Sherlock, et Enola ; même si celle-ci continue de fuir pour ne pas entrer dans un pensionnat de jeunes filles où veut la mettre son autre frère Mycroft.



On salue le courage de cette jeune fille qui mène ses enquêtes tambour battant, c'est une série qu'il faut découvrir, les personnages se font de plus en plus profond. Un vrai régal !


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Nancy Springer est une amoureuse de Sherlock Holmes et une lectrice avertie. Cela se sent à de petits détails disséminés au fil des pages et que seule une connaisseuse aurait pu insérer.

Imaginer une sœur au célèbre détective est une idée originale. Elle l’est d’autant plus que cette sœur est très jeune et dotée d’un caractère bien trempé. L’écriture est alerte, l’intrigue dynamique et on se laisse vite emporté par cette jeune intrépide qui n’a pas froid aux yeux. Féministe et rebelle, elle se promène dans les rues du Londres du 19e siècle dénonçant l’hygiène, la misère et les conditions de vie infamantes d’une frange de la population qui semble n’intéresser personne. C’est là qu’elle cherchera la jeune Lady Alistair, à peine plus âgée qu’elle et qui a disparu mystérieusement.

Bien qu’indépendante et très mature, Enola n’en est pas moins une jeune fille de quatorze ans et il lui arrive – heureusement – d’avoir des réactions de son âge. Cela apporte une fraîcheur bienvenue au récit.

J’ai adoré cette histoire que j’ai dévoré d’un trait.

L’héroïne est attachante, le fait qu’un des personnages secondaires soit Sherlock Holmes rend l’histoire d’autant plus attrayante. Enola part à la recherche de sa maman qui a disparu dans des circonstances suspectes. Elle découvre la face cachée de sa maman et se rend compte au contact de ses frères qu’elle a reçu une éducation assez féministe par rapport à la société londonnienne de cette époque.

Londres est très bien décrit ainsi que l’ambiance et la condition de la femme.



Bref, un bon livre à lire pour se détendre.
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Quelle joie de découvrir par pur hasard encore une fois un nouveau tome des enquêtes d’Enola Holmes, je vais guetter la prochaine sortie, parce que je suis méga heureuse de voir que la saga repart de plus belle. Ce huitième opus est un coup de cœur et, si j’en crois le final, je me demande ce que va nous réserver la suite, mais j’en suis !



L’élégante évasion a été lu pour le Pumpkin Autumn Challenge et je ne le regrette pas, il se passe courant octobre/novembre et il a été parfait pour cette saison. L’atmosphère qui se dégage de ce livre est idéal pour se sentir en automne, dans un roman policier mené tambour battant, avec une enquête rondement menée et soignée. J’ai passé un excellent moment de lecture, je l’ai dévoré en peu de temps et je me suis régalée devant la nouvelle aventure d’Enola.



En effet, l’histoire nous transporte toujours dans ce Londres durant l’ère victorienne, auprès d’Enola Holmes bien décidée à venir en aide à sa plus chère amie, Lady Cecily Alistair. Seulement, l’évasion s’avère plus rocambolesque que prévu et surtout, Cecily prend la poudre d’escampette très rapidement. Enola doit donc tout mettre en œuvre pour retrouver son amie et sauver des griffes d’un père autoritaire et dirigiste pour qui les femmes sont des objets plus que des humains. Une nouvelle fois, cette enquête parle des femmes, de la sororité, des conditions de vie, du féminisme, des droits des femmes, c’était passionnant, audacieux, lumineux.



J’ai sincèrement adoré cette intrigue très bien menée, l’enquête était passionnante, d’autant plus que certaines thématiques autour des sciences et des domestiques m’ont autant écœuré qu’intrigué. J’admire le travail de l’autrice pour donner du relief et du cœur à ses recherches historiques pour mieux décrire les lieux, les modes de vie de l’époque, les codes sociaux, Histoire et histoire se fondent parfaitement, c’était ultra plaisant à lire. Les descriptions comme les dialogues font avancer le récit, la plume est soignée et fluide, le style d’écriture s’est amélioré depuis le premier tome.



Enola est une nouvelle fois merveilleuse à suivre, perspicace et sensible, surprenante et déterminée, courageuse et altruiste. J’aime sa débrouillardise et sa vivacité d’esprit ; j’adore sa relation avec son frère Sherlock, les deux forment un duo aussi piquant qu’attachant, leurs échanges sont attendrissants et mordants. Le personnage et l’histoire de Cecily Alistair m’ont touchée, c’est une jeune femme que j’avais bien aimé dans le second tome, que l’on retrouve avec plaisir au tome 4 et qui gagne encore en complexité et en profondeur avec cet opus. Lady Vienna Steadwell était magistral, j’ai tellement aimé ce protagoniste et bien sûr, sir Eustace Alistait est détestable à souhait.



Tous les personnages sont soignés, leurs interactions sont travaillées, l’enquête est bien maîtrisée entre les mensonges et les vérités, les retrouvailles et la nouveauté, entre les révélations et les actions. Je n’ai pas vu le temps passer et si la fin est entre douceur et amertume, j’ai été très touchée par les thèmes abordés par l’autrice à travers son histoire et ses protagonistes. Je suis impatiente de retrouver cet univers dans un prochain tome, en attendant, celui-ci dépasse la Barouche Noire (le précédent) qui était déjà incroyable.
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Il y a longtemps j’avais lu le début de la série Enola Holmes. Sans que ça sois des coups de coeur, j’avais apprécié mes lectures. Le réecouter en livre audio a confirmé le fait que c’était sympathique. Enola est un personnage haut en couleur, et bien inspiré de sa ressource de base. L’écriture est assez bien conduite, avec les règles historiques en vigueur. C’est intéressant à voir, et si le suspens ne dure pas très longtemps, il y a quelque chose de rafraichissant dans l’histoire qui fait qu’on s’attache au récit sans trop de difficulté. Après, Enola ne fait pas trop ses quatorze ans, mais ce n’est pas tant un reproche qu’un constat. Ah, et les énigmes sont sympathiques. En somme, un bon tome d’introduction pour une série jeunesse que j’ai envie de voir la suite.

Les enquêtes d'Enola Holmes sont toujours trop courtes. C'est d'autant plus vrai pour cette cinquième aventure : à peine plus de 3 heures en version audio ! Cependant, je l'ai trouvée très intéressante.

L'enquête elle-même est assez facile (j'avais même tendance à avoir une longueur d'avance sur les déductions d'Enola) mais j'ai aimé le personnage et le sujet qu'aborde cette enquête, à savoir la célèbre Florence Nightingale et les soins apportés aux blessés de guerre.

En effet, ce tome commence d'une manière plutôt sombre pour un roman jeunesse : dans un hôpital de campagne de la guerre de Crimée. Ou plutôt dans un mouroir à soldats car ce cloaque n'a vraiment rien d'"hospitalier", ni pour les blessés, ni pour les femmes qui se dévouent pour les soigner.

Des années plus tard, Enola, qui n'était pas née à l'époque de la guerre de Crimée, loin s'en faut, se trouve confrontée à cette douloureuse histoire en enquêtant sur un mystérieux message puis sur la disparition de sa logeuse, Mrs Tupper. Au-delà de l'enquête, j'aime le fait que la série Enola Holmes nous fasse découvrir des aspects méconnus de l'histoire du XIXe siècle en Angleterre. Chaque tome est aussi l'occasion de découvrir un nouveau système de code et, pour Enola, d'exercer ses talents particuliers dans la sphère féminine.

Les tomes peuvent se lire indépendamment les uns des autres mais les lire à la suite permet d'apprécier la lente évolution des relations entre Enola et son trop célèbre détective de frère. Dans ce tome, Sherlock semble commencer à prendre conscience que ce qu'il considère comme le bien pour Enola ne l'est peut-être pas tant que ça. J'espère vraiment que cette amorce de réflexion évoluera dans les tomes suivants et que la relation entre Enola et Sherlock pourra évoluer vers plus de confiance et de complicité.



En résumé : toujours un plaisir à lire, mais un plaisir trop fugace. Comment frustrant ! comme diraient les Anglais s'ils parlaient français.



Challenge des héroïnes 2024

Challenge Romans jeunesse 2024

Challenge À travers l'histoire 2024

Lectrice, lecteur.

J'ai des preuves.

Elles sont un peu éparpillées. Enola dit toujours qu'elle réfléchit mieux en rédigeant une liste, alors essayons.



Pourquoi cette petite lecture jeunesse est-elle à placer absolument entre toutes les mains ?



• Enola est un excellent rôle modèle.

On ne nous vante jamais son physique, préférant avancer sa vivacité d'esprit, ses formidables capacités d'analyse, sa débrouillardise ou son talent pour décamper à toute allure preuves en mains.



• Une intéressante documentation sur l'ère victorienne.

Détails des tenues, des différents véhicules, du quotidien des diverses classes sociales ... Et bien sûr, des ( déplorables ) conditions féminines.



• Une sororité transgénérationelle forte.

Il s'agit d'aller délivrer une jeune femme et sa mère, détenues par le père et mari, puisqu'il en a légalement tous les droits. (Quand je vous disais que les conditions étaient déplorables.)

Non seulement Enola ne se démonte ni face aux hommes, ni face aux convenances, mais elle sait en plus trouver de formidables alliées tout aussi avides de liberté qu'elle.



• Sherlock se fait également allié.

Maintenant qu'il a accepté qu'Enola se débrouille magistralement seule, il rejoint enfin son camp. Enfin disons, à peu près. Il s'ouvre lentement au fait que non, les femmes ne sont pas des enfants dénués d'esprit et de bon sens: il aura fait du chemin.



• le rythme est trépidant

Les Enola Holmes sont des romans très courts, du genre qu'on lit d'une traite, avec plaisir et une tasse de thé.



Oui, tout indique la même conclusion :

Non seulement ce roman est un excellent moment à passer, mais en plus, il est divin pour la construction d'un enfant !



(Bechdel: 3 oui, passé sans surprise haut la main.)

En attaquant ce quatrième tome, j'étais toute contente de retrouver un personnage d'une précédente enquête : la Lady Alistair du tome 2. Cette intéressante jeune fille qu'Enola retrouvait brillamment disparaissait un peu trop vite à mon goût. Las ! Aussitôt retrouvée, aussitôt reperdue ! Enola se lance à nouveau à sa recherche mais, cette fois, c'est la famille même de la jeune fille qui semble s'ingénier à la cacher en attendant d'accomplir un horrible projet !



Cette fois, Enola n'est pas seule sur le coup. Un autre détective est sur la piste de Cecily Alistair : Sherlock Holmes lui-même. Tout en menant une véritable enquête contre-la-montre, Enola doit également éviter que ses frères ne réussissent à lui mettre la main dessus pour la ramener dans le droit chemin !



Pour cette fois, j'ai abandonné (temporairement) la version audio pour la version papier. La version poche n'est peut-être pas la plus folichonne. Je trouve que ces romans gagneraient à être servis par des objets-livres un peu plus originaux et esthétiquement soignés même si celui-ci est peut-être celui qui a la plus jolie couverture.



C'est encore une enquête menée tambour battant, mélangeant mystère, action et humour. Ce tome est peut-être moins marquant que les autres. Il peut paraître un peu réchauffé, moins "politique" dans son propos et faisant peu avancer la situation d'Enola. C'est cependant toujours un vrai plaisir à lire. Pour dire, je préférais passer mes soirées en compagnie d'Enola plutôt que regarder un film.

Je n'ai pourtant plus l'âge préconisé. La série est conseillée à partir de 12 ans et, effectivement, le vocabulaire, en particulier, me paraît parfois trop soutenu pour des lecteurs plus jeunes. Par contre, des lecteurs bien plus âgés peuvent trouver beaucoup de plaisir dans cette lecture. J'en suis la preuve !

Après avoir vu l'adaptation Netflix et lu l'adaptation BD, il fallait bien que je lise le roman original, quand même ! C'est sa disponibilité sur Audible (et celle de mes oreilles) qui m'en a donné l'occasion. En audio, c'est une lecture plutôt courte de moins de 6 heures. Je me demandais comment toutes les péripéties dont je me souvenais arriveraient à se caser en si peu de chapitres car il m'a semblé que cela prenait un certain temps avant qu'Enola ne quitte le manoir familial et ne croise la route de sa première enquête. Cependant, il n'y a pas de longueurs dans ce roman et on ne s'ennuie pas une minute. Bien que je connaisse déjà un peu l'histoire, j'ai vraiment apprécié cette lecture qui m'a permis d'avoir une vision un peu plus détaillée des sentiments des différents personnages, en particulier ceux d'Enola et de son frère Sherlock.



Sherlock Holmes est un personnage qui a été remis à la mode ces dernières années, pour le meilleur et pour le pire. Je trouve que la série Enola Holmes apporte un éclairage inédit au personnage, en soulignant davantage sa sensibilité, égratignant un peu l'image de monstre de logique sans sentiments. Cela dit, il reste un personnage secondaire de l'histoire de sa petite soeur. Enola est un personnage vraiment attachant, plus vulnérable que l'espèce de maîtresse en arts martiaux qu'en a fait Netflix. Les différentes adaptations (télévisées ou dessinées) gomment un aspect qui paraît pourtant important dans les romans : le choc que ressent Enola face à la misère sociale, la prise de conscience qui en découle. J'ai bien aimé découvrir cette facette de sa personnalité.

Si vous ne connaissez que la série Netflix, vous serez assez surpris de découvrir une histoire grandement différente mais j'ai vraiment apprécié de découvrir l'original.



C'était une lecture très agréable, bien servie par la voix de Clara Soares. La lectrice ne déforme pas trop sa voix, sauf pour quelques personnages masculins. Cela rend parfois certains dialogues un peu difficiles à suivre mais c'est dans l'ensemble plus agréable. Un peu frustrée de quitter si vite ces personnages, j'ai attaqué le tome 2 dans la foulée !



Challenge Romans Jeunesse 2023

Un très bon premier tome, qui introduit bien l'univers et augure du bon pour les tomes suivants :)

C'est une relecture mais je les ai lus quand j'avais entre 8 et 10 ans je pense donc je les re-découvre avec plaisir.

Codes secrets, disparition, mystères, une intrigue facile à suivre mais qui reste intrigante.

une lecture jeunesse pour finir la semaine.

Je vois depuis quelques temps passer sur Netflix les films de Enola Holmes alors avant de les attaquer j'ai décider d'en lire un et quel plaisir, même si c'est du YA



Un tome 8 qui peut se lire independamment car les enquetes ne se suivent pas.



Parce que le huitième tome de cette série se lit à tout âge avec candeur et délice. Un vent de fraicheur balaie le lecteur qui suit l'intrépide Enola dans une aventure diablement bien ficelée. Enola qui se lit à l'envers Alone est un personnage plein de ressources, un peu espiègle, effrontée à ses heures, tout pré-ado se reconnait dans ses traits.



Parce que c'est la version féminine du célèbre détective Sherlock Holmes avec un coté candide et amusant très plaisant.

Même si on n'est pas un "young adult" on prend un réel plaisir à suivre les péripéties de cette jeune fille un brin féministe pour le siècle dans lequel elle évolue. Elle n'a vraiment rien à envier à son frère. Quelle Energie ! Quelle femme !



Parce que les personnages, les décors, l'enquête tout sonne vrai et nous fait passer un bon moment de lecture. Les pré-ado adoreront cette série sans l'ombre d'un doute.
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Enola a grandi seule, et souvent livrée à elle même, avec une mère âgée et fantasque, amatrice d'aquarelle, de fleurs et de messages codés. Et voilà que le jour de son quatorzième anniversaire, par un beau matin de juillet 1888, madame mère se fait la malle sans laisser de traces. Enola doit alors faire appel à ses deux frères aînés qu'elle ne connaît qu'à peine, mais sitôt ceux-ci arrivés, ils constatent que son éducation de lady laisse grandement à désirer (la demoiselle s'y connaît plus en botanique qu'en broderie) et décident immédiatement de l'envoyer en pension.



Pas de ça pour Enola, qui décide alors de suivre l'exemple maternel (prend l'oseille et tire-toi) et de prendre la poudre d'escampette et sa vie en main par la même occasion. Cachée au sein de la métropole londonienne, Enola parviendra-t-elle à retrouver la trace de sa mère tout en échappant aux recherches des frangins bien décidés à la faire rentrer dans le rang ?



J'oubliais, le nom de famille de notre héroïne, c'est Holmes.



Oui, comme le célèbre détective du même nom, et il semble bien que sa petite soeur n'ait rien à apprendre de son glorieux aîné en terme d'intelligence et de débrouillardise....



Tout comme Faith Sunderly ou Sally Lockhart, Enola Holmes fait partie de la grande famille des héroïnes qui doivent batailler sans relâche pour desserrer le carcan qui leur est imposé par la bonne société victorienne. Enola y parvient avec une inventivité réjouissante, devant sans cesse changer d'identité (nonne, veuve, orpheline ou lady) pour déjouer les recherches de ses frères, et résolvant un bon nombre de mystères au passage.
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Enola Holmes est la petite soeur de Sherlock et Mycroft Holmes. Lorsque sa mère fantasque disparaît, elle refuse d'aller en pensionnat et s'enfuit pour Londres où elle veut ouvrir son agence d'enquêtrice.



J'avais lu le 1er tome de l'adaptation BD (mais je ne me souvenais plus trop de l'intrigue, juste du personnage) et j'ai vu les films (qui ont pris beaucoup de libertés !) mais je n'avais encore jamais lu les romans. En livre audio, voilà, c'est fait ^^



Enola est vraiment un bon personnage, pleine de ressources et créative ! On comprend le succès de la saga !

Les intrigues sont un peu faciles (ça reste de la jeunesse) mais sympas et bien menées. Les messages codés sont un aspect très important des romans (c'est moins top en livre audio, par contre ^^) et ça créé une super ambiance, comme les nombreux déguisements et astuces de la jeune fille !



A découvrir même quand on est grand et à faire lire ! :)
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[Livre audio]

Ce livre étant gratuit sur audible et le film sur Netflix m’ayant beaucoup plu, je me suis dit que ce serait bien agréable de découvrir l’oeuvre original…

Nous découvrons ici la première enquête menée par la soeur du célèbre Sherlock Holmes suite à la disparition de leur mère!

Mon avis est assez mitigé sur cette lecture et je crains que ce soit à cause du style de diction de la lectrice qui n’a pas réussi à m’emporter…

L’écriture du livre est assez sympa, avec des termes du vieux francais que l’on ne connait pas forcément et qui nous plongent dans l’époque mais surtout, grâce à la bonne dose d’humour!

Cependant, même si j’ai retrouvé le coté taquin d’Enola qui prête à sourire et qui est bien plaisant, je me suis ennuyée dans les faits…

Enola est un personnage très attachant dès le début: elle a un caractère fort, est maligne, intelligente et très débrouillarde!

L’auteur y introduit également ses frères misogynes qui sont les déclencheurs de beaucoup de faits dans ce premier tome.

Mais le rythme est relativement lent et il y a beaucoup de longues descriptions inutiles! L’introduction du personnage, du premier mystère et les énigmes nous font plein de promesses sur la suite de l’histoire mais au final, il ne se passe pas grand chose…

Je ne pense pas continuer avec le tome 2, du moins, pas en livre audio!

Lecture audio.



Tout d'abord j'ai trouvé cela très frais et rigolo. J'imagine très bien la petite Enola, qui se fourre dans des problèmes. Alors qu'elle en a déjà pas mal. Le choix du récit comme un journal et donc a la première personne du singulier marche très bien pour moi. J'ai aimé l'enquête qui n'en ai pas vraiment une, ainsi que les déductions et les messages codés d'Enola. Donc je lirai très certainement la suite, enfin j'écouterai.

Enola Holmes est la jeune soeur du célèbre détective Sherlock Holmes.


Le jour de ses quatorze ans, Enola constate la disparition de sa mère. 
Elle appelle donc ses frères Sherlock et Mycroft. 
Mal lui en pris, car pour Mycroft, sa jeune soeur est une gamine naïve qui a grandit sans éducation correcte, ce qui au 19ème siècle n'est pas rien pour une jeune femme. 
Il décide donc de l'envoyer en pension et d'en faire une « Lady ». 
Ce qui n'est pas au goût de la jeune fille qui préfère s'enfuir et se lance seule à la recherche de sa mère en allant dans la bas quartiers de Londres.



Enquête policière et roman d'aventure, on entre vite dans l'histoire.

Un livre pour le jeune public (à partir de 12 ans), que j'ai bien aimé lire.

L'enquête peut être trop simple pour un public adulte (ce qui ne m'a pas empêché d'apprécier la lecture).
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Je me suis décidée à lire Les Enquêtes d'Enola Homes après avoir vu l'adaptation cinématographique de 2020. Considérant qu'il y avait plusieurs tomes, je me suis dit que cela allait me permettre de poursuivre ses aventures !



C'est une série sympathique pour les adolescents, mais sans grande exigence, d'où ma note moyenne. Nancy Springer met en valeur une jeune héroïne forte et indépendante dans un siècle qui n'octroie guère de liberté aux femmes (19e, Angleterre) mais j'ai l'impression dernièrement de lire beaucoup de romans qui se targuent d'en faire leur point fort… aux dépends de l'intrigue.



J'aurais aimé que l'enquête d'Enola Holmes ait la saveur de celles de Sherlock ; ce n'est pas le cas. Plutôt simpliste, l'ensemble s'enchaîne malgré tout plutôt agréablement. L'héroïne multiplie les déguisements, ce qui permet de varier les situations (filature, entretien, espionnage…).

Quant au contexte historique, il ne m'a paru qu'un décor fallacieux de théâtre, comme si les références n'étaient là que pour nous indiquer que l'histoire se passait dans le Londres du XIXe siècle. Lorsqu'Enola évolue dans l'East End par exemple, je n'ai pas ressenti le même frisson que Dans les bas-fonds de Londres de Jack London – le but des deux ouvrages est différent, j'en conviens, mais l'ambiance qui se dégage du lieu devrait prendre également aux tripes.

Bien avant la sortie des films, j'ai dévoré cette saga, en alternant BD et romans. Je dois dire que j'ai été comblée ; j'ai adoré retrouvé cette écriture complètement atypique de l'époque ! Et puis, tous ces costumes, ces codes, ces stratagèmes et ces tenues de grandes dames m'ont mis des étoiles pleins les yeux. J'ai rêvé de l'indépendance de cette jeune fille, de sa perspicacité et de son indignations ; c'est une vie bien complète que Nancy Springer nous a dévoilé !

Enfin, c'est un livre d'inspiration & de liberté, que je vous conseille sans même hésiter ;)
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Dernier tome des enquêtes d'Enola Holmes

En un an la jeune fille a appris à survivre dans la grande ville de Londres, à se déguiser pour se cacher de ses frères et assurer ses enquêtes sur des disparus.

Cette fois-ci, elle est entrainée dans une recherche d'une jeune duquessa volatisée après avoir suivi une vieille mendiante dans une station de métro, celle là même à côté de chez Sherlock Holmes.

De son côté, ce dernier est toujours à la recherche de sa jeune soeur, d'autant plus qu'une enveloppe est arrivée pour elle au manoir familial. A l'approche de son quinzième anniversaire, que peut bien cacher le message codé adressé par leur mère?

Ce dernier tome permet de répondre à certaines questions restées sans réponse, de voir la fratrie se rapprocher lors de cette ultime enquête, se comprendre, s'apprécier.

Une très bonne série jeunesse, dommage qu'elle se soit arrêtée au sixième tome.

Dans ce quatrième tome, Enola retrouve Cecily Alistair, jeune fille qu'elle avait déjà recherchée dans le second.

Encadrée par deux parangons de vertu, Cecily lui fait comprendre par code de l'éventail qu'elle a de nouveau des soucis.

Disparue de nouveau de chez elle, Lady Alistair également absente, lady Cecily ne lui laisse comme indice un simple éventail en papier rose. Simple? A première vue mais il pourrait receler des indices pour découvrir le nouveau lieu de détention de la jeune fille. Enola ne perd pas une minute pour partir à sa recherche avec un concurrent à ses talons. Sherlock sera enfin très présent dans cette enquête auprès de sa jeune soeur.

Un tome où les liens entre la fratrie sont le plus mis en avant, Sherlock étant plus proche dans cette enquête menée de concert.