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Critiques de Nancy Springer (309)
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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 1 : La doub..

Voilà un bon moment déjà que j'avais envie de découvrir cette série jeunesse et la sortie du film sur Netflix m'a poussée à sortir le tome 1. Une chouette lecture qui a rempli toutes mes attentes.



Enola Holmes est la jeune sœur de Mycroft et Sherlock mais il y a fort longtemps que ces derniers ne sont pas venus les voir elle et sa mère. Toutes deux se sont organisé une vie bien à elles. Enola a grandi auprès d'une mère distante et peu conventionnelle qui lui a appris l'indépendance mais aussi la solitude.



Lorsque au matin de son quatorzième anniversaire Enola s'aperçoit de la disparition de sa mère, elle fait appel à ses frères. Mais ceux-ci ne comprennent pas ses aspirations, sa personnalité et elle se retrouve plus seule que jamais.... Menacée de pensionnat pour dompter son caractère, elle prend la fuite et tente de retrouver sa mère.



S'en suit une aventure de tous les instants, découverte du monde, rencontre d'un jeune lord en fuite, danger de mort, déguisements, messages codés (une jolie trouvaille fort bien amenée et exploitée), réflexion et déduction, enquête parallèle, on ne s'ennuie jamais en suivant la jeune Holmes pleine de ressources qui s'affirme au fur et à mesure des pages. Et si Sherlock ne fait que de brèves apparitions, Enola prend la relève avec brio, c'est une jolie héroïne fort attachante, perspicace que rien n'arrête, elle se sort de toutes les situations avec intelligence, bravoure et la narration à la première personne permet au lecteur de suivre au plus près ses sentiments, ses hésitations, ses raisonnements...



Outre le récit des aventures de notre jeune détective, tout un pan de l'histoire s'attache à la condition féminine de l'époque, sur leurs droits restreints. Le caractère indépendant de la mère a permis à Enola de bénéficier d'une instruction peu habituelle pour une jeune fille et avec son caractère rebelle, celle-ci jette un regard sarcastique sur les vêtements contraignants qu'on tente de lui imposer, sur le rôle qu'on veut lui faire jouer.



Une lecture jeunesse pleine de charme que l'on dévore d'une traite. Le tome 2 est d'ores et déjà commandé
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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 1 : La doub..

J'ai acheté ce livre pour relever un peu le niveau de la bibliothèque de mon fils de 9 ans qui d'une part s'abandonne un peu trop à la facilité, et d'autre part n'aime pas les vieux romans jeunesse que je lisais moi (il suffit de remettre le nez dans un Club des Cinq pour le comprendre). Je pense que ce sera tout-à-fait adapté, le vocabulaire est assez riche, l'histoire est plutôt intéressante, et l'ensemble est tout-à-fait moderne.

Reste que l'enquête est relativement simpliste, mais on pardonnera aisément étant donné qu'il s'agit du premier tome, qui doit faire l'introduction du personnage, et que dans le même temps il n'y a pas, comme le titre l'indique, une mais deux disparitions à élucider.
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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 1 : La doub..

Récit jeunesse alliant roman policier et oeuvre d’aventure, le premier tome des aventures d’Enola Holmes est prometteur à bien des égards. La sympathique héroïne, soeurs des célèbres Sherlock et Mycroft Holmes, a plus d’un tour dans son sac pour tenter de retrouver sa mère disparue. Une aventure féminine et féministe qui nous présente une héroïne déterminée en quête d’indépendance et qui n’hésite pas à s’affranchir des codes de l’époque pour les détourner à son avantage. Un roman à l’écriture simple et à la narration plutôt rythmée pour une oeuvre jeunesse sympathique.
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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 1 : La doub..

Un très bon roman qui mêle enquête, action, reconstitution d'époque et message féministe.

Le début m'a fortement rappelé Flavia de Luce : une narratrice passionnée, seule, vivant dans une famille distante, dans une campagne anglaise intemporelle... La plume y est tout aussi raffinée et mordante.

Le roman se démarque dès qu'Enola arrive à Londres, devenant plus Holmesien sans vraiment l'être, le livre fonctionnant plutôt comme un complément aux enquêtes de Sherlock que comme une prolongation ou un pastiche. Enola amène en effet les émotions et la critique sociale qui manquent à son grand frère. C'est bien une Holmes, mais c'est une jeune fille, ce qui rafraîchit et colore la technicité froide développée par son frère.

Le petit plus qui rend ce livre excellent c'est la manière dont Enola résume les codes féminins de l'époque et se les approprie pour en faire des forces et pour s'en affranchir.

Une très bonne surprise !
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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 4 : Le secr..

Toujours aussi prenant.

Je regrette un peu de les avoir lus dans le désordre, mais ce n'est pas très grave, et je me régale vraiment dans cette série.

Entre l'énigme, la personnalité d'Enola, les rencontres avec ses frères, tout est intéressant, et surtout la vie dans le Londres de la fin du 19e siècle.

De plus, les intrigues se recoupent, on croise ici des personnages rencontrés à d'autres occasions.

Et j'y ai découvert les scytales, dont j'ignorais tout (y compris l'existence et le nom !!)
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Deux filles pour un cheval

Un livre jeunesse très dur pour parler du racisme et de l'amitié. Un moment de lecture fort.
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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 3 : Le myst..

Après un premier tome prometteur qui mettait en place les personnages de la famille Holmes, soulignant leurs caractères tranchés et leurs rapports plus que particuliers, le deuxième tome de la série nous offrait une enquête haletante et originale... Ce troisième tome suis bien cette lancée, et nous retrouvons avec plaisir Enola, toujours en proie à ses interrogations, concernant à la fois son avenir, et ses relations avec sa mère si secrète et qui lui manque... En toile de fond, ces réflexions amènent un peu de profondeur à une histoire qui risquerait sans cela d'être un peu plate... En effet, même si l'enquête d'Enola est à nouveau émaillée d'incidents, et si elle nous amuse à nouveau avec sa manie de se déguisée pour passer inaperçue, la présence des messages codés dans les journaux londonniens et les protagonistes loufoques, elle n'est pas pour autant palpitante...



Ce tome se lit néanmoins avec plaisr, rapidement, et on en apprend toujours un peu plus sur le langage des fleurs si particulier, qui lie Enola à sa mère. Bref, l'auteur utilise les ficelles mises en place dans les tomes précédents, mais on souhaite pour la suite qu'elle ajoute d'autres éléments pour conserver le souffle de cette série (et mon petit doigt me dit que c'est le cas, ouf!)...
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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 1 : La doub..

J'aime beaucoup cette série.

Une héroïne attachante, à la fois très indépendante, mais malheureuse tout de même de se retrouver seule ; pas mal d'humour ; la découverte de Sherlock Holmes côté famille (!). Mais surtout la vie à Londres à la fin du 19e siècle, et encore plus, les contraintes faites aux femmes.

C'est passionnant de découvrir tout ce qu'elles n’avaient pas le droit de faire, tout ce qu'elles se devaient de respecter, ou d'apprendre.



Mais je crois que ce qui me plaît surtout dans cette série, c'est tout simplement que la lecture en est agréable, de l'action, de l’émotion, ça se lit vraiment agréablement.



J'ai juste été légèrement déçue par la fin de l'histoire, il me semble que ce volume, contrairement aux autres, manque un peu de chute. (Sans doute n'aurais-je pas dû lire le tome 3 avant le 1 !)
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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 3 : Le myst..

C'est intéressant de découvrir la vie londonnienne de cette époque, la fin du 19ème siècle, de voir que les femmes et les jeunes filles sont toujours considérées de façon assez étroite, les relations familiales qui en découlent et aussi toutes les facettes de la ville.



Si le grand Sherlock semble destabilisé par cette affaire, sa jeune soeur suit ses pistes et un raisonnement logico-déductif efficace. Cependant, l'intrigue est finalement assez simple et j'ai pu deviner qui était responsable de la disparition du docteur. Je pense que les jeunes lecteurs diront peut-être que cela manque d'action car il n'y a pas beaucoup de rebondissements.



L'auteur a parfaitement rendu les personnages de Sherlock et du Dr Watson, ainsi que Mary. J'ai vraiment eu l'impression de retrouver les mêmes personnages que dans Conan Doyle. Le personnage d'Enola est très bien réussi dans ce cadre.
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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 1 : La doub..

Voilà une saga qui me faisait de l’oeil depuis un petit moment déjà. Basée sur une idée originale (l’héroïne n’est autre que la petite soeur du célèbre détective Sherlock Holmes !), cette série dédiée à la jeunesse et se déclinant en 6 tomes rassemblait a priori tous les ingrédients pour me faire succomber : une héroïne futée, des mystères en série, le tout sur fond d’époque victorienne et en présence du célèbre détective de sir Conan Doyle (!)… autant d’éléments annonçant un cocktail on ne peut plus prometteur !



Pourtant, si sur le papier l’idée est originale, sa mise en oeuvre n’était pas sans risque. S’approprier un personnage aussi emblématique que Sherlock Holmes sans le dénaturer est en effet une entreprise audacieuse. Force est de constater que Nancy Springer ne s’est d’ailleurs pas trop mouillée dans l’exercice, privilégiant certaines facilités scénaristiques et narratives lui permettant de se délester de nombreuses contraintes. L’auteure a par exemple choisi d’écrire son récit d’après le point de vue de la jeune Enola qui, en dépit de son lien de parenté avec Sherlock Holmes, ne connaît finalement que très peu de choses sur son frère. En effet, en raison de leur grande différence d’âge et de la controverse entourant la naissance de la jeune fille, cette dernière a grandi aux côtés de sa mère, presque en ermites, et surtout loin de ses frères aînés. Ainsi, tout ce qu’Enola sait de Sherlock découle de la réputation que s’est taillé le détective au fil des enquêtes qu’il a menées. La disparition de leur mère va donc être l’occasion à la fratrie de se réunir et à Enola de faire connaissance avec ses ainés. Mais autant le dire, les retrouvailles vont être houleuses et les relations entre Enola et ses frères pour le moins tendues, ces derniers jugeant sévèrement l’éducation laxiste (voire absente) dont a bénéficié l’adolescente durant son enfance. En choisissant un contexte familial si particulier, Nancy Springer semble ainsi créer d’emblée et de façon délibérée une distance entre Enola et le personnage de Conan Doyle. Un sentiment renforcé par l’évolution que l’auteure donne par la suite à l’intrigue. En effet, les chemins de Sherlock et d’Enola se séparent rapidement. Le détective n’apparait en fin de compte que dans un nombre très réduit de scènes, évitant ainsi à l’auteure d’avoir à gérer des situations délicates.



Je ne doute d’ailleurs pas que les plus fervents admirateurs du célèbre détective de Scotland Yard soient finalement déçus par le résultat tant les apparitions de Holmes sont rares dans ce premier volume. De là à dire qu’il n’est rien de plus qu’un prétexte à la construction de cette saga, il n’y a qu’un pas. Les références au détective sont en effet finalement très limitées et son rôle dans l’évolution de l’intrigue inexistant.



Si je déplore l’absence de prise de risque de l’auteure vis à vis du personnage de Sherlock Holmes, ce n’est pourtant pas ce qui m’a le plus dérangée durant ma lecture. Je regrette notamment certaines incohérences dans le scénario rendant l’intrigue parfois bancale. Je n’ai ainsi pas compris pourquoi, la jeune Enola ayant fui le domaine familial pour échapper à la pension et retrouver sa mère disparue, se retrouve tout à coup à aller enquêter sur la disparition du jeune vicomte Tewksbury de Basilwether, occultant totalement la disparition de sa mère de sa mémoire et oubliant par là même ses projets initiaux visant à la retrouver. Dès lors, l’action se concentre en effet sur cette « sous-enquête » qui ne présente pourtant aucun lien avec l’intrigue préalable. Jusqu’au bout, j’ai cru que l’auteure allait justifier ce revirement de situation déconcertant par une révélation abracadabrante reliant les deux enquêtes entre elles… en vain. Au terme de ce premier volet, il apparaît clair que la disparition de la mère d’Enola sert finalement de fil conducteur entre les différents tomes, constituant une enquête de fond dont le dénouement ne sera connu qu’au terme de la saga. « La double disparition » constitue en ce sens un tome d’introduction, sans avancée notable concernant la disparition de la mère d’Enola. De quoi peut-être frustrer certains lecteurs qui se sentiront dupés par une histoire qui tourne finalement en rond.



Pourtant, en dépit d’autant de choix contestables de la part de l’auteure, j’ai tout de même passé un agréable moment de lecture. Le style de Nancy Springer, sans être démesurément brillant, reste très agréable à lire. A l’image de notre jeune héroïne, la plume est vive et enjouée et le récit est suffisamment rythmé pour susciter notre intérêt jusqu’au bout. Qui plus est, on ne peut négliger certains efforts de la part de l’auteure pour dépeindre l’époque victorienne en s’efforçant d’allier réalisme et accessibilité vis à vis du public visé. Misère, insalubrité de Londres, violence, inégalités… sont autant d’aspects évoqués au cours de ce premier tome, et même si l’auteure aurait pu davantage forcer le trait, l’effort est appréciable.



D’autre part, si on approfondit un peu les évènements de ce premier tome, on peut voir se dessiner une sorte de « morale » à travers les péripéties du jeune vicomte. Alors qu’il jouissait d’une vie très confortable et était choyé par ses parents, le jeune garçon a décidé de fuguer, sans mesurer les conséquences de son acte. Finalement, en se retrouvant dans la rue, confronté à la misère de Londres, il se rend compte qu’il s’est comporté en égoïste et regrettera son geste ainsi que l’inquiétude causée à ses parents.



Pourtant, là encore, je regrette que Nancy Springer ne soit pas allée plus loin. En effet, si les intentions de l’auteure sont louables, les évènements se succèdent trop rapidement pour que le message soit réellement percutant pour le lecteur. Les personnages sont trop rapidement tirés d’affaire, ne passant que très peu de temps dans les bas-fonds de Londres avant de se retrouver à nouveau en sûreté.



Impossible enfin de terminer cette chronique sans évoquer le personnage central de cette série, Enola Holmes. La jeune fille se révèle être une adolescente futée, faisant preuve d’un sens de la déduction imparable qui contraste pourtant avec une impulsivité et un manque de finesse tout au long de l’intrigue. A la fois forte (un brin féministe, elle veut prouver que les femmes ne sont pas des êtres stupides) et aussi très sensible (sa mère lui manque terriblement), son caractère ambivalent nous rappelle qu’Enola reste malgré tout une adolescente, à cheval entre enfance et âge adulte, rendant le personnage aussi crédible qu’attachant.
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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 5 : L'énigme ..

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Les Enquêtes d'Enola Holmes?



"Suite de la série de cette jeune détective dont je vous ai déjà parlé, voici le cinquième tome des enquêtes d'Enola, la petite soeur de Sherlock Holmes."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...





"Cette fois, c'est la logeuse d'Enola, la personne dont elle la plus proche depuis sa fugue, qui a des problèmes et se fait enlever. C'est donc sans hésitation qu'Enola se lance sur la piste de ses ravisseurs, de la guerre de Crimée et de Florence Nightingale."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous?





"Dans les séries, il y a toujours des tomes moins bons que d'autres, des tomes de transition par exemple et très généralement, l'avant dernier tome qui est surtout là pour préparer le final. Celui-ci ne fait pas vraiment exception à la règle. Cela reste une lecture sympathique mais c'est malgré tout celui que j'ai le moins aimé jusque là et le moins fouillé de tous, reproche que je faisais pourtant déjà aux précédents. C'est bien joli de vouloir aborder des sujets sérieux comme la guerre de Crimée et la trahison mais au final, ce ne sont que des prétextes à l'histoire et nous n'en savons pas vraiment plus après la dernière page. C'est bien dommage et je reste convaincu que même un lecteur de douze ans doit un peu rester sur sa fin."



Et comment cela s'est-il fini?





"Cela ne gâche en rien pour autant l'affection que j'ai pour cette série. L'évolution de la relation entre Sherlock et Enola nous tient en haleine et je suis plus impatiente que jamais de lire la fin en espérant ne pas être déçue."


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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 1 : La doub..

Drôlement chouette, quand on est fan de Sherlock!!! C'est facile, bien écrit, Enola est un personnage auquel on adhère facilement sans qu'elle soit fade ou trop cliché pour autant, les problèmes qu'elle rencontre sont réels et elle ne s'en sort pas en claquant des doigts, les énigmes sont solides et il y a un fil rouge (la disparition de sa mère), bref! Du bon roman de jeunesse qui ne prend pas le ados pour des demeurés.

A LIRE!!!
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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 5 : L'énigme ..

Enola est une jeune fille de quinze ans qui, suite à la disparition de sa mère, a désiré vivre sa vie sans les tyrannies de la société victorienne. Le petit inconvénient… c’est qu’elle est la soeur de Mycroft et Sherlock Holmes. Fuyant ses frères, elle se cache, se travestit, et exerce le métier d’enquêtrice.



Scutari, 1855,

A la caserne Selimiye, l’hôpital est un enfer. La puanteur et les cris des blessés rendent les lieux insupportables. La guerre n’est pas la seule à tuer, les infections, les gangrènes, le choléra, le typhus, sont les premiers maux à décimer la soldatesque.

Une très jeune femme, Mrs. Tupper, est au chevet de son mari gravement atteint. Dans sa solitude et sa misère, elle est soutenue par une dame d’un dévouement remarquable, une dame qu’on appelle "la dame à la lampe".



Londres, 1889,

La logeuse d’Enola lui demande conseil. Mrs, Tupper est vieille et sourde, mais elle a longtemps deviné que Miss Meshle n’est pas la simple petite secrétaire qu’elle paraît être. Le billet qu’elle vient de recevoir est menaçant et incompréhensible. Il parle d’oiseau, de message et de Scutari. Ce temps est bien loin ! de trente cinq années…

Avec ses maigres indices, Enola essaie de le déchiffrer en associant aux mots, des images, et rien ne semble évident. Puis, alors que rien ne l’engageait à poursuivre son investigation, durant son absence, deux hommes kidnappent Mrs. Tupper et mettent sens dessus dessous l’appartement !

Depuis qu’elle a quitté sa maison, que sa mère a disparu, Enola a reporté une partie de son affection sur cette brave femme, et son rapt lui en fait prendre conscience. Il faut qu’elle la retrouve très vite…

Cherchant dans le désordre des affaires personnelles de Mrs Tupper, Enola fait l’impasse sur les photos, les certificats de baptême, de mariage, et retient une robe de belle qualité, avec sa crinoline. C’est un élément qui se dissocie des autres possessions. Elle a une désuétude un peu fanée, mais conserve l’élégance de la distinction et de la richesse. Une passementerie ornée de fleurs brodées en fait toute la joliesse. Cette robe a appartenu à Florence Ningthingale.

Pour commencer, elle se rend à l’école des infirmières dans l’East End. Là-bas, elle apprend que l’héroïque infirmière est toujours de ce monde, et que si elle ne reçoit plus personne, elle continue à communiquer avec le monde par courrier. On dit qu’elle est généreuse de ses conseils et que sa maison est accueillante.



Il ne faut plus tarder ! Il faut retrouver Mrs. Tupper… et éviter de se retrouver nez à nez avec ses frères.

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Cinquième tome de la série, il sera l’un de mes préférés. Dans d’autres lectures (Anne Perry, saga des William Monk), j’ai lu quelques passage de la guerre de Crimée, du camps de Scutari et de l’exemplaire Florence Ningthingale qui a révolutionné le monde médical et politicien. Cette partie de l’Histoire est très intéressante.

Les enquêtes d’Enola sont toujours des prétextes, des bases, pour raconter ce qui se passait dans le XIXème siècle de Victoria. Encore une fois, les femmes sont à l’honneur, fines, intelligentes, intrépides et modernes. J’ai l’impression, plus forte que jamais avec ce tome, que l’auteur place l’information historique avant l’intrigue. Ainsi, le jeune lecteur apprend et se cultive sans ennui.

Nous retrouvons des codes secrets à décrypter, des filatures, Sherlock et Watson… une Enola primesautière, téméraire, un peu moins naïve… et nous fermons le livre en pensant au prochain épisode.

Une lecture à recommander !
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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 2 : L'affai..

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec l'Affaire Lady Alistair?



"Après avoir eu un petit coup de coeur pour le premier volet, la Double Disparition, je continue gaiement ces petits livres qui sont parfait à lire au bord de la piscine."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...





"Enola se cache toujours à Londres et essaie d'échapper à ses frères. Mais elle tente également de lancer sa carrière dans la "Recherche en tous genres" en résolvant des affaires que Sherlock a refusé."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous?





"Le premier roman permettait de poser le cadre. Ici nous sommes plus dans l'action donc c'est encore plus intéressant. Enola mène une vraie enquête mais en plus de ses capacités de déduction, on découvre également sa solitude et son empathie pour les autres. Je trouve ce tome bien plus approfondie au niveau des sentiments et de la réflexion avec des scènes émouvantes entre Sherlock et Enola sans qu'ils ne se rencontrent pourtant. Une histoire qui prend donc un chemin intéressant."



Et comment cela s'est-il fini?





"J'aimerais voir le côté enquête encore plus poussé dans les prochains tomes même si je suis consciente que l'on reste dans de la littérature jeunesse. Ado, je lisais Agatha Christie, je pense donc que Nancy Springer peut faire confiance aux capacités de ses lecteurs."


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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 5 : L'énigme ..

• Enola poursuit sa vie d’adolescente solitaire et indépendante au cœur du Londres victorien. Ici, la petite histoire rencontre la grande, en la personne de Florence Nightingale et de quelques lignes sur la Guerre de Crimée.

L’intrigue, relatée dans le style alerte et pétillant de la série, colle à l’Histoire et nous révèle, une fois de plus, les pratiques, us et coutumes de l’Angleterre victorienne. Cette description de la société victorienne est d’ailleurs un des points forts de la série.

Je regrette cependant que la vie privée d’Enola n’évolue guère (bien qu’à la fin, il soit question de déménagement). On ne sait toujours rien de la disparition de sa mère et de ses raisons et les annonces qu’elles s’échangeaient jusqu’ici, semblent passées à la trappe. Dommage.

Il semble que le tome 6 vienne clore cette saga. Je le regrette car j’ai une réelle affection pour cette héroïne intelligente et ses aventures si bien écrites.




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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 6 : Métro Bak..

Le dernier tome des enquêtes d'Enola, où le mystère de la disparition de sa mère est enfin dévoilée. A lire
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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 1 : La doub..

“Mycroft, intervint Sherlock, la tête de cet enfant, vous pouvez l'observer, n'est pas d'une capacité infinie.”



Ou comment Sherlock Holmes sous-estime grandement sa petite sœur! Roman emprunté à ma fille mais que je ne pouvais pas ne pas lire… Avec le nom de Holmes sur la couverture, difficile de résister! Pour être tout à fait honnête, j’avais déjà lu l’adaptation BD qui m’avait plu mais m’avait laissé un peu sur ma faim. Soyons honnête, cela reste un roman jeunesse qui manque un peu de complexité dans l'intrigue mais que j’ai trouvé plutôt bien écrit. Cela m’a d’ailleurs donné envie de lire les tomes suivants, en espérant que l’intrigue se révèle un peu mieux construite maintenant que nous avons fait la connaissance d’Enola.

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Les enquêtes d’Enola Holmes, tome 8 : Enola H..

Lectrice, lecteur.

J'ai des preuves.

Elles sont un peu éparpillées. Enola dit toujours qu'elle réfléchit mieux en rédigeant une liste, alors essayons.



Pourquoi cette petite lecture jeunesse est-elle à placer absolument entre toutes les mains ?



• Enola est un excellent rôle modèle.

On ne nous vante jamais son physique, préférant avancer sa vivacité d'esprit, ses formidables capacités d'analyse, sa débrouillardise ou son talent pour décamper à toute allure preuves en mains.



• Une intéressante documentation sur l'ère victorienne.

Détails des tenues, des différents véhicules, du quotidien des diverses classes sociales ... Et bien sûr, des ( déplorables ) conditions féminines.



• Une sororité transgénérationelle forte.

Il s'agit d'aller délivrer une jeune femme et sa mère, détenues par le père et mari, puisqu'il en a légalement tous les droits. (Quand je vous disais que les conditions étaient déplorables.)

Non seulement Enola ne se démonte ni face aux hommes, ni face aux convenances, mais elle sait en plus trouver de formidables alliées tout aussi avides de liberté qu'elle.



• Sherlock se fait également allié.

Maintenant qu'il a accepté qu'Enola se débrouille magistralement seule, il rejoint enfin son camp. Enfin disons, à peu près. Il s'ouvre lentement au fait que non, les femmes ne sont pas des enfants dénués d'esprit et de bon sens: il aura fait du chemin.



• le rythme est trépidant

Les Enola Holmes sont des romans très courts, du genre qu'on lit d'une traite, avec plaisir et une tasse de thé.



Oui, tout indique la même conclusion :

Non seulement ce roman est un excellent moment à passer, mais en plus, il est divin pour la construction d'un enfant !



(Bechdel: 3 oui, passé sans surprise haut la main.)

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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 3 : Le myst..

Dans sa dernière enquête, Enola s'est retrouvée face à face avec son frère Sherlock. Ses différents déguisements et fausses identités sont grillés, ou peu s'en faut. La sagesse recommanderait donc de se faire toute petite pour ne pas le remettre sur sa piste. Enquêter sur l'étrange disparition du Dr Watson n'est donc sans doute pas la chose à faire. Mais Enola ne peut tout simplement pas abandonner le bon docteur, surtout qu'elle a trouvé chez Mary Watson une piste que son macho de frère a négligé : un bouquet qui, dans le langage des fleurs, délivre un message inquiétant, lourd de menaces.



Dans cette troisième enquête, on sait dès le début ce qui est arrivé au Dr Watson, ce qui pourrait tuer une partie du suspense. Mais, en fait, pas du tout. Le suspense reste intact. Comment Enola arrivera-t-elle à le retrouver ? Comment et pourquoi s'est-il retrouvé dans une aussi fâcheuse posture ?



C'est encore une enquête délicieusement tordue et qui nous fait découvrir d'autres aspects de la société de l'époque : l'internement des "fous", le georgesandisme... Ce qui est intéressant, aussi, c'est de voir comment Enola "complète" en quelque sorte son frère, en s'intéressant à des affaires ou à des indices que lui dédaigne. La brillante résolution du mystère par Enola induit pour l'avenir des relations un peu différentes avec ses frères. Comment celles-ci vont-elles évoluer par la suite ? C'est ce genre de question qui augmente l'intérêt pour cette série. Ce ne sont pas seulement des enquêtes qui se suivent. Il y a aussi une intrigue plus globale dans le jeu de chat et souris auquel se livrent Enola et Sherlock Holmes. Elle donne envie de lire la suite pour savoir comment la relation entre ces deux-là va pouvoir évoluer.



Cela dit, après avoir enchaîné les trois premiers tomes d'affilée, je me sens assez rassasiée pour attendre un peu avant d'attaquer le quatrième. Je suis rassurée sur mon état mental mais je suis quand même agréablement surprise : il y a peu de séries qui m'aient autant donné envie d'enchaîner les tomes sans prendre le temps de respirer entre deux. Outre la qualité de l'écriture et des histoires, je pense que la facilité de les écouter en faisant autre chose et la lecture toujours aussi agréable de Clara Suares (sur Audible) joue pour beaucoup dans le plaisir que j'ai eu à découvrir cette série de romans.



Challenge Romans Jeunesse 2023
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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 2 : L'affai..

J'avoue que si j'avais bien aimé les deux films Netflix, j'ai été totalement séduite par la découverte des romans originaux, pourtant très différents. Il faut sans doute attribuer une grande partie de cette "séduction" à la lecture très agréable de Clara Suares pour Audible. J'ai donc enchaîné le tome 2 immédiatement après le tome 1.



Dans ce deuxième tome, Enola est installée à Londres mais sous une fausse identité. Elle est en effet plus que jamais recherchée par son frère Sherlock Holmes. Mais au lieu de se terrer dans un trou de souris, la jeune fille se lance dans sa propre enquête pour retrouver une jeune lady disparue.



Dans ce tome, Enola se professionnalise mais, étant toujours une jeune fugueuse de 14 ans recherchée par le plus redoutable détective de tous les temps, elle doit multiplier les ruses et les déguisements. Que ce soit sous les traits d'Ivy Meshle, secrétaire d'un soi-disant spécialiste toutes disparitions, de la jeune épouse du dit spécialiste ou de "la soeur", religieuse qui parcourt les bas-quartiers pour apporter quelques secours aux misérables, Enola mène son enquête, tout en tâchant d'échapper aux pièges tendus par Sherlock.



Enola est un personnage décidément attachant, généreuse, sensible mais aussi bourrée de doutes et de complexes. J'aime beaucoup le traitement que Nancy Springer a réservé au célèbre Sherlock Holmes : elle ne le ridiculise jamais et l'humanise un peu plus que les histoires originales que j'ai pu lire jusqu'ici.



L'auteure donne l'impression de s'être particulièrement bien documentée sur l'époque tant la reconstitution de Londres, de la vie quotidienne, des habitudes, des costumes donne une impression de réalisme. Elle met particulièrement l'accent sur le statut des femmes dans cette société mais aussi, ce qui ne transparaît pas du tout dans les adaptations de Netflix, sur la misère sociale, à laquelle Enola est particulièrement sensible.



Enfin, ces enquêtes bien tordues sont servies dans un style agréable, fluide et dynamique. Le vocabulaire est parfois un peu soutenu. De plus, ce tome aborde des problématiques politiques et sociales qui risquent de dépasser des lecteurs plus jeunes, c'est pourquoi je recommanderais cette série plutôt à partir de 13-14 ans (l'âge de l'héroïne). En tous cas, même en connaissant déjà l'histoire puisque je l'avais lue en BD, j'ai écouté avec toujours autant de plaisir ce deuxième tome et je n'ai pas pu résister à attaquer le troisième dans la foulée : c'est tout ce que j'avais envie de lire. Je devrais peut-être consulter un psy. Ou un libraire.



Challenge Romans Jeunesse 2023
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