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Critiques de Nathalie Rheims (205)
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Le rêve de Balthus

Pas un méchant livre, pas gentil non plus. L'ouvrage n'a pas un fol intérêt mais présente l'avantage de se lire très facilement. On suit l'histoire d'un complot mêlant peinture, divination et énigme historique. On ne comprend pas toujours tout et à la fin on repose le livre sans savoir quoi penser. Alors on met une note ni trop gentille, ni trop méchante, pour ne pas prendre de risque.
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Danger en rive

Etrange et déroutant roman de cette rentrée mais passionnant en tout cas dans une oeuvre à mi-chemin entre autobiographie, polar  et roman. Difficile à en rendre l'originalité sans trahir le contenu ; néanmoins ce récit est celui d'un témoignage sur les ravages du harcélement d'un lecteur sur la narratrice du roman. C'est sous la forme d'un puzzle que le lecteur va partager la solitude choisie d'une auteure au coeur du pays d'Auge dont on devine qu'à l'origine de son exil volontaire, il y a la douleur de la perte d'un amour profond, d'une volonté de se reconstruire loin de tout ce qui fut sa vie d'avant ; une auteure reconnue plongée dans les trépidations de la vie parisienne. 



Le village d'adoption de la narratrice offre le décor d'un lieu sans rien d'extraordinaire, d'une certaine banalité où tout un petit monde se connaît et se fréquente essentiellement dans le lieu habituel de toute convivialité ; un café. La narratrice, vit ici une retraite totale sans aucune activité créatrice particulière.... le goût de ne voir personne, de longues promenades avec le seul compagnon toléré ; un chien. C'est néanmoins lors d'une de ses promenades que les choses changent.... une voiture abandonnée avec comme seul élément de preuve de la présence de son propriétaire ; un bracelet qu'elle va garder au lieu de signaler et ce véhicule et le bracelet.... et là tout change avec le retour dans son quotidien, dans ses nuits et ses pensées d'une épreuve du passé qu'elle fuit. Ajoutez à cela un fait divers avec la disparition d'une infirmière et l'histoire rebondit alors entre la curiosité des gendarmes locaux, d'un détective et d'un journaliste autour de la narratrice.... 



Harcélement, dangers des réseaux sociaux, volonté de se perdre, de se couper de tout son passé, la volonté d'oublier celui qui l'a persécuté qui semble avoir retrouver la narratrice. Les liens se renouent, l'angoisse monte, le questionnement du lecteur sur la fragilité supposée de la narratrice.... Quelles sont finalement les motivations de la narratrice ? Est-elle si fragile que celà ? de quel côté se trouve le personnage le plus machiavélqiue ? Les repères se brouillent, le lecteur se perd et je retrouve ici toute la qualité de la plume de Nathalie Rheims.
Lien : https://passiondelecteur.ove..
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Lettre d'une amoureuse morte

Un jour, allant à la bibliothèque je suis tombé sur ce livre, peut importe qu'il y est écris roman, à mes yeux c'est De la poésie d'une pureté incroyable! Je m'attriste de lire quelque avis ci dessous comme quoi cet homme n'était que son amant, Mais ce qui est beau dans la lecture c'est De voir l'interprétation de chacun.

Personnellement dans ses mots j'ai senti que c'était un homme avec qui elle avait était auparavant, Et qui se sont séparé puis retrouvé alors qu'il c'est mis avec une autre femme entre temps, et la laisser en attente et espoir jusqu'à ce qu'elle en meurt de l'intérieur, des mots de Mme Rheims qui m'ont toucher en plein coeur car j'ai déjà ressenti les mots quel à pu écrire, bref, Merci pour cette oeuvre que je considère comme incroyable
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Les reins et les coeurs

Greffée en 2017, j'ai lu ce récit avec mes tripes . Je n'étais pas dans le déni: il n'y avait rien de génétique; c'était juste le lithium que je prenais depuis 30 ans qui me bouffait les reins; au début, c'est le pneumologue qui était trop zen: vos reins ne fonctionnent plus qu'à 25%, il n'y a rien à faire. Dès sa retraite, j'ai reçu une alarme du CHU, l'état se détériorait; on m'a proposé une réunion d'information où j'ai beaucoup appris sur les différentes sortes de dialyse et de greffe.A cause de mon âge, j'optais pour la dialyse péritonéale, j'excluais la greffe. Les médecins ont démenti, alors un marathon commence avec un nombre d'examens impressionnants pour le dossier pré-greffe: un peu plus d'un an où je voulais écrire "les tribulations d'une septuagénaire dans les mystères d'un CHU". Enfin vient le moment de demander l'inscription sur la liste des demandeurs: là je n'ai pas eu la chance d'avoir un "Flavien" à mes côtés: mon mari a tout de suite affirmé qu'il n'était pas compatible...la greffe à partir d'un vivant est donc exclue: il faut attendre un rein d'un malheureux inconnu; gag: une première alerte est arrivée pendant un concert (portable éteint) c'était à Noël 2016...et je déprimais: quand aurait lieu une seconde chance; à ce moment ma fille aînée s'est proposée, ce qui m'a énormément touchée mais j'ai refusé, passant par les affres de l'autrice...que se passera-t-il pour le donneur?

En juin 2017, la greffe a eu lieu. Nathalie Rheims décrit bien l'attachement au personnel et même aux lieux. Elle s'étend peu sur la lourdeur de la suite de greffe (ce qui se comprend après tout ce qu'elle a vécu): les consultations hebdomadaires qui s'espacent au fil du temps , les médicaments à vie qu'il faut tester pour trouver le bon dosage, le régime sans sucre, sans sel et sans graisse et la peur panique du rejet. J'ai eu la grande chance de ne pas connaître la dialyse, ni cathéter, ni fistule.

Comme Nathalie, il m'arrive d'être rongée par la culpabilité par rapport à la famille du donneur et la réaction est de tout faire pour que le nouveau rein tienne.

Note: on n'enlève pas les anciens reins, on les laisse se désagréger tandis que le greffon est installé dans l'aine .

Un grand merci à l'autrice, au donneur et sa famille, aux trans-planteurs et toute l'équipe des soignants.

Merci aux éditions Léo Scheer qui m'ont offert ce livre pour d'éventuels groupes de parole.
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Le Père-Lachaise, jardin des ombres

. J’avoue un goût pervers pour l’art des cimetières , au fil de nos voyages , je réserve toujours un moment pour la nécropole locale si humble soit elle. Ce n’est pas morbide , ni nécrophile , mais ces lieux sont calmes , souvent beaux (sauf les modernes HLM de la Mort) et mettent en place la chorégraphie que de toute éternité nous effectuons avec la Camarde . L’un de mes préférés est (ce n’est pas original) le Père-Lachaise . Ce livre en donne à voir les attraits surtout grâce aux photos superbes de Nicolas Reitzaum et aussi les rêveries autobiographiques de Nathalie Rheims. Mais le photographe aurait mérité la place prééminent sur la couverture !
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Les reins et les coeurs

Nathalie Rheims nous emporte dans ce récit, son récit, au plus profond de son être et de nous-mêmes.

D'une écriture fluide et très travaillée elle parvient à nous dire la maladie, la famille, l'entourage et le poids de toutes les femmes de sa famille qui l'ont précédée et ceux qui l'accompagnent et lui permettent de se rétablir peu à peu. Ce témoignage d'espoir est tout d'abord bouleversant car les mots médicaux utilisés prennent tout leur sens et leur force et ensuite parce qu'il nous donne à espérer à travers ce texte plutôt court mais si intense.
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Les reins et les coeurs

Nathalie Rheims nous conte de façon très précise sa descente aux enfers, de la souffrance à sa résurrection, à sa renaissance. Depuis de nombreuses générations, la lignée des femmes présente une anomalie génétique qui ne touche que ces dernières et qu'elles transmettent à leur tour à leurs filles.

Pendant de longues années, Nathalie a négligé ce problème de santé ou elle a voulu l'ignorer. Elle pensait avoir été épargnée par la maladie...Mais un jour , c'est le drame et elle a 58 ans . Son système rénal se bloque et lui révèle qu'elle aussi souffre du même mal que sa mère, sa grand-mère, ses tantes du côté maternel, sa sœur, ses cousines.... La machine est en route Il faut mettre en place les nombreux rendez-vous pour subir la dialyse, trois fois par semaine. Le temps s'éternise. Les séances vont se suivre, semaine après semaine, mois après mois...

Elle est très entourée lors de ces épreuves. Des amis l'accompagne lors de ses séances de dialyse. Et son compagnon va lui offrir un rein afin de lui épargner toutes ces souffrances et ces impératifs qui y sont joints. Quelle belle preuve d'amour. Et grâce à ce don d'organe , Nathalie va retrouver une vie quasi normale Merci à l'amour.

Que ferions nous face à une telle situation Oui je donnerai ma vie pour mes enfants, mes petits-enfants, mon mari et d'autres membres de ma famille mais pourrais-je offrir un organe à un inconnu.... J'espère que je pourrais faire preuve d'autant d'abnégation que Flavien. Merci pour ce récit qui peut nous permettre de songer à faire un don afin de sauver une personne, de notre famille ou à un inconnu.
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Les reins et les coeurs

Les reins et les cœurs est paru aux Editions Léo Scheer et son prix est de 18 euros. C’est un livre d’un format pratique (semi-poche) pour emporter avec soi et la taille d’écriture est très agréable pour le lecteur. Il est composé de petits chapitres et se lit rapidement.



Les reins et les cœurs est un récit autobiographique d’un an de la vie de Nathalie Rheims, âgée de 58 ans au moment des faits.



Août 2017, Nathalie Rheims est hospitalisée en urgence. Le diagnostic tombe : insuffisance rénale aigüe. Nathalie Rheims aurait pu s’y attendre car cette maladie frappe toutes les femmes de sa famille de génération en génération. Mais tout au long de sa vie, elle a choisi d’occulter cette malédiction, de vivre sans cette épée de Damoclès au-dessus de la tête.





Dans ce récit, l’autrice va nous parler de sa maladie, nous faire partager sa lutte contre le mal qui la frappe. Au travers de ses mots, nous allons vivre cette année de maladie avec elle.



L’écriture de Nathalie RHEIMS est précise et claire, pas de fioriture. Elle nous explique ce qu’elle et ses proches ont enduré durant cette année. Lors de ma lecture, je n’ai pas eu l’impression que l’autrice souhaitait partager ses émotions, mais plutôt nous narrer des faits comme on écrit un journal de bord. Ce sentiment est peut-être dû à l’enchainement des 45 petits chapitres de ce récit.



Cette absence d’émotion m’a laissé extérieur à la souffrance que nous relate l’autrice. J’ai passé un agréable moment lecture malgré tout.
Lien : https://freelfe.blogspot.com..
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Les reins et les coeurs

Ce livre est poignant, pleins d’émotions : en passant de la culpabilité, à l’espoir, au renoncement...

Quel enfer cette "malédiction féminine familiale", quelle envie de vivre #nathalierheims !

Les chapitres sont courts, l’écriture est tellement prenante que je ne l’ai pas lâché.

Je me suis sentie d’autant plus concernée ayant une amie qui attend une greffe du rein, et j’ai tellement reconnu ce qu’elle vivait : les 3 dialyses hebdomadaires, le froid, la fistule ... tellement d’épreuves pour survivre, pour vivre.

Quel courage !

💚

💚

Je pense que tout le monde devrait le lire, notamment pour "ouvrir les esprits" sur le don d’organes, qui peut sauver tellement de vie.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Place Colette

Ce roman a été présenté comme un nouveau Lolita, du fait de la relation entre d'héroïne et un comédien de 30 ans son aîné. Oui, il en est question.

Mais j'ai plutôt retenu pour ma part l'histoire d'une adolescente qui a du mal à trouver sa place dans une famille particulière, et surtout une formidable déclaration d'amour à la littérature et encore plus au théâtre. Bien écrite en plus, ce qui ne gâche rien!
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Les fleurs du silence

Ce petit livre nous plonge dans une bien étrange nuit, entre un père et une fille, le temps d'un secret.

La mort serait-elle un sujet littéraire ? Il semble bien que oui.

Maurice Rheims, commissaire priseur et académicien, reste le personnage de cette histoire, racontée par sa fille. Mais tout est survolé et rien n'est approfondi, comme pour garder ce secret enfoui pour l'éternité.
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Place Colette

Bien écrit, toutefois le côté "pauvre petite fille riche" devient vite lassant au fil des pages...De même que l'aspect "j'ai mal à ma famille".

Au niveau du récit, je ne doute pas de la passion amoureuse de l'auteur lorsqu'elle avait 13 ans pour cet homme plus âgé, il faudrait juste que quelqu'un lui explique qu'elle a été violée et qu'à aucun moment l'attitude de cet homme n'était de l'amour pour elle...
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Place Colette

Place Colette est un récit initiatique. Une initiation sexuelle, même si, ici, c'est la jeune fille qui déploie tous ses atours pour être désirée par l'homme mûr. Mais aussi le récit d'une initiation à la vie : ce passage si particulier entre les rêves de l'enfance et les déceptions qu'encaissent les "grandes personnes".
Lien : http://www.lepoint.fr/livres..
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Laisser les cendres s'envoler

Le récit d'une vie, de jeune femme de la haute société qui se cherchant des motifs de s'épancher sur sa malheureuse vie, nous raconte le malheur des richissimes de ce monde. Et il faut vraiment s'accrocher pour aller jusqu'au bout du livre. Enfin au bout de 150 pages sur 200, nous obtenons un semblant de sincérité. Le reste est inintéressant, et l'on se demande si l'auteur a vraiment cru intéresser qui que ce soit aux malheurs des "riches" d'hier et d'aujourd'hui.... Heureusement le style est limpide mais c'est loin d'être suffisant. Enfin espérons que sa thérapie pour l'écriture lui a été bénéfique.
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Laisser les cendres s'envoler

Nathalie RHEIMS « Laisser les Cendres s’envoler » Editions Leo Scheer 2012, 254 pages

Le petit garçon ou la petite fille, qui encore sommeille en nous, rêve de ce conte de fée qui l’aurait vu naître dans un beau château avec des princes pour parents et une cour étincelante et joyeuse. L’héroïne du dernier roman de Nathalie Rheims est une sorte de Cendrillon sauf que son illustrissime famille de banquiers juifs l’abandonne au coin d’une monumentale cheminée, aux cendres froides et féodales. Elle n’aura pas accès à ce qui brille et réchauffe dans ce décor fascinant peuplé de prestigieuses silhouettes. Elle restera une Cendrillon isolée et mal aimée, entourée de l’absence de parents égoïstes et inconscients, d’un parâtre séducteur, opportuniste et beau-parleur, de grands-anciens dont la tendre indifférence achève de la désillusionner. « Je prenais conscience qu’entre la gentillesse et la lâcheté se glissait une feuille pas plus épaisse qu’un papier à cigarette. » Page 196

Ce roman, qui est l’histoire vraie de la jeunesse de l’auteur, offre une prise de conscience pudique et pertinente du puzzle de sa caste et de la place qu’on lui assigne. Et plutôt que d’élever le chant de la victimisation, l’écriture tend ici à élucider les rouages d’un univers puissant et mystérieux dont, contradiction suprême pour une âme qui n’y est ni accueillie et assimilée, elle observe avoir hérité les règles et les principes. C’est une héritière tragique qui met en scène avec force et recul le rejet de son monde mais aussi la fin d’un monde.

Réduite à être spectatrice de la propre pièce des maîtres de sa vie, la plume de Nathalie Rheims restitue pourtant avec tact et clairvoyance ce qui apparaît et disparaît sur son théâtre existentiel, lequel –ce qui fait réfléchir le lecteur- se révèle traverser le nôtre aussi. Un travail d’initiation donc, de mise à jour des autres et d’elle-même, maturité qui se gagne et se dessine par petites touches. Le lecteur profite pleinement de ce parcours de Nathalie Reims qui se retourne sur sa jeunesse et sur une certaine société qui perdure sous d’autres formes.

« Souvent, ceux qui détiennent la fortune et la gloire, comme autrefois les monarques, finissent par n’avoir plus qu’une obsession, un seul objectif : vaincre le temps ! Ils désirent laisser une trace indélébile. L’art est ce qui leur permet d’espérer. Devenir le mécène d’un artiste dont on se dit qu’il accédera à la postérité est un moyen de triompher de la mort.

Pour y parvenir, les puissants consacrent une partie de leur vie à rechercher, à collectionner, essayent de comprendre, d’apprendre, de deviner les artistes qui traverseront les siècles. Vaincre le temps, ce rêve était bien plus abordable lorsque l’art n’obéissait pas encore aux mêmes règles que la Bourse.

Aujourd’hui, c’est devenu un marché à court terme. Acheter et vendre dans un temps record, faire des plus-values sans se soucier du sens et de la surie d’une œuvre. » Nathalie RHEIMS «Laisser les Cendres s’envoler», Editions Leo Scheer, 2012, Page 247

Patricia JARNIER 13 Octobre 2012 Tous droits réservés

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Laisser les cendres s'envoler

Tout au long du récit j'attendais le coup de pied dans la fourmilière, le pétage de plombs, l'hystérie salvatrice.Mais il ne c'est rien passé NADA ! Dommage.
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Laisser les cendres s'envoler

L'écriture de Nathalie Rheims est franche, directe, sèche, nerveuse et assez rapide

'aime cette écriture. Pas de fioriture. Droit au but. Nathalie Rheims veut tout dire sur la relation -ou l'absence de relation- avec sa mère et plus largement avec sa famille avant la fin, sa propre fin. Sans doute le décès récent de son compagnon n'est-il pas étranger à son besoin de se libérer de cette enfance solitaire (je ne suis pas un adepte des ragots, des feuilles à sensation, mais j'ai su fortuitement -ce n'est pas un secret d'état non plus- que N. Rheims était la compagne de Claude Berri). Madame Yv qui travaille avec des gens en fin de vie me dit régulièrement que lorsqu'on approche de la mort, on recueille ce que l'on a semé. Si l'on n'a pas pu faire le point, le bilan de sa vie et la paix avec ceux qui nous entourent, notamment assainir les relations plus ou moins orageuses, eh bien tout cela ressort à la fin. Mme Rheims, soyons clairs, je n'insinue point insidieusement que vous seriez en mauvaise santé ou âgée, parce que Madame Yv, encore elle, ajoute, que se faire une fin de vie paisible nécessite d'y travailler toute sa vie durant !Malgré mon entrée en matière, je suis un peu hésitant quant à mon avis sur ce livre : j'ai aimé beaucoup de passages, touchants, durs, mais d'autres m'ont laissé dubitatif voire indifférent. J'avais été touché et j'avais aimé Le chemin des sortilèges de la même auteure, malgré des critiques çà ou là sévères (dans la presse et sur certains blogs : j'avais lu à l'époque, par exemple, que N. Rheims écrivait avec ses pieds ; ceci étant peut-être vaut-il mieux avoir de jolis pieds que des mains calleuses ?), l'écriture qui oscillait entre rêve et réalité pouvait provoquer des émotions. Là, moins. Peut-être un peu trop de répétitions ou de longueurs. Loin de moi cependant l'idée de dire que c'est un mauvais livre. C'est juste que cette fois-ci, à certains moments, l'écriture de l'auteure ne me provoque pas d'émotion particulière, je me suis fait parfois l'effet de me voir lire sans vraiment "entrer" dans les pages. Ce n'est pas le thème qui me gêne, au contraire : cette histoire de petite fille riche qui se sent et se sait rejetée par sa mère, parce que Nathalie Rheims évacue très vite la question

La détresse de l'absence de lien maternel ou affectif est aussi terrible dans les familles riches que dans les familles pauvres. D'ailleurs la jeune narratrice s'affranchira très tôt de sa famille en vivant des rôles qu'elle joue au théâtre.



Je m'aperçois en faisant ce billet que sans doute je suis passé à côté de certaines pages, car en tentant de retranscrire ce que je pense et ce que j'ai ressenti avec cette lecture, je m'emballe et j'en arrive à me dire qu'il faut que je le relise un peu plus tard. De fait, avant d'écrire un article, en général, j'en sais la teneur, eh bien, là, non. Hésitant au départ, je deviens de plus en plus peut-être pas totalement enthousiaste mais au moins positif. Probablement la marque d'un bon livre qui donne le meilleur de lui-même après coup, un de ceux qui restent en mémoire ?
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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Le Cercle de Megiddo

a découvrir pour ceux qui ne connaissent pas............
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Le chemin des sortilèges

Personnellement, j'ai eu l'impression de me retrouver devant la lecture (succinte et partielle !) du livre de Bettelheim "Psychanalyse des contes de fées", où ce monsieur explique avec force et justesse l'importance que peuvent revêtir ces contes pour les jeunes (et parfois moins jeunes) lecteurs. Et en cela j'ai trouvé l'ouvrage de Nathalie Rheims un peu "facile" car certains événements sont prévisibles.
Lien : http://www.karine-carville.c..
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Le Cercle de Megiddo

Maya, jeune archéologue, rejoint le professeur Friedmann, son mentor et père spirituel au nord d'Israël, sur le site de Megiddo où celui-ci a entrepris des fouilles. Le professeur est à son arrivée dans un état d'exaltation extrême : il a mis au jour un sanctuaire chaldéen qui semble remettre en cause les origines mêmes de la Bible. Maya, de même que toute l'équipe est inquiète : d'étranges messages menaçants ("Il vous reste douze jours") arrivent mystérieusement sur les téléphones portables et bientôt les décès surviennent autour d'eux. Les deux chercheurs découvrent qu'une terrible malédiction s'est mise en marche, les visant eux, au bout d'un compte à rebours inexorable.



Si le début de l'histoire est assez prenant (livre commencé dans un train, je n'avais donc pas d'autre occupation...), on s'essouffle assez vite.



Suite sur Les lectures de Lili
Lien : http://liliba.canalblog.com
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