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EAN : 9782756101392
179 pages
Léo Scheer (15/08/2008)
2.79/5   34 notes
Résumé :
Présentation de l’éditeur :
Un jour, il est parti. Lui qui l’avait vue naître et accompagnée depuis toujours, il s’est retiré dans la solitude.

Dix ans plus tard, elle retrouve sa trace et le rejoint pour comprendre ce qui s’est passé. Dans une maison aux apparences trompeuses commence un huis clos où les cauchemars se confondent avec le réel.

Les souvenirs ressurgissent à travers les contes de fées qu’une main invisible dépose c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Dans un précédent article j'avais noté ce livre, sans grande conviction... Il semble bien que j'avais tord, d'après ce qu'en dit Pierre Assouline.

Et surtout, la référence à Bettelheim, dont j'avais lu le livre sur les contes de fées.

Et puis, une autre référence, celle au livre de Arthur Schnitzler... l'un de mes auteurs favoris.

Finalement, de grande chance pour que je lise le chemin des sortilèges de Nathalie Rheims...

sinon, tentée par "Le cercle de Megiddo" de Nathalie Rheims ... polar ésotérique.De la présence des morts dans un conte de fées


Rentrée littéraire de septembre 2008 - revue de presse

A première vue, ça paraît plein de fantômes.
Faux semblant.
En vérité, c'est plein des gens qui ne sont pas là.

Ce roman envoûtant bruisse (mais oui, ça se dit, n'en déplaise à l'Académie française et à un écrivain qui m'en fit un jour la remarque), il bruisse de leur absence.

Ce qu'on appelle la présence des morts et que Nathalie Rheims excelle à rendre palpable depuis son premier texte, irradié par le souvenir de son frère.

On n'en a jamais fini avec ce manque-là ; il faut bien davantage que les travaux et les jours pour le mettre à distance.

Le chemin des sortilèges(180 pages, Editions Léo Scheer) renoue avec le son et l'esprit de L'Un pour l'Autre (1999).

Comme si un dixième livre se devait d'achever un cycle.
On s'y aventure comme il semble avoir été écrit : en état d'hypnose.
Par moment, on croit s'être égaré dans La Nouvelle rêvée d'Arthur Schnitzler et dans le film qu'elle a inspiré à Stanley Kubrick ; le fait est que la narratrice semble avancer dans ce monde initiatique les yeux grands fermés.

Comme si elle ne parvenait pas à sortir de son rêve. On sent qu'elle cherche à s'en extirper à la manière du baron de Münchhausen qui put s'extraire des sables mouvants en se tirant par les cheveux.
*
C'est un conte de fées sur les contes de fées.
Six nuits ponctuées chacune par un conte déposée à son chevet. Que du classique, de la pâte à Bettelheim.

On sait l'infinie cruauté de ces choses-là pour qui veut bien les lire autrement.
L'histoire d'une femme qui abandonne son mari, ses enfants et son amant pour un homme est racontée du point de vue de l'enfant devenue femme et voix de ce roman. 15 ans à l'époque. Quels dégâts ! La mort de ses plus proches l'a faite mûrir.

Elle croit toujours aux contes de fées, sauf qu'elle les vit encore comme des histoires de terreur où peut enfin s'exprimer la violence de celle qui ne dit jamais non.
*
Un psychanalyste parisien de renom est le pivot de cette histoire.
L'amant abandonné, c'était lui.

A la suite d'un accident cérébral, il s'est drapé dans sa solitude, loin du monde mais suffisamment près pour être rejoint par la narratrice.
Dix ans qu'ils ne s'étaient vus. Elle était anorexique. Il la recevait tous les jeudis. Voussoiement de rigueur.

Il lui avait proposé de faire le deuil de sa mère. Faire son deuil de son vivant pour ne pas en mourir.
Mais le faire ensemble, à deux, chacun portant l'autre.

Comment la pratique du psychanalyste ne serait-elle pas interrogée à la suite de ce livre où, un grand nom de la discipline analyse la fille de celle qui fut longtemps sa maîtresse, tant et si bien qu'on en vient à se demander si elle n'est pas le fruit de leur liaison clandestine ?

Nous sommes les enfants de ceux qui nous élèvent, c'est sa réponse, invariable. Il ne l'a pas élevée, il n'est donc pas son père. Il croit désamorcer tout procès en déontologie en lui rappelant qu'il ne lui prenait pas d'argent pour les séances. On se voit par amour, vous ne payez pas… La pirouette ne fait que renforcer l'ambiguïté. N'empêche, cette heure hebdomadaire lui a donnée le rare sentiment d'être enfin comprise.

Voilà sur quel archipel d'intimes misères et de fragments de vie une femme s'est construite. Voilà pourquoi la hantise de n'être pas aimée pousse à obéir au désir des autres. Voilà ce qui fait parfois qu'on est un écrivain. Non pour être connue mais reconnue.

source : le blog de Pierre Assouline

A voir :
http://bibliosurf.com/Le-Chemin-des-sortileges
http://www.nathalierheims.com/
*
voir les nouveautés chez l'éditeur :
http://www.leoscheer.com/
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A l'invitation de Roland, un ancien ami perdu de vue depuis 10 ans, une femme se rend dans une ancienne maison. Des choses familières semblent l'entourer, pourtant elle n'est pas très à l'aise. Heureuse de retrouver celui qui fut son mentor, son psychanalyste, la femme ressent également des angoisses inexplicables. Seule la voix rassurante de son ami la pousse à ne pas renoncer à une sorte de quête intérieure. Pendant 6 jours, elle redécouvre les contes de son enfance, dans une semi réalité, parfois dans une sorte de rêverie. Chaque jour la pousse sur un échiquier dont elle ignore les règles de déplacements. Pourtant, elle persiste et reste dans cette étrange maison, elle résiste à son angoisse de perdre Roland alors que tout le monde dans son entourage est mort : son frère, sa mère, sa nounou bien aimée.
Pourquoi Roland semble-t-il de moins en moins présent au terme des 6 jours ?

****************
Avant de le commencer, je suis allée fureter ici et là. J'ai trouvé beaucoup de billets mais peu, vraiment peu d'avis. Je veux parler d'avis intime.

Voici le mien. L'histoire est originale, certains lecteurs n'ont pas manqué de souligner de fortes affinités avec l'essai de Bruno Bettelheim "Psychanalyse des contes de fées" (The Uses of Enchantment), un livre datant de 1976, que j'ai lu il y a 30 ans. Bon, je l'avoue, à part une maigre relation aux contes d'enfants, ce roman n'a rien à voir.

Peut-être l'histoire fleurte-t-elle avec la psychanalyse dans la mesure où Roland est du métier mais la ressemblance s'arrête là. le récit frôle à peine une éventuelle explication psychanalyste, vraiment.

Il est question de 6 contes : la Belle au bois dormant, Blanche Neige et les 7 nains, le petit Chaperon rouge, la petite marchande d'allumettes, le petit poucet, la petite Sirène (dans le désordre), mais la narratrice ne les évoque que pour son propre cas, sa propre histoire. Une mère aimant ce fameux Roland, impossible à aimer au "grand jour", une petite fille idolâtrant une sorte de père spirituel. La narratrice plonge dans un labyrinthe d'émotions refoulées, qui mettent des années avant d'être révélées.

Le roman est une sorte de spirale, on part du bord pour progresser vers le centre, le coeur. Nous finissons par apprendre que la femme refuse une certaine réalité, celle de la mort, la disparition. Mais au-delà de la mort, Roland, son exceptionnel ami revient la tirer de sa mélancolie, on ne sait comment. Par le rêve ? le mystère de l'écriture ? Un vortex de la conscience ? C'est là le chemin que l'on voudra bien reconnaître.

Maintenant, mon avis sur le style : c'est mon premier livre de Nathalie Rheims que je connais au moins par son look, et notamment ses cheveux. Hier soir, avant de lire le livre, j'ai visionné sur le net tout ce que j'ai pu trouver : elle a une forte personnalité, c'est le moins que l'on puisse dire. Je m'attendais donc à un style d'écriture en raccord avec sa présence, et j'ai été déçue. Point de symbiose, point d'emportement, point de jubilation. Je n'en dirai pas plus, sauf que je chercherai à lire au moins un autre de ses livres, pour tenter de me faire une autre opinion.

Car ce chemin des sortilèges ne m'a guère ensorcelée.
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Rentrée littéraire 2008

Sais pas si je lirai ce livre... pas mal de temps que l'auteur est dans mes listes, mais des a-prioris... pour la simple raison qu'elle est "fille de", "apparantée à", "épouse de"... Me semble un peu trop facile d'entrer dans le monde littéraire avec tout ça ! et en même temps, je suppose que cela n'empêche pas le talent...

Seule façon de le savoir, ce serait que je me décide enfin à lire au moins un livre d'elle... alors, pourquoi pas celui-la ? donc, noté.


Un jour, il est parti. Lui qui l'avait vue naître et accompagnée depuis toujours, il s'est retiré dans la solitude.

Dix ans plus tard, elle retrouve sa trace et le rejoint pour comprendre ce qui s'est passé. Dans une maison aux apparences trompeuses commence un huis clos où les cauchemars se confondent avec le réel.

Les souvenirs ressurgissent à travers les contes de fées qu'une main invisible dépose chaque soir à son chevet.

De l'éveil de la Belle au bois dormant au crépuscule de la Petite Marchande d'allumettes, elle franchit les étapes d'une étrange initiation qui la mène à un secret bouleversant. Aura-t-elle la force d'aller au bout de la vérité, de sa vérité ?

Le Chemin des sortilèges est le dixième livre de Nathalie Rheims.

biographie

Nathalie Rheims est fille de Maurice Rheims, commissaire-priseur et académicien et soeur de la photographe Bettina Rheims. Elle a épousé Léo Scheer en 1989.

Elle est également apparentée à la famille Rothschild. Elle descend, tant par son arrière-grand-père (branche dite « von Worms ») que par son arrière-grand-mère (branche dite « de Naples ») du banquier Mayer Amschel Rothschild (1744-1812), fondateur de la dynastie.

Elle débute sa carrière artistique comme comédienne de théâtre. Tout juste âgée de 17 ans, elle entre au conservatoire de la rue Blanche. Pendant 7 ans, soit jusqu'en 1983, Nathalie Rheims poursuit sa carrière d'actrice en alternant théâtre et téléfilms.

En 1984, âgée de 25 ans, la jeune femme explore la branche du journalisme pour les pages du magazine Elle.

Deux ans plus tard, Nathalie Rheims devient productrice, d'abord pour TV6 dirigée par Léo Scheer, première version de M6, puis pour France 2, en produisant avec Léo Scheer l'émission sur l'art Haute curiosité présentée par Claude Sérillon et Maurice Rheims.

En 1999, Nathalie Rheims publie son premier roman, L'un pour l'autre (édition Galilée) récompensé par le prix du Gai Savoir.

En 2000, elle publie aux éditions Flammarion Lettres d'une amoureuse morte.

Puis se succèdent Les fleurs du silence et L'Ange de la dernière heure en 2001 et 2002.

Toujours en 2002, Nathalie Rheims, co-produit le film Une femme deménage. En 2003, elle offre au public un nouveau roman, cette fois ci aux éditions Léo Scheer, intitulé Lumière invisible à mes yeux.

Le rêve de Balthus, le cercle de Meggido et L'ombre des autres paraissent en septembre 2004, 2005 et 2006, et la font entrer dans les listes des meilleures ventes.

Compagne et collaboratrice du producteur-réalisateur Claude Berri, elle crée avec lui la société de production cinéma Hirsch Productions et s'implique, au titre de producteur associé, dans les films, L'un reste, l'autre pas, Les enfants, le démon de midi, La maison du bonheur, Ensemble, c'est tout, La Graine et le Mulet, Bienvenue chez les Ch'tis.

En 2007, Nathalie Rheims publie son neuvième livre Journal Intime, roman aux Éditions Léo Scheer. En parallèle, son huitième roman L'ombre des autres s'apprête à être porté à L'écran, avec Mylène Farmer dans le rôle principal (tournage prévu en 2009).

En 2008 paraît son dixième roman : le Chemin des sortilèges aux Éditions Léo Scheer.




voir les nouveautés de l'éditeur : http://www.leoscheer.com/spip.php?page=aparaitre-2
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Une voix de femme entraîne le lecteur quelque part à la campagne, dans une ancienne maison aux couleurs de poussière et de souvenirs. Après dix ans de séparation, elle a décidé de retrouver l'homme qui l'a vue naître et qui l'a accompagnée sans relâche. Dans la maison étrangement familière et curieusement inquiétante, cette femme revit son passé. Elle relit les contes de fées qui ont marqué son enfance. Tour à tour Belle au bois dormant, Blanche-Neige, Petit Chaperon Rouge, Petit Poucet, Petite Sirène ou Marchande aux allumettes, elle redécouvre des blessures passées qui n'ont jamais guéri, elle revoit les chers disparus. Seule, elle refait le chemin étrange et troublant qui a transformé la fillette en femme. Elle redécouvre le désir profond de n'être qu'un ange, un être qui passe sans déranger, sans souffrir. La maison renferme un secret troublant. Aura-t-elle la force de l'affronter, de s'avouer enfin la vérité?

J'ai un avis assez mitigé. La réutilisation des contes de fées dans le but d'expliquer une existence particulière me charme et me gêne tout à la fois. Il me semble que l'auteur pousse trop loin l'identification de son personnage aux héros des contes, qu'elle cherche trop à créer des connexions entre les contes et son héroïne. le tout a un petit côté de la Psychanalyse des contes de fées de Bettelheim, en trop vulgarisé. Néanmoins, la langue est belle, poétique et sensible. La chute est surprenante, un peu abrupte, c'est un réveil brutal après plus de cent pages de fantasmagorie et de cauchemars. En conclusion, j'ai apprécié le roman, mais ce titre en particulier ne m'a pas donné spécialement envie de découvrir le reste de l'oeuvre de l'auteur.

Un extrait du livre: "Comment réduire ma présence dans l'espace, ne pas grandir, ne pas lever la tête, effacer ces formes qui devenaient trop lourdes, comment garder intact ce qu'il me restait d'enfance? Ne pas nourrir ce corps, le figer dans la douleur qui l'avait vu grandir. [...] Désormais mon corps était là, devant moi. Je le reconnaissais. Il était remonté à la surface et, avec lui, je respirais. Je restai ainsi à me regarder sans bouger. le froid me glaçait les os. Je m'enveloppai dans ma chemise les bras croisés, telle la survivante d'un naufrage. C'était l'amour qui avait sombré sous mes yeux." pp 158-159
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Je suis tombée sous le charme de ce livre très court qui nous emmène doucement dans un voyage au pays de Psyché.
On y entre sur la pointe des pieds, sans vouloir déranger les fantômes, les rêves et les personnages de contes qui s'y rencontrent.
On se prend à vouloir les écouter tisser leurs dialogues de sourds pensant qu'ils vont nous éclairer sur quelques mystères qui font et défont nos vies et nourrissent nos âmes...
J'ai aimé suivre l'héroïne dans sa quête : traversant la forêt aux loups, s'arrêtant à la clairière près du puits où l'on rencontre les fées, hésitant à se servir de la clé ouvrant la chambre interdite, questionnant le miroir qui reste désespérément muet, se piquant le doigt à la manière de la Belle au Bois Dormant ou à celle de la mère de Blanche Neige ?
Le chemin que l'auteur nous fait parcourir
" Chaque histoire déposée dans ma chambre était une étape de ce voyage intérieur, chaque livre un caillou blanc semé dans la forêt de l'oubli. Il ne fallait pas chercher à remonter le temps, c'était inutile, mais il fallait avancer, jour après jour, conte après conte. "
est celui de la difficile reconstruction de l'être après le deuil, les deuils.
Deuil des êtres disparus, de ceux qu'on a perdu, ou de ceux qui nous ont abandonné.
Deuil des parts de nous-mêmes englouties dans ces absences.
Deuil de l'enfant que nous n'aurons pas.
Deuil de l'enfant que l'on n'est plus.
J'ai envie de dire comme lily : "j'entendrais encore longtemps le chant de cet enfant quelque part perdu dans la maison. L'enfant qui n'a jamais été, le petit oiseau blanc de J.M. Barrie, en tout cas il lui ressemble, comme un frère..."
ce sont moins des images que des sons qui me restent de la lecture de ce texte.
J'y ai entendu une petite musique inimitable presqu' envoutante.
Les mots de Nathalie Rheims ont réussi à me faire entendre un peu du pas furtif des fantômes de tous ordres, de leurs voix multiples et singulières.
Nathalie Rheims a la délicatesse et le talent de faire de cet abîme de pertes, de ce gouffre de chagrin, un chemin pas si dangereux que ça, balisé de petits photophores scintillants qui guident ses mots pour avancer, toujours, parce qu'il faut bien vivre...
Ce livre m'a touchée. Il nous fait sentir un peu de la caresse furtive des fantômes.
des images, des vidéos et des liens sur le blog :
Lien : http://sylvie-lectures.blogs..
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"Comment réduire ma présence dans l'espace, ne pas grandir, ne pas lever la tête, effacer ces formes qui devenaient trop lourdes, comment garder intact ce qu'il me restait d'enfance? Ne pas nourrir ce corps, le figer dans la douleur qui l'avait vu grandir. [...] Désormais mon corps était là, devant moi. Je le reconnaissais. Il était remonté à la surface et, avec lui, je respirais. Je restai ainsi à me regarder sans bouger. Le froid me glaçait les os. Je m'enveloppai dans ma chemise les bras croisés, telle la survivante d'un naufrage. C'était l'amour qui avait sombré sous mes yeux." pp 158-159
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Tout, dans la pièce, se déformait, se tordait, agité par une force invisible. Je crus entendre un murmure, une voix étouffée qui chuchotait des mots dont je ne comprenais pas le sens. Ce qui était inerte prenait corps, mais un corps inconnu..
J'avais la certitude que quelqu'un était là, et qu'il me cherchait. Cette présence fantomatique aurait pu être terrifiante. Pourtant, je n'avais pas peur. Ce n'était pas un fantôme qui venait me hanter. Il n'avait pas l'épaisseur d'une vie. C'était autre chose, une absence plutôt qu'une présence, une réalité irréelle, comme un être qui n'aurait pas été.
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Année après année, croyant l'oublier, j'avais réussi à créer à partir de son souvenir une image dans laquelle je me contemplais. Mais la petite sirène nageait en moi. Comme elle, j'avais longtemps conservé mes écailles, puis l'armure se fendit, brisée par la passion, et mon corps se transfigura. Je découvrais une douleur bien plus violente, bien plus intense que les autres.
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Chaque histoire déposée dans ma chambre était une étape de ce voyage intérieur, chaque livre un caillou blanc semé dans la forêt de l’oubli. Il ne fallait pas chercher à remonter le temps, c’était inutile, mais il fallait avancer, jour après jour, conte après conte.
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p 107
Chaque histoire déposée dans ma chambre était une étape de ce voyage intérieur, chaque livre un caillou blanc semé dans la forêt de l'oubli. Il ne fallait pas chercher à remonter le temps, c'était inutile, mais il fallait avancer, jour après jour, conte après conte.
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