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Critiques de Nicholas Evans (207)
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L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux

Ce roman se lit très facilement. Je n'ai pas (encore) vu le film, mais je peux comprendre que le réalisateur était séduit par ce livre et qu'il en ait fait un beau film (selon dires dans mon entourage).

Bien que l'histoire soit un peu convenue et prévisible, j'ai bien aimé le rythme avec lequel les événements s'enchaînent : d'abord un accident grave dans lequel sont impliqués deux filles et deux chevaux, puis ensuite le combat d'une mère prête à faire l'impossible pour aider sa fille à se reconstruire (et à se découvrir également). C'est aussi une histoire sur les liens de famille, l'amour ainsi le fait d'apprendre à se réconcilier avec son passé (ou d'accepter certains événements du passé).

J'ai bien aimé aussi les descriptions des paysages, on s'y croit presque...



Challenge ABC

Challenge Multidéfis



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Le cercle des loups

Après L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, j'ai eu envie de découvrir d'autres livres de Nicholas Evans. Le Cercle des Loups me tentait beaucoup de part son sujet : des éleveurs qui ne supportent plus la présence des loups dans les environs et qui se battent contre les écologistes.



C'est un sujet d'actu et, même si je suis du côté des loups, je me rends bien compte que les éleveurs veulent protéger leurs gagne-pains.

L'histoire est bien traitée et les personnages sont bien dessinés. Je me suis vite prise d'affection pour Helen Ross et pour son jeune ami Luke.



Les descriptions des paysages et du mode de vie des habitants m'ont énormément plu. J'avais l'impression d'y être.

J'ai beaucoup aimé l'histoire d'amour même si certaines scènes un peu crues m'ont surprise (il y avait déjà du sexe dans L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux mais là c'est plus explicite).



En bref, ce Cercle des Loups est un bon roman mêlant aventure, écologie et romance.
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L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux

J’ai d’abord aimé le film avec les paysages du Montana que je connais et qui sont sans égal : splendeur de la nature et de la Terre.

Dans cet ambiance on peut parler du cheval, de la civilisation du cheval inventée par les indiens. Ils firent cette alliance avec les chevaux abandonnés par les conquistadores et retournés à l'état sauvage. Cette alliance si brève a permis aux Indiens des plaines d'accroître leurs prises et de connaître un essor qui a été l’apogée de la civilisation des chasseurs cueilleurs, avant qu’ils ne disparaissent…

Cette photo de Curtis («The North American Indian») ---



http://memory.loc.gov/award/iencurt/cp18/cp18018v.jpg



--- fait penser que ce jeune indien sur son cheval pie ne doit pas être très loin du paradis…

Les pionniers ont continué avec le cheval qui a en quelque sorte une place logique dans l’ouest et les grandes plaines américaines.

Le film donne cette ambiance à merveille. Les acteurs charismatiques donnent une intensité singulière au mélodrame.

Le plus du roman c’est de dire quelque chose d’original sur l’amour, sur la racine animale de l’amour, sur l’amour et la peur, sur l’amour et la nature, sur prendre et donner…

En mettant en scène comment fonctionne la relation entre l’homme et le cheval, qui va de la peur à la confiance, on voit que la part instinctive dans l’amour humain est très forte, voir déterminante. Soit tu continues d’avoir peur et ça peut aller jusqu’à ta destruction… Soit tu prends confiance, et tu deviens fragile…

En amour, il y a toujours ce moment clé où le temps s’arrête et où tout bascule. Ce moment où la peur s’en va, ce moment que l’autre nous murmure à l’oreille.

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La ligne de partage

N°496– Janvier 2011.

La ligne de partage – Nicholas EVANS- Albin Michel.

Traduit de l'américain par Françoise du Sorbier.





Le roman s'ouvre sur la découverte par deux skieurs du cadavre d'une jeune fille emprisonné dans la glace à « Goat Creek ». Les recherches, difficiles au début, révèlent son identité: il s'agit d'Abbie Cooper recherchée par le FBI.



Ainsi débute une histoire aux multiples rebondissements que le lecteur va découvrir grâce à la rétrospective. Derrière ce titre un peu sibyllin, il faut entendre « la ligne de partage des eaux » Cette histoire commence en effet il y a quelques années dans un hôtel de l'état de Montana aux États-Unis. En réalité cet établissement est un ranch, nommé « la Ligne » qui reçoit des hôtes et qui est situé « au sommet d'une vallée tortueuse ». A cet endroit précis, la rivière se divise en deux. D'un côté « Lost Creek », dont « l'existence est aléatoire » et de l'autre « Miller's Creek » dont le cours est impétueux. De chaque côté de cette colline, le paysage est bien différent et le filet d'eau d'une rivière ne donne vie qu'à une végétation maigre tandis que l'autre permet une flore luxuriante. Dans ce ranch, plusieurs familles se retrouvent chaque été. Sarah et Benjamin Cooper, les parents d'Abbie et de Josh, Les Bradstock, les Delroy. Apparemment ces couples sont satisfaits de se retrouver chaque année avec leurs enfants et Abbie, encore adolescente, s'imaginait que ses parents étaient heureux de vivre ensemble. Effectivement, leur vie est simple et normale, mais ils n'ont pas échappé à l'usure du couple, au temps qui passe, à l'envie de l'inconnu... Abbie vit sa vie d'adolescente et profite de ses amours de vacances en même temps qu'elle tombe amoureuse de la nature sauvage du Montana où habite Ty.



C'est dans ce décor que Benjamin, que tout le monde appelle Ben, tombe amoureux, six mois auparavant, de Eve Kinsella ce qui acheva l'histoire du couple qu'il formait avec Sarah. Les deux époux se séparent ce qui bouleverse Abbie, mais laisse apparemment indifférent son frère Josh. Est-ce pour cela que la jeune fille devenue étudiante, se passionne au rythme de ses rencontres et de ses aventures amoureuses, pour l'écologie, pour la contestation et même pour la révolution ? Elle rencontre Ty, le jeune fils d'un couple d'agriculteurs dont la propriété est ravagée par des forages de gaz. Elle prend conscience des choses, s'engage dans le militantisme et la défense de la nature, s'émancipe en même temps qu'elle finit par admettre, malgré sa révolte, la séparation de ses parents incapables d'êtres heureux ensemble. Ce qui est vécu par elle comme un échec [a-t-on le droit, quand on a fondé une famille, de la sacrifier au nom d'un nouvel amour ?] est pour son père un nouveau départ. Avec Eve « il se sent revivre » tandis qu'Abbie bascule petit à petit dans un monde marginal qui menace de la broyer. Elle participe, au côté de Rolf, devenu son mentor mais aussi son amant à un incendie criminel contre ceux qui s'enrichissent en détruisant la nature. Ce malheureux épisode se solde par la mort d'un homme. Abbie et Rolf sont donc recherchés par la police. Il mènent ensemble une vie de traqués, un peu comme Bonny et Clyde. En fait Abbie est victime du syndrome de Patti Hearst (syndrome de Stokholm) : Une jeune femme, issue d'un milieu aisé tombe, à l'occasion d'une période difficile de sa vie, sous l'influence d'un homme charismatique, plus âgé qu'elle. Il parvient à la convaincre que le système d'éducation sous lequel elle a vécu jusqu'à présent est pervers et il l'entraîne dans une vie où le crime est à la fois une obligation morale et une nécessité romanesque. Elle devient donc une « eco-terrorisme » poursuivie. Sa fuite éperdue et son désir de se livrer à la police lui font à nouveau croiser la route de Ty qui fut un temps inquiété comme éventuel complice d'Abbie. L'idylle avec Rolf tourne court malgré la future maternité d'Abbie et le piège se referme sur elle.



A travers cette histoire se mêlent le traumatisme du Worl Trade Center, les préoccupations écologiques et un drame familial. Les Cooper se déchirent sous les yeux de leurs deux enfants qui tentent comme ils peuvent de se raccrocher à leur vie et d'y donner un sens. Même si Sarah et Ben réussissent à refaire leur vie chacun de leur côté, même si Josh, mûri par cette épreuve, parvient à s'insérer dans la société, il reste que l'éclatement du couple me semble responsable de la dérive d'Abbie et de sa fin tragique. La question de la responsabilité reste posée [autant que celle de la culpabilité !] et du hasard qui met les gens en situation et pèse sur leur choix. Je ne partage que très difficilement l'apaisement de l'épilogue et je doute que chacun puisse, après un pareil malheur, retrouver le bonheur perdu. En ce sens le roman me paraît un peu superficiel et semble privilégier une manière de « happy end » qui ne m'a guère convaincu.



Malgré quelques longueurs et de nombreux personnages, parfois furtifs, l'auteur, grâce à des descriptions poétiques des grands espaces américains et un suspens savamment entretenu, tient le lecteur en haleine jusqu'à la fin.





©Hervé GAUTIER – Janvier 2011.http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux

Le film m’avait beaucoup touchée et c’est pour retrouver ces émotions que j’ai voulu lire le livre. Ça commence plutôt bien : les personnages sont attachants et on sent que l’accident fait resurgir les problèmes de cette famille (Annie, Robert et leur fille Grâce) à l’air idéal. Le début est un peu long mais c’est le temps nécessaire pour nous présenter les personnages, étaler leurs doutes et leurs difficultés. Et puis, enfin, Annie, Grace et Pilgrim partent pour le Montana. Et là, ce fut un choc ! J’ai de suite compris ce qui allait arriver à Annie et je n’ai pas du tout apprécié cette idée. Parce que ça limitait l’impact de l’accident sur Grace et son cheval, ça le rendait moins important en quelque sorte. J’ai d’ailleurs failli arrêter la lecture mais j’ai continué, et il faut avouer que c’est une très belle histoire, que, dans un autre contexte, j’aurais adoré. Mais voilà, il y a un contexte ! Grace, Pilgrim et l’accident se retrouvent au second plan, Robert devient presque inexistant. Je n’ai pas aimé ça, on revenait à une histoire plutôt commune même si bien traitée.



Avec un peu de recul, je me suis rendue compte que même si je peux dire ce qui a changé dans les vies des personnages et comment ils en sont venus là, je ne ressens rien à propos de tout ça. Je n’ai rien “vécu” avec eux, j’ai juste “observé” d’un œil neutre. Et pour un tel roman, où tout passe par les sentiments et les blessures de chacun, je trouve ça vraiment gênant. La fin, beaucoup trop théâtrale à mon goût, ne m’a rien fait et la réconciliation entre la mère et la fille a été trop brutale pour moi. Ces deux scènes, entre autres, ont été difficilement compréhensibles pour moi et ne m’ont causé aucune émotion. Les exercices avec Pilgrim n’ont pas su me convaincre non plus, beaucoup de description mais peu de ressenti.



Malgré ce que j’en dis, c’est un bon roman. Mais vu le potentiel, pour moi, c’est une déception.
Lien : http://grignoteuse.wordpress..
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Les blessures invisibles

Quatrième de couverture :



À treize ans, Tom vient dire adieu à sa mère, qui va être exécutée. Quel crime a pu commettre cette femme si attachante et pleine de vie ? Quarante ans plus tard, le destin joue à Tom le plus cruel des tours : son fils risque la peine capitale. Ce nouveau drame le replonge dans son terrible passé...







Mon avis :



Une histoire en alternance entre l'enfance de Tom et sa vie actuelle où il se retrouve confronté au problème pour son fils. Une histoire qui montre que les erreurs judiciaires sont vite faites, qu'il faut être prudent avec la peine de mort. Un roman, qui est également là pour nous montrer qu'une même histoire peut avoir plusieurs versions suivant la personne qui la raconte. Un bon roman.
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Le Coeur des flammes

Ed Tullis est un musicien dans l'âme. Mais l'été, il occupe avec son ami Connor un emploi dangereux : celui de parachutiste du feu.

Ed et Julia se rencontrent un soir au restaurant où Ed se produit pour gagner un peu d'argent. C'est un soir de pluie, et Julia vole inopinément le stationnement qu'a repéré Ed devant le restaurant. Va s'en suivre une dispute très rigolote, et un numéro de téléphone sur un bout de papier sous les essuie-glace. C'est rapidement l'amour fou entre Julia et Ed. Toutefois, les cartes se brouillent lorsqu'ils déménagent pour l'été dans le Montana où Ed et Connor exercent le métier de parachutistes du feu. Julia, quant à elle, dirige un camp de plein-air pour jeunes adolescents délinquants.

Un jour, un feu se déclare tout près de l'endroit où campe Julia avec Skye, sa jeune protégée. Or, Skye s'est enfuie durant la nuit et elle demeure introuvable. Les parachutistes du feu arrivent bientôt sur les lieux et partent à la recherche de Skye dans la forêt où brûlent les arbres. S'en suit une terrible tragédie. Il y aura des morts, des blessés et Ed perdra la vue suite à une chute.

Quelques mois après l'incendie, Julia, Ed et Connor se voient à nouveau, et Connor et Julia sont forcés d'admettre qu'ils sont tombés amoureux l'un de l'autre. Pourtant, ils ne s'osent pas de l'avouer, et tous deux sont dévoués envers Ed et ne voudraient surtout pas le blesser.

Connor fuit donc la douleur en voyageant partout dans le monde, là où il y a la guerre et prend des photos. Il devient célèbre pour ses photos, et Julia le suit à distance comme elle le peut.

Les choses deviennent encore plus compliquées le jour où Ed constate qu'il est stérile à cause de son diabète. Julia et lui demandent donc à Connor d'être le père biologique de leur enfant. Connor fait le choix d'accepter, mais incapable d'affronter l'idée que sa fille à lui et Julia ne soit pas élevée par eux deux, il fuit ses amis à nouveau.

Cependant, comme le mentionne la quatrième de couverture, le destin va rattraper Connor, et il sera forcé de ne plus fuir lorsqu'il rencontrera Julia et sa fille en Afrique...



C'est avec Le coeur des flammes que j'ai bouclé mon premier challenge à vie, le challenge ABC 2010. Quelle immense satisfaction ! Je ne crois pas que je me lançerai à nouveau dans un si gros défi. Mais les portes restent toutefois ouvertes à d'autres challenges !

Bon, comme vous avez pu le constaté, Le coeur des flammes est une histoire de triangle amoureux. Rien de bien original là-dedans, me direz-vous. Et vous aurez raison. Mais j'ai quand même beaucoup aimé cette histoire, qui semble inévitablement un peu cul-cul quand on en fait le résumé. Sachez que l'histoire est beaucoup plus approfondie. N'empêche que ça ferait un beau film d'amour pour les filles et que certains événements sont un peu tirés par les cheveux !

J'ai adoré le fait que l'action se déroule dans les montagnes du Montana. La nature est omniprésente dans le roman, et cela est un gros bonus pour moi. J'ai cependant beaucoup moins apprécié que l'action se déplace en Afrique. J'adore voyager pourtant, mais on dirait que les deux lieux principaux de l'action n'avaient tellement rien en commun que j'ai eu du mal à croire qu'il s'agissait des mêmes personnages. J'aurais nettement préféré que l'action demeure au Montana. Mais bon. Ce n'est qu'un caprice de ma part.

Globalement, j'ai beaucoup aimé ce roman, qui a agréablement varié le type de mes lectures de ces derniers mois. Je ne lirais pas dix romans comme ça de suite, mais le changement apporte une petite brise rafraîchissante !

Je termine en racontant une petite anecdote. Dans le roman, on parle d'un fait vécu qui s'est produit dans les années 1980, je crois, et qui impliquait les parachutistes du feu. C'est une tragédie dans laquelle de nombreux Smoke Jumpers ont perdu la vie. En fait, tout ceux qui ont fui sont morts, rattrapés par le feu. Le seul qui a survécu est celui qui a décidé de rester dans le feu. Il s'est trouvé un terrain rocheux, puis a mis le feu à toutes les broussailles autour de lui avant de les éteindre et de s'étendre au sol. Le feu l'a contourné, n'ayant rien à consumer autour de lui.

Deux jours après que j'ai terminé ce livre, je suis allée voir une conférence de monsieur Égide Royer, un spécialiste de l'éducation et des troubles de comportements au Québec. Pour illustrer une stratégie d'enseignement, il s'est servi précisément de cet événement, alors que deux semaines auparavant, je n'avais jamais entendu parler de l'existence des parachutistes du feu ! J'ai trouvé la coïncidence beaucoup trop comique pour ne pas vous en parler ici.

Avis aux amateurs de grands espaces et d'histoires d'amour contemporaines : ce roman est pour vous !
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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Le cercle des loups

J'ai beaucoup aimé Le cercle des loups, comme lors de mes précédentes lectures. J'ai beau connaître l'histoire et son dénouement, je me suis laissée complètement prendre par les événements et par l'écriture si évocatrice de Nicholas Evans qui ici ses sujets prédilection : passion des grands espaces, défense de la nature, grande histoire d'amour tourmentée...Les loups apparaissent ici comme des personnages à part entière et c'est un vrai plaisir de les suivre dans leurs chasses dans les forêts du Montana ou de trembler pour eux lorsque leurs vies sont menacées.Parmi les personnalités fortes qui peuplent le roman de Nicholas Evans, Lovelace est l'un des plus marquants. D'abord détestable à cause de son implacable cruauté lorsqu'il extermine les loups qu'il considère comme des créatures sans d'âme, puis le doute s'infiltre peu à peu jusqu'à la prise de conscience qui nous amène à le prendre en pitié : toute son existence s'écroule lorsqu'il réalise l'horreur de ses actes et l'impossibilité de les réparer.J'ai également trouvé très touchante l'histoire d'amour entre Luke et Helen, une relation qui semble bien fragile face aux attentes de la société et à tout ce qui se déchaîne autour d'eux.Le dénouement teinté d'amertume vient nous rappeler que le sujet de la réintroduction des loups en milieu naturel, tout comme les réactions passionnées de ses opposants ou de ses partisans, restent des sujets d'actualité...Un très beau roman.
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L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux

« L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux » de Nicholas Evans met en relief la vie de personnages éclaboussés par un traumatisme. Ce dernier peut faire basculer des personnalités, remettre en question certaines valeurs. Au contact d’autres personnes, le trio familial de départ va apprendre à panser ses blessures. L’auteur propose une histoire pleine d’authenticité.

(chronique complète : https://livrement.com/2016/02/18/l-homme-qui-murmurait-a-l-oreille-des-chevaux-nicholas-evans/)
Lien : https://livrement.com/2016/0..
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La ligne de partage

Tout d'abord j'ai apprécié la construction du roman. L'intrigue s'ouvre sur la découverte du corps d'Abbie. L'auteur nous entraine alors dans des retours en arrière pour comprendre comment on a pu en arriver là. Ces flash-back assurent un bon rythme au roman, on tourne les pages facilement avec l'envie de connaître la suite.



Si je simplifie à l'extrême : c'est l'histoire de Ben, père de famille, qui quitte sa femme. Il est tombé amoureux d'une autre femme un peu malgré lui. J'avoue que le personnage de Ben est celui que j'ai préféré. Peut être parce que c'est celui qui, je trouve, est le mieux décrit par l'auteur. Il a de la profondeur, on comprend son dilemme : il aime sa famille, mais il aime également cette autre femme. J'ai aimé sa sincerité.



Evidemment, un divorce c'est un tsunami pour une famille, ajoutez à ça une ado en pleine crise, à l'université, loin de son cocon familiale. La voilà qui se laisse embarquée par le 1er venu avec un peu de carisme et un beau discours révolutionnaire.



Alors oui Abbie m'a un peu tapé sur le système. J'ai eu du mal avec le cliché de la p'tite bourgeoise qui s'encanaille. En fait de façon générale, à part le personnage de Ben, j'ai trouvé les personnages assez lisses, un peu stéréotypés. C'est ça qui m'a dérangé dans ce roman. Ce fut, malgré tout, une lecture agréable.


Lien : http://lydianeyannick.over-b..
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Le cercle des loups

C'est un roman que j'ai adoré. Je me suis complètement immergée dans cet univers "western", dans ces immenses forêts, dans l'ambiance générale du roman, que j'ai dévoré en deux temps trois mouvements. En prenant parti, évidemment puisqu'ils étaient les "gentils-héros-de-l'histoire", pour les défenseurs des loups.

C'est assez irréfléchi, comme attitude. Parce qu'il ne faut pas croire que la réintroduction des loups est quelque chose d'anodin.

Je commentais ma lecture, dimanche dernier, lors de notre repas familial dominical, et mon beau-père s'est crispé. C'est un homme qui, par son travail côtoyait les bûcherons du coin, les hommes des bois en général. Il adore la forêt et la connaît bien... Des loups ont été réintroduits voilà quelques années dans le Vercors, qui se sont pas mal régalés du bétail des alpages. Ils ne sont pas du tout aimés des bergers, et n'ont pas intérêt à se montrer, si j'ai tout compris...

Et puis le loup est encore une des grandes terreurs de l'homme.

Sujet sensible...

que j'ai trouvé très bien traité dans cette belle aventure !
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Les blessures invisibles

Au fil des chapitres qui s'entrecroisent, on suit Tommy de l'enfance à l'âge adulte.



Dès la 1ère page l'auteur attire l'intérêt du lecteur: à treize ans, Tom vient dire adieu à sa mère, qui va être exécutée. Quel crime a pu commettre cette femme si attachante et pleine de vie ?



Les blessures invisibles c'est l’histoire bouleversante et captivante d’une mère arrachée à son enfant, et dont les générations suivantes devront expier les fautes...



La relation houleuse entre père-fils décrite sur plusieurs pages est poignante.

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Le cercle des loups

Les loups sont revenus.

Avec eux, la haine ancestrale des habitants du Montana. Helen Ross, chargée de protéger ces prédateurs, va devenir la proie des ranchers. Buck Calder sera son pire ennemi. Son fils, Luke, est prêt à tout pour la sauver. Et sauver les loups.

Un grand roman, une histoire d'amour où l'homme joue son destin face à la nature et aux forces qui l'animent.
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Le cercle des loups

Encore un livre arrivé un peu par hasard dans ma PAL et qui me tentait que moyennement. Il aura fallu une pioche d’un autre babeliote pour l’en sortir et c’est une bonne chose car j’ai passé un très bon moment de lecture.

Les étendues forestières accolées aux grands ranchs du Montana en font un cadre absolument magnifique. On ressent dans l’écriture la rigueur et la dureté de la vie là-bas. Au milieu de tout cela on ajoute la nature sauvage avec les grands wapitis et loups et le tableau est dressé. Pour avoir vu cette faune et cette flore au Yellowstone cet été j’ai eu l’impression d’y retourner en lisant ce roman. Ajoutez à cela une histoire de famille et d’amour et vous aurez une recette pour un bon roman. Les descriptions sont bien détaillées, les personnages sont attachants (Luke) ou complètement détestables pour certains (Clyde et Buck). J’ai ressenti la tension monter au fil des pages. L’auteur pose l'épineuse question de la cohabitation entre humains et animaux sauvages.

Léger bémol, quelques pages superflues dans la deuxième moitié mais sinon la lecture est très fluide tout du long.



À découvrir.
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L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux

Un très beau roman, très bien écrit, très émouvant. Il y est question de résilience, du rapport entre l'homme et l'animal, ici le cheval , animal particulièrement empathique et miroir de l'homme. Cependant, pas besoin d'être féru d'équitation pour s'attacher à Pilgrim. Tout est beau dans cette histoire.
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Le Coeur des flammes

J'avais acheté ce livre suite à l'adaptation cinématographique du roman de Nicholas Evans « L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux » par Robert Redford. C'est à dire, il y a une petite vingtaine d'années ! Film que j'ai toujours plaisir à regarder d'ailleurs.

Le drame est un formidable prétexte pour permettre les relations humaines, scruter les sentiments de chaque personnage et puis... proposer l'histoire d'Amour, ce qui ne gâche rien. Nous avons donc bel et bien affaire, avec ce roman, à une saga.

J'ai passé un agréable moment de lecture mais je n'ai pas eu de coup de cœur. Les mécanismes d'écriture à savoir le drame, la mise en lumière d'un métier et l'histoire d'Amour avec un grand « A » sont les mêmes que dans « L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux ». Je n'ai pas été transportée non plus par l'écriture, par contre moi qui apprécie les descriptions, je n'ai pas été déçues car elles m'ont permises de me plonger dans les ambiances et les grands espaces de ce roman. Les personnages ne sont pas en reste non plus et méritent qu'on s'y attache.



Julia rencontre fortuitement Ed. Ils se plaisent et décident d'entamer une relation. Ed est musicien et à ses heures perdues, parachutiste du feu tout comme son meilleur ami Connor. Ils se retrouveront tous les trois dans le Montana pour la saison des grands feux. Seulement voilà, peut-on avoir le coup de foudre pour la copine de son meilleur ami ? Gros dilemme et que faire ? Partir ou subir ?

Je ne vous dévoilerai rien de plus et vous laisse découvrir si le cœur vous en dit !

Une grande histoire d'Amour, ça ne se refuse pas, surtout en ces temps de doute et d'incertitude.
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Les blessures invisibles

Le roman démarre un peu bizarrement… Tommy un adolescent, rend visite à sa mère qui est en prison. Il sait qu’elle va mourir. C’est la dernière fois qu’il la voit…



Remontons le temps, avec le même Tommy, petit garçon que nous suivons alors, qu’il vit au domicile familial dans la campagne anglaise. Diane, est plus âgée, et comédienne. Tommy rêve de de cinéma, de grandes épopées, alors qu’il est "incarcéré" dans un pensionnat dont l’Angleterre des années 50 a le secret. Il ne s’y plait pas, se sent abandonné, et surtout sert de souffre-douleur de ses petits camarades. Diane s’envole pour Hollywood en emportant Tommy avec elle et son nouveau copain…



En dire d’avantage déflorerait une histoire construite en alternant les différentes époques et dont il faut préserver les ombres et les non-dits. Car dans ce roman, il est beaucoup question de non-dits, de mensonges qui accumulés finissent par fragiliser définitivement la vie d’un homme.



Aux mensonges de la vie s’ajoutent les paillettes et les mirages du monde cinématographique. Hollywood est à son zénith dans les années 50. Si l’endroit brille, l’envers du décor est nettement moins reluisant. De tout cela Tommy va être imprégné, parfois pour le meilleur, mais nettement plus pour le pire, et va aussi se répande aux générations suivantes.



Et même si au fond, ce roman n’a sans doute pas une grande profondeur, il n’en reste pas moins plaisant à lire de par sa construction, et les thèmes qu’il aborde. Une lecture détente comme on peut les apprécier de temps en temps .


Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Le Coeur des flammes

Un roman d'aventures et d'amour plein de montagnes, d'incendie, de génocide, d'enfants inadaptés,etc...

C'est prenant mais il y en a presque trop. J'ai parfois eu envie de dire à l'auteur : "Arrête et laisse-les vivre leur amour !"

Ed et Connor, parachutistes du feu l'été dans le Montana, sont les meilleurs amis du monde ; quasiment des frères. Ed tombe amoureux de Julia avec laquelle il se fiance. Il présente aussitôt l'amour de sa vie à Connor.

Premier rebondissement : C'est le coup de foudre réciproque entre les deux jeunes gens qui ne peuvent l'avouer et encore moins le vivre par fidélité envers Ed.

Deuxième rebondissement : Lors d'un incendie de forêt Ed et Connor sautent pour aller sauver Lydia menacée par les flammes. Ed tombe et perd la vue.

Troisième rebondissement : Lydia et Ed sont mariés, mais Ed est stérile. Ils demandent à Connor d'être le père biologique (bio-papa) de leur enfant.

Quatrième, cinquième rebondissement : prière de se reporter au livre.

C'est très facile à lire, les descriptions des paysages et des incendies sont superbes,... mais ce roman n'a pas la magie de "L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux".

Quand le trop tue le mieux...
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Le Coeur des flammes

Une fois de plus j'ai aimé le style de Nicholas Evans. Les belles descriptions de la nature et du travail des hommes m'ont enthousiasmée.

J'ai tout de suite aimé les personnages, principalement Connor. Pourtant je n'ai pas autant accroché avec ce roman car j'ai trouvé que l'histoire d'amour était une romance à l'eau de rose. Les sentiments sont beaux mais excessifs tout comme les réactions des protagonistes.
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La ligne de partage

Les premières pages de ce roman m'ont fait penser à "L'attentat" de Yasmina Khadra .



Dans le roman de Nicholas Evans, un couple en train de se défaire découvre que sa fille est une éco-terroriste meurtière , tout comme le héros de L'attentat découvrait dans les premières pages du roman que le coupable de l'attentat meurtrier dont il soignait les vixctimes était sa propre femme ....



Là s'arrètent les ressemblances entre les deux romans ... l'un se passant en Israël, l'autre aux Etats Unis entre les riches banlieues de la Côté Est, les montagnes du Montana et la région de Santa Fe, avec quelques incursions dans la Californie des travailleurs agricoles.



De belles descriptions de paysages.



Des analyses sur les éléments constitutifs d'un couple, du bonheur en famille.



Les raisons d'une dérive, ces petits riens, ces battements d'ailes de papillon qui font bifurquer une vie.



L'influence des amis, des amours et de ce qui constitue des points de non retour ....



Après "Comme Dieu le veut" de Niccolò Ammaniti , et malgré les thèmes évoqués, ce roman de Nicholas Evans m'a fait l'effet d'une pause rafraîchissante.



En bref : je vous le recommande :)
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Thèmes : peinture , musique , histoire de l'art , Instruments de musique , musiciens , art , artiste , symphonie , mer , Japonisme , impressionnisme , sécession viennoise , Abstraction , Côte d'Azur (France) , romantisme , pointillisme , symbolisme , Pique-niques , joconde , leonard de vinci , renaissance , culture généraleCréer un quiz sur cet auteur

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