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Citations de Nicolas Delesalle (344)


L'accident, le cancer et toutes les saloperies du monde déclenchent la révolte, la rage puis la résignation, tiercé perdant dans l'ordre. La mort de vieillesse, on doit l'accepter d'un tenant, au comptant, toutes taxes comprises. C'est la vie.
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(…) je ne lisais pas, je suçais les os, j’aspirais la substantifique moelle, je ne dormais plus.
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Je n’ose plus lui dire que je l’aime, alors je lui montre discrètement. (...) je me redresse et passe mes deux bras au-dessus du siège avant pour les lover autour de son cou comme un collier de nouilles.
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C’est souvent là, dans la rondeur élastique qui couvre la mâchoire que l’enfance s’accroche le plus longtemps.
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Sa mémoire était un paquet déchiqueté après Noël, les enfants Alzheimer s’étaient barrés avec le cadeau.
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L’accident, le cancer et toutes les saloperies du monde déclenchent la révolte, la rage puis la résignation, tiercé perdant dans l’ordre.

La mort de vieillesse, on doit l’accepter d’un tenant, au comptant, toutes taxes comprises. C’est la vie.
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Inès, les mots sont des menteurs, ils déforment , simplifient, tordent, concassent, prennent le pouvoir et gouvernent; alors la voilà l'autre part de vérité
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" Les adultes font souvent mine de s'étonner du désespoir baroque des adolescents, mais cet étonnement est un leurre, ils n'y croient pas eux-mêmes ; au fond, ils savent très bien à quel point c'est compliqué de se relever quand on tombe de son enfance."

Pourquoi un souvenir qui n'avait aucune aspérité, un moment minuscule qui aurait dû rejoindre l'immense cimetière des minutes oubliées, s'impose à nous ?

Ce n'est pas tous les jours qu'on peu décider d'être heureux.

On passe tous les étés dans cette maison, c'est le centre, chacun a un coeur en pierre chaude dans son histoire, nous, c'est ici qu'il bat, entre ces quatre prairies, ces forêts de chêne, cet étang, ce peuplier géant [...]
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C'est à mon tour de pratiquer ce dur métier, ce métier impossible, cent soixante- huit heures de travail par semaine, pas de week-end, pas de vacances, pas d'autre salaire que la critique rétrospective : parent.
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Mes soeurs et ma mère pleuraient comme des Roumaines officielles, les femmes pleurent en Europe de l'Est, c'est la tradition, ça chasse les mauvais esprits.
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Les adultes font souvent mine de s'étonner du désespoir baroque des adolescents, mais cet étonnement est un leurre, ils n'y croient pas eux-mêmes ; au fond, ils savent très bien à quel point c'est compliqué de se relever quand on tombe de l'enfance.
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"Ce n'est pas vous qui valez cette note-là, mais votre copie" disait-il aux élèves effondrés.
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Au terme de ce voyage, j'ai surtout enfin compris que "l'âme russe" n'existe pas, que c'est un concept sexy pour la littérature, entraînant pour les Occidentaux - en tout cas avant la guerre -, mais un concept fumeux. Il n'y a pas d'âme russe, il n'y a que des humains qui essaient de survivre dans les conditions qu'on leur impose, il n'y a que des décisions politiques qui influent sur leur manière d'être, qui rétrécissent ou agrandissent leurs espoirs et leurs journées.
J'en suis convaincu maintenant, "l'âme russe", ce fatalisme parfois plein de panache, cette exaltation des élans du coeur, est le fruit de choix politiques accumulés au fil des temps, pas d'une sensibilité produite ex nihilo et en série à la naissance des petits Russes par la magie noire d'une génétique particulière. Les Russes ne naissent pas russes, ils le deviennent.
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Au creux de l'obscurité, nous parlons vraiment pour la première fois.Les armures sont à nos pieds, et la confiance accumulée pendant l'année nous libère. Nous sommes devenus des frères d'armes, et nos seules armes sont un appareil photo et un stylo.

( p.149)
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Au même moment, les véhicules ont croisé un vieux monument érigé dans les années 1970 à la gloire de l'amitié entre l'Ukraine, la Biélorussie et la Russie.À l'époque, chacune de ces républiques soviétiques avait choisi son propre symbole. L'Ukraine avait opté pour une statue représentant un mineur, un fermier et une femme avec un bouquet de fleurs ; la Biélorussie, pour un partisan et un ouvrier de l'industrie automobile; la Russie, elle, avait préféré des soldats et des tanks.


( p.14)
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Passé la stupéfaction, la raison raisonne.
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Le courage, c'est souvent de la peur qui se marche dessus.
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"Le voilà, votre problème, disait Sissi, vous ne vous parlez pas !" (...)
C'était bien vrai. On ne se parle pas vraiment quand on est entre hommes ; on ne se raconte rien. On construit des phrases qui ne portent pas, qui ne disent rien, des bulles de mots qui éclatent sans laisser d'empreinte irisée dans l'air. Des blagues. Des anecdotes de boulot. Des commentaires sur le sport. Des analyses politiques bancales. On parle des autres, des événements, parfois des idées. Mais, en général, en rentrant chez moi après les parties de bowling, je ne savais jamais si mes amis allaient bien ou non
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Pour clore les bans, j'ai choisi la pire phrase de l'Univers, la pire excuse, et en plus j'en suis fier, je ne me rends pas compte, je ne me rends compte de rien : « Je t'aime trop pour rester avec toi sans plus t'aimer vraiment. » Je mériterais la prison pour cette phrase. Des coups de fouet. Le rouet. Le pilori. L'écartèlement.
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J'adorais encore les longs regards silencieux que l'on partageait avec Madame Rodh, ma professeur de français de quatrième. Très jolie femme aux longs cheveux noirs, aux yeux bleus, à la patience infinie et aux seins lourds. Mon oncle Igor fit sa rencontre lors d'un voyage organisé en URSS durant l'année scolaire par ma mère. Pendant leur relation, mes copies ont permis à Madame Rodh d'exprimer ses points de vue sur l'état de sa liaison en cours avec mon oncle. Quand tout allait bien, j'avais de bonnes notes, quand mon oncle était pénible, j'étais moins bon. Je transmettais à mon oncle les notes et les messages y afférents.
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