AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Olivier Barrot (43)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées



« Le Théâtre de Boulevard » est paru en 1998 dans la collection « Découvertes Gallimard ». Olivier Barrot et Raymond Chirat répondent donc aux contraintes de la collection : construire une synthèse en 128 pages, avec des illustrations annotées qui encadrent, coupent.. le texte, et en final, 30 pages, des témoignages et documents d’époque, un index… Les auteurs présentent un panorama chronologique du Théâtre de Boulevard depuis Napoléon aux années 1990. Le lecteur assiste à une promenade littéraire qui égrène les noms, les œuvres, les lieux… Les contextes historiques, l’analyse sociale ne sont guère abordés. Les témoignages nuancent (en partie) cette observation. La documentation est variée, intéressante , mais à la limite de l'abondance, les annotations surchargent certaines pages. Ce volume permet de mesurer l’importance du succès populaire du théâtre de Boulevard. Mais l’énumération des auteurs et des noms manque de recul et d’analyse. Une entrée en matière donc….

Commenter  J’apprécie          20

"Ils l'endorment, leur public avec leurs pièces de musée, leurs tragédies d'antiquaires et leurs malheureuses momies en péplum qui s'égosillent sans bouger !

Tandis qu'ici, aux Funambules, c'est vivant, ça saute, ça remue..."

Tel est le début d'une célèbre réplique des "Enfants du Paradis" que Jacques Prévert avait écrit pour le personnage d'un directeur d'une petite salle du Boulevard du Crime.

Avec son titre inévitable et malicieux ,"Ciel mon mari !", ce petit ouvrage annonce clairement la couleur.

C'est du Boulevard, du Vaudeville que l'on joue ce soir !

Et qu'importe si les décors ne sont pas plus de Roger Harth que les costumes ne sont de Donald Cardwell !

(Et pourtant si, ils sont là, évoqués en page 90 les deux compères du théâtre de notre enfance).

Le brigadier frappe les trois coups. Le rideau se lève.

Et la balade, richement illustrée par plus de 160 dessins et photos, commence, dès 1815, à égrener les souvenirs sur les "Boulevards" pour nous amener jusqu'à la célèbre émission TV "Au théâtre ce soir".

Ce petit ouvrage, très érudit, est un enchantement.

Rédigé d'une manière très vivante, à la manière des "albums" de la "Pléiade", il est une mine d'informations.

On y croise des noms prestigieux d'hier : Marie Dorval, Marcel Achard, Tristan Bernard, Raimu, Théophile Gautier...mais aussi des noms célèbres d'aujourd'hui tels que ceux de Maria Pacôme et de Jean Le Poulain qui formèrent l'inoubliable duo de l'irrésistible pièce : "Le noir te va si bien"...

Ce livre cache derrière son petit format un contenu dense et complet.

C'est un livre intelligent et agréable qui donne envie de Théâtre !
Commenter  J’apprécie          286

Un ouvrage qui se tient sur le théâtre de boulevard, mais qui survole allègrement le sujet. La faute à la conception-même de la collection Découvertes Gallimard ? Sans doute en partie. Autant les illustrations nous mettent dans l'ambiance aux premiers chapitres, notamment avec l'ouverture sur une excellente peinture de Daumier, Le Mélodrame, représentant des spectateurs ébahis devant une scène... mélodramatique, autant le nombre de dessins et photos qui se succèdent ensuite apportent, peu à peu, de moins en moins au contenu.





On aurait aimé plus de texte. Parce que tout de même, on passe un peu vite sur la carrière d'Eugène Scribe, sur la carrière boulevardière de Sarah Bernhardt, ou encore, pour l'époque contemporaine, sur Jacqueline Maillan dont on ne mentionne que vite fait le nom, en ajoutant dans un coin qu'elle fut "l'actrice fétiche" du boulevard dans la seconde partie du XXème siècle. De même, les collaborateurs de Labiche sont bien nommés, mais on ne précise pas, justement, qu'il écrivit avec eux, ni même qu'il écrivit très souvent (toujours?) en duo, voire en trio.





À cela s'ajoute que le livre démarre sur les chapeaux de roues, ne précisant pas le contexte, ni même le terme "boulevard du crime" et son origine. On définit les genres d'alors après avoir présenté bien d'autres choses au lecteur, alors qu'il eut été logique de commencer aussi par là. Passons. C'est tout de même une mine d'informations lorsqu'on ne connaît pas grand-chose au boulevard, et même quand on connaît un peu. Tout un monde, toute une ambiance, une multitudes d'auteurs et d'acteurs aujourd'hui oubliés resurgissent, et si le cas Labiche est un peu agaçant (on pense donc qu'il écrivit je ne sais combien de pièces seul), la pratique de l'écriture en collaboration est, et ce n'est qu'un exemple, bien exposée. On peut se faire facilement une idée générale de ce que fut le boulevard au XIXème. Le chapitre consacré à la fin du XXème s'avère moins intéressant, sans doute pas à cause des auteurs, mais parce que le boulevard (et le théâtre en général), alors, n'est plus un spectacle dans l'air du temps comme il le fut auparavant.





On peut être agacé parfois par les citations d'auteurs ou de critiques qui se succèdent dans un seul paragraphe, ou par le style des d'Olivier Barrot et Raymond Chirat, un rien pompeux, et particulièrement sur la fin, lorsqu'ils cherchent à imiter lesdits auteurs ou critiques d'antan. Quitte d'ailleurs à se montrer parfois un peu langue de vipère... Et on peut déplorer qu'on ne nous explique pas pourquoi on nous parle parfois plus d'opéra-comique que précisément de théâtre (même si c'est tout à fait logique).





Le tout est organisé en cinq chapitres, les trois premiers étant consacrés au XIXème, le quatrième à l'ambiance propre au monde du boulevard - c''était une bonne idée, mais ça n'est pas complètement réussi -, le dernier au théâtre de boulevard actuel (je précise que le livre a été écrit en 1998). La partie "Témoignages et documents" complète bien le reste.





Je pense qu'il est préférable d'avoir une idée générale de l'histoire du théâtre en France avant de lire cet ouvrage, au risque d'être balancé dans le bain un peu brutalement et submergé à n'en plus finir par des noms inconnus. Pour ma part, je vais tenter le Que-sais-je ? de Michel Corvin et peut-être un manuel universitaire sur le même sujet, les titres ne se bousculant pas. L'intérêt de ce Découvertes Gallimard, c'est tout de même, malgré la profusion et ce que j'ai écrit en début de critique, de faire toucher du doigt une atmosphère pas forcément facile à faire passer sans illustrations.
Commenter  J’apprécie          222
A la manière de- Tolstoï, Lamartine, Anna de No..

l'idée est au dela du plagiat puisqu'il s'agit de création. mais à la manière de ... insolite et surprenant. curiosité à lire pour rigoler
Commenter  J’apprécie          20
Des livres et des jours

Un petit livre de 1999 qui était dans mes réserves d'écureuil, que je viens enfin de lire. Olivier Barrot, journaliste, producteur depuis 1991 et présentateur d ' "Un livre un jour" émission quotidienne de France 3, parle de l'idée de cette émission qu'il a pu mettre en place, sa durée , son développement, et en même temps, Olivier Barrot décrit son parcours dans les livres, son amour pour eux.

Puis Olivier Barrot pour la 1001e d' "un livre un jour", en 1995 demande à

18 écrivains de célébrer le laconisme et la brièveté...Textes qui suivent , dans la seconde partie,les lignes personnelles du journaliste

Petit texte sans prétention, mais tout écrit, tout témoignage pour mettre en valeur la lecture, les lecteurs, les écrivains, sont pour ma part, toujours dignes d'être signalés. "Il n'est pas absurde non plus d'affirmer que les livres sont faits pour aboutir à un beau, un meilleur monde..."(p.7)
Commenter  J’apprécie          110
Gueules d'atmosphère : les acteurs du cinéma fr..

Petit portrait rapide de 30 ans de cinéma français



Depuis la naissance du cinéma parlant jusqu'à l'aube de la Nouvelle vague, Olivier Barrot et Raymond Chirat passe en revue 30 ans de cinéma à travers les acteurs.



Tout en restituant l'état d'esprit, l'atmosphère, du cinéma lors des différentes époques, notamment celle très clivante de l'occupation, les auteurs nous font revivre les grands classiques et les acteurs principaux, les « emblèmes du cinéma » comme ils aiment à les nommer, avec pour chacun une petite biographie.



Le parcours de certains est étonnant, d'aucun sombrant dans l'anonymat, ne résistant pas à l'arrivée du parlant, d'autres, au contraire, saisissent leur chance mais les places en haut de l'affiche sont très rares et la guerre vient brouiller le jeu de carrières prometteuses.



Là, où le livre devient très intéressant, c'est lorsque les auteurs évoquent les seconds rôles, les "sans-grades" si indispensables au cinéma.

Une formidable pléiade d'actrices et acteurs qui, pendant un demi siècle, n'auront joué que des seconds rôles, parfois jusqu'à 300 pour certains. Ces hommes et femmes avec lesquels le public s'identifiera, se reconnaîtra et finalement les adoptant de films en films sans souvent connaître leurs noms.



Un petit ouvrage qui fait revivre de grands et petits films et surtout nous remémore ces actrices et acteurs, aujourd'hui pour la plupart, disparus. Quel plaisir, au fil des pages, de retrouver ces interprètes et de se les remémorer à travers leurs personnages, de concierge, de policier, d'assassin, de victime ou de simple commerçant et de se souvenir un instant de ces illustres oubliés.
Commenter  J’apprécie          342
Gueules d'atmosphère : les acteurs du cinéma fr..

Un chouette panorama du cinéma français d’avant-guerre, avec des personnalités fortes qui ont émaillés le grand écran et fait le bonheur de nos grands-parents. Arletty, Louis Jouvet, Raimu, Elvire Popesco, Viviane Romance, Michel Simon, Jules Berry, Gabin, Morgan... - et ses seconds rôles - Robert Le Vigan, Jeanne Fusier-Gir, Margo Lion, Saturnin Fabre, Alerme, Alice Tissot ou Carette étaient les vedettes de ces drames ou de ces comédies en noir et blanc devenues des classiques. Un livre qui réveille la madeleine de Proust et qui fait du bien. Pour celles et ceux que la chose intéresse, la plupart de ces titres sont disponibles en DVD René Chäteau, un exhumateur.
Commenter  J’apprécie          00
Gueules d'atmosphère : les acteurs du cinéma fr..

J’ai eu le bonheur de rencontrer à plusieurs reprises les deux auteurs de cet ouvrage, chaleureux amoureux du cinéma. Et la collection des découvertes Gallimard leur a offert le support parfait pour relater plus qu’évoquer les acteurs qui firent le cinéma français de ces quatre décennies.

L’ouvrage bénéficie d’une abondante illustration : photos de films et d’acteurs, affiches et publicités, couvertures de revues… Mais aussi témoignages ou extraits de biographies d’acteurs (Dalio, Jean Marais, Edwige Feuillère…)

Il ne faut pas s’attacher au titre « Gueules d’atmosphère » car ce sont bien tous les acteurs de ces époques qui sont ici rappelés à notre bon souvenir et non ce que l’on a tendance à nommer des gueules uniquement. Ainsi Jeanne Boitel, André Lefaur, Lucien Coedel côtoient Jouvet, Fernandel ou Bardot.

Enfin, les auteurs s’impliquent, donnent leur opinion et bien souvent avec pertinence et humour.

Ainsi pour Raimu : « Bien inspiré, il grimpe au firmament, mal conseillé, il s’ébroue comme un phoque, se dandine, ne pense qu’à écraser ses partenaires. »

Un ouvrage réussi et parfaitement maîtrisé qui trouve toute sa place parmi les grands livres d' Histoire du cinéma français.
Commenter  J’apprécie          142
Je ne suis pas là

Allez, vite fait, cette petite note ! Depuis Georges Perec le « Je me souviens » est devenu, comme la nouvelle ou la fable, un genre littéraire à part entière. Ici Olivier Barrot s'essaie à ce genre court, et même très court ; 150 pages pour 30 textes, il y mêle le récit de voyage. Étant donné le pédigree de l'auteur, je m'attendais à mieux. Et puis ce titre, hein ! Si je ne suis pas là, c'est que je suis ailleurs, non ? Alors comme titre « Je suis ailleurs » s'eût été mieux. En voyage, on voit les choses à l'aune de sa propre culture ; le cinéma, la peinture et la musique, la littérature surtout, et même le sport ou que sais-je encore. Je ne sais pas précisément pourquoi, mais je suis plutôt bon public pour ce genre là ; la curiosité et la facilité peut-être ? Alors quand bien même ... : 3*. Allez, salut.
Commenter  J’apprécie          100
Je ne suis pas là

Barrot parle davantage des autres que de lui, ce qui, par les temps qui courent, n'est pas un mal. Il nous apprend ceci, qui est essentiel: "Ecouter la musique de la géographie."
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
Commenter  J’apprécie          00
La vie culturelle dans la France occupée

La vie culturelle dans la France occupée nous transporte à l’époque du Dernier métro de François Truffaut, alors que les cinémas étaient bondés pour deux bonnes raisons : on y offrait du rêve et il y faisait chaud en hiver.



Mais qu’en était-il vraiment de tous les aspects de la vie culturelle entre défenseurs de Pétain, collabos de tout acabit, délateurs et résistants? C’est ce que nous livrent ici Olivier Barrot et Raymond Chirat dans ce documentaire abondamment illustré où Paris ressemble souvent à une ville allemande avec tous les lieux dont se sont appropriés leurs voisins pendant quelques années.



C’est un grand tour d’horizon que font ici les auteurs de La vie culturelle dans la France occupée, puisque tout est passé au peigne fin, des éditeurs aux équipes techniques des studios de cinéma, même si, bien évidemment, ce sont les artistes (peintres, écrivains, acteurs — de cinéma et de théâtre) qui sont mis de l’avant ainsi que le rôle qu’ils ont joué au cours de « cette drôle de guerre » dont certains ne sortiront pas intacts (voire pas du tout, comme Brasillach).



Pan de l’Histoire en partie méconnu, du moins de l’autre côté de l’Atlantique, la vie culturelle sous l’Occupation, tant à Paris qu’à Lyon, puisque c’est dans ces deux villes qu’elle s’est le plus développée, nous est ici dévoilée, ce qui ouvre de nombreuses portes aux lecteurs curieux — dont je suis — qui voudront sûrement en apprendre davantage sur la liste Otto.



Un livre fouillé et sérieux. Comme je les aime.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
Commenter  J’apprécie          160
La vie culturelle dans la France occupée

Dans la très pratique collection « Découvertes Gallimard » ce volume est consacré aux heures sombres de l’Occupation vues sous l’angle culturel ce qui permet de constater que malgré la dureté des temps et la présence de l’occupant , une activité artistique se maintenait . Le livre passe en revue après un rappel de la situation (Chap 1 La France occupée) les différents domaines de la culture ( 2. L’air du temps 3.L’imprimé.4.Images et sons 5. Le spectacle vivant) pour finir par l’Epuration dans ces milieux spécifiques (6.L’heure des comptes) . L’ensemble vaut principalement par l’abondance des documents produits , le texte est parfois un peu superficiel (format oblige) mais constitue une bonne introduction à une étude plus approfondie (Bonne bibliographie à la fin).
Commenter  J’apprécie          82
La vie culturelle dans la France occupée

Qu’était-il possible de lire sous l’Occupation ? Les acteurs ont-ils collaboré ? Que pouvait-on entendre lors d’une soirée à l’opéra, à Paris, en 1943 ? Ce sont à quelques-unes de ces questions, et à beaucoup d’autres encore, balayant l’ensemble du monde culturel, du spectacle vivant aux musées, que répondent Raymond Chirat et Olivier Barrot dans cet ouvrage court mais au sujet relativement inédit, paru dans la collection Découvertes de Gallimard. Ils se livrent ainsi à un brillant exercice de synthèse, riche en anecdotes et abondamment illustré.



Un ouvrage indispensable si le sujet vous intéresse.

Commenter  J’apprécie          20
Le fils perdu

Lorsqu'il laisse aller sa plume au fil des associations d'idées, peut aligner de brillantes réminiscences dans la tradition des «je me souviens» de Georges Perec…



Une mémoire infaillible, donc, pour tout ce qui concerne les passions de l'auteur, et elles sont nombreuses: le sport, on l'a vu, mais aussi le cinéma, les spectacles et la littérature. Mais dès lors qu'il s'agit d'évoquer son père, Olivier Barrot se perd dans les brumes très modianesques de l'oubli et prend soin de préciser que ce qu'il raconte n'est qu'«un vague souvenir»…



Le père n'était pas bavard, mais n'allez pas imaginer qu'il n'avait rien à dire. Le portrait qu'en brosse Olivier Barrot le fait entrer dans la catégorie des glorieux timides, ces premiers de la classe qui semblent encombrés par leurs médailles et leurs prix d'excellence. Cet homme, en effet, avait tout lu ; il avait gagné l'amitié d'éminentes personnalités du monde du cinéma et de la littérature ; il avait été un résistant actif pendant les années de guerre.



Bref, il n'avait rien à cacher, et avait même toutes les raisons d'être fier de son parcours. Et si son silence assourdissant était à rechercher dans les origines? C'est une piste que propose sans s'appesantir l'auteur, en notant que son père est né Bloch et qu'il choisit le porter le nom de Barrot, bien avant la guerre, pour des raisons inconnues…

Un lecteur talentueux



L'auteur multiplie les exemples de la réserve taciturne de son père.

Enfant, il a vu plusieurs fois le cinéaste Roberto Rossellini, venu en ami chez ses parents. Il se souvient avec précision des conversations qu'il a eues avec l'auteur de «Voyage en Italie», et cela, au lieu de le réjouir, l'attriste:



«Comment se fait-il que je me souvienne de conversations avec Rossellini et d'aucune avec mes parents?»



Olivier Barrot garde en revanche le souvenir ébloui de soirées prolongées aux cours desquelles son père lisait à toute la famille, en «mettant le ton», de belles pages de la littérature universelle, parmi lesquelles des extraits de la trilogie de Pagnol. Un père silencieux dans l'intimité, mais qui devient extraverti dès lors qu'il s'agit de jouer un rôle. L'écrivain l'affirme: son père avait un talent exceptionnel, très supérieur à celui de Raimu!



À l'issue de ce voyage intime et périlleux dans les souvenirs liés au père, l'auteur ne sera pas plus avancé dans sa connaissance de celui qui a emporté avec lui son mystère. Le paternel est parti avec ses secrets ; mais en avait-il, des secrets? Rien n'est moins sûr… Reste l'évocation d'une vie, celle de l'auteur de ces pages. Olivier Barrot, en contrepoint de son enquête infructueuse, nous fait partager les moments forts de son activité de journaliste.



Une existence riche en voyages, lectures et rencontres. Nous croisons ainsi Jorge Semprun et Jean d'Ormesson, Pierre Tchernia et Jean-Pierre Vernant, d'autres encore, moins connus mais non moins attachants. Ces rencontres avec des hommes remarquables ponctuent agréablement le récit d'Olivier Barrot et montrent que le journalisme, lorsqu'il est pratiqué avec talent, peut devenir de la littérature.
Commenter  J’apprécie          90
Le fils perdu

Olivier Barrot, en contrepoint de son enquête infructueuse, nous fait partager les moments forts de son activité de journaliste. Une existence riche en voyages, lectures et rencontres. Nous croisons ainsi Jorge Semprun et Jean d'Ormesson, Pierre Tchernia et Jean-Pierre Vernant, d'autres encore, moins connus mais non moins attachants.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
Commenter  J’apprécie          00
Le fils perdu

Un récit dans lequel le journaliste de télévision et animateur de l'émission un livre un jour : Olivier Barrot nous emmène dans un voyage littéraire et cinématographique à la découverte des œuvres qui l'ont marqués. Un ouvrage assez intéressant mais sans plus. Je trouve que parfois l'auteur n'a pas développé certains paragraphes et le livre a été trop court à mon goût mais dans l'ensemble ça reste une lecture à découvrir.
Commenter  J’apprécie          00
Le fils perdu

Je ne vous ai pas écrit de résumé du livre, juste mis la quatrième de couverture par l’auteur lui-même, Olivier Barrot, que j’apprécie plutôt pour les quelques numéros de Un livre un jour que j’ai pu voir à la télévision (je la regarde très peu…). Comme la présentation, le livre est pédant, passe d’un film à un livre en vous laissant au bord de la route si vous ne l’avez pas lu ou vu. J’ai trouvé la lecture assez insupportable, je suis quand même allée jusqu’au bout (ouf, pas trop long, une grosse centaine de pages) parce que je n’avais rien d’autre sous la main à ce moment là… sinon, j’aurai abandonné avant la cinquantième page, sans rien comprendre à sa réelle relation à son père, né Bloch (il le répète..), grand amateur de sport.
Lien : http://vdujardin.com/blog/le..
Commenter  J’apprécie          40
Les excentriques du cinéma français

Excentrique : éloigné du centre. Comme tous ces acteurs des années 30 à 60, seconds rôles au mieux, le plus souvent comparses, mais capables de voler une scène au nez et à la barbe des vedettes consacrées. Les excentriques du cinéma français de Raymond Chirat et Olivier Barrot, jamais réédité depuis 1985, est devenu une référence pour tous ceux que le patrimoine cinématographique intéresse. Le livre est remarquable, croquant avec une verve précise et drôle le portrait de 150 hurluberlus qui ont tracé leur route entre chefs d'oeuvre de Clouzot, Becker ou Duvivier et navets onvaisemblables. Le style de Chirat est inimitable, chamarré et

enlevé, tout l'inverse d'un article wikipédia. Tous les acteurs et actrices présents en ressortent grandis y compris les obscurs et les sans grade. Bussières, Carette, Dalio, Debucourt, Dorziat, Dubost, Fabre, Frankeur, Grey, Larquey, Le Vigan, Roquevert, Tissier et tant d'autres, méconnus et incongrus, trouvent leur place, de façon thématique avec une belle iconographie en noir et blanc, évidemment. Un cortège d'anti-stars au talent parfois incertain mais à la personnalité affirmée. Ce livre, c'est du nanan !
Commenter  J’apprécie          110
Les excentriques du cinéma français

Ce livre passe en revue tous les seconds couteaux du cinéma français.

Ces acteurs (rices) sublimes, dont on connaît les visages, la voix, mais dont trop souvent on est incapable de donner le nom.

Incontournable.
Commenter  J’apprécie          50
Les voyages de Feininger

Un petit ouvrage précieux pour faire connaître un peintre étonnant, Lyonel Feininger, que j'apprécie depuis un certain temps…Grâce à Olivier Barrot, admirateur fervent de longue date, je découvre en détails , cet artiste au parcours incroyable…et si complet, dans des périodes historiques terribles… où il fut tour à tour encensé ou classé par les instances nazies dans les « artistes dégénérés » !



J'ignorais , entre autres, ses multiples talents ; dont ceux de « photographe » , de « caricaturiste »[moins par goût que nécessité alimentaire ], sans oublier sa passion pour les trains [Tant ,qu'il fabrique des modèles réduits de locomotives en bois, qu'il commercialise], et j'allais omettre sa première formation , de musicien, violoniste … qu'il tenait de son père. Artiste aux multiples talents qui fut aussi un enseignant hors pair, très aimé. Se dégage de ce livre la personnalité aussi talentueuse que bienveillante de Lyonel Feininger…Olivier Barrot nous fait rencontrer également les nombreux amis-artistes de Feininger, dont Paul Klee, avec qui il partage aussi sa passion de la musique ...



« Lyonel n'enseigne plus mais conserve sa qualification de Formmeister, de "maître". Au reste, ses lettres l'attestent, il se considérait davantage, lui l'introverti, comme le Soul Doctor, le "médecin des âmes" de ses étudiants, qui l'avaient surnommé "Papileo", que comme le dispensateur d'un savoir. "Extraordinaire impression qu'il faisait sur les élèves grâce à ses qualités humaines, écrira Gropius, modestie de l'attitude, empathie aimante mettant en mouvement leurs forces créatrices" (p. 63) »



Olivier Barrot, comme il le dit si bien, déambule dans le monde, les musées, les archives… en quête d'une oeuvre, d'informations complémentaires, pour nourrir son admiration pour Lyonel Feininger. Cette « fréquentation » de très longue date le fait d'ailleurs nommer « son artiste fétiche » par son simple prénom…au fil du texte.



« Je me suis de longue date avancé sans précaution ni méthode dans le continent-Feininger, multicolore et polymorphe. J'ai marché sur ses traces, chemins aisés à repérer même si peu fréquentés. (p. 68)”



Une mine d'informations sur l'histoire artistique allemande, française, et américaine pendant la seconde guerre mondiale, la création du mouvement du Bahaus, ainsi que l'émergence de l'expressionnisme…Une lecture-déambulation des plus instructives et éclairantes sur des pans très

Essentiels de l'Histoire de l'Art du XXe…

Commenter  J’apprécie          330




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Olivier Barrot (197)Voir plus

Quiz Voir plus

Fondation d'Isaac Asimov

De combien de parties est composé ce premier livre ?

Trois parties
Quatre parties
Cinq parties
Six parties

10 questions
125 lecteurs ont répondu
Thème : Le Cycle de Fondation, tome 1 : Fondation de Isaac AsimovCréer un quiz sur cet auteur

{* *}