Citations de Olivier Steiner (34)
Tu ne sais plus quoi faire de ta tristesse, de ton angoisse, et de ta douleur, tu ne sais plus quoi produire avec, tu n'en vois même plus l'intérêt.
A quoi bon ?
A quoi bon, oui.
C'est compliqué, je sais.
Ce qui va mener certains à l'amour ou au sublime dans la création, va emmener d'autres à la mort.
La fébrilité de l'amoureux, l'angoisse de l'amant, la douleur de l'absent, je chemine sur ces trois territoires qui sont autant de pièges que de raisons de vivre.
Emile dit que les petites choses vont survivre. Quoi par exemple ? Tes questions. Tes questions, elle vont me survivre. J'entends, je ne vois pas en quoi c'est une bonne nouvelle mais j'entends, je voudrais qu'il développe. Je ne suis toujours pas satisfait. Emile le voit, il dit que les réponses ne me satisferont jamais. Qu'il faut que je m'y fasse, que j'ai tout mon temps pour ça. Il dit qu'il va falloir apprendre à sauter, à glisser. Et ne pas avoir peur.
Car si ce que nous nous sommes écrit est si précieux, le plus important, la vie, reste muet entre les lignes. Quoique nous écrivions, nous restons en deça de ce que nous avons vécu.
Je me méfie des mots. J'ai du mal à les manier. Tantôt faibles, tantôt outranciers : il est si difficile de leur faire dire certaines nuances. Malgré cela, je passe la plupart de mon temps avec ces foutus mots, car c'est ce que je fais, écrire, ou plutôt ce que je veux faire, ce qui revient peut-être au même.
(...) je vais m'appliquer à aimer le manque de vous, seul moyen de le bien vivre finalement.
Il n'avait rien prévu concernant la mort
Doit-on enfermer tous ceux qui parlent d'absolu ?
Ils ne peuvent pas savoir que devant la dépression, c'est toute la volonté qui se dérobe, elle n'est plus qu'un conte pour enfants, la volonté, un souvenir lointain, et le sujet, le moi se désagrère.Il ne reste plus qu'à serrer les dents, attendre que ça passe, si ça passe, supporter l'idée que ça ne passera jamais. Mais parfois, je sors du tunnel et ça me semble définitif, d'un coup tout va mieux, c'est merveilleux, le monde est à ma portée, si vaste et si accueillant, c'est de nouveau l'âge des possibles, mon énergie est immense, j'ai l'envie de tout embrasser,eveything is absolutely beautiful, rien n'y personne ne me résiste.
Nous tombons amoureux car nous finissons par nous le dire.
Car il y eut un premier silence. Avant le premier son émis dans l’univers, il y eut un premier silence.
le suicide est aussi le meurtre de l’autre par l’intermédiaire de son propre corps. Il y a une dimension de violence dans le suicide.
Je comprendrais si vous ne voulez plus de moi, après tout ce que je vous raconte. Peut-être qu'au fond c'éait cela que je cherchais. Vous écoeurer. Comment désirer une épave ? Pardon.
S'oublier, dites-vous. C'est ce que je souhaite le plus ce soir ! M'oublier avec vous, par vous... J'en rêve.
Ma vie n'est qu'une longue attente de vous dans laquelle je fais semblant de m'intéresser aux choses.
Je suis suspendu à mon portable. D'un moment à l'autre il peut m'apporter la délivrance ou bien continuer à me torturer, me tuer à tout petit feu...
Et je me sens coupable, coupable dans le sens de coupable de tout. Vous voyez ? Je suis compètement mégalo. Si j'étais plus modeste je comprendrais et accepterais que nous sommes finalement très peu responsables. "I'm think I'm paranoid", la chanson de Garbage, vous connaissez ? It's me.
J'ai soudainement des centaines de choses à vous dire mais toutes convergent vers ces trois mots : je vous aime.
Nous sommes amoureux l'un de 'autre dans la même relation qui est la nôtre aujourd'hui. Même si à l'horizon de tout cela nous espérons sûrement tous les deux, chacun à sa façon, un futur qui soit pour nous.
Pierre, je suis amoureux de l'amour, aussi, avant tout. Il me fait vous l'avouer. C'est quelque chose que vous devez savoir.