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Critiques de Oren Miller (161)
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Et Dieu se leva du pied gauche

♫On reconnaît le bonheur paraît-il

Au bruit qu'il fait quand il s'en va

C'était pas l'dernier des imbéciles

Celui qu'a dit ça

Le mien s'en est allé hier

Après vingt berges de sous mon toit

Ca a fait un boucan d'enfer

Je ne supporte pas

Ca fait croire un peu que les proverbes

Disent pas toujours n'importe quoi♫

Boucan d'enfer - Renaud - 2002 -

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Descentes aux Enfers

Expériences de tortionnaires

Bruits de couloirs

ou Boucan de Désespoir

Surstimulations auditives

Extraction de conscience native

Redéfinir le raisonnement

Opportunisme dégoutant

Simple rôle du contenant

Sept victimes dans un premier temps

Pour un Huis clos haletant écrit avec talent



merci pour la sélection de Masse Critique

à Waddington et son épigénétique

à Oren Miller et son imaginaire

Petit bémol quant aux Editions HSN

Coquilles relevées environ une dizaine !!!





















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J'agonise fort bien, merci

ATTENTION ! Cette critique peut contenir des propos d'une extrême dureté et s'avérer contrariante pour les 27 babeliotes qui ont unanimement loué ce roman. Cela m'ennuierait beaucoup que, en plus de ma réputation de râleuse (assumée, je le confesse), je suscite une antipathie non intentionnelle, celle-là.

Prêts à voir se briser l'ambiance ? C'est parti !



J'ai tout d'abord été interpellée par les nombreuses coquilles dont était truffé ce roman mais comme on m'avait annoncé une histoire palpitante, j'ai, dans un premier temps, passé outre mon agacement.

Arrivée vers la centième page, une autre évidence m'est apparue : ce livre est affreusement mal écrit. On sent bien que l'auteure a la volonté de se trouver un style mais à la manière d'un débutant en manque d'inspiration. C'est à dire en grappillant chez d'autres, des tournures de phrases, des formules, un ton... . Même quand elle s'essaie à l'humour ça tombe à plat en raison de réparties déjà cent fois rebattues. Et le tout forme un ensemble impersonnel, assez scolaire et peu convaincant. Tel un marionnettiste laborieux qui présenterait un spectacle où les ficelles seraient plus visibles que les marionnettes.



Mais le dire n'est pas suffisant, on pourrait penser que je fais preuve de mauvais esprit ou que des ennuis gastriques ont gâté mon humeur. Je vais donc étayer mon propos.



À commencer par le style :

P. 144

- J'y vais, j'y vais, soupira Isabeau, sur un ton un peu pincé.

- Isabeau laissa filer un soupir de lamentation.

- Ce dernier soupira de soulagement.

(À soupirer de la sorte, j'ai craint qu'il ne finisse en hyperventilation.)

P. 144 encore :

- Isabeau répond avec douceur à Agathe... qui, plus loin, lui demande avec un grand sourire... et finit par conclure avec un sourire charmant.

(C'est niaiseux à souhaits !)

P. 274

- Rien ne justifiait qu'il s'éveillât de le tirer si brutalement de son sommeil de plomb.

(???... Une tournure aussi absconse me replongerait direct dans le sommeil.)

P. 342

- Une fois dehors, les trois hommes arrêtèrent leur marche près d'un petit banc sur un coin de la place principale. Dorian se laissa choir sur les fesses. Il passa la main dans ses cheveux en dérangeant la cire qui plaquait parfaitement ses boucles blondes.

(D'aucuns auraient dit : les trois hommes arrêtèrent leur marche et s'assirent sur un banc près de la place principale. Mais pas Oren Miller... Oren Miller veut nous démontrer qu'elle a du style et pour ce faire, elle paraphrase : et vas-y qu'il se laisse choir... sur les fesses - précision d'une haute importance... qu'il passe sa main dans les cheveux... et la cire... et les boucles blondes... et bla bla bla. Aucun intérêt ! Ce n'est pas du style, c'est du remplissage.)



Passons aux fautes et autres non-sens :

P. 242 - rendez-vous au pré des Étourneaux, chemin De La Croix, derrière le grand chaîne brûlé.

P. 254 - Laissant traîner sur l'horizon un regard vide que la gnôle faisait fit artificiellement briller, il se parla à lui-même.

P. 256 - le médecin est avec lui, en ce moment. Il a eu un choc à la tête, ils ont peur qu'il ait fait fasse une commotion cérébrale. (moi aussi)

P. 275 - Quelques secondes plus tard, des bruits de pas de quelqu'un qui aurait couru court dans toute la pièce se firent entendre.

P. 291 - Enfin, tout le monde sait que c'est un poison ! se lamenta le jeune home.

P. 375 - Je lui ai demandé de se montrer prudent [...] il m'a promis de faire occasion.



Et ces énumérations ne sont pas exhaustives.



Exaspérée par un tel amateurisme, je suis allée sur le Net afin d'en savoir un peu plus sur Oren Miller et son éditeur.

Sur Oren Miller, pratiquement aucune info sinon qu'elle utilise un pseudo, qu'elle était juriste et publie des romans depuis 2009. Par contre la dame n'est pas avare de photos de sa personne où il apparaît d'ailleurs nettement qu'elle cultive avec ferveur sa ressemblance avec Dita von Teese. Et, petit détail significatif, le dessin représentant une ravissante jeune femme brune en couverture de son livre s'apparente étrangement au visage d'Oren Miller. Si, ça, ce n'est pas de l'amour de soi ! Dommage qu'elle n'ait pas eu assez d'envergure pour le combiner avec l'amour d'écrire.

Quant à l'éditeur, une maison d'édition indépendante, dont les premières publications datent d'Avril 2011 et qui s'appelle : Les Éditions de l'Homme Sans Nom, je ne saurais trop lui conseiller de ne pas le dire... son nom.

Quand on se commet à publier des amateurs, vraisemblablement sans même relire, il vaut mieux rester dans l'anonymat.



Tout cela est fort dommage car sous la plume d'un écrivain digne de ce nom, l'histoire aurait été intéressante et les caractères des personnages étaient plutôt bien trouvés.

Ma note de 1.5/5 se justifie par le dernier quart du roman où je reconnais avoir recouvré une étincelle d'intérêt.



Au fait ! Vous ai-je dit que cette petite merveille littéraire coûtait la modique somme de 19.90 € ?

No comment.

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J'agonise fort bien, merci

FA-BU-LEUX !



J'adore découvrir de très bons auteurs français, et là, c'est le pompon !



Outre le cadre superbe de la Bretagne aux alentours de Saint-Malo (que j'ai découvert l'an dernier, c'est trop beau !), bien décrit, les personnages sont magnifiques, du plus petit au plus grand, des principaux aux derniers en passant par les secondaires.



L'humour est omniprésent et malgré la lourdeur de l'ambiance et de l'enquête, on rit beaucoup, un tour de force ! La relation entre Isabeau et Evariste est géniale, il n'y a pas d'autre mot. Les personnages sont profonds, ambigus, on se pose beaucoup de questions, et pour ma part je suis un peu tombée des nues au dénouement, ce qui ne m'arrive plus que rarement dans les policiers.



Il faut dire que j'étais sous le charme de la plume d'Oren Miller, plongée dans ses eaux troubles, fascinée par son peuple invisible, du coup j'ai rien vu venir. C'est bien écrit, bien mené, ça ferait un film absolument génial à condition de retranscrire l'ambiance, je ne sais pas comment. Cela m'a fait grandement penser au film "Crimson Peak" que j'aime beaucoup.



Bref, si vous ne connaissez pas, précipitez-vous, c'est une pépite ! Le coup de cœur du mois !



Edit de début décembre 2017. Réponse à l'avis de Iboo qui a acheté ce livre "à cause" de moi...



Pour ma tranquillité d'esprit, je me dois d'ajouter quelque chose. J'ai 52 ans. J'ai traversé une période de dépression grave. Et je sais pour l'avoir vécu qu'on a tous nos failles narcissiques plus ou moins importantes. Tu attaques cet auteur sur ce qu'elle est, avec des arguments très légers.

C'est une chose que je ne fais JAMAIS dans mes avis sur leurs livres.

Nul ne sait ce qu'a vécu cette dame, pour railler ainsi sa façon (si c'est bien cela, ce ne sont que suppositions) de compenser cela. Je n'apprécie guère toute cette partie-là de ton avis, car il est très facile de descendre les gens sur leurs défauts plus ou moins apparents.

On nous demande ici des avis sur des livres, pas de se défouler sur ce qu'on ressent sur tel ou telle personne. Ce qui en dit plus long, somme toute, sur la personne qui le dit, que sur la personne sur qui c'est dit. Etant donné ta franchise exacerbée dans ton avis, j'espère que tu me pardonneras la mienne ici. ;)



Quoi que tu en penses, il y a bel et bien dans ce livre un véritable amour des mots de la part de l'auteure, qui a un vocabulaire très riche et travaillé par rapport à d'énormes daubasses commerciales qui se traînent plus de 4 de moyenne sur Babelio. Et ce qui fait que mon esprit a corrigé tout seul les coquilles, c'est que j'étais prise par l'histoire, qui a un fond excellent, et les personnages qui sont formidables. Et cela je n'en démordrai pas.
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J'agonise fort bien, merci

« - Les morts parlent toujours plus que les vivants, ne l'oubliez jamais.

Question de solitude, sûrement. »



Sainte-Marie-La-Grise, une destination très prisée...

Son cadre magnifique proche de la côte d'émeraude et ses paysages d'exception, son folklore breton (empli de créatures étranges, issues du « petit peuple », de ses mythes et légendes), ses âmes chaleureuses et accueillantes et...

...ses morts, qu'on a « aidés » au trépas, et qui doucement, s'accumulent.



«

Afin d'apprécier pleinement votre séjour, veillez cependant à respecter trois règles :

1. Écoutez toujours les murmures de ceux que vous ne voyez pas.

2. Gardez-vous des créatures sinistres qui frappent avant d'entrer.

3. Soyez sage.

Très sage.

»





« Tout est faux, tout est possible, tout est douteux.

[Le Horla, 1887 - Guy de Maupassant] »





« J'agonise fort bien, merci » est un titre qui déjà, me botte d'entrée (!), mais il s'agit surtout du premier opus d'une trilogie - mettant en scène un notaire particulier dont les talents multiples ne s'arrêtent pas à ceux dévolus à son « métier » ; Évariste Fauconnier - sorte de fils caché entre Sherlock Holmes et le Mentaliste - , et écrite par Lucie Castel (alias Oren Miller, en l'occurrence). Une auteure que je découvre par ailleurs aussi prolifique sous son pseudo que sous son vrai nom - mais dans des genres différents.



Les ouvrages suivants ce premier épisode sont respectivement titrés (et vous avouerez quand même que ça donne drôlement envie !!) :

« À présent, vous pouvez enterrer la mariée » et « Et Dieu se leva du pied gauche » - que j'avais, pour la petite anecdote, entamé de quelques pages avant d'apprendre qu'il s'agissait en fait du dernier volet d'une saga consacrée aux enquêtes du fameux « notaire »...

(Merci à mon cher ami Antyryia de m'avoir remise sur la bonne voie !)

Le début de ce livre m'avait tellement plu, tant au niveau de l'écriture que du vocabulaire emprunté par l'écrivaine, l'époque choisie (milieu du XXe), l'atmosphère nonchalante et si prégnante à la fois, et les notes d'un humour noir tombant à pic systématiquement, faisant parfaitement teinter leurs échos en moi, n'ont fait qu'ajouter à l'engouement naissant que je ressentais : impossible donc, de ne pas me plonger illico dans la toute première histoire !



C'est chose faite, et...

...non, rien de rien !

...je ne regrette rien !

:))





« Au bout du compte, tout n'était toujours que poussière.

Et toiles d'araignées. »





C'est un vrai beau coup de coeur, IMMENSE en ce qui me concerne - peut-être même juste un tiers de coup de coeur, vu comme c'est parti !! > Il y a fort à parier que je tombe totalement sous le charme de l'intégrale des Enquêtes de Maître Fauconnier.

Je sais qu'il ne faut jamais parler trop vite, mais c'est presque une conviction intime : je suis certaine de ne pas être déçue par la suite ! (Ou plus raisonnablement du moins, disons que je l'espère)





« Vous vous habituerez à mon antipathie naturelle et à mon manque assumé de toute forme de diplomatie. »

Si le titre du récit m'enchante à lui seul, que le héros prononce ce genre de phrase - et qu'il la mette effectivement en « pratique » pour ainsi dire tout du long - me ravi, au fond de moi, bien plus que je ne saurais l'exprimer !

J'adore le cynisme et l'autodérision (ceci explique sans doute cela...).



« Je n'éprouve aucune gêne, ni aucune honte, à affirmer que, lorsque nous sommes dotés d'une intelligence supérieure à la moyenne, il est extrêmement difficile de nouer des relations d'égal à égal. Nos talents nous isolent, et c'est un bien lourd fardeau que de porter sa propre finesse d'esprit. »



Notre bonhomme, certes altier, n'est pas réellement désagréable, bien au contraire, il est juste... présomptueux, légèrement condescendant, voire carrément odieux parfois (mais en apparence seulement, et puis soyons honnêtes : il le fait tellement bien !) et franchement, le duo qu'il forme avec son commis pour cette occasion, Isabeau - un jeune homme bien moins ingénu qu'il n'y paraît - , est simplement réellement excellent à mes yeux. Leurs réparties, tout comme leur relation, évoluent au fur et à mesure que l'on avance dans cette histoire de plus en plus bizarre ; où des morts inexpliquées viennent s'ajouter à de funestes accidents ; où les secrets et les non-dits côtoient les plus anciennes des légendes bretonnes, et où les habitants ne sont peut-être pas tous si chaleureux finalement...

Ce qui est certain, c'est qu'il se trame à Sainte-Marie-La-Grise suffisamment de mystères pour intéresser nos deux compères.



« Tout fini toujours par se savoir. Les secrets, à plus forte raison. »



Une intrigue digne d'intérêt et rondement menée ; des personnages réussis, pertinents, auquels on s'attache irrésistiblement ; la dynamique vivante des dialogues ; une ambiance dans les tons noir et blanc, comme dans ce temps-là, et intemporelle malgré tout ; ajoutez-y quelques pincées de croyances séculaires, le tout sublimé par une écriture addictive où les bons mots se mêlent à un humour plaisant... Et vous obtenez un roman purement génial !



« - D'accord, alors je vais faire un petit point d'étape, déclara Évariste avec un grand calme. Les fées, les sorcières, les revenants, ça n'existe pas. »



Que demander de plus ?

Si ce n'est, évidemment, de ne pas trop tarder pour découvrir ce que me réserve Oren Miller dans la suite...



À présent,

vous pouvez enterrer la mariée ! (Justement ^^)



Et éventuellement,

vous jeter à coeur perdu dans cet opus-ci, que je conseille vivement - n'attendez pas d'agoniser... même fort bien !



;-)



« Le mensonge, c'est comme tout : il n'y a que la première fois qui est douloureuse. Après, on y prend goût. »
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Le tyran des songes

Pourquoi je l’ai choisi:



J’avais vu quelques très bons retours sur ce titre, et j’ai complètement craqué sur la couverture!



Ce que j’ai ressenti:…Une folle énergie!



Je pense que le maître mot de cette lecture sera: Originalité!



On va côtoyer dans ses pages, des Allégories, comme la Mort et la Justice, des Tritons et des Océanides, quelques créatures mythiques et évidemment des magiciens! Autant vous dire que tous ces êtres fantastiques lancés dans notre monde, va faire quelques dégâts… Surtout que dans un monde ou dans l’autre, rien de neuf : ils se battent tous, implacablement, pour le pouvoir, mais bon, ça ne sonne pas pareil quand les Chiens des Enfers sont à vos trousses…



« Les révolutions commencent toutes par une simple provocation, une rumeur, une idée. Puis le mouvement enfle, il fait écho aux espoirs et aux rêves des minorités. Et enfin, il arrive une étincelle, une seule volonté d’acier plus forte que les autres et la rumeur devient élan, et l’élan devient révolte. »



On est dans une histoire assez Girly, et pourtant, j’ai adoré la richesse de l’univers et l’incarnation de certains personnages, haut en couleurs! Un peu gothique, une pointe surréaliste et surtout magique, j’ai trouvé que le rythme était soutenu, les rebondissements bien orchestrés et le tout réuni en seul tome! En cela , c’est agréable. On va suivre Emma dans ses folles aventures oniriques et réelles , passer d’une jeune fille somme toute banale et devenir une jeune femme, maître de sa vie, en près de 500 pages et de mille pièges et manipulations diverses. Je ne sais pas pourquoi mais, mon petit coup de cœur va au personnage de Jack (enfin, si je sais, mais vous, il vous faudra le lire pour savoir pourquoi…;) …)…C’est à mon sens, le plus réussi des personnages parmi cette galerie loufoque.



Personne ne contrariait la Mort. Le problème était, en fait, inverse: la Mort contrariait tout le monde.



Vous aurez compris, une lecture très plaisante qui déménage, et réinvente les légendes, servie par un humour mordant et des réparties à double sens. J’ai beaucoup aimé la plume pleine de fraîcheur, et l’imagination débordante de cette auteure! Je suis bien contente d’avoir poussé la curiosité vers ce titre: c’était totalement fun, complètement diffèrent de ce que je lis d’habitude, mais j’ai passé un agréable moment de lecture!



Sérieux, t’as un grain ma pauvre fille! Et pas qu’un…genre le sablier entier.



Remerciements:



Je tiens à remercier chaleureusement le site Babélio et son opération Masse Critique qui m’a sélectionnée pour cette lecture, ainsi que les Editions EDB pour l’envoi de ce livre et des jolis marques-pages qui font leurs effets!!!!


Lien : https://fairystelphique.word..
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J'agonise fort bien, merci

Une auteure que je découvre grâce à la critique élogieuse de Tatoo sur Babelio. Bon, ne pas s’arrêter à la couverture, car elle ne donne pas envie. M’enfin, vu la critique, j’ai craqué.



Et bien m’en a pris. Une belle surprise. Une enquête menée de main de maître par Evariste et son commis Isabeau, dans une petite ville de Bretagne dans les années cinquante, encore plongé dans le passé où les superstitions sont encore bien ancrées.



On s’attache vite aux personnages et à l’enquête. On suit les pas d’Evariste et d’Isabeau. Je me suis laissé porter et n’ai pas deviné qui était le coupable ? Heu… les coupables ????



Enfin bref, un petit air d’Hercule Poirot en plus moderne et plus jeune et de Sherlock Holmes sans le problème de drogue. Je vous laisse choisir.



Surtout ne passez pas à côté de cette auteure, qui est française ! Seul petit bémol : j’ai relevé des coquilles éparpillées tout au long de la lecture, mais cela n’enlève rien au plaisir de cette enquête.



J’ai passé commande chez mon libraire du second, « A présent, vous pouvez enterrer la mariée » où j’aurai grand plaisir à retrouver Evariste FAUCONNIER et Isabeau LE DU (pas mal trouvé, non ?).

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J'agonise fort bien, merci

J'agonise fort bien, merci est un roman que j’ai lu sans rien connaître de l’histoire, tout simplement intriguée par le titre et par sa couverture hypnotisante. Ce roman est plein de surprises et est d’une grande qualité. Je vous conseille donc de faire comme moi et de vous plonger dans ce roman sans réfléchir, vous ne serez pas déçu, je pense. Ce roman saura d'autant plus vous plaire si vous êtes passionné ou simplement intrigué par le folklore breton.



Le roman se situe dans les années 50 en pleine Bretagne, à Sainte-Marie-La-Grise, pas très loin de Dinard petite commune où tout le monde se connaît. Le décor étant posé, on comprend tout de suite que l’ambiance va être très prenante et immersive. Et c’est bien sûr le cas, Sainte-Marie-La-Grise et son folklore seront au centre de ce roman. Ce petit village cachera bien des secrets inavouables qu’il voudra percer pour comprendre la mort de Catherine, grande notable de la ville connue pour son caractère fort mais également pour ses nombreuses offres caritatives.



Le roman se concentre principalement sur un duo de deux enquêteurs plutôt originaux : celui d’Evariste Fauconnier, notaire et ami de Catherine qui arrive à Sainte-Marie-La-Grise pour aider les deux enfants de la vieille femme à gérer la succession et Isabeau Le Du, son commis pour l’occasion. Ces deux hommes vont très rapidement se rendre compte que de nombreux éléments clochent autour de la mort de Catherine et ils vont petit à petit enquêter. Mais c’est sans compter les nombreux événements plutôt affreux qui vont s’additionner à cette mort et leur faire comprendre que Sainte-Marie-La-Grise, malgré son cadre de vacance idyllique, cache des choses plutôt affreuses…



Evariste Fauconnier est un homme très particulier, hautain au premier abord, qui ne parle pas pour ne rien dire et qui, on le sent dès le début, cache lui aussi bien des secrets. Loin d’être idiot, Isabeau est un jeune homme orphelin un peu naïf mais qui en veut dans la vie et cherche à améliorer sa condition. Ces deux personnages sont hauts en couleur et nous offrent des personnalités détonantes. Le duo fonctionne parfaitement bien et nous offre de petites pépites de dialogues remplis d’humour. Les villageois que nous découvrirons au fur et à mesure du roman ne sont pas en reste et on n’oubliera pas Camélia, l’herboriste très portée sur les légendes, George, le majordome toujours là quand il faut, Agathe, la fille de Catherine qui ne laissera pas notre Isabeau de marbre, etc….



L’enquête policière est très prenante et surprenante par son dénouement. Rien à reprocher, j’ai été totalement captivée par l’intrigue et ses rebondissements. Le final du roman reste dans la même veine et ne m’a nullement déçue (j’avais tout soupçonné sauf cela !). Oren Miller, en plus de nous proposer un roman parfaitement bien construit et très prenant, n’est pas en reste niveau écriture avec une plume très travaillée et immersive. De plus, j’ai particulièrement été touchée par les questionnements et les remises en question des personnages qui sont fait de façon très intelligentes et nous fait nous poser des questions sur nous-mêmes également.



Je commence donc l’année avec un superbe roman qui m’a permis de découvrir une superbe auteure française (malgré le nom de plume très anglophone) que je relirais dès que j’en aurais l’occasion.
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J'agonise fort bien, merci

J’ai abordé ce roman avec un mélange de curiosité, du fait des très nombreux avis positifs publiés sur Babelio (remarqués par Joséphine2, merci à elle), et de réserve, ayant été récemment déçu par d’autres romans pourtant hautement plébiscités.



Mes quelques doutes ont cependant été très relativement levés, et je vous confirme, ce roman est vraiment à découvrir ! La couverture peut s’avérer un peu déroutante, pouvant laisser croire que l’histoire relève de l'heroic fantasy, alors qu’il s’agit réellement d’une enquête policière, certes teintée de surnaturel. L’intrigue est solide, assez sombre, et possède une part de mystère qui participe de son charme. Les personnages sont attachants, particulièrement l’étonnant duo formé par Evariste et Isabeau, qui apporte une touche d’humour au roman. Mais c’est surtout l’atmosphère tout à fait singulière du roman que je retiens, liée à la fois à la période et au lieu dans lesquels l’histoire se déroule (une petite communauté en Bretagne au début des années 50), et à cette surprenante affaire mêlant des faits concrets (parfois horribles) à des superstitions et autres phénomènes étranges.



Je me joins donc au concert de louanges, et vous incite vivement à découvrir ce roman. Pour ma part, je note précieusement qu'une suite a été publiée…

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À présent, vous pouvez enterrer la mariée

Ce roman policier est une pépite. Ne vous laissez pas arrêter par la couverture que je trouve hideuse et surtout qui ne reflète pas l’ambiance délicatement surannée de l’ouvrage, mais laissez vous au contraire intriguer par son titre.

Qu’est-ce qui explique qu’Apolline Bartoli ait été retrouvée carbonisée de l’intérieur dans sa robe de mariée intacte le jour de son mariage ?

Son beau-père va faire appel à son notaire bien particulier Maître Fauconnier pour le découvrir.

Evariste Fauconnier et Isabeau Le Du forment un couple d’enquêteurs attachants et leurs dialogues sont savoureux.

Quant au déroulement de l’intrigue, il est passionnant et ne laisse aucun temps mort.

Ce roman est une réussite à tous points de vue.

Merci à mon amie Joséphine2 de m’avoir fait découvrir Oren Miller.
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À présent, vous pouvez enterrer la mariée

Quel plaisir de retrouver Evariste FAUCONNIER et Isabeau LEDU, accompagnés de leur majordome, George.



Cette fois, Oren MILLER nous plonge dans une enquête qui se situe à Monaco, rien que ça. Nos trois protagonistes vont évoluer au sein de la haute sphère de l’industrie, de la finance et de la politique.



Tout commence par la combustion d’Apolline, vêtue de sa robe de mariée. Comment un crime aussi horrible a-t-il pu avoir lieu sous le nez de tous les invités, sans que personne n’ait rien vu ?



En France, une scène tout aussi horrible est en train de se dérouler. Une jeune prostituée est retrouvée morte d’une façon atroce. Son assassin n’est autre que le fils du secrétaire d’Etat à la Guerre. Sur les lieux, on fait la connaissance de Siloé LEVENNEUR, concurrente d’Evariste.



Quel est le lien entre ces deux crimes aussi atroces l’un que l’autre ?



J’avais peur, après avoir lu « J’agonise fort bien, merci » de ne pas retrouver le même plaisir de lecture. Mais si. C’est sûr, c’est une auteure que je vais suivre.

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Le roi sombre

Après avoir adoré son roman policier J'agonise fort bien, merci, c'est avec beaucoup d'envie que j'ai découvert un autre roman d'Oren Miller : le Roi Sombre. Et ce fut encore une fois une lecture prenante et pleine de qualités.



Avec le Roi Sombre, Oren Miller nous propose une réécriture du très célèbre Comte de Monte Cristo d'Alexandre Dumas dans un univers de science-fiction. Ed (en référence à Edmond Dantès), est un jeune étudiant qui, bien qu'il vienne d'une planète et d'un milieu plutôt modeste, a tout pour réussir. Amoureux et fiancé à une jeune fille de bonne famille, il est très intelligent et voit les plus hautes places lui ouvrir ses bras. Cependant, Ed va être accusé de terrorisme et c'est sans passer par la case départ qu'il va se retrouver enfermé dans la prison la plus sécurisée de la galaxie. Après quelques années enfermées dans sa cellule sans aucun contact avec quiconque (pas même avec les surveillants) et proche de la folie, Ed fera la connaissance d'une entité sans corps qui va lui ouvrir les yeux sur le complot qui l'a fait atterrir ici. Io, prénom donné à l'entité, va alors faire subir un entraînement physique à Ed et va lui partager toutes ses connaissances en vue de l'aider à s'évader. Après trente années d'incarcération, Ed, en s'évadant, deviendra Hisham, être froid et calculateur et n'aura plus qu'un objectif : sa vengeance.



L'histoire tient place dans une galaxie où l'on aura l'occasion de découvrir différentes stations stellaires et différentes entités extraterrestres. Bien que le roman soit un tome unique, l'auteure a su créer un univers cohérent et dont on intègre les codes très rapidement sans nous ennuyer avec des descriptions interminables. Oren Miller sait nous intriguer et nous immerger dans son monde. L'intrigue est prenante et pleine de rebondissements. de la même façon que dans son roman J'agonise fort bien, merci (qui est plus récent que le Roi Sombre), Oren Miller alternera des passages sombres et profonds avec des dialogues pleins de verve et extrêmement exquis. Ed est un personnage principal très intéressant à suivre. On suit son évolution de jeune premier plutôt naïf mais très intelligent et ambitieux à ce personnage obnubilé par sa vengeance et sans aucune empathie. Pour assouvir sa vengeance, Hisham/Ed rencontrera Jatalan, pirate de l'espace et Kajal, personnage sauvé par Ed lors d'un procès. Ce trio est un trio très fort et qui offre énormément au récit notamment par les échanges piquants entre les personnages mais également dans leurs rôles pratique et dans le soutien et la remise en cause du personnage d'Hisham.



Encore une belle proposition de la part d'Oren Miller, auteure au style très reconnaissable et pleine d'imagination. Bon je vous laisse, je m'en vais acquérir les autres romans de l'auteure !
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Et Dieu se leva du pied gauche

un très bon polar ( même si le sujet en est très très sombre) bien ficelé, bien écrit, avec des personnages très bien campés et très intéressants , un trio qui fonctionne très bien ( j'ai vraiment eu un faible pour le majordome que du coup j'aurais aimé plus présent dans le déroulement de l'intrigue) des dialogues percutants et drôles, il faut être bien concentré à la lecture pour comprendre les dénouements
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J'agonise fort bien, merci

Dans les années 50, Isabeau Le Du, orphelin sorti du rang, travaille sans enthousiasme pour le notaire alcoolique d’un petit village de Bretagne, près de la côte d’Émeraude. Mais voilà que, à l’occasion du décès de la châtelaine, Catherine Lozac'mher, il va faire équipe avec Évariste Fauconnier, notaire venu de la capitale, habitué à s’occuper d’une clientèle fortunée. On va comprendre très vite que la généreuse châtelaine a été assassinée et… qu’elle n’est pas la seule ! Les deux enquêteurs vont se trouver confrontés à des assassins en chair et en os, mais aussi à une horde de personnages invisibles, plus ou moins bien disposés à leur égard.

***

Le duo formé par Isabeau et Évariste fonctionne de la même manière que celui de Holmes et Watson : un excentrique (Évariste) et un pragmatique (Isabeau). Les différences entre les deux enquêteurs marquent cependant leur relation d’une manière qui m’a parfois dérangée : le maître et l’apprenti, le riche et le pauvre, le cultivé et l’inculte. Bref, sous l’apparente gentillesse d’Évariste, naturellement arrogant et assez imbu de sa personne, j’ai décelé une bonne dose de condescendance que j'espère volontaire de la part de l’auteure. L’autre duo que composent les deux enfants adoptés par Catherine Lozac’mher, Dorian et Agathe, se conforme aussi à pas mal de clichés que je ne développerai pas afin de ne rien dévoiler sur leur personnalité.

***

Déçue, déçue, je suis… L’intéressante critique très incitative d’@ange77 et le titre accrocheur du roman m’ont orientée vers cette auteure que je ne connaissais pas. Mais je n’ai pas accroché à l’histoire et j’ai trouvé le style agaçant. Dur : c’est un livre qui m’a donné envie de faire mon prof… On trouve presque toujours quelques coquilles dans les écrits d’aujourd’hui ; pour ma part, j’en laisse, même en faisant attention. Les exigences des éditeurs se sont beaucoup assouplies, je crois, mais dans J’agonise fort bien, merci, il y en a tellement ! au point où ça devient franchement dérangeant. Allez, soyons généreuse et passons sur les coquilles. Que dire de la syntaxe ! Je ne relèverai pas d’exemple : lisez la chronique écrite par @Iboo, de nombreuses erreurs y sont épinglées. J’aurais dû me méfier : il y a un point final au titre sur la page couverture et des majuscules à tous les mots qui composent la raison sociale de l'éditeur… Dans certaines descriptions, j’ai eu l’impression qu’Oren Miller avait un dictionnaire visuel devant elle, et qu’elle se faisait fort de l’employer dans ses descriptions. Pourquoi pas ? Le problème, c’est que ça se sent… J’ai trouvé l’écriture laborieuse (voir la citation), les (très nombreux) dialogues creux et l’histoire d’amour convenue. Les tentatives d’humour souvent soulignées pour s’assurer que le lecteur a compris m’ont déplu. Je me rends bien compte que, au vu des critiques plus qu’enthousiastes de nombreuses lectrices, je me suis fourvoyée : ce type de livre n’est assurément pas pour moi.
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Et Dieu se leva du pied gauche

Je découvre cette auteure et son duo d'enquêteurs plutôt atypique.

Louise se réveille dans un hôtel où tous ses collègues sont morts de façon très mystérieuse. Principale accusée, elle fait appel à un ami de longue date qui recrute une institution secrète. Notre duo d'enquêteurs décide de prendre cette affaire, tortueuse à souhait.



Le roman est très bien construit, on suit notre duo dans leur enquête, on s'interroge, on s'effraie de certaines découvertes et on soupçonne tout le monde.



Quand on se prend pour Dieu et qu'on s'inspire des expérimentations nazis ...



Bon polar !
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Et Dieu se leva du pied gauche

Encore un excellent roman policier d’Oren Miller!

J’adore sa plume travaillée et son style au service d’un duo d’enquêteurs hauts en couleur et attachants. Le couple improbable formé par Evariste et Isabeau est l’atout majeur de cette série et leurs dialogues sont ciselés pour le plus grand plaisir du lecteur.

L’intrigue est intéressante avec une histoire très émouvante et de nombreux rebondissements (peut-être même un peu trop car on finit quand même par se douter de l’identité du cerveau de l’affaire).

Par ailleurs, ce livre sera sans doute l’occasion pour beaucoup de découvrir l’existence du camp du Struthof
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À présent, vous pouvez enterrer la mariée

Ben voilà, je me suis encore régalé avec cette nouvelle aventure d'Evariste et Isabeau !



J'ai tenté de faire attention aux coquilles, cette fois, il y en a quelques-unes encore, mais, me semble-t-il, beaucoup moins que dans le tome précédent (eût égard au fait que je ne les ai pas "vues" en le lisant, ce tome 1, tout prise que j'étais dans l'histoire, et que je me réfère à un avis de je ne sais plus qui dessus... Iboo je crois.).



J'ai bien ri car la relation entre Evariste et Isabeau est amusante, toujours la même, avec le mentor (proche d'Hercule Poirot dans son caractère et sa façon d'être) et l'apprenti "petite main" qui fait tout le sale boulot, qui est bien plus intelligent que ne veut l'admettre son maître, et toutes les piques entre eux que ça entraîne...



L'intrigue est prenante, même si relativement classique. Il y a quelques raccourcis, mais rien de bien méchant (disons qu'il ne faut pas être trop regardant sur les détails de l'aventure).

Le côté fantastique est beaucoup moins présent que dans le tome 1, et m'a manqué. Il n'y a guère que les "conversations hallucinatoires" d'Evariste qui évoquent le fantastique, et, à mon goût, c'est trop peu. J'aime bien les thrillers mélés de fantastique, bien plus que cela.



Les personnages secondaires sont bien brossés, notamment Siloé et Madame X, femmes fortes (et fatales), qui sont de beaux personnages féminins.



Bref, malgré quelques petits défauts, c'est un très bon moment de lecture ! Vivement le prochain !



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J'agonise fort bien, merci

Tout d’abord, j’ai envie de dire qu’il ne faut pas s'arrêter à la couverture de ce roman, ni au nom de l’auteur, ni à son titre. On s’attend à trouver au vu de l’illustration l’un de ces romans un peu fantastiques qualifiés de young adult, alors qu’en fait il s’agit d’un roman policier d’excellente facture et même relativement classique puisqu’il se déroule en 1950. On y croise même dans un petit clin d’oeil Agatha Christie Mallowan.

L’histoire se déroule dans la région de Dinard et joue beaucoup sur les légendes locales. L’intrigue est palpitante et très bien menée. Mais le petit plus de ce roman réside surtout dans le charme et l’humour de son duo d'enquêteurs : Evariste Fauconnier et Isabeau Le Du.

Merci à Josephine2 et à Fannyvincent pour cette belle découverte et pour leurs conseils de lecture toujours avisés.
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À présent, vous pouvez enterrer la mariée

J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre, j'ai en plus eu la surprise de découvrir que l'auteure situe son histoire dans les années 50, ce qui veut dire : pas d'internet, pas de téléphone portable, pas de police scientifique à la pointe de la technologie... mais des enquêteurs à la Columbo, Hercule Poirot... qui cogitent grâce à des têtes bien remplies.

L'histoire commence par la célébration d'un mariage entre Adam et Appoline, ils ne s'aiment pas, mais cela arrange tout le monde, donc pourquoi pas ?

Sauf que la mariée meurt assassinée avant même le repas de mariage, son corps pratiquement entièrement carbonisé, mais sans que la robe de mariée soit abîmée. Très étrange, ce meurtre, et surtout pourquoi, les mariés n'ayant aucun ennemi et aucunes raisons d'être visé par des meurtriers.

Le père du marié décide donc de faire appel à Evariste, son notaire, qui s'avère être à ses heures perdues un excellent enquêteur, et qui va à l'aide de son protégé Isabeau mener une enquête palpitante.

Malgré quelques scènes un peu inutiles, mais tellement bien écrites qu'elles passent toutes seules et des coïncidences un peu grosses, j'ai vraiment beaucoup aimé ce roman et chapeau à l'auteure, d'avoir réussit à rendre tous ses personnages crédibles, agréables, agaçants, tête à claque, mais tellement vrais.
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À présent, vous pouvez enterrer la mariée

Le tout début me plaisait un peu moins que le premier tome (J'agonise fort bien, merci), principalement parce qu'on voyait peu les deux protagonistes principaux. Il y avait une multiplication des points de vues qui partaient un peu dans tout les sens et j'ai eu un peu plus de mal à rentrer dans l'enquête.



En plus l'enquête tournait autours des gangs, des réseaux de prostitution et tout et je trouvais ça moins fun que quand on a une enquête dans un milieu fermé.



Mais une fois dépassé la première centaine de page et qu'on a trouvé un lien entre les 3 meurtres c'est devenu bien mieux. Limite meilleur en fait.



A ce moment la de l'intrigue Evariste et Isabeau redeviennent les uniques protagonistes et l'intrigue se rapproche de ce que je préfère.



J'adore la relation entre les deux hommes, ils sont à la fois maître et élève, et rivaux et amis. Ils se tendent des perches en permanence et ça rend le tout très savoureux.

On sent une petite jalousie d'Isabeau qu'Evariste ne prend absolument pas au sérieux et ça donne un ton léger très sympathique tout au long du livre.



Franchement je ne saurais pas dire si ce tome est mieux que le précédent. Dans un sens oui, parce qu'il c'est passé 2 ans entre les deux et que du coup Isabeau a bien évolué, il est plus sur de lui, il tien plus tête à Évariste et c'est encore plus sympa sur ce point la.



Je pense que si il n'y avait pas eu le début qui m'a moins plus, j'aurais surement trouvé ce tome meilleur que le premier. Au final j'aime autant l'un que l'autre et j'en redemande !



16.5/20
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Le roi sombre

En Résumé : J’ai passé un moment de lecture assez sympathique avec ce roman qui nous propose une réécriture du Comte de Monte-Cristo qui , sans non plus se révéler exceptionnelle, offre un divertissement efficace. L’intrigue est porté par un rythme vif et entrainant et par un humour et un cynisme qui offre un plus à l’ensemble avec quelques moments forts. L’univers se révèle solide, que ce soit dans ses intrigues politiques ou dans son aspect social, mais voilà parait ne rien apporter de plus dans cette réécriture, même si ce n’est en rien bloquant ou frustrant. Les personnages principaux ne manquent pas de charismes et d’attraits, se révélant ainsi attachants, bien porté par leurs envies et leurs émotions, même si parfois j’ai trouvé qu’ils manquaient un peu de profondeur. Domage que les personnages plus secondaires soit parfois un peu caricaturaux. Je regretterai par contre un Deus Ex Machina un peu trop facile, un certain manque de difficulté dans la quête du héros qui se ressent encore plus, je trouve, quand l’on connait l’histoire de Dumas et enfin certains passages traités un peu trop rapidement. La plume de l’auteur se révèle vivante, entrainante et pleine d’humour, plongeant ainsi assez facilement le lecteur dans son récit. Au final un roman divertissant avec ses qualités et ses défauts, qui se révèle agréable à découvrir. Je lirai d’autres écrits de l’auteur sans soucis.





Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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