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Critiques de Pascal Boniface (141)
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Géostratégix, tome 1 : La géopolitique mondiale d..

♫Cette fois je ne lui annoncerai pas

La dernière hécatombe

Je garderai pour moi ce que m'inspire le monde♫

-Stephan Eicher- 1991 -

---♪---♫---📞🕶 ---💣--- 🕶📞---♫---♪---



Tel qu'on le voit, l'échiquier du monde est complexe

Chaque jour est un combat ou son prétendu prétexte

La vitesse de la lune autour de nos orbites

N'arrête pas les sanglots froids de l 'humanité

Accords médiocratiques aussi traités d'hypocrites

Avec peine, je dois faire miennes ces tristes réalités.

Entente et doigt sur la détente

Engendre stratégie pas si fiente 🕊️

Est-ce que tout va si mal ?

Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent

L'Homme n'est-il qu'un animal !?

Plus rien ne me surprend sur la nature humaine.

Stratégie diplomattactic sur bilan guère épais

J'ai au poétique, permettez: je déjeune en paix 🥐
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Géostratégix, tome 2 : Les grands enjeux du mon..

La géostratégie expliquée.



Qu'est-ce que l'Onu ? Quels sont les États qui sont des BRICS ? A quoi sert la dissuasion nucléaire ? Pascal Boniface répond à ces questions et à de nombreuses autres dans la présente bande-dessinée.



Pascal Boniface propose un ouvrage de vulgarisation intéressant. Il se compose de trois parties " La scène internationale" "Les aires régionales" et "Les défis géopolitiques". Chaque notion, institution ou aire régionale est développée sur une ou plusieurs pages.



Le dessin de Tommy est très agréable. Ses illustrations accompagnent bien le texte. Les chefs d’États sont immédiatement identifiables, et le dessin apporte parfois des pointes d'humour.



Bref, c'est une bonne entrée en matière pour comprendre le monde d'aujourd'hui.



Je remercie les éditions Dunod et Babelio pour l'envoi de cette bande-dessinée.



MASSE CRITIQUE DÉCEMBRE 2023
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Léo Ferré : Ni Dieu, ni maître

" je suis le fils de Marie et Joseph,mais je serai athée. Je suis né à Monaco mais je serai anarchiste."

Ainsi commence l'album et cette déclaration résume bien, en effet, Leo Ferré.Comme tout le monde je crois,je connaissais plusieurs de ses chansons,savais qu'il était anarchiste dans l'âme ,mais ignorais finalement son histoire. Mes lacunes sont comblées grâce à ce beau cadeau des éditions Dunod graphisme, et à Babelio qui a bien voulu me sélectionner lors de la dernière Masse critique. Je les en remercie sincèrement.

Alors que son père l'expédie dans un pensionnat en Italie pour finir sa scolarité, Leo est réprimandé par un professeur : "chaque chose en son temps, sinon c'est l'anarchie!"

Il s'empresse de vérifier dans le dictionnaire la signification de ce mot et en fera son compagnon de vie!

Comme bien des artistes,il devra d'abord s'engager dans une voie qui ne lui convient pas pour répondre aux exigences paternelles mais bifurque rapidement vers ce qui lui fait battre le coeur. Il tâtonnera quelques temps dans différents lieux mais fera rapidement de belles rencontres : Trenet,Piaf,Brel mais aussi Breton,Aragon...

Leo est avant tout un poète, son coeur bat pour Baudelaire, Verlaine et plus que ses propres textes ce sont ceux des poètes maudits qu'il veut mettre en musique. Les mettre en musique c'est les mettre à la lumière et c'est offrir à de nombreuses personnes le bonheur d'y accéder par un chemin sans lequel elles ne seraient certainement jamais parvenu.

Mais Leo ne peut être poète sans être sensible et il ne peut être anarchiste sans se préoccuper de justice. Alors,il chantera ses premiers textes politiques en soutien aux républicains espagnols.

Parmi ses rencontres, il a aussi l'amour bien sûr ! Trois grandes histoires car qui a en tête " c'est extra" ne peut douter de la sensualité de l'homme !

Le graphisme de Lukino est simple mais agréable et efficace. Il traduit bien la vie de cet homme amoureux du beau mais certainement pas des paillettes! le rouge et le noir dominent...évidemment !

Cet album aurait presque pu être un coup de coeur mais il y manque un petit quelque chose...peut-être que malgré l'utilisation du "je" ,il n'y a pas suffisamment de dévoilement des sentiments, des émotion. le récit en est donc un peu désaffectivé.
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Léo Ferré : Ni Dieu, ni maître

Quel plaisir de retrouver le grand, l'unique Léo. Dessins tout en fraîcheur aux trois couleurs dégradées de noir, blanc et rouge. Le scénariste a pris le parti de mettre la narration à la première personne du singulier. Ça le rend proche et à contrario le fait vantard en précisant qu'il réussit l'exploit de diriger et chanter dans un orchestre symphonique et est le seul au monde à avoir rempli une salle de 3000 personnes chaque soir pendant un mois avec de la musique classique. Dommage que le projet lancé avec Georges Brassens et Jacques Brel n'est jamais abouti ! J'espère que les rappeurs et slameurs d'aujourd'hui ont conscience que c'est leur père ou .... grand-père.

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Antisémite

Pascal Boniface est un politologue reconnu dans le paysage médiatique français. Toutefois, Antisémite n’est pas une nouvelle publication pour analyser un rapport de force sur tel endroit de conflit politique du globe. Non, c’est plutôt une plaidoirie de défense face à des attaques reçues à son endroit.



Directeur de l’IRIS (Institut de Recherches Internationales Stratégiques) où se croise quantité d’opinions et d’orientations politiques (mais tous ne s’étonneront pas forcément de voir à son conseil d’administration des gens comme Manuel Valls, François Hollande et Nicolas Sarkozy…), Pascal Boniface est proche des décideurs politiques depuis longtemps et connaît bien ce milieu entre programmes électoraux et joutes médiatiques. Au détour d’une note envoyée au Parti socialiste dont il a été membre, sa vision du conflit israélo-palestinien va gravement le desservir au point de justifier cet ouvrage une quinzaine d’années après sa rédaction. Et on sait bien que quand un parti-pris médiatique est en place, il est bien difficile d’en sortir, d’autant plus que les personnages médiatiques qui le portent sont bien souvent des personnes de grande influence et qui sont invitées souvent et partout sur les plateaux télé et radio. Étiqueté ainsi, il tente de démonter l’indigneuse accusation qui pèse sur son travail et ses relations de politologue. Toutefois, il fait – et c’est peut-être là le plus intéressant – un historique de la considération du conflit israélo-palestinien en France, ce qui donne un climat national un peu particulier dès que le sujet est abordé, sur fond d’accusation sous-jacente d’antisémitisme, racisme toujours pris à part.

Si le fond semble tout à fait justifié, il n’empêche que le résultat soit un peu lourd. Pascal Boniface n’est pas avocat et sa plaidoirie de défense peut lasser quand les arguments se répètent et qu’il apparaît comme celui qui est seul contre tous. L’auteur, chapitre après chapitre, se défend, se démène pour aligner des contre-arguments (au point même de mettre en annexe une « lettre d’une amie juive » qui n’aide pas vraiment), afin de, coûte que coûte, convaincre le lecteur de son innocence. N’est-ce pas l’inverse qui risque de se produire ? Toute proportion gardée, c’est un peu à l’image de Nadine Morano qui veut prouver qu’elle n’est pas raciste en invoquant son amie arabe et même une « amie africaine qui est plus noire qu’une Arabe »… Bref, Pascal Boniface est un politologue sûrement très compétent et qu’il continue à prouver son non-racisme par son travail d’analyste des conflits internationaux.



Antisémite est donc un livre intéressant sur le fond, mais dont la forme pêche par excès de défensisme qui, espérons-le pour lui, ne soit pas contre-productif.

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L'Empire Foot : Comment le ballon rond a co..

Dans une autre vie, j'ai eu Pascal Boniface, actuellement directeur de l'Institut de relations internationales et stratégique comme professeur..



A l'époque déjà, ce grand intellectuel vouait une véritable passion pour le ballon rond. et n'hésitait, pas à chaque fois qu'il le pouvait, de prendre comme exemple le football pour aborder les grandes questions géopolitiques..



Longtemps soucieux de réconcilier sa passion et son métier, Pascal Boniface a, depuis quelques années, réussi à convaincre les éditeurs que les deux pouvaient parfaitement se méler et passionner les gens.



Dans son dernier essai publié chez Armand Colin, et qu'on a pu lire grâce à babelio Masse critique, Boniface nous prouve à quel point le football est devenu au fil des années un véritable empire, à tel point que pour lui il n'existe pas à l'heure actuelle de phénomène plus global et de parfait exemple de ce que peut produire la mondialisation, en bien comme en mal.



Depuis plusieurs décennies, et les exemples utilisés par Pascal Boniface dans l'empire foot sont nombreux et édifiants, le football est surtout utilisé comme une arme géopolitique au service des grandes puissances.



Le football est ainsi devenu le miroir de l'évolution des sociétés, plus qu'il ne l'impulse. mais définitivement accroc à ce sport, il le voit largement plus comme un espace de réconciliation que comme un facteur de troubles et de tension



Même si il n'oublie pas pour autant de dénoncer les maux et dérives qui gangrènent l' univers du ballon rond , cette tendance à idéaliser le football pourrait quand même faire grincer quelques dents chez les détracteurs de ce sport, particulièrement virulents en période de coupe de monde ...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Géopolitique du sport

Les élites françaises n’ont qu’indifférence ou mépris pour le sport. « Opium du peuple », le sport serait un loisir d’ilotes uniquement soucieux de « cirque » et de « pain » pour paraphraser la formule de Juvenal. Pascal Boniface le sait mieux que quiconque, lui qui, depuis une quinzaine d’années a tenté d’ériger le sport en général, le football en particulier, au rang de sujet géopolitique à part entière. Il ne se passe plus désormais de Coupe du Monde qui ne soit l’occasion pour cet auteur prolixe de publier un ouvrage sur le sujet : « Géopolitique du football » en 1999 (suite à un colloque tenu à, l’Assemblée nationale en mars 1998), « La terre et ronde comme un ballon » en mai 2002, « Football et mondialisation » en avril 2006, « La coupe du monde dans tous ses états » en avril 2010. Il ne déroge pas à la règle en publiant, quelques semaines avant le début du Mundial 2014 une « géopolitique du sport » qui étend aux autres disciplines sportives et actualise les idées développées dans ces précédents ouvrages consacrés au football.



Première idée : le sport est un fait social mondial. 14 pays participaient aux jeux olympiques d’Athènes en 1896 ; pas moins de 205 – soit plus que les 193 États membres de l’ONU – ont participé à ceux de Londres en 2012. A l’heure du « village global », les grands événements sportifs rassemblent la planète toute entière : on estime à plus de 2 milliards le nombre de téléspectateurs de la finale de la Coupe du monde le 13 juillet dernier entre l’Allemagne et l’Argentine. 90 Chefs d’Etat et de gouvernement assistaient à la cérémonie d’ouverture des JO de pékin en 2008 Les stars du ballon rond sont universellement reconnues. Leur popularité éclipse celle des chefs d’Etat et des artistes.

Deuxième idée : le sport est multipolaire. La géopolitique du sport est le reflet des rapports de force stratégique. Si, pendant la Guerre froide, Washington et Moscou se disputaient la première place au palmarès olympique, la Chine a effectué une percée impressionnante, devançant les États-Unis aux JO de Pékin (mais devancés par eux aux JO de Londres 4 ans plus tard). L’Occident ne domine plus la scène sportive et n’a plus le monopole de l’organisation des grandes manifestations sportives. En l’espace de dix ans, les BRICs auront accueilli trois JO (Pékin 2008, Sotchi 2014 et Rio 2016) et deux Coupes du monde (Brésil 2014 et Russie 2018). L’organisation de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar est un signal fort d’intégration du monde arabe dans la mondialisation.

Troisième idée : le sport suscite la fierté nationale. C’est un paradoxe à l’heure de la mondialisation qui brouille les frontières et dissout les identités. On nous dit que le monde est devenu post-westphalien, que les États sont désormais concurrencés sur la scène internationale par de nouveaux acteurs (entreprises, ONG, médias, mafias, religions ….) ; mais chaque JO, chaque Coupe du monde sont l’occasion d’un engouement chauviniste pour son pays. La popularité des Diables rouges, dans une Belgique qu’on disait à l’agonie, lors du dernier Mundial brésilien en est un exemple. Les États le savent qui n’hésitent pas à en faire un instrument de prestige et de propagande : ce fut le cas à Berlin en 1936 ou, deux ans plus tôt, à Rome lors de la Coupe du monde organisée et remportée par l’Italie.

Quatrième idée : le sport peut réconcilier les peuples et susciter des guerres. Cette idée est réductrice. Comme l’écrit très justement pascal Boniface « la seule rencontre sportive ne viendra pas mettre fin à des décennies de haine entre certains peuples ; mais [le sport] n’est pas non plus déclencheur de guerre. Le ping-pong n’a pas suffi à rapprocher les États-Unis et la Chine maoïste en 1971. Le football n’a pas entraîné à lui seul la guerre qui opposa en 1969 le Honduras au Salvador.



Il ne faut pas donner au sport plus d’importance qu’il n’en a. Le monde contemporain reste dominé par des rapports de puissance et le sport, aussi populaire soit-il, reste un loisir. Pour autant, la mondialisation a donné au sport une visibilité globale et, dans une logique dialectique, se nourrit elle-même de sa capacité d’intégration. Paraphrasant Malraux, Boniface n’a pas tort d’affirmer : « le XXIème siècle sera sportif ou ne sera pas ! ».
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Comprendre le monde

Sur le marché très concurrentiel du manuel de relations internationales, le cours du très prolifique directeur de l’IRIS est un modèle du genre. Rédigé dans une langue très claire, débarrassé du jargon théorique qui parfois encombre certains manuels universitaires, il se lit avec un grand plaisir. Pascal Boniface a le don pour rendre la matière vivante, en éclairant sans cesse des idées abstraites par des exemples concrets et en multipliant les citations savoureuses. Connaissant l’auteur et ses sujets de prédilection – la prolifération étatique, le conflit israélo-palestinien, le football … – on admirera que, à la différence de beaucoup d’enseignants prompts à évoquer sans retenue leurs marottes, il n’ait pas cédé à cette facilité.

Pascal Boniface parvient en moins de 300 pages à traiter tous les thèmes du programme de R.I. avec une concision qui force l’admiration, même si elle provoque parfois un brin de frustration (on regrettera que les chapitres sur le réchauffement climatique, les déséquilibres économiques internationaux ou la démographie, soient expédiés en moins de dix pages). Participe de ce même désir de concision l’absence quasi-complète de références bibliographiques au sujet de laquelle on émettra néanmoins quelques réserves. On s’interrogera enfin sur le parti-pris éditorial du refus d’une présentation trop scolaire – sous forme de plans détaillés par exemple – qui risque de conduire les étudiants à préférer à cet ouvrage des manuels plus pédagogiques.



Si l’on compare le cours de Pascal Boniface avec des ouvrages similaires écrits il y a une quinzaine d’années (on pense aux synthèses de Philippe Moreau-Defarges, de Marisol Touraine, de Ghassan Salamé ou de Maxime Lefebvre ), on est frappé par la continuité qui s’en dégage. Aujourd’hui comme hier, un cours de relations internationales s’organise autour de trois ou quatre grandes parties : une présentation du « cadre de la vie internationale », un tour du monde géopolitique des « puissances », un éclairage sur les grands « défis globaux » - auxquelles Boniface rajoute une quatrième partie, d’ailleurs très brève, sur les « valeurs ». Aujourd’hui comme hier, on recourt aux mêmes références : au sujet du Brésil, on cite Clémenceau (« le Brésil est un pays d’avenir qui le restera longtemps »), de la démographie Briand (« je fais la politique étrangère de notre natalité »), du réchauffement climatique Saint-Exupéry (« la Terre n’est pas un héritage de nos ancêtre mais un emprunt à nos descendants »).

Il ne faut pas lire dans ce qui précède un reproche à l’auteur de ne pas avoir mis à jour son cours. Bien au contraire, on saluera les références très contemporaines aux événements les plus récents (l’élection de Barack Obama, le conflit russo-géorgien, la crise financière internationale …) dont on sait qu’il est souvent difficile de les insérer harmonieusement à un plan que l’on renâcle parfois à actualiser d’une année sur l’autre.

Le constat vise au contraire à souligner que le monde ne change pas autant qu’on se plaît à le dire. Pascal Boniface a raison, dans son introduction, de relativiser le choc du 11-septembre qui, selon lui, constitua certainement un événement choquant mais pas une rupture historique – à la différence du 9 novembre 1989. Avant comme après le 11-septembre, les grandes questions qui se posent à notre monde demeurent les mêmes : quel ordre international ? quelles réponses aux grands défis globaux ? quelles valeurs universelles ?
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3 minutes pour comprendre l'histoire de la ..

Lorsqu'il était secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan avait déclaré considérer avec envie la Coupe du monde comme étant le sommet du seul jeu joué dans tous les pays par toutes les races et toutes les religions.

Le football est en effet universel. Il est pratiqué partout et par des joueurs venant de tous horizons ; il fédère des supporters issus de tous les milieux sociaux. Et le réflexe d'un enfant qui voit un ballon par terre n'est-il pas de taper dedans avec son pied ?

Le football offre des émotions fortes aux spectateurs ou téléspectateurs, il déchaîne les passions... parfois au-delà des limites, hélas...



L'idée de départ de cet ouvrage est simple, comme pour tous les autres titres de la collection "3 minutes pour comprendre..." : présenter de façon resserrée un maximum d'informations variées sur le sujet choisi.

On y trouve du majeur et du futile, c'est l'un des charmes du concept.

Saviez-vous que les cartons jaunes ou rouges n'étaient apparus qu'en 1968 ?

Saviez-vous que Franz Beckenbauer avait fini la demi-finale Italie-RFA de la coupe du monde de 1970 le bras en écharpe après s'être cassé la clavicule ?

Saviez-vous que Pelé, feu le Roi Pelé, après un arrêt de légende du gardien Anglais avait déclaré : "Ce but, je l'ai marqué, mais Gordon Banks l'a effacé." :-)



Grande amatrice de foot depuis mon plus jeune âge (au départ, je regardais les matchs avec mon grand frère pour être avec lui, et puis je me suis prise au jeu), j'ai retrouvé avec plaisir dans ce livre les coupes du monde que j'ai suivies et j'ai découvert les autres qui se sont déroulées "sans moi".

J'ai appris beaucoup de choses, et j'ai passé un excellent moment dans ces pages très bien illustrées.

Voilà un ouvrage bien conçu et fort intéressant, une belle idée de cadeau pour tous les amateurs de football, petits ou grands.

Un grand merci à Babelio pour son opération Masse critique et aux éditions Le courrier du livre pour leur envoi.
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La géopolitique : 50 fiches pour comprendre l..

Si vous vous intéressez à la géopolitique, vous ne serez pas déçus par ce livre, qui nous emmène à l'essentiel au travers de 50 fiches de synthèse pour mieux comprendre l'actualité, malheureusement très chargée depuis quelque temps.



Covid, terrorisme, permanence de la guerre, prolifération nucléaire, choc des civilisations, migrations, cyber-guerre, Iran, Syrie, Ukraine, fin de l'hyperpuissance américaine, fin du monopole occidental de la puissance, Chine première puissance mondiale.. voilà quelques thèmes remarquablement évoqués dans ce livre.



Les fiches sont claires et se lisent rapidement. L'intérêt est qu'on peut les lire dans l'ordre qu'on le souhaite.



Le livre est sorti un peu avant le conflit ukrainien. A cet égard il est intéressant de relire ce qu'écrivait Pascal Boniface. Il nous dépeint un pays déstabilisé, dans lequel les différents responsables politiques ont eu leur responsabilité dans cette déstabilisation. Corruption endémique, oligarques peu soucieux du développement de leur pays. Bien sûr cela ne justifie en rien la guerre actuelle.

Des chiffres surprenants: l'Ukraine comptait 52 millions d'habitants en 1991, elle n'en avait plus que 37 en 2019, une saignée démographique même si l'on tient compte du Donbass (3 millions d'habitants) et de la Crimée rattachée à la Russie (2 millions d'habitants).



Zelensky est élu en 2019, en faisant campagne contre la corruption. Plein de bonne volonté, il échange des prisonniers avec la Russie. Ses efforts en vue de développer les contacts avec la Russie vont être freinés par l'hostilité d'une grande partie de la classe politique ukrainienne et le peu de concessions de Poutine face à l'Ukraine.



Voilà ce qu'écrivait Pascal Boniface juste avant le déclenchement du conflit.

Ce tableau d'un pays victime des dirigeants successifs, victime d'oligarques plus occupés à agrandir leur fortune qu'à développer le pays, avec des droits des minorités pas toujours reconnus, nous donne un autre éclairage sur l'actualité, tout en ne négligeant rien dans la responsabilité des Russes dans le conflit actuel.



Bref un livre de référence qui illustre les talents de vulgarisation de Pascal Boniface, que l'on voit régulièrement sur nos antennes. Il est directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) et enseignant à Paris VIII.
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Géostratégix, tome 1 : La géopolitique mondiale d..

On ne cesse de vouloir les séparer au point parfois d’adorer l’un et d’exécrer l’autre et pourtant l’histoire et la géographie sont un couple fusionnel depuis toujours. Au gré des conquêtes, guerres, alliances, mésalliances, révoltes, les frontières et les capitales sont devenues mouvantes au point de faire perdre la tête aux plus anciens et de rendre caduques nos cartes scolaires. Mais là où nous ne voyons qu’une mappemonde, d’autres y voit un immense échiquier sur lequel ils jouent aux plus puissants sans toujours se soucier des populations et des conséquences dans le futur. Le thème de la géopolitique est si complexe qu’il est difficile de tout maîtriser mais cet ouvrage est particulièrement éclairant sur les relations internationales actuelles. Si les dessins sont caricaturaux, les couleurs neutres, le fond non dénoué d’humour est riche et ciselé. Les faits sont amenés d’une façon parfois brutale mais à quoi bon tourner autour du pot quand on parle de bombes nucléaires, de meurtres, de massacres et de bêtise humaine.



Une BD à découvrir non pas pour briller en société mais pour enfin essayer de comprendre le monde de 1945 à aujourd’hui car le passé construit l’avenir et parfois le détruit.
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Léo Ferré : Ni Dieu, ni maître

Si j'ai vraiment apprécié le traitement documentaire de cette biographie dessinée, les illustrations ne m'ont pas totalement convaincu.

Les traits ou même le choix des couleurs m'ont un peu laissé sur ma faim.

Néanmoins cela reste une belle opportunité de se replonger dans la vie de Léo Ferré et une fois l'album reposé de se jeter sur sa discographie.
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50 idées reçues sur l'état du monde - Edition 2014

Il y a de plus en plus de guerres, Le monde va de plus en plus mal, il n'y a plus de frontières ... Les idées reçues circulent largement et rapidement et on peut les faire siennes sans même s'en apercevoir car elles en l'apparence d'une évidence.

Dans cet ouvrage, Pascal Boniface interroge ces idées reçues et rend accessible les grandes questions internationales qui agitent le début public.

Grâce à sa vision globale et son sens de la pédagogie (il est l'auteur d'une soixantaine d'ouvrages sur les questions stratégiques et créateur de la chaîne Youtube Comprendre le monde), il déconstruit les idées toutes faites.

"C'est parce que le passé est oublié et magnifié que l'on peut penser que c'était mieux avant."
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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50 idées reçues sur l'état du monde - Édition 2019

Livre reçu de la maison d'édition Armand Colin dans le cadre d'une opération "Masse critique" sur Babelio.

Je les en remercie.

Il me revient donc d'en rédiger une recension et ... la tâche n'est guère aisée s'agissant d'un ouvrage de vulgarisation géopolitique.

A noter également que "50 idées reçues sur l'état du monde" en est à sa neuvième édition (l'originelle remontant à 2007) avec, si l'on en croit le bandeau figurant en première de couverture, plus de 40.000 exemplaires vendus à ce jour.

Dès lors, je me contenterai d'en souligner les indéniables qualités mais aussi les quelques faiblesses.

Cette démarche éditoriale est non seulement salutaire mais plus encore nécessaire car il me semble opportun de ne pas abandonner la compréhension de la complexité du monde à quelques professionnels prétendument spécialisés aux propos rarement exempts d'arrière-pensées partisanes, à la limite quelquefois du conflit d'intérêts et souvent (intentionnellement ?) inaudibles pour le plus grand nombre.

Force est de reconnaître, qu'en l'occurrence, Pascal Boniface, lui-même très présent sur la scène médiatique française et étrangère, excelle dans un langage simple et avec beaucoup de pédagogie à démythifier, synthétiser, rendre perceptibles et remettre dans leur contexte les enjeux, les défis du temps présent et à venir.

Et pourtant, je me dois de confesser que cette lecture m'a laissé comme un goût de trop peu, un sentiment diffus d'insatisfaction.

Il est vrai que, par essence, l'exercice est forcément réducteur : démonter 50 idées reçues en quelque 140 pages, faites le calcul, cela réduit l'argumentaire à moins de 3 feuillets par sujet ! Difficile en l'état d'aller au fond des choses, d'être exhaustif et d'étayer en profondeur son propos.

Par ailleurs, je sais Pascal Boniface homme de rigueur et de conviction.

Dois-je vous rappeler, entre autres, ses courageuses prises de position relatives à la situation en Palestine dénonçant la politique suicidaire des gouvernements de l'état hébreu qui lui valurent de subir, en son temps et jusqu'à nos jours, une ignominieuse campagne de dénigrement ?

Je n'ai malheureusement pas retrouvé ici ce ton volontiers polémique mais toujours à bon escient qui le caractérise quelquefois et que j'apprécie tout particulièrement.

J'admets, de bonne grâce, que tel n'est présentement pas l'objectif de l'auteur et donc, libre à moi de me diriger vers ses publications plus "orientées", moins "consensuelles".

Pour conclure, permettez-moi de vous recommander la lecture d'un ouvrage "hors cadre" de la plume du même Pascal Boniface ( "Léo Ferré, toujours vivant" publié en 2016 (centenaire de la naissance du poète) aux éditions La Découverte).

Né aussi en 1956, nos parcours néanmoins radicalement différents (origines sociales, cursus scolaire, trajectoires militante et professionnelle), j'avoue avoir vibré identiquement, à quelques nuances près, au contact de cet immense artiste.





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Léo Ferré : Toujours vivant



Le 24 août 2016, Léo Ferré aurait eu 100 ans. À l’occasion de cet anniversaire qui a eu lieu l'an passé, Pascal Boniface a eu envie de redonner à l’auteur des Anarchistes et de C’est extra toute sa place dans l’histoire de la musique et de la poésie de son temps. Ce livre est aussi une réflexion sur la trajectoire personnelle et les engagements politiques de l’un des plus grands poètes français du XXe siècle.

Il faudra réécrire l’histoire littéraire un peu différemment à cause de Léo Ferré », proclamait Aragon. Auteur-compositeur-interprète d’exception, souvent éclipsé dans la mémoire collective par un Brel ou un Brassens, Léo Ferré a pourtant écrit quelques-unes des plus belles chansons du répertoire français –Avec le temps, La mémoire et la mer pour les plus connues. Il est aussi celui qui a le plus, et le mieux, mis en musique les autres poètes français, de Baudelaire à Verlaine et Rimbaud, en passant par Apollinaire, Aragon, Rutebeuf et Villon.

Pascal Boniface directeur de l'IRIS -et qui a été un de mes profs de fac- a découvert il y a maintenant 45 ans le génie de Ferré et nous offre un livre de chevet pour les amoureux de Léo Ferré. Un formidable ouvrage quand on aime le personnage, on veut revivre ses concerts, ses anecdotes.

Le poète qui a un aussi permis de mieux faire connaitre l'oeuvre de nombreux autres poètes a un large public

Même en connaissant bien la vie et l'oeuvre de Ferré, on découvre encore des détails ou anecdotes.Chaque aspect de la vie de Ferré est abondamment illustré par des extraits de ses chansons.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Léo Ferré : Ni Dieu, ni maître

Roman Graphique. Léo Ferré nous a quitté il y bientôt trente ans et parmi les nombreux hommages qui ne manqueront pas de célébrer la mémoire de ce fabuleux poète, la publication de ce roman graphique n'est pas le moindre.

Pascal Boniface, spécialiste de Léo Ferré, nous livre une biographie forcément condensée de l'auteur de poèmes inoubliables (« Les Anarchistes », « Avec le Temps », « Thank You Satan », « Ni Dieu Ni Maître », « le Chien », etc.) et de l'interprète des plus beaux textes de Verlaine, Rimbaud ou Aragon. Avant de connaître un immense succès dans les années soixante-dix, Léo Ferré a d'abord couru le cachet dans les cabarets parisiens de l'immédiate après-guerre, adaptant et composant sans relâche et sans découragement.

De sa naissance en 1916 à Monaco à sa mort le 14 juillet 1993, toute la vie de Léo Ferré défile en plus de 100 pages, croquée avec beaucoup de talent par Jacques Lukino à qui on doit également la biographie dessinée d'Alfred Nobel. Illustrateur Jeunesse et graphiste, le montpelliérain privilégie les dessins épurés et utilise une palette couleur sobre, dominée par le rouge et le gris. L'ouvrage se clôt avec quelques photos, le manuscrit de « Avec le temps » et un extrait de la partition « Ni dieu ni maître ».

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Comprendre le monde

Pascal Bonfiface, porfesseur à Sciences Po.



C'est un livre qui, en à peine 320 pages, vous propose une introduction à la géopolitique .Quels en sont les acteurs en général ( états, institutions supranationales ou internationales, ONG, mouvements...) et en particulier ( L'Europe, les USA, l'Asie, la Russie, l'Amérique latine, l'Afrique, les pays arabes) ? Qu'est ce que la puissance et quelles en sont les sources ? Quels défis ( le climat, les déséquilibres économiques, la démographie, les guerres, ...). Quelles sont, enfin, les valeurs qui se jouent dans cette partie sans fin?



Il n'y a pas ici de grandes fresques historiques ni de philosophie politique, mais une très honnête mise en jambe pour celui/celle qui aimerait comprendre les jeux qui se jouent avec nous. Ou sans nous.



Notez que l'auteur a un bon canal Youtube, très régulièrement mis à jour.



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La géopolitique : 48 fiches pour comprendre l..

Un livre très synthétique, sous forme de fiches, pour découvrir ou approfondir nos connaissances de la géopolitique, une réflexion sur la façon dont les sociétés s'insèrent dans l'espace.

Le livre éclaire sur les tensions mondiales existant après la deuxième guerre et plus particulièrement la guerre froide. La fin de cette guerre n'a pas débouché sur un nouvel ordre mondial. Les rivalités nationales restent vives.



L'auteur, Pascal Boniface, reprend les principaux conflits depuis une vingtaine d'années, avec notamment la guerre d'Irak de 2003, qui fut contestée et mit en cause la popularité des Etats-Unis et aboutit à créer le terreau qui a permis à Daech de se développer. L'objectif de Daech est évoqué aussi, celui de notamment creuser le fossé entre musulmans et non-musulmans.



Toutefois on assiste globalement, d'après l'auteur, à une diminution des conflits (les conflits majeurs passent de 13 à 7 entre 1990 et 2017).

Ce qui va désormais conditionner les conflits, c'est le réchauffement climatique qui va désormais peser sur la survie de la planète.

Les conflits sont en passe de prendre une autre tournure et passent d'idéologiques à civilisationnels.

L'auteur analyse les zones de conflits dans le monde: Ukraine/ Russie, Etat Islamique, Israël/Palestine, Iran, Afghanistan, Inde/Pakistan, Chine/Taïwan, Corée, Tibet, Boko Haram, Soudan, Syrie, Yémen.



Enfin une dernière partie est particulièrement intéressante, l'analyse des tendances actuelles; la fin de l'hyperpuissance américaine, la montée en puissance de la Chine, les relations difficiles entre USA et Chine, la Chine qui devient la première puissance commerciale du monde en 2013, devant les USA.



Et l'Europe dans tout ça? Une Europe en déclin, avec 6% de la population du monde, la menace populiste, la peur de la perte de l'identité devant les migrations, 22% du PIB mondial et 50% des dépenses sociales mondiales. Toutefois, si elle suscite le désenchantement à l'intérieur, elle reste attractive en dehors et demeure un pôle de puissance sur la scène internationale.



Un livre très utile pour avoir une bonne notion des problèmes géopolitiques actuels.
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Atlas du monde global : 100 cartes pour com..

J’ai choisi ce livre au dernier Masse Critique et je ne le regrette pas.

De format oblong il présente à chaque double page à gauche un texte et à droite une carte. Si le texte se poursuit sur une deuxième page, il bénéficie d’une seconde carte. Les sujets sont regroupés en quatre grands thèmes :

- Les grands repères du passé comme les deux théories sur le mouvement de peuplement de la terre par les humains, les conséquences de l’effondrement des empires…

- Les diverses interprétations du monde global, celle de Huntington sur le clash des civilisations, ou celle de Fukuyama sur la fin de l’histoire, mais aussi les autres visions sur un monde multipolaire ou au contraire apolaire ;

- Les données globales, sur 15 thèmes comme les langues, les flux commerciaux, la criminalité, les énergies, les enjeux écologiques… ces derniers sont rassemblés en quatre domaines : le changement climatique, la pollution des sols et des eaux, la probable pénurie d’eau à venir, la perte de biodiversité.

- Et le plus important par le nombre de pages, le monde vu par les différents pays. Évidemment pas les 196 reconnus par l’ONU, mais les principaux avec tout de même une prépondérance de l’Occident, le reste du monde faisant l’objet de regroupements : le monde arabe, le Maghreb, les Méditerranéens, les islamistes. Toutefois l’Iran, le Sénégal, l’Afrique du Sud, la Corée et bien sûr les grands comme la Chine, l’Inde, le Brésil… ont leur entrée. Je regrette à ce propos que l’Afrique noire n’en ait que trois, une globale et les deux cités à l’instant. Pour tout un continent c’est peu d’autant que les problématiques sont certainement différentes d’un pays à l’autre, des regroupements par thèmes auraient peut-être été possibles. L’intitulé « vu par » m’a paru toutefois exagéré, c’est plutôt encore un regard occidental sur telle ou telle région.

Bien que le titre mette en avant les cartes, j’ai tout de même eu le sentiment que les cartes illustraient le texte et non que celui-ci éclairaient celles-là.

Je pense que cet ouvrage n’apporte pas d’informations essentielles aux personnes qui ont déjà de bonnes connaissances en géopolitique mais représente un condensé bienvenu, en revanche c’est une mine d’informations pour le citoyen qui veut aborder ce domaine. Clair, complet et intégrant les récentes données comme l’accord du 15 juillet dernier sur le nucléaire iranien.

Pour finir quelques titres de cartes : les flux commerciaux, le centre de gravité se déplace ; la variation du couvert forestiers ; l’occident contre tous ? ; la part des BRICS dans le PIB mondial et dans le commerce international.

Je n’aurais en fait qu’un seul reproche à faire, qu’il n’ait que 150 pages. Mais bien d’autres atlas ou textes peuvent compléter les connaissances sur tel ou tel point que le lecteur souhaite approfondir.

Merci à l’opération Masse critique et aux éditions Armand Colin et Fayard pour cet excellent ouvrage qui restera à portée de ma main.

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Les intellectuels faussaires : Le triomphe ..

Moins spectaculaire qu'un entartrage, mais mieux argumenté, ce livre représente un bon coup de pied au postérieur de quelques intellectuels ou pseudo-intellos ultramédiatisés, qui campent sur les plateaux de télé, hantent les pages des revues à grand tirage, font les opinions de certains ; les plus "hardis" d'entre eux se portant parfois aux frontières d'un pays en guerre, poste d'observation d'où ils rapporteront un témoignage "de l'intérieur". Ils pourraient n'être que drôles, s'ils ne prenaient, pour défendre leurs points de vue, des libertés avec le factuel, avec l'honnêteté intellectuelle. Ils semblent avoir banni, une fois pour toutes, l'idée même de rigueur en matière d'argumentation et de débat contradictoire, préférant exercer leurs talents d'otaries jongleuses de concepts creux. Le mensonge, le bidonnage, ne sont pas pour les effrayer, l'approximation encore moins. Pascal Boniface recense quelques-uns de leurs "faits d'armes" et plus largement appelle à la prudence envers les acteurs de l'info-spectacle, aussi s'indigne de la facilité avec laquelle ces coquin(e)s se maintiennent sous le feu des projecteurs, au détriment d'intervenants bien plus compétents et honnêtes.
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