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Critiques de Pascal Bruckner (335)
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Le Sacre des pantoufles

J’avais été dubitative lors de ma dernière lecture de Bruckner (La tyrannie de la culpabilité) mais le questionnement annoncé pour ce nouvel essai m’a titillée et poussée à retrouver ce penseur actuel.



Le propos est simple : la pandémie de Coronavirus et les diverses annonces apocalyptiques de notre temps encouragent l’humain à mener une petite vite étriquée, confinée dans son espace privé. A partir de cette base, Bruckner ratiboise large pour une critique en règle de l’époque : réseaux sociaux, météo, mode casual, castration médiatique des mâles etc. Il évoque également la guerre entre la Russie et l’Ukraine à plusieurs reprises. Le tout est saupoudré de références philosophiques et littéraires nous rappelant que de tout temps, certains ont préféré l’ombre à la lumière, le dedans au dehors, la léthargie à la vie.



Au final, grâce à son style clair et direct, on passe un agréable moment à acquiescer au propos, se disant que « Mais oui, comme il a raison ! » Cependant, après une petite digestion on s’interroge : et quoi ? Que nous apprend Bruckner ? Pas grand chose : il dépeint une société désenchantée, crache à gauche à droite sur les féministes et les écologistes mais n’apporte pas de « solution ». Car la question - qui se pose en filigrane - est celle-ci : comment (sur)vivre bien dans un monde en pleine mutation ?
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Le sacre des pantoufles : Du renoncement au..

J’ai apprécié ce livre qui, partant des contraintes que nous a imposées la pandémie, arrive à une thèse beaucoup plus générale montrant l’évolution de notre société vers une vie de plus en plus tournée vers l’intérieur de nos foyers plutôt que vers l’extérieur.

Preuves à l’appui, exemples tirés de grands livres en démonstration, Pascal BRUCKNER met bien en évidence ce changement sociétal.

On a le sentiment que le meilleur contrôle de la COVID ne va pas nous faire complètement revenir en arrière dans nos habitudes quotidiennes. Le fait d’avoir été cloîtré chez nous pendant la crise nous a donné des idées de ce qu’une autre vie, moins aventureuse que par le passé, constituait un autre mode de penser et de vivre.

Il n’est pas sûr que cela soit une bonne nouvelle comme nous le fait comprendre, souvent avec humour, Pascal BRUCKNER.

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Je souffre donc je suis : Portrait de la vi..

Cet essai, bien documenté, de Pascal Bruckner, nous démontre, avec de nombreuses illustrations, comment le déclin de la religion et son remplacement par le confort nous amène à souffrir de la réalité que nous jugeons injuste, accablante.

Comment beaucoup d'entre nous, victimes réelles, ressaient de trouver dans la "victimisation" une raison de vivre et/ou une possible indemnisation.

Et comment cela nous éloigne de la joie et du bonheur.

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L'Euphorie perpétuelle : Essai sur le devoir ..

« L’euphorie perpétuelle » est un livre difficile, brillant d’intelligence et développant des idées à contre courant de la pensée dominante.



Les références (philosophes, écrivains, scientifiques, journalistes) utilisées par Bruckner sont réellement impressionnantes et totalement maitrisées.



Le cheminement est imparable, avec chaque étape historique marquant une évolution vers la notion de bonheur.



Mon sentiment est que privé de puissants systèmes de pensées religieux, philosophiques ou politiques, privé aussi souvent de grands évènements lui rappelant sa fragilité (guerre, épidémie, catastrophe) , l’homme occidental moderne se raccroche artificiellement à une conception factice d’un bonheur inatteignable pour combler le terrible sentiment de vide en lui qu’aucune recherche de biens matériels ou de richesse ne saurait combler.



C’est donc comme si la société se droguait elle-même au bonheur pour ne plus voir la petitesse, la vacuité et l’inutilité de la condition humaine.



A mon sens la science est à terme une illusion, il y a eu un avant l’homme et il y aura un après.



L’homme n’est qu’un voyageur, une ombre de passage, le comprendre c’est déjà avoir la lucidité nécessaire pour tenter de faire quelque chose de sa vie pour rendre ce passage le moins désagréable possible tout en acceptant que les moments pénibles succèdent inlassablement aux moments heureux dans un infernal ballet cyclique ou l’homme subit plutôt qu’il n’agit.



Même si Bruckner est dur avec l’insensibilité stricte des philosophes Stoïciens, je me sens beaucoup plus proches du messages des philosophes grecs que des tous les autres avec cette approche de la recherche d’un équilibre entre passions et besoins corporels avec comme unique boussole (certes grandement imparfaite) l’intellect faisant office de régulateur.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Je souffre donc je suis : Portrait de la vi..

Le souci des humiliés est l’honneur et la grandeur d’une civilisation. Mais selon Pascal Bruckner, l’envers de ce progrès, la victimisation, est un chantage permanent et une incitation à la résignation.
Lien : https://www.lesoir.be/577570..
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La tyrannie de la pénitence

Requiem un peu pathétique d'un vieux mal blanc sarkozyste qui voudrait que rien ne bouge.

Surtout ne pas se remettre en question...

La révolution en cours est peut-être un peu excessive mais ça ne pas être autrement.

Mais salutaire.

Désolé Pascalou...
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Je souffre donc je suis : Portrait de la vi..

A force d'être protégés, soignés, sécurisés, serions-nous devenus hypersensibles ? L'essayiste s'interroge.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Le sacre des pantoufles : Du renoncement au..





C'est une série historique. L'auteur commence avec Oblomov de Ivan Gontcharov. Un gars qui a passé sa vie entre le lit et le canapé. Le comble a été le confinement de la pandémie. Le pantouflage de Oblomov a été choisi tandis que celui de la pandémie, imposé. Mais... est-ce qu'on a aimé ?



Pascal Bruckner a recherché dans les écrits, fiction ou pas, situations qui font que le pantouflage peut devenir une envie latente.



On ne peut ne pas parler d'internet, les téléphones portables, les réseaux sociaux, ... qui font qu'on est, en apparence en contact avec quelqu'un sans devoir sortir de son lit. Mais il y a un tas d'autres raisons : le défaitisme, la sensation de manque d'avenir, le cocooning, ...



Cette envie de rester chez soi à ne rien faire est devenue réalité avec le confinement. Possibilité de rester en pyjama toute la journée, tout en télétravaillant. Des posts dans les réseaux sociaux ont montré des situations cocasses telles le coup de la vidéo en route pendant que le télétravailleur se lève et apparaît juste en slip.



Le confinement est fini, mais il a validé le télétravail qui s'est généralisé. Avec beaucoup d'avantages aussi bien pour les employeurs que pour les employés.



Livre intéressant qui montre, parfois avec humour, que le pantouflage est, pour beaucoup, une tendance naturelle.



En effet, pour les introvertis qui ont envie ou besoin d'avoir beaucoup de moments de solitude, c'est parfait. Par contre, le risque de casser des liens sociaux, de générer un individualisme excessif, est important.
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Les voleurs de beauté

Le plot me semblait vraiment intéressant, malheureusement j'ai vite déchantée. Beaucoup trop d'images du corps de la femme mince et tout en courbe, trop de scènes X sans intérêt (même si certains diront qu'il y en a peu et que je chipote).



J'ai juste apprécié la fin, petite vengeance bien amenée.
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Parias

On parle du livre le mieux noté (sur Babelio) du prolifique Pascal Bruckner... Je plante le décor !

Question écriture, à n'en pas douter, c'est une belle plume qui convient parfaitement aux exigences descriptives de l'Inde. Cet auteur a le talent de savoir nous immerger directement dans le cadre avec un style proche du carnet de voyage, qui ne nous fait aucunement douter du vécu et du récit que l'on croirait presque autobiographique...

J'arrête là mes compliments qui collent très bien à la première partie du tableau.

L'arrivée progressive des personnages va ébranler ce bel édifice et nous devrons quitter la découverte du sous continent pour la psychologie et les âmes torturées d'européens en mal d'aventures. Quelques saillies çà et là vont nous aider à garder les yeux rivés au texte mais les efforts pour atteindre la conclusion se feront à chaque page plus importants. Et tout cela est bien dommage.
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Le Divin enfant

Une lecture intéressante et qui nous ouvre à de nombreuses questions. L'écriture est précise, joueuse, même si j'ai parfois ressenti quelques longueurs. Une œuvre originale qui pousse son idée jusqu'au bout.

Mais je ne suis sûrement pas le public qui peut adorer ce roman.
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Trois jours et trois nuits

«Un pamphlet réactionnaire d'écrivains accueillis par des chanoines traditionalistes [...] emphatique rumination antimoderne à la radicalité stupéfiante». Guillaume Gendron, "Libération".



Un ouvrage salué par toute l'extrême droite (Boulevard Voltaire notamment).



«[...]ce livre un pur projet de reconquête politique déguisé en livre de prière, dans un moment tout sauf innocent, tant dans le village qu’au niveau de la nation. Les écrivains conviés à ce projet le savent et en remplissent le cahier des charges, à commencer par Sylvain Tesson, très loin de son image grand public consensuelle, dont le texte est d’une radicalité réactionnaire inouïe.» Patrick Boucheron, médiéviste, professeur au Collège de France de la chaire «Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe – XVIe siècles ».
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La tyrannie de la pénitence

On m’a prêté cet essai suite à une discussion sur le décolonialisme. C’était gentil mais j’ai abandonné au 3/4 du livre…

Aux antipodes de la position de Vergès que j’ai lu récemment, je découvre la pensée de Bruckner sur le goût qu’aurait un certain Occident à s’autoflageller par rapport à son passé (entre autres colonial). Ce n’est pas que le propos n’est pas intéressant; il l’est très certainement mais, c’est un peu comme dans certains essais d’Onfray : on a compris après vingt pages et le reste n’est que redites et exemplification.
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Trois jours et trois nuits



« Quand chacun des interlocuteurs vient de si loin, il faut du temps pour se comprendre. On s’écoute, mais on ne s’entend pas, ne fût-ce sur le plan du vocabulaire. Sauf pour ce qui touche les points sensibles en chacun de nous. En fin de compte, une rencontre authentique se situe toujours à un niveau plus profond ou plus élevé, ouverte sur l’infini. Par-delà les paroles, un regard, un sourire suffit pour que chacun s’ouvre au mystère de l’autre, au mystère toute autre. » François Cheng « L’Eternité n’est pas de trop »



Suis-je agnostique ou athée ? A mes yeux, cela n’a pas d’importance. Je suis une mécréante qui cherche la Lumière et ce n’est pas faute d’avoir prospecté. De temps en temps, mes pas me ramènent vers cette quête, j’éprouve toujours une attirance pour les lieux consacrés quels qu’ils soient, qu’importe l’Obédience, ils m’apaisent. Je me sens en communion avec ceux qui m’ont précédée, le temps n’existe pas. Etre touché par la grâce tel Eric-Emmanuel Schmitt dans Sa Nuit de Feu m’interpelle. Il se veut sans église, sans dogme, une très belle expérience.



Ce sont souvent des livres qui croisent mon chemin comme celui-ci qui, eu égard à mes lectures, me fut recommandé par Babelio. Les commentaires d’Aquilon62 et de Migdal m’ont motivée à partir en compagnie de ces quatorze écrivains et des moines sur les chemins de l’Abbaye de Lagrasse. Abbaye du pays cathare, née de la volonté de Charlemagne, j’entends « La Grâce », elle en a connu des vicissitudes, des destructions et des reconstructions jusqu’à l’arrivée de quelques chanoines qui mènent, entre ses murs, une vie de prière sous l’égide de la Règle de Saint-Augustin. La restauration a démarré en 2014 et comme pour toute rénovation, il faut de l’argent. Il a été convenu que le produit de la vente de ce livre reviendrait à l’Abbaye.



N’avez-vous jamais ressenti le besoin de vous isoler, loin de l’agitation extérieure et de ses tourments, l’impérieuse nécessité de vous retrouver face à vous-même, ce n’est pas une fuite mais plutôt un besoin de reprendre contact avec votre moi intime, de se recentrer. Il y a de très beaux endroits où se ressourcer mais pour avoir été en plein hiver, au moment des grandes marées, le Mont-Saint-Michel reste pour moi la halte idéale, propice à la méditation, pour demeurer seule avec moi-même.



Nicolas Diat nous offre une belle préface et le Père Abbé, Emmanuel-Marie Le Fébure du Bus, conclut cette insolite mais féconde expérience qui a réuni une quarantaine de moines et quatorze écrivains aux croyances et sensibilités tellement différentes.



Les hôtes comme les invités ont tout partagé dans le silence de ce lieu consacré. Imaginez les moines glissant sur le sol carrelé au petit matin pour se rendre à l’office, tous vêtus de blanc, psalmodiant les prières, entonnant les chants grégoriens, la liturgie latine reprenant toute son épaisseur et son mystère, imaginez les invités, basculant dans un monde qui leur est tellement étranger, déjeunant d’un modeste repas, partageant le pain qu’il soit celui de l’officiant à la messe ou celui du réfectoire, sans un mot, concentrés sur la lecture du jour , attendant patiemment les échanges qui se font autour du café. Ils ne rencontreront que la Paix, l’amitié, l’écoute, des contraintes aussi qui viennent rompre avec l’immédiateté de notre vie moderne mais qui donnent toute l’intensité aux instants vécus.



Bien évidemment, certains d’entre les écrivains se questionneront sur la vie en communauté, après tout, les moines sont des êtres humains même s’ils sont parvenus à domestiquer leur égo, si leur être tout entier semble porter la lumière, il n’en reste pas moins qu’ils sont des hommes. Leur emploi du temps est intense et laisse peu de place aux aspérités, le rituel les relie. Les journées sont rythmées par les Offices (sept), la prière, l’étude, le travail manuel, le jardinage – j’ai beaucoup aimé la description du jardin et des essences diverses - les visites aux malades, les hôpitaux dans les services de soins palliatifs. Saint-Augustin veille sur eux, dans chaque cellule, ses confessions les rappellent à l’ordre. Il guide les frères dans sa vision de l’amour fraternel.



Ce livre représente la somme des différents dialogues ou écrits de chaque écrivain. Ils y ont apporté une part d’eux-mêmes, que ce soit l’athée qui humblement parle de son questionnement, que ce soit celui qui se réfugie derrière l’histoire de l’Abbaye pour éviter de se livrer, que ce soit le tourmenté comme Beigbeder ou Liberati ou la lucidité de Boualem Sansal, ce livre est très beau ! C’est le cheminement pendant trois jours d’hommes différents qui ne cherchent que la bienveillance en toute simplicité, dépouillés de leurs préjugés, sans jamais chercher à convaincre, C’est le dialogue – dias logoi – deux visions différentes qui se complètent et non qui se censurent, s’interdisent. Toutes les réflexions sont à savourer, à relire aussi. Certaines pensées m’ont particulièrement émue que ce soit par la beauté ou par l’humilité.



« Et penser à ces hommes agenouillés, m’aide à tenir debout » Frédéric Beigbeder



NdL : Pour @afriqueah, notre Francine dont je lis les mémoires, une page du livre s'ouvre sur une pensée de Saint-Augustin. J'aime ces clins d'œil de l'Univers.

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Le sacre des pantoufles : Du renoncement au..

Je me suis délecté à lire ce essai court qui est une réflexion sur notre manière d'occuper le temps ! Vivre ou exister ! S'agiter ou s'en tenir à une routine. La pandémie du covid à constitué un fabuleux laboratoire à ce sujet :" Outre la tragédie fastidieuse qu’elle a représentée pour des milliards d’hommes, la crise sanitaire a relancé avec vigueur le débat entre prudence et audace, entre nomades et casaniers, entre pionniers du dehors et explorateurs du huis clos."

le livre est constitué en 15 chapitres courts qui fourmillent de références (de la peinture flamande, aux écrivains anciens et modernes en passant par la philosophie) et invitent à la réflexion.

Celui en particulier consacré au tel portable était une pure délectation !

Un livre que j'aurai plaisir à relire surtout lors d'une prochaine pandémie !
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Un bon fils

J'ai aimé suivre le lent cheminement qui a permis à cet intellectuel d'émerger de son enfance, de considérer son héritage dans toutes ses dimensions. Lorsqu'il cite l'invitation de Sartre : "faire quelque chose de ce que les autres ont fait de nous", j'ai trouvé que l'ensemble de ce parcours était une belle illustration d'une manière de répondre.

Ce que j'ai trouvé courageux de la part d'un homme de cette génération, c'est de s'attarder sur des états d'âme, des dimensions psychologiques, ce qui éclaire le parcours de manière beaucoup plus intime.

Bref, une fois le tout comme décapé, il reste un noyau existentiel : l'amour d'un fils pour son père, la reconnaissance de sa paternité biologique et culturelle.
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Le sacre des pantoufles : Du renoncement au..

Chapitre 1 « Les quatre cavaliers de l’Apocalypse », le ton est donné. Oui, ce livre est écrit Par, et Pour une génération définie, incomprise dans un monde de « passions négatives » gouverné par un « despotisme doux » (Tocqueville). Et comme annoncé, cette génération va hausser l’essai de Bruckner en Evangile du XXIe siècle.



Pour ma part, le ton de réquisitoire que prend l’auteur dans son constat m’a surtout démontré l’exagération de ses propos qui sert à toucher (oserais-je dire alarmer?) une part des personnes ignorantes, ou plutôt plus du tout en phase avec cette société qui se modèle sur les bases de l’IA, de la technologie, du télétravail, des mondes virtuels, des combats des minorités face à une majorité passive, de la société post-covid. Oui, nous évoluons avec notre lot d’erreurs, mais c’est ontologique après tout. Pourquoi ce ton cataclysmique? Notre société n’est pas condamnée à l’immobilisme, à la honte et à la réclusion, ayons foi un peu en nous-même.



De plus, les citations plus que présentes réussissent certes à appuyer les pensées de l’auteur, mais quand nous avons une citation pour une ligne, cela casse le rythme de lecture nécessaire pour essayer de suivre le développement (bien que je sois admirative de la culture de Bruckner et approuve certaines de ces analogies littéraires).



Au reste, une bonne conclusion qui confirme ma foi en la nouvelle génération. Vrai retournement situationnel sensationnel de fin 👍
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Le sacre des pantoufles : Du renoncement au..

Une réflexion sociétale qui pourrait presque passer pour un réquisitoire. Je pense même que c'était le but de son auteur. Pourtant, du catastrophisme au déclinisme en passant par le « wokisme » largement encouragé par la Covid, les grandes canicules, la guerre en Ukraine et bien d'autres désastres, il usera d'humour pour évaluer l'homme de notre époque : ses repères, ses peurs, ses addictions et son envie irrépressible de finir dans un terrier pour ne plus voir et entendre les réalités de notre monde moderne. Ce roman aurait pu tout aussi bien s'appeler "l'homme couché" Philosophie et histoire sur fond de confinement, portrait satirique de notre société. J'ai adoré
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Une brève éternité

Pascal Bruckner: Une brève éternité (Philosophie de la longévité), un essai truffé de références littéraires ou philosophiques, un livre plein d’humour, d’une grande acuité, qui sonde notre nouvel âge et notre nouveau rapport au temps avec esprit talent et bienveillance-autant dire avec un grand humanisme. Romancier, philosophe et essayiste, auteur de plus d’une trentaine de titres (prix Medicis de l’essai, Prix Montaigne, prix Renaudot), Bruckner réalise un exploit avec ce livre passionnant et jubilatoire sur notre nouvelle condition de vie: 30 années , c'est ce que nous avons gagné en espérance de vie depuis 1900, la totalité d'une existence au XVIº siècle.
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Le sacre des pantoufles : Du renoncement au..

Mon premier ouvrage de cet auteur, le sacre des pantoufles est un essai argumenté, acerbe et un brin satirique d’une société où choisir le confort plutôt que ce qui est bien, ambitieux ou demande simplement de sortir de chez soi est la norme.



L’auteur, philosophe à la plume légère et agréable fait le portrait d’une société caractérisée par le confort, la peur et l toute puissance de l’expérience de vie artificielle, numérique, via des écrans.



Malgré des constats plutôt pertinents, on en vient après quelques chapitre à avoir le sentiment de tourner légèrement en rond, j’ai plusieurs fois espéré avec une certaine impatience en atteindre la fin.
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