Patricia Hespel

La fille derrière la porte :



Même si on a déjà lu ce type d'intrigue, c'est plutôt bien fait et prenant. Tout y est, le postulat, les personnalités, le dénouement. J'en ai lu de beaucoup moins réussis.

On sait qu'Emmy ne devrait pas copiner avec la voisine beaucoup trop sympa pour être sympa !

Mais bon, Emmy est suffisamment au fond du trou pour avoir besoin de reprendre confiance.

Emmy reprend confiance...

Bon moment de lecture

Mais ce n'est que mon avis

Chronique de Flingueuse : Le Chat Pitre de Sophie pour Collectif Polar

Quand une main tendue se transforme en pacte infernal, il est trop tard pour faire machine arrière…

Emmy a tout perdu : son mari, parti avec une autre, et ses enfants, qui vivent désormais chez leur père. Il ne lui reste plus rien. Que le silence et le vide qui la renvoient à sa solitude. Accablée par la tristesse, Emmy perd pied. Jusqu’au jour où elle croise Léna, sa nouvelle voisine, une femme libre et décidée avec l’aide de laquelle elle va peu à peu remonter la pente. Du moins, jusqu’à ce qu’elle réalise que la confiance absolue qu’elle a placée en sa nouvelle amie pourrait avoir des allures d’emprise. Cette main tendue n’est peut-être pas aussi innocente qu’il y paraît…

On découvre les failles des personnages au fil des pages et l’histoire s’installe progressivement. Rien n’est jamais tout blanc ou tout noir, mais la folie bouscule cette logique.

Avec ce thriller, Patricia Hespel aborde les blessures physiques et psychologiques qui peuvent découler des traumatismes de l’enfance.

Jusqu’où peut aller la noirceur de l’âme humaine ?? C’est la question qui nous reste en tête en refermant ce très bon thriller psychologique.

#thriller #lecture #livre
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Il m'aura tenu longtemps celui-là ! Pas loin de trois semaines et j'ai eu beaucoup de mal à lire plus d'un chapitre à la fois.



Ce n'est donc pas une surprise si je vous dis que je n'ai pas apprécié ce livre. Je l'ai trouvé long et l'intrigue ne m'a pas vraiment enthousiasmé.



Le point positif est l'univers qui est bien construit, le world building est bien fait sans que ce soit assommant et j'ai apprécié toute cette ambiance mystique.



Malgré ça, je n'ai pas aimé suivre les aventures de ces personnages. Bren est insupportable, Naaï un peu creuse et leur conclusion à tous est bâclée. Ils se détestent et en deux pages ne peuvent plus se séparer l'un de l'autre. Et leur convictions profondes s'ébranlent très vite.



Je n'ai pas beaucoup de choses à dire d'autres, cette lecture m'a laissée vide...

Banal, mal écrit et stupide.

Les personnages sont très peu incarnés et l'histoire est complètement alambiquée. Ce n'est pas intéressant. L'auteur élimine assez vite et de manière très peu délicate les détails techniques qui relèvent de la médecine. C'est normal, et arrangeant. Parce qu'aujourd'hui, ce n'est pas possible d'écrire des choses pareilles qui sont tellement peu crédibles. De même que les explications à la fin. On ne s'embarrasse pas avec les détails. Il y a plein d'incohérences ? Ce n'est pas grave !

Amis lecteurs, passez votre chemin.

Bren est né avec la mort de sa mère sur la conscience et une obscure prophétie lui promettant une gloire dans le combat et le sang. Mais alors que son bras semble perdue après avoir été infecté par un étrange mal, il décide de s'enfuir vers Viz, la ville ennemie, dans l'espoir de le guérir.

Naaï est une esclave du Cocon, à qu'on a affublé d'un collier de krystal, un collier qui se nourrit des fluides corporelles de la jeune fille. Son seul salut se trouverait à Viz, là où se trouverait l'unique personne capable de la délivrer.

Les chemins de nos deux héros vont alors se croiser, et c'est le début d'un grand périple pour eux, qui pourrait bien changer la face de leur monde...

Un récit de fantasy qui ne laissera pas indifférent par son ton sans concession envers son héros, Bren. Il 'a été difficile par moment de suivre le parcours de Bren, qui ne semblait jamais vouloir se remettre en question. Heureusement, les personnages de Naaï et Nil aidait souvent à contrebalancer le personnage et à nous donner des moments d'apaisement.

L'histoire a été plutôt bien mené, mais je trouve qu'il manquait quelque chose pour vraiment me transporter. Je ne sais pas si cela venait de l'écriture, des choix de narration, mais il m'a manqué cette étincelle pour vraiment réussir à m'accrocher. Il n'empêche que l'histoire me marquera pour un petit bout de temps je pense. Et je suivrais avec attention ce que fera Patricia Hespel dans l'avenir...

Je suis bluffée par la construction du récit, enfin plutôt par la déconstruction du récit. Le destin de Bren, c'est plutôt une rédemption. Celle d'un pseudo héros guerrier qui va s'avérer être un "simple" héros du quotidien. Mais n'est ce pas le plus important au final ?

Patricia Hespel ne manque certainement pas de culot dans sa façon de dérouler son récit et bon sang c'est gonflé et rafraichissant. Triste et émouvant aussi mais ça ...



Lire la chronique complète sur le blog:




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« Né sous le sceau du sang, sa vigueur fera couler d'autres sangs dans lesquels il enracinera son prestige et dont il recueillera les fruits glorieux. »

C'est avec cette terrible prophétie que Bren a grandi, sous le regard intransigeant de son père Cadfael et du fantôme de sa mère, sacrifiée pour qu'il vienne au monde.

Bénédiction ou malédiction ? Bren n'a de cesse de tout mettre en oeuvre pour devenir le combattant intrépide qui sera capable d'honorer cette prédiction.

Devenu gardien de la ville de Fô comme son père, Bren, le guerrier féroce se voit sanctionné pour avoir offensé un arbre-temps.

Les arbres-temps sont les témoins sacrés des origines du monde. Protégés par la Noma qui perpétuent les anciennes croyances, leur caractère sacré a été récemment aboli par un décret, condamnant au bûcher les Souffleuses, qui transmettent les enseignements du Souffle originel qui honore et respecte toute forme de vie.



Naäi est une courtisane du Cocon, soumise aux désirs du gouverneur dans un harem avec ses compagnes d'infortune et condamnée à vivre sous le joug du Krystal, un collier qui en fait une esclave soumise au Sel destructeur.



Les destins de Bren et de Naäi vont s'unir dans une fuite désespérée vers la cité de Vyz, rapidement rejoints par Nil, un étrange enfant-fauve.



Sous la menace perpétuelle du Sel corrupteur qui détruit le monde, les compagnons de route devront faire face aux dangers qui jonchent la contrée de Tir'anail où les cités sont au seuil d'une guerre fratricide.



Je remercie Babelio et sa masse critique pour la découverte de ce magnifique roman fantasy. On se laisse emporter par la magie de cette aventure épique au coeur d'un monde imaginaire, empreint de poésie et de connexion à la nature.

Un titre attirant, un résumé intrigant, une auteur belge, voici les ingrédients de ma première lecture 2024 :



"1486. Bafouée et dominée, Ludmilla vit recluse dans le château de son mari, un homme jaloux et violent que lui a imposé son oncle...



2007. Enlisée dans les échecs, harassée par les faux-semblants qu'elle s'impose, la docile Nelly voit sa vie voler en éclats le jour où elle découvre que son compagnon la trompe...



Les destins de Ludmilla et de Nelly, deux femmes en quête de leur vérité, seraien-ils liés ?"



Dans ce roman, l'auteure a choisi de travailler avec une double ligne du temps, alternant, dans la première moitié, les chapitres consacrés à Ludmilla et ceux racontant la vie de Nelly, mêlant ainsi passé et présent. Les deux récits sont donc relatés en parallèle. Les changements d'histoire, d'époque et de narrateurs offrent une variété de points de vue aidant le lecteur à mieux comprendre chaque personnage.  



Dans la seconde partie racontée au présent, ces récits se rejoignent à la faveur d'une tournure fantastique permettant aux destins de deux femmes de s'enchevêtrer par-delà les siècles. 



La plume de Patricia Hespel est fluide et agréable, le rythme est  bien présent, de même que le suspense :  ce roman se lit facilement, presque d'une traite.



Je reste toutefois mitigée, j’ai passé un bon moment lecture mais j’ai parfois du mal à apprécier les récits fantastiques, même si j'avoue que l’intrigue de "Nos âmes sœurs" est originale, et la fin intéressante...

Je ne connaissais absolument pas ce roman avant de le voir dans la liste de la masse critique Babélio. Intriguée, je l’ai sélectionné avec d’autres titres, c’est ce roman qui m’a été attribué.



J’ai beaucoup aimé suivre deux héros que tout oppose. Leur opposition aurai pu freiner l’histoire mais au contraire, ça la fait avancer. L’évolution de la relation est lente, ce qui la rend très crédible.



La plume de l’autrice est très belle que ce soit pour les descriptions ou pour transmettre des émotions. L’autrice véhicule parfaitement ses messages. Au travers de cette histoire, elle amène le lecteur à réfléchir à la relation entre l’Homme et la nature.



J’ai beaucoup aimé suivre Naaï, son besoin de se délivrer de son collier d’asservissement. Sa relation avec Nil et la nature est belle. Pour Bren, j’ai eu plus de mal avec lui. Trop orgueilleux au départ, il finit par s’apaiser et évoluer au contact de Naaï et d’autres personnages.



Je reste cependant mitigée sur le développement de l’univers. C’est un one-shot, donc difficile de bien développer l’univers mais j’aurai aimé en savoir plus sur les souffleurs par exemple.



La fin de ce roman m’a laissé sur ma faim. Je n’ai pas compris un des choix de l’autrice et donc le choix de cette fin qui bien que belle n’est pas satisfaisante à mes yeux.



En bref, c’est un roman de fantasy trop peu vu sur les réseaux littéraires. Un roman à lire pour sa plume et ses messages.

“Passeur de souffle” est un roman de fantasy qui donne la part belle à l’écologie, la protection de la nature à travers la légende du souffle et l’évolution de personnage en mode quête initiatique. Un one-shot captivant et contemplatif qui se laisse découvrir au rythme de la soif, de la nature et de l’introspection mystique. Un succès mérité sur les réseaux. (Pas seulement pour les ados.)



J’ai vu de nombreux bons retours de “Passeur de souffle” sur les réseaux (avec sa couverture simple mais très jolie.) J’ai voulu essayer et je ne suis pas du tout déçue. Il a un rythme bien à lui mais qui, avec la plume de Patricia Hespel, fonctionne très bien. Il est construit comme une quête initiatique des personnages. Il y a peu d’actions, beaucoup d’introspection et de scènes contemplatives. Pourtant il nous propose une histoire de fantasy assez classique dans la forme. Les personnages ne sont pas tous aussi “anti-héros” qu’annonçait mais intéressants dans leur évolution. Univers et personnages sont les points forts de ce roman.



L’univers de “Passeur de souffle”

“Au commencement, quatre troncs gorgés de sève furent plantés aux quatre coins du monde. Boréal, Levant, Austral et Ponant, ils sont les gardiens du Souffle qui les relie et circule en eux. Un et quatre à la fois, ils sont la matrice du monde et sa respiration. Qu’ils viennent à être corrompus par le Sel et le monde en mourra.”

Le prologue nous explique comment ce monde s’est créé. Le Souffle et le Sel s’affrontent. Le premier est la représentation de la Nature et de la vie. Le second est tentant, séduisant mais n’apporte que la mort. Il corrompt les choses et surtout cette espèce influençable qu’est l’humanité. Les cités humaines se sont construites autour du Sel et du Krystal, sans savoir que l’un et l’autre sont liés.

L’eau potable se raréfie, des espèces animales disparaissent et les arbres gardiens du Souffle se meurent ou se pervertissent. Certaines femmes, les gardiennes de la connaissance du Souffle, ont alerté. Résultat ? Leur culte est interdit et les hommes les brûlent. L’humanité va-t-elle à sa perte ? Peut-on encore sauver le monde ?

A travers cette histoire, vous l’aurez deviné, “Passeur de souffle” parle d’écologie et de protection de l’environnement. Je ne vais pas décortiquer la métaphore, je vous laisserai la découvrir via votre lecture.



Les personnages du “Passeur de souffle”

Ils sont le second point fort. Vous allez sans doute vous attacher assez vite à Naaï. Ancienne enfant de la forêt elle a été vendue par son clan aux soldats. Depuis, elle est enfermée dans le Cocon, un lieu où des esclaves sexuelles sont séquestrées dans le confort. Elles doivent vivre avec un collier de Krystal autour du cou. Indestructible, seule la mort peut les en défaire. Il se nourrit de sel (transpiration, larmes..) et grossit. Plus il grossit et plus il étouffe les femmes qui le portent.

Naaï s’enfuit du Cocon pour rejoindre une ville où se trouverait un homme capable de la débarrasser de ce collier. Mais à l’extérieur elle connaît la soif et la chaleur. Elle essaiera de retrouver ses connaissances du Souffle.

Au contraire, vous allez sans doute avoir beaucoup de mal à vous attacher à Bren. Violent, colérique, il est antipathique. C’est pourtant lui, de par ses défauts, qui a le parcours le plus intéressant. Sa mère est morte en le mettant au monde, ce que ne lui pardonne pas son père. A sa naissance une prophétie lui a été donnée : il triomphera dans le sang. Il est donc devenu soldat avec l’espoir d’être aimé ou adulé. Il ne connaît pourtant que rejet de la part des autres.

Lors d’un défi pour conquérir les faveurs d’une jeune femme il se blesse. En une fraction de seconde il peut tout perdre. Sa main ne guérit pas de cet étrange mal, son père ne le défend pas, et sa cité veut le punir d’avoir profané un arbre sacré. Il décide de fuir pour prouver ailleurs sa valeur guerrière. Ce voyage ne se passera pas comme prévu.



Le conseil de la bibliothécaire : “Passeur de souffle” est annoncé à partir de 15 ans mais peut aussi très bien se lire par des adultes. Il s’agit du premier roman de fantasy de l’autrice. Il est classique dans sa construction de personnages et d’histoire : une légende, une prophétie, un voyage initiatique, une destinée qui s’accomplit etc. L’originalité se trouve dans le fait que les personnages ne connaissent pas en amont le but de leur quête. Ils le découvrent en chemin. Il peut être un bon premier roman de fantasy pour ceux qui n’ont pas l’habitude d’en lire. Ceux qui aiment l’action, passez peut-être votre chemin. Ceux qui aiment ce genre d’histoire, essayez : “a wilderness of stars”.
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J’ai été attirée par ce roman car je subodorais un aspect écologique dans le résumé (et j’avais visé juste). Ca plus l’univers heroic fantasy, il n’en fallait pas plus pour me convaincre.



Les deux protagonistes, chacun de leur côté, font une entrée fracassante. Naaï est condamnée depuis l’enfance à mourir en esclave sexuelle, prisonnière de sa cellule et de son énorme collier. Bren est arrogant, ambitieux… En gros, il est détestable. Il ne vit que pour accomplir la prédiction formulée à sa naissance. C’est culotté d’avoir osé mettre en lumière un antihéros qui campe aussi longtemps sur ses positions. Mais cela s’équilibre grâce binôme qu’il forme avec Naaï à qui on s’attache immédiatement.



Autour d’eux, il y a une paix très précaire entre les cités voisines. Aveuglées par leurs intérêts, elles ne voient pas venir la menace du Sel donc elles pensent se défendre efficacement. C’est avec effroi qu’on découvre avec les héros combien le Sel ravage tout ce qui l’entoure. La fragilité de la nature n’aurait pas pu être mieux illustrée.



En entamant ce roman, je n’imaginais pas y trouver autant d’éléments ésotériques. On est entre la légende, le mystique et le récit initiatique (avec le long voyage qui y est associé). L’autrice a une jolie plume pour le narrer. Il y a de belles tournures de phrases tout en maîtrise et un vocabulaire élaboré.



Au fur et à mesure du roman, j’ai senti l’histoire s’écarter du chemin tout tracé que j’imaginais au départ. Ce n’est pas un banal ennemies to lovers : c’est mille fois plus subtile et original. J’ai eu peur à un moment de ne pas comprendre où l’autrice voulait nous emmener : certains retournements de situation sont déstabilisants tant ils sont atypiques. Il est tout simplement impossible d’anticiper la fin. Vous en serez soit conquis, soit perdus. Je suis entre les deux mais j’admire véritablement l’autrice pour ne pas avoir suivi les schémas hyper répétitifs de la littérature young adult.
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Merci à Babelio (Masse Critique) et aux éditions La Martinière (Fictions) pour cet envoi. Je suis très contente de découvrir enfin mon premier livre des éditions La Martinière (pourtant plusieurs sont dans ma liste d'envie). J'avais entendu parler de la sortie de ce roman sur les réseaux: le début du résumé était très intriguant. Le titre et la couverture m'ont aussi attiré. Et, je ne connais pas cette autrice. Je suis donc curieuse de le commencer!



Pour débuter, le prologue raconte la création de cet univers. Le langage y est plutôt soutenu. Puis, l'histoire démarre rapidement avec la naissance de Bren et nous découvrons le contexte des Souffleuses, pourchassée de manière similaire aux sorcières. La lecture est fluide, il n'y a pas de temps mort. On découvre aussi Naäi, que l'on va suivre en parallèle de Bren. J'ai d'habitude beaucoup de difficultés à passer de l'histoire d'un personnage à l'autre mais ce ne fût pas le cas ici.

Au gré du voyage du héros, porté finalement par le Souffle et leurs arbres gardiens, nous allons découvrir différents peuples et environnements. Au fur et à mesure, Bren va évoluer (personnage plutôt antipathique au départ: égoïste, agressif, méchant, ... nous nous y attacherons ensuite), tout comme sa quête. (Il n'y aura d'ailleurs plus d'alternance de récit entre les personnages.) D'autres protagonistes intéressants, comme Nil, vont s'ajouter au fil de sa route. Il y a plusieurs rebondissements certains que nous voyons venir et d'autres auxquels nous ne y attendons pas.

Finalement, la conclusion de ce roman ne sera pas celle qu'on pouvait supposer au début. Cela se termine de manière très positif et l'autrice nous permet de ne pas rester "sur notre faim". Ce n'est pas un livre rempli d'actions mais je ne me suis pas ennuyée.



En bref, ce one-shot fut une lecture fluide, rapide et agréable, au gré du voyage du héros, tourné vers le respect de la nature et de la paix.

On se retrouve ici dans un roman de fantasy très orienté sur la nature et l’équilibre de celle-ci ainsi que la relation qu’ont les hommes avec cette dernière.

Le monde est protégé par 4 grands arbres reliés entre eux et entre lesquels circule le Souffle, néanmoins trois des arbres sont infectés par le mal de ce monde: le Sel et cela a un impact sur le monde, l’eau n’étant plus potable par exemple.



C’est dans ce contexte que nos principaux personnages, Bren, Naai et Nil vont se rencontrer et commencer un voyage qui les liera à jamais.



❤️ 𝗖𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗷’𝗮𝗶 𝗮𝗶𝗺é

•On est ici sur un roman avec un message écologique certain, j’ai trouvé que c’était très spirituel, on a des êtres qui sont en communion avec ce fameux Souffle et qui ressentent l’état d’esprit de la nature, ses souffrances et face à eux sont les personnes qui n’en tiennent pas compte et s’enrichissent sur le dos de la nature sans se préoccuper de l’impact que cela peu avoir sur l’équilibre du monde. J’y ai trouvé quelques petites similarités avec le film Avatar sur cette relation avec la nature, le respect de l’équilibre des choses.

•L’originalité de l’univers avec le mal représenté par le Sel.

•Il y a des moments durs, touchants mais aussi tristes, qui restent tout de même beaux dans ce qu’ils symbolisent.

•Le développement de Bren, qui est un personnage égoïste et arrogant pendant une bonne partie du roman et qui grâce à son contact avec Naai et Nil va petit à petit changer et arrêter de ne penser qu’à sa petite personne et se révéler.

•La plume douce et poétique de l’auteure, parfaite pour ce récit.

•La fin du livre est vraiment surprenante, elle laisse une ouverture sur un champ des possibles qui peut paraître déstabilisante mais qui laisse facilement imaginer une suite ☺️



𝙐𝙣𝙚 𝙩𝙧è𝙨 𝙗𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙙é𝙘𝙤𝙪𝙫𝙚𝙧𝙩𝙚 𝙦𝙪𝙚 𝙘𝙚 𝙡𝙞𝙫𝙧𝙚 !

Ce roman de fantasy est très proche de la nature. Ici, le Sel est le symbole de tous les maux qui touchent le monde. Quant au Souffle, il a été condamné, mais peut être parce que son pouvoir était trop puissant… Naäi et Bren n’auraient jamais dû se rencontrer. Et pourtant, c’est ensemble qu’ils vont devoir survivre et lutter.



C’est un one shot français avec deux anti héros que l’on apprivoise petit à petit. J’ai aimé Naäi dès le départ, mais le caractère de Bren le rend antipathique durant un long moment 🤡 En fait, je pense même que je l’ai détesté jusqu’à la fin pour ses actes, son égoïsme et pour sa façon de penser 💭



Certains passages sont assez contemplatifs, parce qu’il ne se passe pas toujours grand chose au cours de leur voyage. Il y avait parfois plusieurs pages sans dialogue, ce qui fait que je m’y perds vite. Cependant, j’ai vraiment adhéré à l’originalité de l’univers, à l’utilisation des éléments. Un peu comme une ode à la nature. Je suis restée fascinée jusqu’à la fin de l’utilisation du krystal et des effets du sel.



La fin plutôt ouverte reste déstabilisante, surtout qu’il n’y a pas réellement de coup d’état comme on peut le voir régulièrement en fantasy. Elle est dans la continuité du récit, mais j’attendais peut être quelque chose avec plus d’action.



J’ai trouvé la plume absolument parfaite pour un récit de ce genre. Elle m’a transporté sans difficulté et elle m’a semblé poétique et douce 🫶🏻



Dans l’ensemble c’est donc une bonne lecture pour laquelle il faut se laisser porter avant tout, sans attente spécifique de la fantasy guerrière que l’on connaît ⭐️

L'histoire repose sur une ambiance très particulière, rendue mystérieuse et captivante par une prophétie qui guide nos personnages dans une aventure quasi mystique. Avec une plume à la limite de l'onirisme, je me suis promenée avec délice dans cette très belle quête. Un magnifique voyage pour cette jolie découverte livresque.

J’ai lu Passeur de Souffle écrit par Patricia Hespel et publié chez La Martinière fictions ! Ce one shot paru fin octobre est un roman de fantasy française que j’ai beaucoup aimé.



L’histoire n’est pas d’une très grande originalité à première vue, mais elle est bien écrite et les personnages ne tombent pas dans les clichés. Si au début du roman j’ai eu du mal à accrocher, lorsque l’aventure démarre j’ai été prise dedans et je l’ai pratiquement lu d’une traite.



Dans un monde où le Sel grignote tout et où la paix entre les différents peuples est fragile, on suit Bren un jeune guerrier violent né sous le sceau d’une prophétie qui va devoir s’allier à une prisonnière fugitive en quête de liberté.



La magie dans cet univers est liée à la nature et aux éléments de manière très ésotérique. Tout est dans la poésie et dirigé par une prophétie, ce qui rend l’univers très mystérieux.



Ce dernier aurait mérité d’être un peu plus exploité mais c’est dû à son format one shot qui oblige la narration d’aller à l’essentiel sans forcément creuser autours. Néanmoins l’autrice s’en sort très bien car elle donne les explications nécessaires pour comprendre les bases de son univers.



Les personnages sont guidés par la prophétie et leur relation va être très particulière. Il est assez difficile de s’attacher complètement à eux car ils ne semblent pas maître de leur destin. Mais le désespoir qui les anime les rend néanmoins très humains. J’ai trouvé la fin vraiment belle et émouvante.



En bref : un bon one shot de fantasy qui ne tombe pas dans la facilité malgré un plot de départ classique. On échappe à une romance omniprésente (ici elle est très très légère). Et l’univers décrit est assez captivant et poétique pour accrocher le lecteur.
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On découvre les failles des personnages au fil des pages et l'histoire s'installe progressivement. Rien n'est jamais tout blanc ou tout noir ,mais la folie bouscule cette logique. Avec ce thriller, Patricia Hespel aborde les blessures physiques et psychologiques qui peuvent découler des traumatismes de l enfance. Jusqu'où peut aller la noirceur de l'âme humaine ??

Ce roman court qu'on peut classer dans les "Facilalire" pour adultes nous raconte Adèle qui a perdu toute joie de vivre après le décès de sa petite fille. Son mari l'a quittée.

Un soir d'hiver, le hasard lui fait rencontrerun jeune migrant, grelottant et manifestement très mal. Elle va le faire monter chez elle.

Comment dire ? Moi je suis restée sur ma faim, c'est trop feel good. Le format court oblige à aller à faire avancer l'histoire rapidement et tout paraît trop simple.

C'est agréable et cela peut convenir à des personnes qui ont besoin de se reconnecter avec des lectures simples.

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cette histoire, sûrement parce que je n'arrivais pas à m'attacher au personnages. Quelques mots de cette histoire : une jeune femme se morfond après que son mari l'ai quitté (en l'ayant trompée) et lui a retiré la garde de ses enfants. Terrée chez elle, elle ne met le nez dehors que pour l'essentiel et à cette occasion fait la connaissance de sa jeune voisine. Cette dernière décide de remettre Emmy sur pied par des méthodes un peu musclées, qui cependant portent rapidement leurs fruits. Toutefois, le comportement de cette jeune voisine va bientôt interpeller Emmy et elle va finir par se demander si elle a eu raison de faire confiance à ce personnage.

Comme je disais, au début, j'ai trouvé que cela trainait en longueur, et j'ai presque failli arrêter. J'ai persévéré et il est vrai que la deuxième partie était beaucoup plus rythmée et plus fouillée sur un plan psychologie des personnages. J'avoue que les rebondissements successifs, je ne les avait pas vu venir, et finalement c'est ce que je recherche dans le genre thriller

Ce n'est pas pour moi le livre de l'année, mais il n'est pas déplaisant

Alice, secrétaire d'un avocat, se consacre entièrement à son travail pour tenter d'oublier la mort de sa fille et le départ de son mari. Un soir de décembre, elle rentre à pied chez , il neige. En traversant un parc où se réfugient des migrants, elle donne son écharpe rose à un jeune africain frigorifié. Ce geste va changer sa vie.

Au petit matin, l'homme à l'écharpe, fiévreux, affamé attend à la porte de son immeuble. Elle l'accueille et avec l'aide d'un voisin, d'un médecin, et même de l'avocat, la solidarité se met en place.

Ce court roman, très facile à lire, montre une humanité tolérante, généreuse, aimante. C'est très optimiste !