Patrick Weber

Mam était une mère extraordinaire. Les enfants ne s’aperçoivent pas de ce genre de chose, ils ne s’en rendent compte que bien plus tard, quand la vie leur a apporté son lot d’épreuves et de blessures. Ils mesurent alors l’ampleur des sacrifices que doit consentir une mère de famille pour apporter le meilleur à sa progéniture. Un enfant trouve normal de recevoir à manger chaque jour, de vivre dans une maison propre et d’être correctement habillé. Il ne se demande pas comment tous ces miracles deviennent réalité, il se contente d’en profiter. Il ne voit pas en sa mère une magicienne capable de toutes les féeries, il se contente d’agir comme un oisillon qui attend le retour de maman-oiseau.

Leur rôle essentiel tient en deux mots : agrandir et procréer. Agrandir le domaine royal en apportant des terres en dot et garantir la succession dynastique en donnant au monarque un fils qui héritera de la couronne.

Henri III - Il avait été duc d'Anjou avant de devenir roi de Pologne. C'est sans regret qu'il abandonne Varsovie pour regagner Paris et prendre possession du trône.

Celui-ci tendit l'oreille pour essayer de distinguer la forme d'une silhouette dans les feuillages mais il ne vit rien.

Marie-Thérèse de Habsbourg-Espagne:
épouse du plus célèbre des rois de France est paradoxalement l'une des plus méconnues. Toute sa vie, elle a cherché à se faire une petite place au soleil de son roi... sans jamais y parvenir

Un bon Spartiate ne se plaint pas. Il se bat pour faire respecter son droit.

“La plupart des historiens ont assimilés le Graal au calice taillé dans la pierre d’émeraude de la couronne de Lucifer tombée sur la terre quand il fut chassé du paradis. Les Cathares étaient les dépositaires de ce trésor…”

Cet usurpateur avait volé la gloire de mon père.

(page 115)

Je fais partie de ceux qui pensent qu'être écrivain est un vrai métier. Il ne suffit pas de se regarder le nombril pour se hisser au-dessus des autres !

(page 92)

Dans le Finistère, on connait le prix de la salive et on ne perd pas son temps en bavardages inutiles.

(page 67)

Audiard m'a toujours aidé à rendre la vie moins conne.

(page 56)

Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, mais ça vole.

(page 56)

Après le rococo et sa sensualité exacerbée, le néo-classicisme exalte la grandeur et la force.
Dès lors, la beauté rencontre la vertu.
Les artistes puisent leur inspiration dans l’Antiquité qu’ils réinterprètent selon leurs canons.
L’archéologie connaît un engouement sans précédent.
Des valeurs telles que l’héroïsme, la raison sont célébrées à travers des sujets moraux.
Une certaine austérité - non exempte de froideur - est au cœur des canons néo-classiques.
(page 61)

Oui Alphonse, t’avais qu’à pas lui chercher des poux sur la tête avec sa Solange !
Sa Solange l’a quitté parce qu’il est plus mou qu’une bernique sans coquille !
Et toi, tu as la tête plus dure qu’un calvaire en granit !
Je t’en prie ne blasphème pas !

- Elles sont fortes !
- Vous voulez dire présomptueuses, arrogantes et insupportables ?!

Les souvenirs, c’est comme les épaves. Mieux vaut les laisser au fond de l’océan.

Dans la grande famille des monarchies européennes, la Norvège avait été l'une des premières à bousculer les conventions matrimoniales. Voilà déjà plus de trente ans, Harald avait réussi à imposer son amour et Sonja, la simple roturière, était devenue Sa Majesté la reine Sonja. Après cet épisode, on pensait avoir tout vu au royaume des neiges, c'était compter sans la détermination du prince Haakon.

Le petit garçon habillé de dentelles blanches courait vers la vieille dame en noir. Trois générations les séparaient mais un même destin les réunissait : la Grande-Bretagne. L'enfant, c'était Edouard, fils aîné de George, le duc d'York, et la vieille dame n'était autre que la reine Victoria, la grand-mère de l'Europe, la souveraine crainte et respectée qui avait façonné l'Empire britannique. Au tournant du siècle, la succession à la Couronne semblait bien assurée.

Lorsque son père mourut en 1653, le jeune Louis XIV n'avait que cinq ans. Durant toute sa jeunesse, il assista, impuissant, aux intrigues menées par sa mère, l'ambitieuse Anne d'Autriche, et son amant supposé, le cardinal Mazarin. Il fut également profondément traumatisé par les rébellions des princes de sang et des parlementaires contre le pouvoir royal. De cette enfance mouvementée, il conserva toute sa vie la peur du peuple et eut très vite l'idée de quitter Paris qu'il craignait et, parfois même, allait jusqu'à détester.
Jeune homme, le roi tomba amoureux de la fraîche et jolie Marie Mancini, la propre nièce de Mazarin. Cette liaison fit beaucoup jaser dans les couloirs du palais d'autant plus que l'on redoutait de voir le pouvoir du cardinal se renforcer davantage. Mais les affaires de l'Etat ignorent les inclinations du coeur et la paix des Pyrénées qui marquait la fin de la guerre avec l'Espagne comportait une clause prévoyant le mariage du roi avec l'infante Marie-Thérèse.

L'un des plus petits Etats du monde ne doit son existence qu'à un formidable coup de bluff. A Monaco, tout le monde connaît l'histoire...
Noël 1306 : Francesco Grimaldi et son frère Rainier, déguisés en moines, se firent ouvrir les portes de la ville avant d'y faire pénétrer leurs soldats. Cet épisode - qui n'est pas sans évoquer celui du cheval de Troie - figure aujourd'hui encore sur le blason de la principauté présentant deux moines brandissant fièrement une épée. Durant des siècles, les princes de Monaco ne résidèrent que de façon épisodique dans leur principauté, préférant par exemple les fastes de la vie de cour à Versailles à la gestion de leur minuscule territoire. Le rocher rejoignit un temps la République durant la Révolution française et l'Empire, avant de retrouver son indépendance en 1815. Il faudra cependant attendre 1866 pour que la principauté connaisse un véritable essor grâce aux efforts de Charles III.