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Citations de Paul Fournel (279)


Je suis enfin derrière une muraille de livres. Chaque jour je me suis dit : « Il faut que tu lises ça. » « Si j’avais le temps je lirais ça. » « Quand je pense que je n’ai toujours pas lu ça. » « Ils ont de la chance, ceux qui peuvent lire en liberté. » « Si seulement j’avais lu ça, je serais un bien meilleur lecteur… »
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Lorsque j'aurai terminé la lecture du dernier mot de la dernière phrase du dernier livre, je tournerai la dernière page et je déciderai seul si la vie devant moi vaut encore la peine d'être lue.
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Janine veille, elle conduit, elle compte, elle accompagne. Elle assure aussi le spectacle… Leur couple est si perfectionné qu’il est inséparable. Ils ne s’écartent l’un de l’autre qu’au moment où Jacques doit pédaler.
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Je te regarde faire un métier impossible. Celui-là même qui te rend malheureuse quand tu ne le fais pas et malheureuse encore quand tu le fais. Toujours l'essentiel t'échappe. Tu attends. Je vois comment l'attente te remplit et te creuse. (p.116)
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Le  chômage est illégal en Égypte, mais le manque de travail ne l’est pas. Maintenant que la crise économique est bien là, il faut composer avec la réalité. Certains vont au travail normalement et ne sont pas payés. D’autres touchent 10 % de leur salaire en attendant des jours meilleurs. Certains ne font plus rien. 
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– Tu vois, petit con, lui dit-elle, c’est facile de dire non en trois secondes à un auteur, facile de se moquer même de son travail, mais il faut que tu saches comme c’est long et comme c’est emmerdant de faire un livre. Même un mauvais. Surtout un mauvais.
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Celui qui est sous ma joue est un manuscrit d’amour : c’est l’histoire d’un mec qui rencontre une fille mais il est marié et elle a un copain… J’en ai lu sept pages et je le connais déjà par cœur. Rien ne pourra me surprendre. Depuis des lunes, je ne lis plus, je relis. La même vieille bouillie dont on fait des « nouveautés », des saisons, des rentrées « littéraires », des succès, des bides, des bides.
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Paul Fournel
La fortune d’Égypte repose sur trois piliers : les revenus de la taxe de passage dans le canal de Suez, le pétrole et le tourisme. Ces trois sources sont incontrôlables. Il ne dépend pas de  l’Égypte que l’on vienne ou non la visiter, il ne dépend pas d’elle que l’on emprunte le canal, et c’est l’OPEP qui décide du prix du pétrole. En cas de crise internationale, tout se met à boiter à la fois. 
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J’ai mal, la nuque, les épaules, les reins et puis l’enfer des fesses et des cuisses. Il faut résister à la brûlure… si je souffre tant, il n’est pas possible que les autres tiennent le coup.
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Séparés, je te regarde.

(...)lorsque tu t'éloignes, c'est comme si je changeais de continent. Je subis un décalage horaire. A peine rentré du bureau, je joue le rôle de l'homme seul, celui qui enfile des pantoufles et un vieux pyjama. Celui qui, à dix-neuf heures trente, met à chauffer une crêpe surgelée dans sa poêle Téfal, qui vide un fond de bouteille de bordeaux et croque une pomme canada. La maison est tellement silencieuse que la pomme craque dans ma tête. (p.40)
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Paul Fournel
Quel plaisir de traverser Paris seule, de prendre le métro, l'autobus, de se sentir grande comme la ville (...) ["Jeune-Vieille", P.O.L, 2021 /
p. 18 ]
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"Lorsque j'aurai terminé la lecture du dernier mot de la dernière phrase du dernier livre, je tournerai la dernière page et je déciderai seul si la vie devant moi vaut la peine d'être lue."
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Elle tire sa jupe sur ses genoux, comme pour se faire pardonner de la porter trop courte. Ses jambes n'ont pourtant rien à cacher.
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Vous avez juste oublié de le faire joli. La beauté existe, même pour les vélos. Surtout pour les vélos. Je ne demande pas l’impossible, je sais bien qu’on ne reviendra pas à l’élégance et à la finesse des cadres en acier. Je sais que le plastique est roi puisqu’il rapporte beaucoup d’argent au fabricant, mais tout de même ! Il y a des limites à la laideur.
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Je me suis rendu compte dans la cour de récré qu’il est plus dur de raconter un livre qu’un film. Un film ce sont des gestes, des images, un rythme qui sont destinés à être partagés entre les gens enfermés dans une même salle, ou un même lieu. Le projet de consommation est collectif, il est déjà un récit de l’histoire qui est contée ; je vois ce que tu vois et je vois autre chose mais nous le voyons ensemble. Cela donnait de belles envolées dans la cour. Même si je racontais mal ou si je rusais dans la trame, celles et ceux qui avaient vu le film le reconnaissaient plus ou moins.
Pour avoir essayé d’en raconter, je me suis rendu compte que le livre est plus secret qu’un film. On peut raconter un livre entier sans que quelqu’un qui l’a pourtant lu le reconnaisse. C’était un sentiment étrange, comme si en plus d’être une histoire, le roman était aussi un mensonge ou un secret.
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L'écriture devint ma cabane. Dans un arbre perchée, bâtie de courants d'air, d'échardes et de clous qui dépassent, malcommode, mais au-dessus du monde. J'y montais mes idées noires, mes pensées étranges, des croûtons de pain au cas où viendrait la famine ou la faim, un bol de pluie pour l'oiseau à plumes et de l'encre. c'était mon repli, mon recoin. Je pouvais y monter mentalement à chaque instant (...) quand j'avais trop de choses en équilibre sur la tête et que je devais les déposer en urgence. Je connaissais par coeur les noeuds de l'écorce qui me permettaient de grimper sans peine et de devenir invisible. (p. 66)
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2 novembre 2000

Le Caire appartient aux chats.
Ils ont traversé les dynasties, intacts. On les voit identiques à leurs statues, élancés, étroits, vifs, petits, surmontés de grandes oreilles. Ils n'ont pas de choix, la vivacité est leur minimum de survie. Il n'y a pas de place pour les lents sur les trottoirs du Caire. (p.11)
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- ... Pendant que vous vous crever la tête et le portefeuille à trouver le moyen de vendre vos vieux romans en ligne sans fâcher les libraires que vous finirez par tuer de toute façon, nous, on bricole de nouveaux trucs qui se glissent tout seuls dans les petites machines.
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"Il y aura toujours du papier, toujours de l'écran. Les pages ne se tournent pas d'un coup sec."
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 La mère se lève pour aller s’essuyer. Le père se dresse. La gifle part. Les larmes se mêlent au vin, le rouge se mêle au rouge. Le père prend le rôti et le balance par la fenêtre. 
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