Paul Fournel/5
14 notes
Résumé :
Pendant longtemps on a cru que le méchant était Ray Duluc. Il faut dire qu’il avait le profil : des meurtres, des vols de pâtisseries (cookies, flans), des faux en écriture, des rôdes sur le darknet et les sorties d’école. Ce n’était pas exactement un bon bougre. Mais comme a dit la cheffe : « Ça n’en fait pas pour autant un coupable – en tout cas pas coupable de ça. »
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Critiques, Analyses et Avis (5)
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Kévin Priou est un être quelconque qui passe inaperçu, c'est pour cela qu'il a été recruté. Il doit d'abord choisir un costume pour n'être pas visible, ensuite au garage il faut prendre une voiture qui n'attire jamais l'attention. Muni de son appareil Canon à mise au point automatique et de son cahier où il note tout, il peut commencer sa planque. Sa cible ? Milou Destrée, une jeune femme très mystérieuse.
C'est une belle chronique parue dans Télérama qui m'a incité à lire ce roman. Quelle déception ! Ce récit est complètement déjanté, cette parodie de polar n'a ni queue ni tête. Certes l'écriture de Paul Fournel est jubilatoire, mais trop c'est trop. Les premières pages, où nous observons la vie d'un quartier qui s'éveille le matin, laissent présager une suite agréable, le personnage principal écologiste avant l'heure qui ne fume que des drogues vertes issues de l'agriculture biologique nous semble bien sympathique et puis soudain tout dérape. Entre pédophilie, bordel chinois et flan pâtissier, on s'enlise peu à peu. Heureusement ce livre ne comporte que peu de pages, jusqu'à la fin j'ai espéré un sursaut en vain.
Bien entendu, cette chronique, comme toujours, n'est que mon modeste avis. Elle ne préjuge en rien de la qualité de ce roman et du plaisir que vous aurez à le lire.
C'est une belle chronique parue dans Télérama qui m'a incité à lire ce roman. Quelle déception ! Ce récit est complètement déjanté, cette parodie de polar n'a ni queue ni tête. Certes l'écriture de Paul Fournel est jubilatoire, mais trop c'est trop. Les premières pages, où nous observons la vie d'un quartier qui s'éveille le matin, laissent présager une suite agréable, le personnage principal écologiste avant l'heure qui ne fume que des drogues vertes issues de l'agriculture biologique nous semble bien sympathique et puis soudain tout dérape. Entre pédophilie, bordel chinois et flan pâtissier, on s'enlise peu à peu. Heureusement ce livre ne comporte que peu de pages, jusqu'à la fin j'ai espéré un sursaut en vain.
Bien entendu, cette chronique, comme toujours, n'est que mon modeste avis. Elle ne préjuge en rien de la qualité de ce roman et du plaisir que vous aurez à le lire.
C'est quoi ce livre, vendu presque comme un (anti) polar ? C'est surtout un anti-livre! Rien de plus énervant qu'un livre sans queue ni tête, qu'on lit quand même parce qu'on pense que l'auteur va nous surprendre, qu'il y a une explication... et non, rien : attends de voir, pour sûr j'attends encore ! En tout cas, je n'ai rien compris à ce type qui est en mission d'observation, pour qui, pour quoi ? J'ai perdu mon temps, et j'en arrive même à le déconseiller ce livre. Pfff
Au volant la vue c'est la vie : ce slogan à valeur de prévention pourrait être la devise de Kévin Prou, le héros mi-narrateur mi-sujet de ce polar à tiroirs et boîte à gants. le jeune enquêteur démarre son métier au bas de l'échelle : il planque assis à la place du conducteur d'une voiture dont le modèle change chaque jour - heureux travailleur au bureau toujours nouveau ! - pour garder la même place près des cibles à observer, sans se faire repérer.
Paul Fournel connait son code du polar comme un conducteur hors pair sait celui de la route et sait jouer avec. La tension posée dès le début, le suspense et les rebondissements tiennent notre attention, nos nerfs et nos zygomatiques en éveil. On se délecte de la langue écrite et gourmande, de dialogues "au couteau" : notre plaisir de lecteur est permament.
Notre vision aussi en prend un coup. Confiné dans sa voiture-bureau, le héros voit le monde comme sur un écran. Notant et horodatant avec précision - il a deux montres pour cela - les faits et gestes qu'il observe, le reste, ce qui l'entoure et ne peut voir - même avec la meilleure attention - excite son imaginaire. La marche entre rêve et réalité, planque et collaboration, réseau social et lien humain.
Un polar sensuel et explosif qui tire là où ça fait mal.
Paul Fournel connait son code du polar comme un conducteur hors pair sait celui de la route et sait jouer avec. La tension posée dès le début, le suspense et les rebondissements tiennent notre attention, nos nerfs et nos zygomatiques en éveil. On se délecte de la langue écrite et gourmande, de dialogues "au couteau" : notre plaisir de lecteur est permament.
Notre vision aussi en prend un coup. Confiné dans sa voiture-bureau, le héros voit le monde comme sur un écran. Notant et horodatant avec précision - il a deux montres pour cela - les faits et gestes qu'il observe, le reste, ce qui l'entoure et ne peut voir - même avec la meilleure attention - excite son imaginaire. La marche entre rêve et réalité, planque et collaboration, réseau social et lien humain.
Un polar sensuel et explosif qui tire là où ça fait mal.
Allez, j'avoue, moi aussi je me suis fait piéger par une critique avantageuse de Télérama. Alors un conseil, méfiez-vous des critiques avantageuses de Télérama. Méfiez-vous… Peut-être y a-t-il machination derrière, allez donc savoir… Je dis cela car c'est un peu le thème de ce roman légèrement allumé de Paul Fournel. Je t'épie, tu m'épies, nous nous épions, tout est pion en ce bas monde. Après un départ tranquille au bord d'un trottoir d'une rue de quartier, l'auteur prend un malin plaisir à brouiller les cartes de ses protagonistes, histoire de déboussoler un peu. Alors, soit on accepte de se laisser bander les yeux, tourner quelques tours sur soi-même et essayer de s'y retrouver dans ce petit labyrinthe narratif, soit on ferme le bouquin et on va faire autre chose. J'avoue avoir hésité, car d'autres choses, il y en a sacrément à faire. Et puis j'ai fini par jouer le jeu, car il est plutôt court, ce bouquin. Mais s'il est bien écrit, j'avoue que je ne vais pas en garder un souvenir impérissable.
Déception.
J'apprécie le style de Paul Fournel : classique avec une belle pointe d'humour. J'avais de plus apprécié Jeune-Vieille. Et, cerise sur le gâteau, l'incipit était vraiment sympatoche : "Pendant longtemps on a cru que le méchant était Ray Duluc. Il faut dire qu'il avait le profil : des meurtres, des vols de pâtisseries (cookies, flans), des faux en écriture", etc.
Hélas, trois fois hélas, là où j'avais dévoré Jeune-Vieille, j'ai dû me forcer à finir Attends voir... (non pas que l'on soit obligé de finir un livre). L'histoire est trop décousue et veut embrasser trop de styles différents. Heureusement, parsemés dans tout le livre, il reste des traits plaisants, des pages que l'on dévore. Cela reste une déception.
J'apprécie le style de Paul Fournel : classique avec une belle pointe d'humour. J'avais de plus apprécié Jeune-Vieille. Et, cerise sur le gâteau, l'incipit était vraiment sympatoche : "Pendant longtemps on a cru que le méchant était Ray Duluc. Il faut dire qu'il avait le profil : des meurtres, des vols de pâtisseries (cookies, flans), des faux en écriture", etc.
Hélas, trois fois hélas, là où j'avais dévoré Jeune-Vieille, j'ai dû me forcer à finir Attends voir... (non pas que l'on soit obligé de finir un livre). L'histoire est trop décousue et veut embrasser trop de styles différents. Heureusement, parsemés dans tout le livre, il reste des traits plaisants, des pages que l'on dévore. Cela reste une déception.
critiques presse (1)
L’agréable roman, vif et loufoque, poétique et joueur, se révèle ainsi discrète fiction critique. Parce que le jeu est toujours une affaire sérieuse.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (2)
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La mère se lève pour aller s’essuyer. Le père se dresse. La gifle part. Les larmes se mêlent au vin, le rouge se mêle au rouge. Le père prend le rôti et le balance par la fenêtre.
Méfie-toi parce qu’à force de regarder, on finit par ne plus rien voir, ou par voir autre chose, ce qui est pire. Des visions, des rêves, des cauchemars…
Videos de Paul Fournel (27)
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"Bienvenue aux éditions P.O.L", un film de Valérie Mréjen. Pour les 40 ans des éditions P.O.L, quelques un(e)s des auteurs et des autrices publié(e)s aux éditions P.O.L écrivent une carte postale et laissent un message aux éditions P.O.L.
Avec par ordre d'apparition de la carte postale: Violaine Schwartz, Jean-Paul Hirsch, Lucie Rico, Emmanuel Lascoux, Jacques jouet, Philippe Michard, François Matton, Frédéric Boyer, Catherine Henri, Suzanne Doppelt, Lamia Zadié, Marianne Alphant, Suzanne Duval, Laure Gouraige, Emmanuel Carrère, Jean Rolin, Elisabeth Filhol, Célia Houdart, Nicolas Fargues, Nicolas Bouyssi, Louise Chennevière, Frédérique Berthet, Marie Darrieussecq, Jocelyne Desverchère, Jean Frémon, Kiko Herrero, Julie Wolkenstein, Emmanuelle Bayamack-Tam, Liliane Giraudon, Frédéric Forte, Pierric Bailly, Valère Novarina, Hélène Zimmer, Nicolas Combet, Christian Prigent, Patrice Robin,, Emmanuelle Salasc, Alice Roland, Shane Haddad, Mathieu Bermann, Arthur Dreyfus, legor Gran, Charles Pennequin, Atiq Rahimi, Anne Portugal, Patrick Lapeyre, Caroline Dubois, Ryad Girod, Valérie Mréjen / Dominique Fourcade, Marielle Hubert, Robert Bober, Pierre Patrolin, Olivier Bouillère, Martin Winckler, Jean-Luc Bayard, Anne Parian, Nathalie Azoulai, Julie Douard, Théo Casciani, Paul Fournel, Raymond Bellour, Christine Montalbetti, Francis Tabouret, Ryoko Sekiguchi,
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