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Critiques de Paul Éluard (210)
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Poésies 1913 - 1926

Ses poèmes sur l'amour, que ce soient des amours perdues ou retrouvées, font partis des plus beaux textes français sur ce sujet. Il est, à mon sens, souvent mal compris, mais ses recueils regorgent de certains des plus beaux vers de la poésie française. Pour ma part, c'est un poète qui me touche très souvent à travers ses mots. Même pour ceux qui n'apprécient pas trop la poésie, je conseillerai quand même d'essayer de découvrir ce livre. Sait-on jamais, vous y trouverez peut-être un certain plaisir à le lire...et à le relire.
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Poésies 1913 - 1926

Je ne connaissais aucun des textes contenus dans ce recueil. A vrai dire, je n'ai pas beaucoup goûté ces poésies toutes écrites par Eluard avant l'âge de 31 ans. Elles m'ont moins "parlé" que ses oeuvres de maturité. Que je ne comprenne pas tous le poèmes n'est pas grave, en soi. Mais je n'y trouve pas la magie des mots, les images fulgurantes, les belles sonorités que j'espérais. Petite déception... Quand même, je mets dans la foulée en citation une des poésies qui m'a plu.
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Poésies 1913 - 1926

Avis assez mitigé. Je n'aime pas tout et suis trop fermé au surréalisme. J'ai essayé, mais n'ai pas tout compris.
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Premiers poèmes

"Premiers poèmes" est le premier recueil d'oeuvres poétiques publié par Paul Eluard, en 1913.

Dès ce premier recueil, on sent la patte propre de ce poète unique, que fut Eluard. Unissant, dans un lyrisme de toute beauté, le classicisme et la modernité, l'auteur de "Liberté" montre encore une fois que son oeuvre est unique et inclassable et c'est magique !

Dans ce recueil de poèmes, on retrouve avec plaisir la fraîcheur et le verbe inventif de Paul Eluard.

C'est de la très grande poésie, très belle, très émouvante, et qui, surtout, comme toute bonne poésie, révèle l'âme du poète.

Un très grand, très beau et très intéressant recueil de poèmes, de Paul Eluard !
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Ralentir travaux

Un petit recueil de poèmes oubliés dans le l'univers littéraire, mais qui est un oasis de plaisir s'y laisser se perdre. Pur plaisir.
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Sources d'amour

C'est un peu cliché je le conçois de lire un livre sur des citations des plus grands noms de la littérature française (enfin, ils sont loin de tous y être bien entendu) mais c'est pour le livre objet que je me suis plongée dans cette lecture. En effet, bien caché dans les trésors que recèle la médiathèque dans laquelle je travaille, ce livre attendait son lecteur, donc moi en l’occurrence. Tout petit forma, imprimé sur une sorte de cahier à spirale avec une couverture cartonnée, c'est d'abord la forme qui m'a intriguée plus que le fond.



Ici, le lecteur retrouve des noms qu'il connaît bien ou peu, tels Colette, Shakespeare, Goethe pour ne citer qu'eux et tant d'autres poètes tels Eluard, Verlaine et j'en passe encore qui nous parlent d'amour. Certes, ce ne sont que des citations qui ont été réunies ici mais imprimés sur ce petit papier cartonné et, le lecteur se sent bien ! Hors contexte, j'avoue que certaines peuvent induire en erreur mais toutes parlent d'amour et j'avoue qu'à mes yeux, c'est tout ce qui compte et que cela este extrêmement réconfortant, surtout en ce moment où il ne fait pas bon de trop se tenir au courant de l'actualité bien que l'on ne puisse y échapper et que ce serait foncièrement égoïste de fermer les yeux sur ce qui se passe autour de nous ! Bref, tout cela pour vous dire que cette petites lecture met du baume au cœur et qu'il serait donc dommage de s'en priver ! A lire et à relire de temps à autre !
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Souvenirs de la maison des fous

Durant la seconde guerre mondiale, François Tosquelles et Lucien Bonafé, psychiatres organisent la résistance au sein de l'asile Saint-Alban en Lozère ; protéger les aliénés, servir de refuge aux réseaux résistants, cacher des juifs... Ils ne reculent devant rien.



« Saint-Alban, c'était le château du Graal. On ne savait pas où c'était, on ne savait pas exactement ce que c'était, mais on parlait de Saint-Alban comme d'un lieu fondateur d'une psychiatrie nouvelle. »

(extrait de la postface)



C'est en 1943, après la publication de son poème Liberté qu'Eluard trouve refuge à Saint-Alban. Depuis l'asile, le poète poursuit clandestinement ses publications. J'avais découvert cette histoire sous la plume de Didier Daeninckx dans Caché dans la maison des fous.



Souvenirs de la maison des fous qui comprend huit poèmes dont le Cimetière des fous, a été tiré à quelques exemplaires en 1946. Epuisé depuis longtemps, il vient d'être réédité par les Éditions Seghers.



Dans le recueil, illustré par les dessins de Gérard Vulliamy, il n'est point question de l'histoire de Saint-Alban. Mais si comme moi, c'est un aspect qui vous fascine, une intéressante postface est ajoutée à ce recueil qui réunit documents et iconographie.



Nous retrouvons bien-sûr dans le recueil cette mélancolie poétique de l'exclu de l'être à part, brisé, chu, moqué qui me touche tant dans Le fou parle, l'un des premiers poèmes d'Eluard.



Mon préféré ? Le VII. Il commence ainsi :



« J'ai pour la foudre chue un respect de vaincue

Mes os sont calcinés ma couronne est brisée

Je pleure et l'on en rit ma souffrance est souillée... »



Avec musicalité et simplicité, celle des mots, la mélancolie de ces portraits — féminins, ceux des femmes malades de Saint-Alban — nous touche, étonnés par la lucidité de leur parole ; car la voix du poète ne les décrit pas seulement, elle fait entendre leur cri.
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Souvenirs de la maison des fous

Fin septembre 2023 demande à la Réserve Centrale des Bibliothèques de la Ville de Paris....





Moment de lecture bouleversant ; émotion décuplée par les dessins pleins de sensibilité de Gérard Vulliamy...accompagnant les mots du Poète !



En surfant sur le Net, je tombe sur ce titre inhabituel du poète, Paul Eluard.Oeuvre m'étant inconnue, j'en ai fait la demande à ma bibliothèque parisienne...



Et surprise magnifique avec ce très beau recueil réédité en 2011 par Seghers; initialement publié en 1946, à petit nombre. Réédition fidèle à l'édition originale, enrichi d'une postface et de dessins inédits.



Revenons avec la genèse toute particulière de ce recueil : en novembre 1943, le poète, menacé pour ses activités clandestines, doit quitter Paris.Il se réfugie chez Lucien Bonnafé, médecin directeur de l'asile public de Saint- Alban. Malgré l'occupation, ce lieu n'est pas seulement un asile où on soigne différemment les malades, mais c'est aussi un refuge pour des résistants,des intellectuels...



Un haut lieu de création et d'humanisme...Eluard profondément ému par ce séjour écrit ce long poème composé d'un prologue de 6 portraits de femmes et d'un épilogue, qui restitue à sa manière la mémoire de ces mois passés, caché, parmi les aliénés....



Les poèmes sont doublement mis en valeur par les portraits très expressifs, dessinés par Gérard Vulliamy, le futur gendre d' Éluard ....



Je transcris l'extrait précisant la progression de cette publication qui tenait fort à coeur à Paul Éluard :



"Postface -Saint-Alban, Terre d'asile



(...)De retour à Paris, Eluard est profondément marqué par ce lieu et en parle souvent à ses amis et à sa famille.Sur ses conseils, sa fille Cécile et son futur gendre, Gérard Vulliamy, se rendent au cours de l'été 1945 à Saint-Alban, accompagnés de Tristan Tzara.Sur place, Gérard Vulliamy réalise de nombreux portraits d'hommes et de femmes, aliénés, qui dévoilent leur personnalité, leurs angoisses, leurs espoirs.Il inscrit souvent la date au bas du portrait, quelquefois le nom du modèle. En plus du dessin du cimetière de Saint-Alban où les croix sont déjà enveloppées par la brume de l'oubli. Paul Eluard choisit sept de ces portraits, uniquement des portraits de femmes, pour illustrer son poème

" Souvenirs de la maison des fous" qui paraît en janvier 1946 dans la collection " de Vrille" pour le compte des éditions Pro Francia.

(...) À Saint-Alban les avancées en faveur du malade se poursuivent."



Un immense Merci aux éditions Seghers pour cette réédition et pour la beauté de

l'ensemble !



Je clos ces lignes par le tout dernier poème du recueil qui exprime toute l'empathie du poète pour ces " aliénés " dont l'existence a été très vite rayée du " monde des dits normaux "!



"Le Cimetière des fous



Ce cimetière enfanté par la lune

Entre deux vagues de ciel noir

Ce cimetière archipel de mémoire

Vit de vents fous et d' esprits en ruine



Trois cents tombeaux réglés de terre nue

Pour trois cents morts masqués de terre

Des croix sans nom corps du mystère

La terre éteinte et l'homme disparu



Les inconnus sont sortis de prison

Coiffés d'absence et déchaussés

N'ayant plus rien à espérer

Les inconnus sont morts dans la prison



Leur cimetière est un lieu sans raison



Saint- Alban, 1943 "



***** pour compléter cette lecture, le texte de Daeninx: " Caché dans la maison des fous ", lu et chroniqué en 2015



https://www.babelio.com/livres/Daeninckx-Cache-dans-la-maison-des-fous/721025/critiques/848313?modifier=1

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Une leçon de morale

Publié en 1949, Une leçon de Morale est constitué de deux parties. La première évoque le profond désespoir dans lequel le poète est plongé suite à la disparition de Nusch, décédée d'une hémorragie cérébrale et qui fut sa compagne durant dix-sept années. La mort omniprésente à ses côtés, Eluard songe fortement au suicide. Il tente malgré tout de trouver dans le malheur quelques raisons de survivre :

« Le mal doit être mis au bien. Et par tous les moyens, faute de tout perdre. Contre toute morale résignée, nous dissipons la douleur et l'erreur. Puisque nous avons eu confiance.

J'ai voulu nier, anéantir les soleils noirs de maladies et de misère, les nuits saumâtres, tous les cloaques de l'ombre et du hasard, la mauvaise vue, la cécité, la destruction , le sang séché, les tombes.

Même si je n'avais eu, dans toute ma vie, qu'un seul moment d'espoir, j'aurais livré ce combat. Même si je dois le perdre, car d'autres le gagneront. »

Les poèmes de ce recueil sont donc pour la plupart composés de la façon suivante : Au Mal, Au bien.

La seconde partie, bien plus brève, reprend quant à elle les poèmes politiques de Grèce Ma Rose de Raison écrits lors de son voyage en 1949.



Comment survivre au deuil, à l'absence dans sa chair, au vide, à la douleur ? Pouvons-nous surmonter le désarroi, quand rien ne semble nous retenir ? En avons-nous le droit ? Où est le sens ? Y'en a-t-il un ? où est l'espoir ?

Eluard explore les variations de la douleur et de l'anéantissement au bien et au mal, une sorte de meilleur dans le pire...

Même avec le recul aujourd'hui, 15 ans après l'avoir lu la première fois, je trouve ces poèmes toujours aussi poignants. Je manque de mots et surement aussi d'un peu d'objectivité puisque ce livre marque non seulement une rencontre littéraire, mais une rencontre tout court, un sens, une raison au delà de tout. Inoubliable.

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Une leçon de morale

il pond chef d'oeuvre sur chef d'oeuvre à quand l'instru je vous en supplie



je ne suis pas la même personne que j'étais one poème ago



''je lutte je suis ivre de lutter pour vivre

dans la clarté d'autrui j'érige ma victoire''



''je vous plonge en la pourpre des raisins du sang

[...]

il y a bien par-ci par-là des yeux crevés

et des membres gelés sur des couches de pierre

et des cheveux pris dans les ronces

[...] j'ai une tête à tout mêler nuits et clartés''



''mes sens sont abusés par mon passé naissant

je me vois toujours jeune accueillant nuptial

je témoigne de mon enfance

Voici des hommes nés pour être condamnés

a mourir sans espoir et voici des enfants

prêt à survivre par leurs rêves'' !!!!!!!! 🎀
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