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Critiques de Peter James (1204)
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Possession

⚰️👻🌹Possession ou comment se retrouver dépossédé d'une intrigue...🌹👻⚰️





Alex Hightower apprend la mort de son fils Fabian, tué dans un accident de la route. Pour Alex, c'est impossible, ayant vu son fils le matin même et lui ayant parlé. Mais les faits s'avèrent vrais et les funérailles ont lieu. Peu de temps après, des événements étranges ont lieu chez elle : le visage de son fils sur des photos, visage de Fabian qui se substitue à celui de son mari, lé de papier peint qui tombent, température frigorifique.

Tout ceci terrifie Alex qui fait appel à un médium. Ce qu'elle découvre sur son fils va encore plus la terrifier...





Les thrillers pseudo fantastique ne sont pas ce que j'apprécie le plus. Souvent l'auteur dans ce genre de roman utilise la sphère fantastique pour palier aux faiblesses du récit. Ici, je suis restée sur ma faim. En effet, le côté fantastique apporte un véritable intérêt au roman, mais le sujet, le déroulé de l'intrigue non rien de sensationnel. Dès la moitié du livre, j'avais cerné le personnage de Fabian et compris le scénario.





L'autre élément qui m'a troublé concerne le psychologique. le personnage d'Alex apprend la mort de son fils, mais cela ne semble pas la traumatiser plus que cela. Des événements étranges ont lieu chez elle, cela semble l'inquiéter, mais pas au point de se sauver. La découverte de la personnalité de son fils ne semble pas l'émouvoir plus que cela... Bref, énormément de semblants, mais peu de sentiments humains dits "normaux".





Certains personnages sont sérieusement mous ou sans intérêt. Par exemple, le pasteur venu pratiquer la messe de requiem; le vicaire, les autres membres du cercle... Ils apparaissent dans le récit, disparaissent pour revenir, mais sans pour autant en dévoiler plus sur eux.





Le final est artificiel. Sérieusement, après avoir compris l'intrigue depuis un moment, cette fin pseudo sensationnelle est vraiment idiote et fait couler le peu d'intérêt du livre.





Pour conclure, une lecture plaisante, sans prise de tête. J'aurais cependant aimé voir un peu plus de suspens, de sensationnel..

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La maison des oubliés

Après cet éprouvant Oui-Oui, il me fallait une lecture relaxante et un Peter James m'a semblé un excellent choix.

La maison des oubliés m'a tendu les bras, dans lesquels je me suis empressée de me lover.



Qui dit auteur hors du commun dit récit hors du commun.

Je n'avais pas entre les mains une bête histoire de fantômes et d'esprits lambda.

C'est bien plus profond que ça.



Si vous choisissez de me suivre et de lire ce roman, attendez-vous à être ému, bousculé ; les nerfs à fleur de peau, mais perplexe aussi.



*******



Quelle magnifique demeure, à seulement 15 km de Brighton.

Se dressant entre forêts et vallons à perte de vue, la Maison de Cold Hill s'impose en grande maîtresse des lieux, au sommet de la colline.

À ses pieds, moutons et alpagas paissent tranquillement dans les pâturages de la propriété loués à un fermier.



La famille O'Hare, parents de deux jeunes enfants, viennent d'acheter le "château" comme le dit la petite Daisy quand elle aperçoit la maison que ses parents viennent d'acheter.

Johnny et Rowena savent que beaucoup de travaux les attendent dans leur nouvelle demeure, mais cela ne leur fait pas peur, anticipant leur bonheur futur dans ce coin de paradis.



Alors qu'ils rejoignent le porche de la maison, le vent se lève, la pluie s'abat Rowena distingue le visage d'une femme derrière une fenêtre de la bâtisse.

Peut-être des gens finissent-ils le ménage avant leur arrivée...



Le ciel s'assombrit soudain et un grondement menaçant se fait entendre. Le tonnerre ?

Une ardoise se détache du toit, entraînant d'autres tuiles coupantes en avalanche...

Bah oui ! Fallait pas se garer si près, il faut dire aussi...



Des années plus tard, Ollie, Caro, et leur fille de 12 ans Jade, arrivent à Cold Hill.

Nouveaux propriétaires de la maison, ils ont mis tout ce qu'ils avaient dans son acquisition.



S'attendant à quelques travaux, ils anticipent de belles et heureuses années dans La Maison de Cold Hill.

Les "quelques" travaux se transforment en chantier, la maison n'étant pas décidée à se laisser faire.



*******



J'avais déjà lu ce livre il y a des années, mais figurez-vous que je l'ai redécouvert avec autant de sensations que la première fois.

Quel auteur ! Quel génie !



Entre rêve et réalité, le récit m'a emportée, subjuguée, envahie d'émotions contraires.

Les certitudes volent en éclats, passé, présent, futur, se mélangent sans qu'on en ait conscience.



Les personnages sont très attachants. La plume... ai-je besoin d'en parler ? Peter James n'est pas l'un de mes auteurs préférés pour rien.

Les paysages sont décrits à la perfection ; le récit foisonne de détails, sans la moindre longueur.



Il vous attend !

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Roy Grace, tome 13 : La Mort de Lorna Belling

Une éternité que je n'avais pas ouvert un livre de Peter James.

Mais vous le savez, vous qui attendez patiemment que je vous narre la suite des aventures de Roy Grace.



Dans ce tome 13, Lorna Belling, une coiffeuse à domicile s'évertue à mettre de l'argent de côté dans le but de quitter son mari qui a coché option boxe comme loisir.

Sauf que c'est assez dramatique pour elle dans la mesure où le triste individu se sert de sa femme comme punching ball.

Inutile de préciser que les services de police connaissent le couple, à force d'intervenir.

Lorna s'est même mise à vendre des chiots pour arrondir son pécule...



Depuis plus d'un an qu'elle voit un homme censé quitter sa femme pour vivre avec elle, l'avenir s'annonce plutôt radieux.

Le midi, le soir, ils en faisaient des projets dans le studio que Lorna louait pour qu'ils s'y retrouvent.

Mais comme le titre l'indique, Lorna meurt.

Mort violente... sinon il n'y aurait pas de roman.



Roy Grace mène l'enquête avec son équipe.

Entre le mari violent, l'amant inconnu, le type auquel elle a vendu sa voiture qui se pense arnaqué, les suspects ne manquent pas.



Si vous vous en souvenez, dans les tomes précédents, Roy venait de retrouver son ex-femme disparue qu'il croyait morte.

Cette fois c'est fait, et en plus d'organiser les obsèques, il doit récupérer son fils d'une dizaine d'années, ce qui l'occupe un brin.



De ce fait, il laisse l'affaire entre les mains de son subordonné (pas Glenn qui est en vacances, mais Guy, dont c'est la toute première enquête criminelle).



Un très bon polar, comme sait les écrire Peter James, l'un de mes chouchous.

Il y a beaucoup de personnages, mais faites comme moi, laissez couler, la plupart ne font que passer.



Je n'ai pas retenu le nom du légiste non plus, Cloé étant encore en congé maternité.

Pour ceux qui auraient la mémoire courte, elle est mariée à Roy et ils ont un bébé : Noah.



J'espère mettre moins de temps à lire le tome 14.

Et les suivants ne sont pas encore traduits, donc je les lirai en anglais ou bien j'attendrai.

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Hypnose

Une très bonne lecture. Suffisamment prenante pour ne pas voir le temps passé.

Les pages se tournent facilement et la plume de l'auteur vous happe rapidement.

Je n'ai pourtant pas été terrorisée (y arriverai-je un jour ?) mais j'ai su apprécier cette histoire que je ne souhaite à personne.



Un couple qui bat de l'aile, l'achat d'une vieille maison à rénover pour relancer l'étincelle disparue.

Très fan des descriptions de la campagne anglaise, je les ai préférées à notre héroïne, Charley, qui ne fait que subir.

Dès les premières pages, rien ne va. Une maison qui coûte cher, des travaux à n'en plus finir, un projet bébé qui se fait attendre, un mari de plus en plus distant et surtout, une certitude de plus en plus nette pour Charley : elle connaît cette maison, ce lieu où elle n'a jamais mis les pieds. Elle voit, ressent, se souvient de choses, d'événements, de personnes qui furent mais ne sont plus.



Une ambiance angoissante et une histoire rondement menée avec une fin qui n'en ai pas vraiment une.

Des ficelles un peu grosses pour moi mais je n'ai pas vu le temps passé et c'est tout ce que je demande à un livre.





L'avez-vous lu ? Connaissez-vous cet auteur ?
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Des enfants trop parfaits

Ouawh, quelle claque ! C'est le premier livre de Peter James que je lis mais je crois que je vais m'intéresser sérieusement à la bibliographie de ce cher monsieur. Cela fait d'ailleurs un moment que j'avais ce livre sous le coude et je ne comprends pas pourquoi je ne l'ai pas lu plus tôt...peut-être attendais-je d'être débarrassée 'momentanément malheureusement) de tout souci, je ne sais pas mais en tout cas, je ne vous dirai qu'une chose avant de rentrer dans le vif du sujet : si vous aussi, chers lecteurs, vous avez chez vous cet ouvrage qui attend tranquillement que vous ayez le temps d'y consacrer un peu de temps, n'hésitez plus : foncez !



Naomi et John Klaesson, forment un couple soudé, heureux et épris plus que jamais l'un de l'autre...bref, en apparence, le couple idéal quoi...et ce, malgré la tragédie qui les a affecté quelque temps plus tôt, à savoir la perte de leur fils unique, Halley, à l'âge de quatre ans. Emporté par la maladie, ce dernier aura vécu entouré d'amour auprès de ses parents qui le chérissaient plus que tout au monde mais trop peu de temps malheureusement. Il était porteur d'un virus présent dans les gênes de l'un de ses parents et lorsque John et Naomi décident d'enfanter à nouveau, ils veulent à tout prix que cela ne se reproduise plus jamais. C'est la raison pour laquelle ils ont fait recours au docteur Dettore afin que celui-ci leur permette et leur garantisse d'avoir à nouveau un enfant qui sera dans de parfaites conditions physiques. Bien que le prix de cette clinique soit exorbitant, John et Naomi n'hésitent pas, empruntant de l'argent à leurs proches,, à s'y rendre afin de retrouver un peu de joie de vivre suite au terrible drame qui les a accablé. Cependant, ils ne savent pas encore que la science, bien que capable de faire des miracles, va leur réserver une surprise de taille à laquelle ils sont loin de s'attendre !



Un thriller passionnant, presque trop court en dépit des presque 600 pages qui composent cet ouvrage, que j'ai dévoré et que je vous recommande vivement ! Une écriture fluide, une intrigue très bien pensée...bref, que du bonheur quoi ! A découvrir !
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La maison des oubliés

Je suis Peter James depuis son premier roman (policier) et je dois dire qu'avec ce dernier , il m'a surprise. Je m'attendais à une énième aventure du commissaire Grace, (que j'adore ), mais Mr James nous embarque dans une histoire de maison hantée , d'où l'on ne sort jamais … car , le manoir de Cold Hill, on l'achète, on veut le rénover mais on ne voit jamais la fin des travaux : on meurt avant..

"JAMAIS VOUS NE QUITEREZ MA MAISON ."

Ollie y a cru , lui qui voulait une demeure de prestige, où habiter avec sa femme Caro et sa fille Jade. Hélas, dés le début, des phénomènes inexplicables se produisent. Une " chose" le prévient, il ferait mieux de partir. Mais Ollie, a mis toutes ses économies dans cette demeure prestigieuse , pour lui, et Caro : pas question de céder , leur budget ne le permet pas . Alors, il cache des petites choses à sa femme et celle-ci fait pareil de son côté. Et puis on minimise:

" Un fantôme, c'est juste de l' air coloré, pas vrai ? "

" On va s'en sortir, affirma-t-il d'un ton catégorique. je te le promets. (…)

DANS TES REVES ,OUAIS "



C'est un roman que j'ai eu envie de fuir à toutes jambes… Peter James, ne fait pas de cadeaux, on sent , on sait que ça s'est mal terminé pour certains… On espère, mais on "flippe" !

L'auteur a choisi de nous placer du côté humain, dans la tête des familles qui aménagent. Pas une seule fois , on saura ce que pense les fantômes.

On aura tout de même une explication, Ollie enquêtera gentiment. On saura pourquoi, le fantôme veut reprendre possession des lieux et éjecter les nouveaux arrivants. Aucun échange digne de ce nom entre eux.

Peter James préfère orienter son récit du côté de la science. Ce n'est pas parce qu'on ne voit pas, qu'on entend pas quelque chose, qu' elle n'existe pas..

Méditez braves humains ,et en attendant si vous tombez sur une petite annonce du genre : " Vend immense propriété , style Georgien, manoir à rénover "etc...Passez votre chemin , je vous assure que ce sera mieux pour votre santé mentale, vos chakras, votre couple , votre petite famille , tout ça , tout ça …





Challenge Mauvais Genres.



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Face à face

Sur le papier , le projet était prometteur, alléchant... Pensez donc : réunir 22 auteurs de Policiers/thrillers, leur proposer d'écrire en duo, une nouvelle , en y incorporant au moins un, de leurs personnages récurrents. Chacun devant composer avec l'univers de l'autre. Parfois les personnages n'habitant pas la même ville, il a fallu ruser, imaginer un prétexte qui tienne la route...

Sur les 22 auteurs réunis, J'en connaissais 11. (Et vraiment sur le bout des doigts : 3 ). Aussi quand j'ai vu l' association Ian Rankin/Peter James, je buvais du petit lait...

Mais j'ai été déçue, le format "nouvelle" a fait que je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire, je l'ai trouvée pâle par rapport à ce que ces deux auteurs sont capables de faire habituellement, chacun de leur côté...

D'ailleurs , je me suis copieusement ennuyée pour beaucoup.

Seuls Dennis Lehane /Michael Connely , puis Raymond Khoury et Linwood Barclay ont su m'alpaguer. Et leur façon de faire était identique : une petite phrase un peu décalée, balancée l'air de rien au début, un milieu avec du suspens, et en chute finale, une réplique qui claque et qui fait sourire, destinée à boucler l'histoire...

Oui, vraiment, ces quatre là ont "fait le job", comme on dit...

Reste que les droits de ce livre seront reversés à l' ITW (association des auteurs de thrillers) , qui , ainsi, pourra promouvoir de jeunes talents. Alors merci aux "vieux" talents de s'être prêtés à cet exercice pour que de jeunes écrivains puissent un jour devenir de vieux talents ...
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Roy Grace, tome 1 : Comme une tombe

Moral en berne, tristesse au soleil, ça fait le yoyo dans ma drôle de tête, lasse et fatigué je demande grâce à ce bonheur qui me fuit ces derniers temps comme un nuage gris un jour de canicule… t’as pas trouvé les billes pour te ressaisir, c’est la journée à la con ou tu vas en chier, tu végètes ta solitude au taf, t’as pas la putain d’idée qui ferait de toi un homme comblé alors tu te laisses te morfondre sur un manque de sommeil certain supprimant toute objectivité positive sur ton état de merde…



Ok je vais aller jeter un œil ou deux à la misère du monde pour me rassurer et redonner à mon sourire un peu d’entrain, voir les autres en chier d’une manière plutôt convaincante devrait m’aider à passer outre ce manque de gaité qui devient une obsession malsaine à force d’y végéter, mais sans trouver la bonne formule pour y remédier…



Solution plus basique mais somme toute redoutable, liquider une bonne bouteille dans un espace de temps très court, l’oublie est euphorique mais la gerbe acide, surtout que selon la quantité qui s’ingurgite à ton ivresse, tu vas certainement te spasmer jusqu’à plus soif, et la réalité trouble et fastidieuse reviendra à ton bon souvenir, bien vérifier avant toute biture qu’il reste un doliprane ou deux dans la boite vide qui squatte ton placard depuis des mois, persuadé d’une issue plus favorable, la déception de ton mal de crâne en deviendrait larmoyant et pathétique, trainant des pattes jusqu’à la cuisine la gerbe aux lèvres, ouvrir le placard comme un paumé de la joie de vivre pour découvrir que la délivrance restera la douleur… Mauvaise idée.



Troisième piste, relativiser qui revient un peu au même que la première, t’as la belle vie toi, c’est quoi ton putain de problème ? Pourquoi tu ne te dis pas tout simplement que le Coué était un bon gars, mais certainement très malheureux pour en arriver à essayer de se convaincre tout seul par la répétition ? Mais merde quoi, tout va bien dans les grandes priorités de la vie, la santé toussa toussa, le reste est un peu partie en sucette, t’obligeant à consommer du Sopalin en grande quantité prétextant un rhume des couilles… mais bon faudrait penser un peu se bécoter l’éclate, se branler l’égoïsme histoire de se remonter l’estime, arrêter de briser les burnes à ton moral qui voudrait bien retrouver l’extase des jours passés…



C’est chiant à en crever les jours comme ça, t’as la raison aussi dérisoire soit-elle, mais tu te plombes quand même, tout seul dans ton coin, ce n’est pas sérieux putain, regarde le malheur des autres, ouvre les yeux un peu, bouge toi le rictus, essaie de penser à un truc bien bandant…



Alors je ferme les yeux 5 minutes, me voilà dans le noir absolu de mes pensées, je me balade, je connais les lieux par cœur, je recherche un peu de nudité, je trouve des femmes nues, elles me regardent sans grande conviction, sans envie, sans désir, j’ai pas envie de parler, j’ai pas envie de bander, j’ai pas envie de baiser, alors je trace ma route plus loin, j’y trouve ma fille, une petit blonde aux cheveux ondulés, un sourire espiègle au bord des lèvres, elle me regarde, je la regarde, je lui souris toujours :



-Tu veux papa ?

- Quoi mon ange ?

- Tu veux ça, elle me tend sa main pleine de terre et de caillou

- C’est caca ça

- Allez papa tu veux ?



Je lui prends la main, elle colle sa petit bouille à mes jambes, alors je la soulève pour la serrer dans mes bras :



-Câlin à papa

-Oui ma chérie



Et elle me fait le bisou qui claque de son innocence, de toute son amour, et elle me serre fort comme je la serre moi aussi, elle pose sa tête dans le creux de mon épaule et je la berce, parce que je suis bien, parce qu’elle est là dans mes bras… La voilà la solution



Pour le livre Bof, j'avais trouvé la fin avant la fin, c'est souvent ça d'ailleurs...Forcément c'est moins le panard...



A plus les copains

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Roy Grace, tome 11 : Lettres de chair

Onzième aventure du très professionnel commissaire Roy Grace, domicilié à Brighton, Angleterre.

Débordé le commissaire ...

Un poste de police endeuillé, une jeune femme brune aux cheveux longs qui disparaît dans un parking après que son fiancé l'ait entendu hurler de peur sur son téléphone portable et un cadavre de sexe féminin, qui réapparait après trente ans ...

Un déménagement sur les bras, sa femme qui en en ras le bol de tout gérer toute seule, le bébé qui pleure ... et puis peut-être enfin une piste pour Sandy.

" Enfin", c'est vite dit ...

La grande force de cette série , c'est d'avoir fait disparaître dés le 1° tome la 1° femme de Roy Grace , Sandy. Et de tome en tome, on en apprend un peu plus sur cette mystérieuse "évaporation", pendant que le commissaire , se démène pour mener ses enquêtes et attraper le méchant .

C'est du grand art de la part de l'écrivain qui distille les indices avec parcimonie ... et du sadisme de mon point de vue !

Désormais après 10 ans , Roy Grace est remarié et coule des jours heureux et Peter James me cloue au sol dans les dernières pages ...

Si vous désirez faire connaissance avec le commissaire Grace , commencez de grâce (!) par le 1° tome : Comme une tombe.
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Roy Grace, tome 13 : La Mort de Lorna Belling

Treizième enquête du commissaire de Brighton, Roy Grace, qui est désormais adapté sur petit écran, et on sent désormais des différences avec les premiers tomes, comme une surenchère dans ce qui arrive à notre héros... Pour mieux rivaliser avec les autres séries ?

de sorte que les histoires de Monsieur Peter james, me plaisent moins qu'avant, j'ai la sobriété heureuse... Je préfère le "simple et efficace", au "compliqué, peu vraisemblable, mais néanmoins efficace": question de goûts, mais on a le droit de ne pas être d'accord avec moi..

Efficace, donc, ce tome , et pour cause, Peter James multiplie les fausses pistes, les potentiels coupables et la vie privée de Grace est des plus compliquées.



Lorna Belling est retrouvée morte dans un petit appartement qu'elle louait pour ses cinq à sept. Qui est le coupable, l'amant ? le mari qui était connu par la police pour sa violence à l'égard de sa femme, ou un harceleur ayant été victime d'une arnaque, croyant que l'arnaqueuse était Lorna Belling ?

Plouf, plouf ...

Je dois dire que je n'avais pas deviné le nom du coupable, égarée par l'auteur.

Je dois dire que j'ai lu ce roman pied au plancher , victime d'un suspens de dingue, de courses poursuites de dingues, Peter james n'a pas vendu 20 millions d'exemplaires de cette série pour rien, l'homme a du talent. Beaucoup de conseillers aussi, si j'en crois les remerciements de fin de bouquin. ce qui rend ce roman très crédible au niveau des procédures, des lois etc...

Et pourtant...

Comme une impression de surenchère, gratuite et un peu outrancière. Avec le talent de l'auteur, il n'aurait pas besoin de tout ce barnum, toute cette agitation.

Et pourtant... j'ai été choquée que, récupérant un fils de dix ans qu'il ne connaît pas, ce papa,commissaire, ne passe pas plus de temps avec lui. Quoi ? Pas même une journée de congé ? Un gamin traumatisé par la mort brutale de sa mère, par l'existence d'un père qu'il ne connaît pas, par un déménagement, ( rendu encore plus terrible, car c'est carrément un changement de pays), par l'adaptation à une nouvelle famille (belle-mère, petit frère, par un changement d'école, de copains etc... Et même pas une semaine de vacances ? On a bien compris que Roy Grace adore son boulot, qu'il est débordé, mais alors à quoi bon inventer cette histoire de gamin tombé du ciel, si c'est pour le traiter de cette façon ? D'une façon aussi superficielle, aussi peu crédible. Pour faire du sensationnalisme.

Et pourquoi aussi faire mourir de cette façon, la mère de l'enfant ? Pourquoi insinuer que le garçon n'est pas normal, Il me semble que ce commissaire Roy Grace a déjà tellement de problèmes et de raisons de tachycarder dans son boulot ! Personnellement j'aurais préféré que l'auteur fasse plus sobre, l'histoire policière ( la mort de Lorna Belling )est déjà bien compliquée à résoudre, pas besoin d'en faire des tonnes.

Pendant des tomes, l'auteur nous maintenait en haleine avec ce qui était arrivé à la femme disparue du personnage principal, j'ai été déçue de ce qui c'était passé. Et c'est comme si le soufflé retombait, du coup les deux derniers tomes me plaisent moins.

Mais ce n'est que mon avis, d'autres fidèles de l'auteur le suivront dans ses directions, car elles sont efficaces ses directions ! Même moi, je lirai probablement la suite et c'est sûrement pour cela, que Peter James a vendu autant de livres...

Juste un professionnel de la profession...

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47, allée du Lac

Qui a dit que les fantômes ne hantaient que de vieilles demeures sombres et lugubres ?

Un couple très amoureux qui vient d'emménager dans une splendide maison ultra moderne au sein d'un nouveau lotissement très chic, va être témoin de phénomènes inexpliqués, mais dans un premier temps ils vont penser que ce qui leur parait étrange est dû à de la fatigue et du stress.

Mais peu à peu, les choses vont empirer et la vie va devenir très compliquée pour eux et la peur va prendre le dessus.

J'ai beaucoup aimé que le phénomène de maison hantée soit appliqué à une maison toute neuve, ça change un peu.

J'ai aussi beaucoup aimé le fait que l'auteur joue avec le concept du temps, là encore, cela apporte un peu d'originalité dans une histoire de maison hantée.

Je l'ai lu d'une traite, et je me suis régalée !
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Morte en mémoire vive

J'ai parlé en long en large et en travers des thrillers / polars de Peter James mettant en scène son héros Roy Grace, mais il n'a pas écrit que ça, loin s'en faut, et comme je crois l'avoir déjà mentionné, ses thrillers médicaux, surfant bien souvent sur plusieurs genres, science-fiction, horreur, etc. sont plus que remarquables.



Dans cette catégorie, Morte en mémoire vive est l'un de ceux qui m'ont le plus marquée.

Inutile de rigoler au fond, je vous vois. Je sais que je dis la même chose de quasiment tous les romans de cet auteur. Mais ils sont tellement bons. Et puis on n'a pas tant d'écrivains talentueux dans ce domaine, du moins à mon sens. Vous les connaissez déjà, Robin Cook, Tess Gerritsen, pour ne citer qu'eux.



Peter James a toujours été fasciné par les expériences de mort imminente, la vie après la mort, c'est donc tout naturellement qu'il s'est penché cette fois sur la vie éternelle.



La cryogénie c'est pas trop mal, en théorie, mais s'il y avait un moyen de conserver opérationnel le contenu d'un cerveau, ce serait encore mieux.

Et pour ce faire, Joe Messenger, un petit génie, a eu l'idée de télécharger ledit contenu dans un ordinateur qu'il appellera ARCHIVE.



Aidé de Juliette, sa nouvelle stagiaire, notre héros se met à la tâche et pratique l'opération / transfert. Mais tout ne va pas se passer pour le mieux dans le meilleur des mondes, parce que cette avancée technologique intéresse fortement une jeune personne dont le pronostic vital est engagé.

Par ailleurs, la femme de Joe s'inquiète du comportement d'ARCHIVE qui semble développer sa propre personnalité, et on ne peut pas dire que la gentillesse soit son caractère dominant.



Tout acte ayant des conséquences, les catastrophes s'accumulent dans la vie de notre chercheur et de son entourage. C'est là que la terreur s'installe, aussi bien chez les protagonistes que chez nous...



C'est un pavé, j'en conviens, mais après des débuts un peu lents, le temps que s'installe l'histoire, les pages défilent, et on s'aperçoit qu'on a fini le bouquin en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Bon, OK, j'abuse un peu, d'autant que je tape vite, mais vous m'avez comprise.

On s'immerge vraiment dans le récit, on tremble, on sursaute, on s'accroche aux bras du fauteuil. En bref, on est à fond dedans.



Un excellent roman, l'un des meilleurs de Peter James, à lire et à relire sans se lasser. Je l'avais d'ailleurs lu il y a longtemps et l'ai parcouru à nouveau avec grand plaisir pour venir en parler. Je peux vous assurer que contrairement à certains livres dont j'oublie les trois quarts, voire plus, ce n'est pas le cas de celui-ci et mes souvenirs étaient encore très vivaces malgré les années passées.
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Bruits de tombes

Qui ne s'est jamais demandé ce qu'il y avait après la mort ? Les personnes ayant vécu l'expérience de la mort imminente évoquent le sujet, mais la science a plutôt tendance à balayer toute explication autre que scientifique au phénomène.

Dans son livre, Peter James nous raconte l'histoire d'un anesthésiste obsédé par ces "expériences" de vie après la mort après avoir survécu à un accident de vélo. Simultanément, nous suivrons une journaliste qui assiste à l'exhumation du corps d'une femme après que des grattements ont été perçus de l'extérieur de la tombe.

Je ne vous raconterai pas ce qu'il est trouvé dans ladite tombe, bien évidemment, sinon ce n'était pas la peine que l'auteur se donne autant de mal pour nous laisser sur les charbons ardents pendant une bonne partie du livre.

La psychologie des deux personnages est particulièrement bien décrite par Peter James, entre la folie du médecin qui l'amène à faire des choses plus que répréhensibles, et Kate, la journaliste, qui veut absolument avoir le fin mot de l'histoire. On s'y attache, à cette Kate, son courage, sa pugnacité ne peuvent que nous obliger à vouloir l'aider. Enfin on fait ce qu'on peut, on lit et on espère.
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Roy Grace, tome 13 : La Mort de Lorna Belling

Quand Lorna Belling est découverte, morte, dans la baignoire du studio qu'elle louait à Brighton, les policiers ne sont pas longs à conclure que son mari l'a assassinée, Corin étant déjà connu de leurs services pour des faits de violences conjugales. Mais le commissaire Roy Grace sait bien que dans une enquête, il ne faut privilégier aucune piste, au risque de se fourvoyer. Il s'avère d'ailleurs que Lorna avait un amant dont elle venait de découvrir les mensonges et qu'elle recevait des menaces d'un homme qui pensait qu'elle l'avait arnaqué. Autant de potentiels suspects pour une enquête simple en apparence mais qui pourrait être plus complexe que prévu. Une affaire idéale pour se faire la main que Grace décide de confier à un de ses adjoints, Guy Batchelor, lui-même essayant de consacrer un peu plus de temps à sa famille, agrandie depuis l'arrivée de Bruno, le fils de dix ans qu'il a eu avec Sandy et dont il ignorait jusqu'alors l'existence.



Rien à dire sur l'enquête, rythmée, musclée, haletante, et particulièrement détaillée par un Peter James très au fait des techniques et procédures policières. Mais il y a un mais…

Il en va des aventures de Roy Grace comme de ces séries télévisées où les deux héros, souvent un homme et une femme, se tournent autour pendant quelques saisons, laissant planer une tension amoureuse insoutenable. On rêve de les voir en couple et, une fois le premier baiser échangé, on s'ennuie devant leur bonheur tout neuf.

Pour le commissaire de Brighton, c'était la disparition de Sandy, sa première épouse, qui faisait tout le sel des romans. Sandy était-elle vivante ou morte ? En Angleterre, en Allemagne ou sous les tropiques ? Ce mystère résolu, la série a perdu son âme…Et ce n'est pas le jeune Bruno, taiseux et un poil psychorigide, qui va faire remonter l'intérêt pour la vie privée de Grace. On soupçonne des problèmes à venir mais trop, c'est trop. le policier n'aura-t-il donc jamais la paix ? Et d'ailleurs la mérite-t-il, lui qui est capable de faire un aller-retour à Munich pour chercher son fils inconnu, de le déposer à la maison et de retourner au poste comme si cet enfant ne venait pas de perdre sa mère, d'être déraciné et transplanté auprès d'un père, d'une belle-mère et d'un demi-frère dont il ignorait l'existence… ?

Malgré tout, on lira la suite, parce que Peter James maîtrise son sujet et parce qu'on aime ses personnages.



Merci à Babelio et aux éditions fleuve noir.

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Roy Grace, tome 1 : Comme une tombe

Le célèbre scénariste Peter James (qui a contribué à plusieurs films et séries policières télévisées) s’est lancé dans une nouvelle série, littéraire cette fois-ci, mais toujours dans le même genre. Il faut croire que ça lui connaît, les histoires de crimes et d’enquêtes. Bienvenue commissaire Roy Grace. Le premier tome de cette série, Dead Simple (traduit en français par le titre approprié Comme une tombe) m’a plu mais n’est pas le grand roman noir auquel je m’attendais.



On reconnaît l’influence des scénarios de séries télévisées. Des chapitres courts, se terminant par un cliffhanger. Angoisse, suspense, tout est là pour accrocher le lecteur et le maintenir ainsi. Bref, l’intrigue fonctionne à merveille. Et elle est originale : un homme piégé dans un cercueil, abandonné pendant son bachelor parrty par ses quatre amis qui veulent lui jouer un tour. Un vrai enterrement de vie de garçon ! Le problème, c’est qu’ils meurent dans un accident de la route avant d’avoir sorti le futur marié de sa prison improvisée. Qui n’accrocherait pas ? Puis, vers le milieu du roman, l’intrigue se complexifie, allant dans une direction tut à fait inattendue. Inutilement, j’ai d’abord cru, puis je me suis ravisé. Après tout, il s’agit d’un roman policier avec une enquête, ça ne pouvait être que l’histoire d’un policier qui recherche un disparu, même si sa vie est en danger. Il fallait davantage. Au final, c’est une course contre la montre plutôt réussie.



Toutefois, c’est tout le reste qui m’a moins plu. D’abord, j’aurais aimé un peu plus de descriptions de lieux, question de m’aider à m’y retrouver, à me situer. Mes connaissances en géographie anglaise sont assez limitées et, pour ce qui est de l’ambiance, j’ai déjà vu mieux. Ensuite, après quelques centaines de pages, je n’ai pas l’impression de beaucoup connaître Roy Grace. On sait peu sur son passé et pareillement sur son présent. Quelques unes de ses mauvaises habitudes sont bien mentionnées et j’ai apprécié l’épisode des deux vieilles sœurs qui l’a troublé quand il était plus jeune mais, à part cela, bof. Je ne peux pas dire que c’est le coup de foudre entre lui et moi. Pour être totalement franc, après avoir lu tous les romans de maitres tels Mankell et Indridason, sans oublier Doyle et Christie, je suis devenu un lecteur difficile à satisfaire…
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La maison des oubliés

Une chouette famille va acheter une énorme maison et s'en mordre les doigts. Tout comme les précédents propriétaires d'ailleurs...

Bon, déjà, rien que le fait de devoir investir jusqu'à son dernier centime dans une maison immense qui tombe littéralement en ruine ne semblait pas l'idée du siècle, surtout que l'argent ne coule que rarement à flot, même si on se croit à l'abri du besoin.

La maison est évidemment isolée, les soucis vont bien sur s'accumuler très rapidement, entre les travaux beaucoup plus nombreux et plus chers que prévus, quelques tensions dues à l'argent qui va rapidement manquer, la belle-famille qui semble hostile à cette installation, des ennuis au travail, une ado qui ne s'habitue pas à sa nouvelle école, et plein de petites impressions fugaces très désagréables.

La vie au sein de cette immense maison va rapidement devenir difficile, l'ambiance est lourde, malsaine, et la peur va s'insinuer peu à peu car il se passe des choses inexpliquées dans ce lieu que les habitants du coin jugent "maudit".

Le fait de mêler les soucis matériels et financiers aux phénomènes paranormaux est bien vu car on ne sait pas trop ce qui est réel ou pas.

Moi qui adore les romans avec des maisons hantées, j'ai passé un très bon moment avec celui-ci, même si l'horreur n'est pas poussée très loin.

Ici, ce qui prime, c'est la tension qui monte du début à la fin, les soucis qui s'accumulent au point qu'il devient impossible de faire machine arrière, la peur qui grandit peu à peu, au fur et à mesure qu'on prend conscience de ce qui se passe vraiment dans cette maison.

La cause de tous ces phénomènes n'a rien de révolutionnaire pour un roman de ce genre, mais l'intrigue est bien menée, le lecteur se sent très mal à l'aise lui aussi au sein de cette demeure et ne sait pas trop comment cette famille pourra s'en sortir et si elle pourra seulement s'en sortir vivante. L'écriture est simple, sans fioriture, mais cela coule tout seul.

Un très bon moment pour qui aime se faire un petit peu peur, mais sans que ça soit sanglant ou véritablement terrifiant non plus.





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Roy Grace, tome 8 : Que ta chute soit lente

Si tout va bien dans la vie privée du commissaire Roy Grace, professionnellement, les ennuis s'amoncellent. Un mafieux qu'il avait arrêté vient de sortir de prison et a juré de se venger. Un corps démembré difficile à identifier a été retrouvé dans une ferme aviaire isolée. Et comme si cela ne suffisait pas, il doit assurer la sécurité de Gaïa, une rock star internationale qui vient tourner un film à Brighton, juste après avoir échappé à une tentative de meurtre à Los Angeles.



Pour ce huitième opus des enquêtes du commissaire Roy Grace, Peter James nous entraîne dans les coulisses d'une production hollywoodienne et dans le monde des fans. Rien ne manque au tableau, du producteur hyperactif, au scénariste raté persuadé qu'on lui vole ses idées, de la star glamour, un brin capricieuse à ses fans prêts à tout pour l'approcher et dépensant des milliers de livres pour la moindre relique ayant appartenu à l'objet de leur amour excessif et inconditionnel. A mille lieues des strass et des paillettes, le commissaire s'inquiète pour sa compagne, toujours enceinte, menacée par un mafieux local. Pourtant, il sait que sa carrière est en jeu. Si on touchait à un cheveu de Gaïa, la fille de Brighton qui a réussi à Hollywood, il serait tenu pour responsable des défaillances dans la sécurité...

Un peu lent à se mettre en place, l'intrigue tient finalement la route sans être passionnante. Pas une déception, mais pas le meilleur de la série. Heureusement, les révélations au sujet de Sandy laissent supposer une suite à la hauteur des espérances du lecteur pressé d'en savoir plus sur l'avenir sentimental de Grace.
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Des enfants trop parfaits

Le premier livre de Peter James que je lis, et je l'ai trouvé plutôt intéressant. Thriller bien ficelé, avec une bonne dose de science-fiction / dystopie ...



On va de plus en plus loin aujourd'hui dans les manipulations génétiques, mais où devrait-on s'arrêter ? N'y a-t-il pas là des engrenages dangereux ?



L'auteur part d'une situation intéressante et plutôt plausible. Un couple, Naomi et John, a conçu un premier fils naturellement, mais Halley n'a vécu que quelques années, car il était porteur d'une maladie génétique très grave. S'ils ont d'autres enfants, comment leur garantir de rester en bonne santé, de vivre longtemps ?

Naomi et John se tournent donc vers le docteur Leo Dettore, un généticien très doué et très indépendant. Ils acceptent de courir tous les risques pour avoir un nouvel enfant, qui lui ne sera pas malade. Ils voudraient bien un garçon, et ne veulent pas trop choisir d'autres critères. Le Dr Dettore essaie de les convaincre de choisir beaucoup plus d'options, de critères ... Que veut-il vraiment ? Encourager la conception de bébés "sur mesure" ? Mener des expériences sur des enfants, sur les mères ?

Quel sera le résultat d'une telle conception et d'une telle grossesse ? Quelle vie pour les enfants nés ainsi, pour les parents ? Il vous faut lire ce thriller pour savoir la suite.



Un thriller bien mené, avec des questions de génétique et de bioéthique intéressantes. A lire.
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Des enfants trop parfaits

Peter James, un grand auteur qui a écrit de nombreux thrillers à succès, signe ici un roman captivant mais dérangeant. Dérangeant car il parle de manipulations génétiques et d'enfants, les deux sujets qui lorsqu'ils sont associés créent la polémique et à juste titre.



On peut tout à fait comprendre John et Naomi, qui après avoir perdu un premier petit garçon dans de terribles souffrances, veulent s'assurer que ce nouveau bébé vivra une belle vie dans laquelle la maladie n'aura pas sa place.



Mais faire appel à la science, surtout à un homme dont les ambitions prédominent tout, est risqué.



Un thriller rondement mené, qui embarque le lecteur dans une histoire que la déontologie interdit, mais que l'avancée de la science permettrait probablement: faire un bébé sur mesure. Choisir le sexe de son enfant, ses yeux, ses cheveux, sa taille et ne parlons pas de ses capacités intellectuelles et physiques, vous voulez un garçon de 2 mètres qui deviennent champion de natation? Je vous arrange ça.



Pour John et Naomi, les exigences ne sont pas bien grandes, ils veulent un enfant à aimer, tout simplement, mais la science en a décidé autrement. Car leur principale erreur a été de laisser la science se substituer à la nature.



Un roman qui parle des limites que l'être humain doit donner au progrès, de ce que l'homme est prêt à sacrifier pour un avenir meilleur...



Un sujet qui pousse à s'interroger et qui amène à réfléchir. Sommes nous encore maître de notre destin? Les grands cerveaux de ce monde vont-ils bientôt décider de ce qui est le mieux pour l'avenir de notre civilisation? le font-ils déjà, à l'insu de tous?



Un très bon thriller signé par un grand auteur, qui sait comment instiller l'idée qui dérange et qui turlupine.
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Roy Grace, tome 11 : Lettres de chair

Jeune fille enlevée, squelette retrouvé, fin d'année occupée.

Dans cette énième enquête de Roy Grace, un tueur en série sévit à Brighton en enlevant des jeunes femmes qui se ressemblent toutes. Grace aura à faire professionnellement. Mais en plus, il est maintenant père d'un petit garçon, doit déménager et gérer cette enquête qui lui prend les tripes sans parler des fantômes de son passé qui reviennent le hanter.

Bon, heureusement Grace est bien marié. Cléo saura le comprendre, l'épauler et s'occuper de tout , toute seule . Quelle chance il a ! Lui qui sera désolé à toutes les pages de ne pouvoir l'aider...(Ici ironie) Vous comprendrez que cela m'agace un brin. Mais passons...

C'est un récit conventionnel, une équipe d'enquêteurs bien rodée, on ne néglige aucune piste, mais c'est long et convenu. Bref un traditionnel roman policier. Pas mauvais mais pas exceptionnel non plus. Je ne fus aucunement étourdie ou surprise.
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