Philibert Humm

Trois jeunes gens décident de remonter la Seine en canot. Mais attention, pas n'importe quel canot, il aurait appartenu à Véronique Sanson.

Hormis le fait qu'ils n'y connaissent rien en navigation, ces trois olibrius partent à l'aventure la fleur au fusil.

C'est une véritable aventure que nous raconte Philibert Humm. Un projet qui a vraiment vu le jour. Et franchement quand on lit ce récit on pourrait en douter.

C'est léger, décalé, drôle, on passe un très bon moment en compagnie du capitaine Humm, du quartier-maitre écopier Adrian et du major Waquet.

Ça fait du bien de temps en temps une lecture dont le seul but est simplement de divertir.

Vous connaissez ?

Envie d'un livre léger et profond, et de sourire ou rire à chaque phrase, courez vous procurez ce livre. Dès les premiers mots vous êtes embarqués et vous faîtes équipage avec les trois olibrius "attachiants" de cette aventure.

Donne envie de croire que n'importe laquelle de nos idées farfelues peut nous emmener loin et nous faire grandir.

Sans y toucher j'ai parfait mes connaissances en latin, en anecdotes historiques, voire en vocabulaire et grammaire...

Le fâcheux bonheur que celui-ci d'être revenu à quai si vite, à peine quelques heures de gaie lecture.

Avant de sonder plus avant les profondeurs (abyssales ? Insondables ? Non. Plutôt ordinaires en fait, présumé-je...) du bon kilo de neurones dont je dispose peu ou prou (comme tout adulte normalement constitué) pour tenter de livrer ici le fruit de ma gamberge au sujet de cet intermède intellectuellement roboratif, avant tout je tiens à saluer ici la qualité du style impeccable qui le caractérise, un style où d'ailleurs l'imparfait du subjonctif (qui l'eût cru !) trouve sa place sans coup férir.



Ceci étant posé, histoire de se mettre en bouche et dans l'ambiance commençons par un zeugma, figure dont l'auteur use sans excès mais toujours, l'air de rien et les doigts dans le nez, avec un joli sens de l'à- propos :

En matière d'aventure, il vaut mieux ne pas se prendre au sérieux, ni la tête.

Alouette.



Et même si les infos à caractère géographique, historique ou simplement touristique dont l'auteur prend la peine d'agrémenter l'exposé picaresque de ses pérégrinations (qu'il entreprit avec ses deux copains pour rallier la mer par la Seine au sortir de Paris et d'un confinement, à bord d'un canoë qu'ils munirent d'une voile faite d'un rideau de douche), même donc si ces infos, toujours pertinentes, ne s'impriment pas ad vitam aeternam dans "l'ordinateur neurophile qui vous sert de cerveau" (comme disait ce vieux Léo dans l'album "Amour anarchie" je crois), elles montrent en tous cas, ces infos, que l'auteur considère la création d'un livre avec autant de sérieux que d'humour, ou d'humour que de sérieux si l'on préfère donner la primeur à l'un qu'à l'autre. Ou à l'autre qu'à l'un, c'est selon...



Son ouvrage inspiré m'a fait passer le temps et de temps en temps, quand l'humour de ses saillies déclenchait des contractions irrépressibles de mes zygomatiques, un bon moment.

Philibert Humm est un ami et comparse de Sylvain Tesson. On les a vus ensemble sur le plateau de la Grande Librairie. Philibert a participé à l'expédition de Sylvain sur les traces d'Arsène Lupin à l'ascension de l'aiguille creuse, même s'il n'a pas quitté le canot. Tous deux n'appartiennent pas à la même génération. Philibert Humm précise qu'à l'été 2018, " J’avais 26 ans et laisserai dire, si ça vous amuse, que c’est le plus bel âge de la vie. " Sylvain Tesson est son aîné puisqu'il est né en 1972. Il n'empêche qu'ils partagent le même esprit d'aventure et le même sens de l'humour et de l'autodérision.



On ne prend aucun risque à lire et découvrir le jeune romancier, Philibert Humm, bien au contraire. On peut embarquer sans hésitation et on avance de chapitre en chapitre ( ils sont courts ) selon la chronologie de l'expédition. Chaque chapitre comporte quelques mots en en-tête qui en annoncent et résument le contenu. C'est un procédé que l'on trouve dans les romans de Jules Verne, par exemple dans Le Tour du monde en quatre-vingt jours, et qui imprime à l'écriture de Philibert Humm un aspect désuet. Pour agrémenter la lecture, Philibert Humm – ou son éditeur – a inséré quelques illustrations. Il s'agit de dessins noir et blanc de l'artiste Arthur Capmas, contemporain de l'auteur.



Sous des allures burlesques, le récit offre tout de même une approche réelle du sujet, à commencer par la Seine. Il s'étoffe de nombreuses digressions que l'auteur nomme pompeusement " ventilations narratives". Ce sont souvent les agacements de Philibert, ses répugnances envers les cygnes, par exemple, les chaussures bateau, ou les scouts ( paradoxalement, on remarquera chez Philibert lui-même un côté scout indéniable, il a même préfacé un guide du scoutisme paru en 1908 et réédité ). Toutefois, Philibert fait bien mention des particularités rencontrées au long de la descente de la Seine, comme le bateau-chapelle Je Sers de Conflans-Sainte-Honorine et sa communauté tibétaine, ce qui apporte un certain exotisme au récit. Un peu plus loin, il sera aussi question de la maison de Véronique Samson, dont le nom revient plus d'une fois dans le roman.



L'aventure, telle que la conçoit Philibert Humm, rime souvent avec désobéissance et transgression, ce qui l'apparente à son ami Sylvain Tesson - ce dernier fait d'ailleurs une apparition avec sa famille à Chatou, le temps d'un déjeuner. Elle est aussi l'occasion de resserrer les liens de l'amitié. Elle est partagée en l'occurrence avec Samuel Adrian et François Waquet, deux jeunes intellectuels universitaires.



L'humour est souvent potache, les vessies se prennent parfois pour des lanternes. Le comique est de situation, d'autodérision, de mots. Il y a de la malice, de l'ironie, et quelques clichés dans l'image que renvoie Philibert des habitants des berges de la Seine.



On ne s'ennuie jamais, c'est le propre de l'aventure. Mais c'est aussi grâce à la verve de l'auteur.

Trois hommes dans un bateau



Après avoir sillonné la France et ses bars dans 𝑻𝒐𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑭𝒓𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒆𝒏𝒇𝒂𝒏𝒕𝒔 𝒅’𝒂𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒅’𝒉𝒖𝒊, Philibert Humm nous emmène relier Paris à la mer par voie d’eau dans un roman d’aventures fluviales : 𝑹𝒐𝒎𝒂𝒏 𝒇𝒍𝒆𝒖𝒗𝒆.



Trois amis, la vingtaine rugissante, s’ennuient en ce mois d’août 2018 ; le narrateur, l’auteur lui-même, a la riche idée de partir à l’aventure. Son épopée : descendre la Seine en bateau de Paris à la Manche, au mépris des périls évidents qu’une telle traversée implique.



On suit donc trois comparses dans leur traversée loufoque, pas préparés, navigant sur un canoé 2 places (alors qu’ils sont trois) sobrement baptisé 𝘉𝘢𝘵𝘦𝘢𝘶, dont le mât est une tringle à rideau achetée au 𝘙𝘰𝘪 𝘔𝘦𝘳𝘭𝘪𝘯 et la voile un rideau de douche troué.

Le narrateur et capitaine, Philibert Humm, est accompagné de ses matelots : le major Waquet et l’écopier Adrian (qui changera de nom au milieu de cette expédition fluviale) ; chacun possède son caractère, sa vision du monde, ce qui vaudra bien des soucis et des incompréhensions entre les 3 aventuriers.



Le récit de cette aventure facétieuse est rythmé de péripéties nombreuses (chavirements multiples, perte de matériels, mutinerie et rencontres en tout genre), entrecoupé de « ventilations narratives » (digressions de l’auteur, qui manie le second degré à la perfection) et de citations opportunes.



La langue est riche, l’auteur possède un sens de la formule aiguisé et utilise des accroches en sous-titres à ses 30 chapitres qui les résument et aguichent le lecteur – exemple, chapitre 18 : « 𝘈 𝘱𝘳𝘰𝘱𝘰𝘴 𝘥𝘦 𝘤𝘦 𝘲𝘶𝘪 𝘯’𝘢 𝘳𝘪𝘦𝘯 𝘢̀ 𝘷𝘰𝘪𝘳. – 𝘏𝘪𝘴𝘵𝘰𝘳𝘪𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘢𝘶𝘵𝘩𝘦𝘯𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦, 𝘪𝘯𝘤𝘰𝘯𝘨𝘳𝘶𝘦 𝘦𝘵 𝘴𝘢𝘯𝘴 𝘨𝘳𝘢𝘯𝘥 𝘪𝘯𝘵𝘦́𝘳𝘦̂𝘵. – 𝘏𝘰𝘴𝘵𝘪𝘭𝘪𝘵𝘦́ 𝘥𝘦 𝘭’𝘦́𝘲𝘶𝘪𝘱𝘢𝘨𝘦. – 𝘊𝘰𝘶𝘱 𝘥𝘦 𝘱𝘰𝘬𝘦𝘳 𝘥𝘶 𝘤𝘢𝘱𝘪𝘵𝘢𝘪𝘯𝘦. – 𝘓𝘢 𝘨𝘳𝘢̂𝘤𝘦 𝘥𝘦 𝘊𝘩𝘢𝘳𝘭𝘦̀𝘯𝘦. – 𝘓𝘦𝘴 𝘪𝘥𝘦́𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘉𝘢𝘬𝘰𝘶𝘯𝘪𝘯𝘦. »



Ce 𝑹𝒐𝒎𝒂𝒏 𝒇𝒍𝒆𝒖𝒗𝒆, premier roman de Philibert Humm, a paru aux Éditions des Équateurs et reçu le prix Interallié en novembre 2022.
Lien : https://www.facebook.com/pho..

Je me suis franchement bien amusée en lisant ce livre. 3 aventuriers auto proclamés descendent la Seine de Paris à la mer en canoë. L'aventure est mal engagée dès le départ mais c'est un véritable sketch bienveillant et érudit. Il y a bien sûr des approximations et ce n'est pas précis géographiquement mais il s'agit de restituer une atmosphère et c'est franchement drôle.

"Roman fleuve" est en quelque sorte la version française du délicieux et irrésistible "Trois hommes dans un bateau".

Je sais, j'enfonce une porte déjà largement ouverte.

Jérome K. Jérome est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages dont un seul a eu les faveurs de la célébrité.

Espérons qu'il n'en sera pas de même pour Philibert Humm.

Trois drôles de numéros décident de prendre tous les risques (!) : descendre la Seine jusqu'à son embouchure sur un canot prévu pour deux.

Un canot acheté sur e-Bay, une tringle en guise de mât, un rideau de douche faisant office de voile et vogue la galère !

Avec eux, nous rencontrerons, parfois en chair et en os, Véronique Sanson, Gérard Larcher, les Tesson père et fils, sans oublier Hector Malot...

J'irai bien faire un tour du côté de l'île de Platais et son complexe abandonné "La plage", donnant à l'ensemble un petit côté post-apocalyptique (au vu de photographies des années 50, le centre aquatique devait être quelque chose...).

Et aussi à l'Abbaye de Jumièges, les plus belles ruines de France selon Victor Hugo (il est de pire référence !).

Amateurs de zeugmas, de conjugaisons délaissées, d'humour souvent potache vous serez séduits comme je l'ai été.

Petite précision : page 147, le narrateur fait allusion à un film avec Jean-Louis Trintignan, dont il a oublié le titre. Il s'agit du "Combat dans l'île" sorti en 1962, avec Romy Schneider.

Ce qui suit est un tout petit exemple de l'humour régressif de l'ouvrage.

Dialogue entre un plaisancier et un professionnel de la mer lors d'un accrochage :

"- La mer est à tout le monde !

- Comme la tienne !"

C'est basique, pas bien-pensant, mais plus soutenu que "n... t... m..." et ça a fait ma journée (enfin presque...).

"Roman fleuve" est une histoire vraie.

Certes, un peu enjolivée, c'est ce qui fait son charme, mais j'étais contente d'arriver à la 281ème page, point trop n'en faut !

Roman fleuve" est l'aventure de Bateau et de ses trois marins auto-proclamés. L'équipage est prêt (enfin le croit-il) à voguer sur un fleuve. Partir de Paris pour atteindre l'embouchure de la Seine, telle est la route envisagée par nos navigateurs renseignés et équipés. Une bonne motivation dans les cœurs et la générosité de Bateau suffiront-elles à les mener à bon port ? Précision : Bateau, quoique conçu pour deux matelots, en accueille trois à son bord. Larguez les amarres !



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Assise sur le canapé, j'ai parcouru la Seine par procuration grâce à "Roman fleuve". Les dédicace, citation et note de l'éditeur ont ouvert le bal des sourires. Puis les mots et le ton de l'auteur ont planté le décor et l'ambiance.

D'avaries en personnages truccculents, de déboires en légères frictions interpersonnelles, j'ai savouré cette histoire qui a déclenché de nombreux fous rires et réveillé certains souvenirs.

Ce livre est brillant et drôle à chaque accostage (et pas uniquement d'ailleurs) lorsque Philibert Humm décrit de façon trucculente les rencontres que font nos navigateurs avec ceux dont le quotidien est des plus terrestres.

La navigation et un espace restreint font naître de légères frictions et les confrontations avec le réel ont souvent été source d'hilarité.

Ce roman est un régal nécessaire et digeste. Drôle, fin et savoureux (merci pour l'imparfait du subjonctif 😍).

J'ai quitté ces personnages avec regret mais qui sait... peut-être poursuivront-ils d'autres aventures ensemble.



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PS : Méfiez-vous des apparrences. Qui peut douter un seul instant que le 25 décembre au soir, ce livre en équilibre précaire a chu dans une part de tarte au citron ? Aucune séquelle comme vous le constatez.

PPS : À toi l'ami prêt à t'embarquer dans cette lecture, je te donnerai le conseil suivant : ne t'avise pas de boire ou manger tandis que tu tourneras les pages ; les fous rires que cette lecture déclenchera te fera regretter d'avoir voulu faire deux choses à la fois.

Prenez trois jeunes hommes vigoureux, placez-les dans un canoë de deux places avec une tringle à rideaux en guise de mât, faites-leur descendre la Seine de Paris à Honfleur, ajoutez une forte dose d’humour, et vous obtiendrez « Roman fleuve » !



Dans ce récit fortement romancé, Philibert Humm nous fait le récit de cette navigation effectuée en 2018, caricaturant les grands récits d’aventure. On suit leur parcours mouvementé, leurs pique-niques et bivouacs rocambolesques, leurs rencontres truculentes, en passant par Maisons-Laffitte ou Vernon.



L’écriture est savoureuse avec un bel usage de la langue française, usant sans modération d’auto-dérision et de second degré, avec un humour totalement décalé. Une lecture très rafraîchissante !

Un petit livre qui se lit vite et avec délice, parce qu'il est original à bien des points de vue. D'abord son sujet, farfelu, mais réaliste, son style, soigné, mais souvent loufoque, et son ambition, démesurée mais réfléchie !

Tout ça avec un humour constant : c'est quand même rare de pouffer de rire dans la lecture d'un bouquin et ça mérite d'être souligné, bref ce roman fleuve vaut vraiment le coup, c'est tonique et tordant.

Philibert Humm, né en 1991, est un journaliste et écrivain français. Il est reporter pour le magazine Paris Match, après avoir été journaliste au service culture du Figaro. Il a remporté le prix Interallié 2022 pour Roman fleuve qui vient d’être réédité en poche.

Descendre la Seine de Paris à la mer dans un canoë, tel est le défi que s’est lancé Philibert Humm, et pour cela il s’adjoint le concours de deux potes, Samuel Adrian assez étourdi et François Waquet, râleur impénitent. L’aventure rocambolesque débute par l’achat d’un canoë d’occasion, prévu pour deux alors qu’ils sont trois ! Le génie de ces types étant sans limites, ils imaginent de lui ajouter une voile pour se la couler douce, c’est-à-dire une tringle à rideau avec un rideau de douche. Et les voilà partis…

Vous l’aurez compris, ce roman d’aventuriers est une grosse rigolade où chaque ligne de chaque page est prétexte à nous arracher un sourire. On peut même s’interroger sur le but réel de ce périple, goûter à l’aventure et la liberté, ou trouver matière à rédiger cette pochade ?

Car pour ce qui est de ce voyage de huit journées, peu de choses vraiment intéressantes, quelques rencontres pittoresques lors des escales, des intempéries comme ce gros orage où Philibert manque se prendre un arbre effondré sur le crâne, des naufrages avec perte d’une partie de leur matériel… Pour donner un peu de goût à ce ragout, ils ne verront pas Véronique Sanson à Triel mais Sylvain Tesson et son père leur offrent un panier de ravitaillement à Chatou !

Humour permanent (« Et, levant les yeux au ciel, Waquet vaqua. »), formules imagées (« La vie est une confiture d’injustice tartinée sur le pain rassis de nos désillusions. ») ironiques (« A mon avis la démocratie n’a aucun avenir si tout le monde y met son grain de sel. ») ou bien pleines de bon sens (« On ne sait plus prendre du bon temps. Les loisirs sont devenus des occupations et les dadas des hobbies »).

Un bouquin très court, très amusant, qui aurait très certainement plu à Jules Romains ou Antoine Blondin !

Voilà une plaisante lecture qui a accompagné mon farniente sur la plage. Sourire aux lèvres j’ai apprécié les rocambolesques aventures des 3 matelots amateurs narré par une belle écriture. Et il faut le dire quelques éclats de rire ont fait tourner vers moi les regards étonnés de mes voisins de bronzette!

La descente de la Seine par trois jeunes sans expérience, sans préparation dans une embarcation de fortune. Avec des touches de cultures, d'humour et même du suspense quand les aventuriers prennent des risques. 

Un livre de détente assurée.

On retrouve du Sylvain Tesson, moins exotiques, plus burlesque dans l'aventure, les rencontres, les analyses.

Trois amis parisiens se présentant comme des aventuriers, décident de descendre la seine de Paris à la mer en canoé.



Devant les critiques dithyrambiques sur ce livre, décrivant l'humour, la qualité de l'écriture et l'enthousiasmante aventure présentée, je me suis laissée tenter...



L'histoire est certes originale, le 3 protagonistes hauts en couleur mais au-delà de ça, je n'ai pas vraiment été embarquée...

Le roman comique de la traversée de la Seine en canot



Lu et Approuvé sur aikadeliredelire.com



https://www.aikadeliredelire.com/2023/04/lu-et-approuve-roman-fleuve-de.html?m=1



Par un beau jour d'été, trois compères Franciliens vont traverser la Seine en canot depuis Paris pour rejoindre l'océan.



Notez bien que leurs connaissances en navigation fluviale sont purement théoriques et que dans le métier, ils sont ce qu'il convient d'appeler des aventuriers débutants.



À bord dudit canot, un Coleman13 normalement prévu pour deux personnes et, pour la gloire, sobrement baptisé Bateau, Waquet sera le major, Adrian alias Bobby, sera écopier tandis que Philibert, l'instigateur de ce projet fantaisiste, sera le capitaine.



Autrement dit, à la rame, contre vents et marées ils tenteront de descendre les 360km qui séparent les ponts Garigliano et Honfleur. Afin de rendre l'affaire plus épique que jamais, la traversée se fera sans GPS, à l'aide d'une carte et d'équipements rudimentaires d'occasion.



Roman fleuve est le récit de cette expédition de canotage par Philibert, le narrateur dont il faudra s'accommoder de l'utilisation du passé simple, de la vision pince-sans -rire, des anecdotes tantôt philosophiques, tantôt grammaticales.



Cette histoire n'est pas sans rappeler Trois hommes sur un bateau (sans parler du chien) de Jerome K.Jerome en 1889. Cette équivalence est effectivement revendiquée par l'auteur.



Pour ma part, pour qui s'interroge des problématiques de descendre la Seine en petit bateau, cette histoire propose tout au moins le commencement d'une réponse. Le reste, à vos risques et périls bien entendu.



Entre autres, dans ce livre, nous découvrons la géographie de la Seine en parcourant les îles, les villes et en écumant les bars loufoques bordant le fleuve.



Car le récit est tout simplement drôle et si bien raconté: avec tout le sérieux et le langage distingué que l'on est en droit d'attendre du fait de son rang, le Capitaine éclaire le lecteur en détaillant chaque péripétie, sans échapper à la candeur, aux jeux de mots et parfois à la mélancolie.



Plus que le roman d'une galère, c'est l'histoire d'une amitié à l'épreuve des flots, de rencontres improbables et de quelques exploits.

Mention spéciale pour les illustrations par l'auteur et "le concept de ventilation narrative" que je vous laisse découvrir en lisant le livre.



+À lire si vous aimez les tournures savantes et les digressions amusantes. La rigolade sera au rendez-vous.

Est-ce qu’un départ ça se prépare ? Pas tellement, à en croire l’auteur et ses deux compères. Prendre le large, on en aurait tous besoin, et ça Philibert Humm l’a bien compris. Mais l’aventure burlesque contée ici n’est pas n’importe laquelle ! Une drôle d’épopée avec pour dessein de rallier la Seine à la mer en canoë. Le ton loufoque est prenant, et dès les premières pages, avec la note de l’éditeur, nous sommes dans une autre dimension. Quel bien ça fait de rire tout au long d’un livre ! L’humour de l’auteur et son originalité sont ici gages de qualité. Les anecdotes, non contentes d’être authentiques, sont en plus drôles et touchantes, faisant régner en maître l’être humain dans toute sa splendeur.

L’auteur est d’une érudition certaine, l’emploi du passé simple lui sied à merveille !

C’est clairement un livre éloquent, différent et passionnant, joliment placé entre cocasserie et facétie. L’écriture est belle, le vocabulaire est riche ; l’auteur, malgré son caractère pédant, livre un récit plein de bonhomie, dans lequel nous prenons plaisir à regarder les héros descendre la Seine.

Philibert Humm est un auteur qui a le sens de la formule mais qui ne se prend pas au sérieux, pourtant il aurait de quoi ! On s’éprend de suite de sa sympathie et de son côté décalé.

Si vous cherchez un livre différent, véridique, sincère et naturel, sur fond de dérision et de gaieté, procurez-vous ce chef d’œuvre truculent !

Philibert et ses deux amis aventuriers comme lui, Waquet dit le major et Adrian dit Bobby, décident de descendre la Seine de Paris à Honfleur, à bord d’un canoë. Philibert, qui s’est autodésigné capitaine, raconte cet « exploit » et ses différentes étapes, huit jours de camping et de rencontres cocasses.

Présenté comme hilarant dans la presse, ce roman à l’humour presque britannique m’a davantage fait sourire que rire, mais m’a fait passer en tout cas un agréable moment. Et en prime on apprend de nombreux détails sur les différents lieux bordant la Seine.

Un court roman que ce roman fleuve qui raconte la descente de la Seine entre Paris et son estuaire par trois joyeux drilles sur un canoë sobrement baptisé "bateau". C'est très spirituel et plein d'un humour un peu désuet qu'on n'attendait pas chez un auteur autour de la trentaine...

Petit livre sympathique à lire , Philibert Humm dans un premier temps s’amuse de ses villes françaises qui se prennent pour d’autres !

Coutances, Toulon ou encore Rustrel comparés à Tolède, Chicago ou le Colorado !



Puis dans un deuxième temps il s’amuse à faire du stop avec une pancarte marquée « n’importe où »!

Ils y feront pleins de rencontres de toutes sortes !



On passe un bon petit moment à lire ce livre !

Philibert Humm nous propose une exploration en canoë sur la Seine. Avec deux compères, il décide de remonter la Seine dans un canot de Paris à Honfleur. Cette traversée jusqu’à la mer sera synonyme d’un voyage loufoque, drôle et inventif.



Les trois amis débutent leur périple par l’acquisition d’une embarcation fragile ayant appartenu selon le vendeur à Véronique Sanson. L’anecdote est tellement belle qu’il n’hésite plus à acquérir ce rafiot en l’agrémentant d’une toile de douche pour entreprendre cette aventure.



Au fil du fleuve, ils font la connaissance de personnages atypiques et explorent des lieux oubliés. Sylvain Tesson leur propose même une pause champêtre dans leur périple. Dans ce récit rafraichissant, Philibert Humm nous raconte un voyage parsemé d’évènements insignifiants mais qui donnent une saveur unique à cette entreprise. Un roman drôle explorant la force de l’amitié et de la liberté que je vous recommande pour changer d’air.
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