Philip Pullman

J'avais adoré le premier tome de la trilogie de la Poussière mais je suis moins convaincue par ce deuxième tome, qui se déroule sept ans après la trilogie A la croisée des mondes . Lyra a vingt ans et l'auteur fait bien de le rappeler à plusieurs reprises car j'ai toujours en tête l'adolescente. C'était vraiment triste de voir sa relation avec son daemon Pan devenir aussi difficile....Heureusement Malcolm est de nouveau un des personnages principaux et il est bien plus appréciable. Un tome qui met beaucoup l'accent sur le politico-religieux et les conflits/ tension autour de la Poussière incarnée ici par les roses orientales. J'ai trouvé pas mal de longueurs à ce tome et surtout mon intérêt a été peu éveillé par la quête de Lyra et Malcolm. J'aurai peut-être du attendre d'avoir vraiment envie de le lire. Je lirai la fin quand même mais ce ne sera pas dans mes priorités (elle n'est même pas sortie en même temps). Mais ce tome plaira sans nul doute aux fans de la première trilogie, on est dans le même schéma, avec peut-être des personnages un poil moins funs.

Challenge Mauvais genres 2022

Challenge Les aventuriers du rail 2022

C'est une relecture pour moi et j'ai trouvé ça tout autant magique qu'à l'époque. L'avantage c'est que j'avais bien oublié l'histoire ^^ J'ai lu le préquel juste avant, ce qui m'a permis déjà de me replonger dans le monde de la Poussière.

Lyra est une jeune fille attachante bien que parfois agaçante. Je trouve aussi que son personnage est un peu trop courageux pour quelqu'un qui n'a jamais quitté Oxford....mais bon il faut se laisser porter par l'histoire et on est alors transporté dans un univers riche et merveilleux à la fois mais non exempt de défauts propre aux humains. Les parents de Lyra paraissent vraiment sans sentiments et j'ai relu les passages où ils en montrent en me disant qu'il y avait quand même un cœur sous cette froide carapace. L'intrigue avance vite et Lyra semble grandir face aux épreuves de ce tome, jusqu'à cette fin où elle prend une décision qui me parait un peu trop difficile pour une enfant. Vivement la suite en tout cas.

Challenge Mauvais genres 2022

Challenge Les aventuriers du rail 2022

Un tome qui m'a encore une fois transportée !!! Même s au début, j'étais un peu perturbée de ne pas retrouver Lyra de prime abord (alors qu'on la quitte à la fin du tome 1) mais le personnage de Will est aussi très attachant.

Les révélations sont nombreuses autour de la Poussière et les clans se dessinent.

J'ai détesté une fois encore Mme Coulter (sans surprise aucune) mais également le personnage de Sir Charles.

J'ai adoré retrouver Lee Scoresby et Séraphina Peekala.

Les sauts entre les mondes sont décoiffants, la course poursuite haletante, le tout dans un style hyper abordable pour les jeunes lecteurs mais les références sont nombreuses pour un lecteur adulte (on sent dans ce second tome la satire de la religion, amorcée dans le tome 1, qui prend de l'ampleur).

Et cette fin qui te met à terre comme une lame de fond en deux chapitres, je l'ai pas vu arrivée et je me suis dis mais non pourquoi ???

Bref, je vais enchaîner avec le tome 3 forcément. Pourquoi n'ai je pas lu cette saga avant cela restera un mystère mais deuxième tome, deuxième coup de coeur pour le moment.

Je ne sais pas pourquoi je n'avais jamais été attiré par le film, alors, pour le coup, cette lecture fut pour moi une totale découverte !!!! Et je remercie Gwen, qui a eu l'idée de créer le Challenge BBC, sans quoi je serai complétement passé a côté de ce petit plaisir de lecture ! Une histoire captivante, des personnes que j'ai adoré.... et détesté (vilaine Mme Coulter), des petits démons, du fantastique, de l'amitié avec un grand A, un décor juste merveilleux... Bref, tout y était et les pages ont défilées a une vitesse folle !!! Je me réjouis déjà pour la suite...

A la fin du second tome d'A la croisée des mondes, une guerre se préparait : d'un côté, l'Autorité, ordre représenté par l'Eglise, et de l'autre, Lord Asriel, qui réunit ses forces pour le combat qui aura des répercussions sur tous les univers. Et au milieu se trouvent deux enfants : Will, le porteur du couteau subtil, qui permet de créer des ouvertures vers les autres mondes, et Lyra, dont le destin déterminera l'avenir des mondes.

A la fin du second tome donc, la bataille fait rage, et Will et Lyra sont séparés. C'est Mme Coulter, sa mère, qui retient Lyra prisonnière dans les limbes du sommeil en lui faisant boire différentes drogues. C'est sans doute pourquoi Will, malgré les avertissements et les demandes pressantes pour rejoindre Lord Asriel des deux Anges qui l'accompagnent, décide avant toute chose de la rejoindre et de la délivrer.



Ce dernier tome de la trilogie présente des longueurs par rapport aux deux autres (notamment la libération de Lyra au début, m'a paru sans fin !). J'ai trouvé ce tome encore plus sombre, cruel, morbide que le précédent. Une bonne moitié du livre (dans mes souvenirs) ne parle que de mort, de tortures, de cruautés, de souffrance éternelle, etc. Et c'est d'autant plus troublant que les derniers chapitres sont très fleur bleue ! Plus encore que les précédents, ce tome n'est pas à remettre entre toutes les mains (notamment celles des plus jeunes !).



Voilà, j'ai fini la trilogie d'A la croisée des mondes et j'en ressors un bilan mitigé ; Pullman nous livre une nouvelle version du jardin d'Eden et de la chute de l'homme (enfin de la femme) avec une sorte de leitmotiv du genre : « pour vivre heureux, vivons sans dieu : c'est l'interdit qui crée le malheur des hommes ». Du coup, on a un peu l’impression que l’auteur fait le procès des valeurs qu'on essaie d'inculquer à nos chères têtes blondes en valorisant l’impatience, l’impétuosité (au détriment de la réflexion sur les conséquence d’une action par exemple), le mensonge, l’espionnage des adultes…. Les postulats de Pullman sur l'église et la religion me paraissent caricaturaux et m'ont franchement agacée au fur et à mesure de l'accroissement de leur importance dans l'avancée de l'histoire. J'ai eu du mal à trouver sympathique les personnages principaux, et les personnages secondaires sont trop peu exploités (je trouve toujours Mme Coulter intéressante !).

Ceci dit, sur l'ensemble de la trilogie, Pullman a le mérite de créer un (enfin, plusieurs) monde cohérent avec ses propres règles, avec une intrigue mystérieuse qui trouve ses réponses à la fin du troisième tome, le tout avec une écriture plutôt agréable et un rythme assez fluide (même si…).

Un univers à découvrir, si l'on a rien de mieux à faire !

Quelle claque! Je ne sais pas pourquoi j'ai attendu aussi longtemps pour lire ce livre, peut-être parce que j'ai été influencée par le film qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable?

J'ai adoré l'univers créé par Philip Pullman, tellement fouillé, tellement détaillé, tellement déroutant aussi parfois, il faut le dire. En effet, même si ce livre est estampillé "littérature jeunesse", je le trouve tout de même assez ardu pour de jeunes lecteurs. Toute la réflexion autour de la Poussière, liée à la religion, ouvre la voie à une réflexion assez poussée.

Néanmoins, les personnages sont très charismatiques, très attachants, on suit leurs aventures avec passion. J'ai parfois tremblé pour eux et admiré leur courage, notamment celui de l'héroïne, Lyra. Cette dernière, pour mon plus grand plaisir, n'est pas une jeune fille "lisse" qui affronte son destin héroïquement justement parce qu'elle est une héroïne. C'est une demoiselle qui a son caractère et qui sait réfléchir par elle-même, qui fait preuve d'altruisme. La fin de ce premier volume la laisse dans une situation des plus insolites, il me tarde de la retrouver pour la suite de ses aventures!

Un des meilleurs vaccins anti-solitude pourrait être la lecture de Les royaumes du Nord.



Voici près de 10 ans que je promets à ma fille cadette de le lire. Elle n'y croyait plus, mais j'avais promis et je n'ai pas été déçue, regrettant simplement de ne pas m'y être plongée avant pour pouvoir partager ma lecture plus tôt avec elle, qui l'a un peu oubliée, puisqu'elle est passée à l'âge adulte.



Elle se souvient principalement de l'immense plaisir d'avoir lu 3 fois chaque volume de cette trilogie, et je comprends son engouement pour ce récit original, très bien écrit qui lui ressemble : une histoire fantastique (aux deux sens du terme) à l'esprit d'aventure incroyable, enchanteur, un récit à la fois étrange et limite mystique…



Il faut dire que Philip Pullman a inventé plusieurs univers dans son roman, ses personnages ont tous un petit démon ou animal de compagnie qui ne les quitte jamais, tout au long de leur vie. Ils sont l'incarnation de l'âme de leur maître. Brillante idée que cet alter ego humain, tour à tour manifestation de la pensée de l'autre, ou compagnon de fortune puisque l'humain ne se retrouve jamais seul sans son démon, et ça laisse rêveur celui qui redoute les temps de solitude.



Dans ce roman captivant, la terreur frappe quand l'organe religieux décide de séparer les enfants de leur démon. Lyra, (très) jeune héroïne effrontée et candide à la fois nous emmène (à tout âge) dans sa quête pour sauver les enfants des « enfouisseurs » du Nord gelé et rétablir les vérités.



C'est tellement bien écrit et mené intelligemment qu'on ne peut que comprendre l'emballement littéraire dont ont été victimes les jeunes lecteurs, dont ma fille. J'ai adoré également.


Lien : http://justelire.fr/a-la-cro..

Cela a été une certaine aventure que de découvrir l'intégralité des pérégrinations de Lyra Belacqua, puisque j'ai commencé ma découverte en audio, pour les deux premiers tomes, avant de devoir me rabattre sur une version papier pour le dernier, l'audio n'existant pas pour celui-ci.



Et c'est bien dommage, car je dois dire que les performances des narrateurs, ainsi que les effets sonores et musicaux des deux premiers tomes m'ont plongée toute entière dans la trilogie, suivant bien volontiers la jeune adolescente à travers les multiples rencontres, univers, mésaventures... qu'elle vivra d'abord "seule", puis accompagnée, du moins en partie, de Will, la rencontre décisive qu'elle fera au fil de son histoire. Cela m'a en effet manqué pour parfaire mon expérience du dénouement, bien qu'elle n'en reste pas moins convaincante.



Ce qui est intéressant, et finalement perturbant, avec la lecture de la trilogie sans pause, c'est que l'on se rend compte à quel point l'univers imaginé par Philip Pullman évolue, tant en termes de complexité narrative et littéraire - que de références, mythologiques, dantesques, bibliques... dans le dernier tome - que de style, lui aussi beaucoup plus dense, ou encore d'étoffement des personnages, qui prennent, pour les principaux, une certaine ampleur épique. Et j'ai trouvé que l'on passait, en fin de compte, d'une histoire jeunesse assez classique et banale, à un roman monde qui questionne avec justesse et rigueur la religion, la mort, le sens du monde et de la vie... en somme qui met en jeu des questionnements philosophiques et métaphysiques bien plus complexes que ce à quoi je me serai attendue en fermant la fin du premier tome.



Une découverte inattendue, beaucoup plus exigeante que je ne le pensais, et qui me fait me demander si j'en aurais compris tous les tenants et aboutissants si je l'avais lue à l'époque de sa publication. Certes, l'aventure est là, du début à la fin, et peut plaire aux plus jeunes, mais l'on atteint progressivement à bien plus.

Je termine cette trilogie à moitié convaincue : dans la lignée des tomes précédents, le miroir d'Ambre garde les mêmes forces et les mêmes faiblesses à mes yeux.

D'un côté, je ne peux qu'être admirative de l'imaginaire de l'auteur, qui se déploie ici avec le peuple des Mulafas. J'aime beaucoup les séquences du livre qui se déroulent dans leur univers. Ces êtres étranges et philosophes forment un îlot de calme dans un récit qui par ailleurs regorge de scènes agressives et bruyantes.

Je n'ai pas été vraiment inspirée par la guerre que mènent les différentes factions. Un sentiment de déjà-vu, un conflit extrêmement manichéiste : les personnages ne sont pas particulièrement nuancés. Pas de gris dans cet univers, ce qui, d'ailleurs, donne d'étranges situations désincarnées où certains individus basculent brutalement dans leurs convictions, sans vraiment convaincre. Ainsi, le personnage de Lord Asriel est resté pour moi, de bout en bout, complètement abstrait. L'impression de voir un ressort narratif s'agiter plutôt qu'un être de chair et de sang. Mme Coulter aurait pu être un atout, mais son incarnation du mal absolu est trop monolithique pour susciter de mon intérêt.

Restent Mary, Will et Lyra, un peu plus développés, qui finiront par rencontrer leur destinée.

C'est un tome très dense que le dernier opus d'A la croisée des mondes-le plus dense de la série, même. D'ailleurs, je suis persuadé que voyant venir la fin de sa trilogie, Philip Pullman avait peur de ne pas en dire assez. Peur d'oublier de dire des choses qu'il eut fallu, pensait-il, dire dans la trilogie.

D'où cette surabondance. D'où cette multiplication des intrigues intriquées et liées de façon tout à fait intéressante. D'où cette richesse…

Et quelle fascinante richesse, d'ailleurs !... Quelle richesse fascinante il y a dans ce texte, où l'on trouve à la fois les réflexions les plus profondes, les plus intelligentes, les plus pertinentes, la plus haute imagination, les personnages les plus attachants, les intrigues les plus sophistiquées sont assemblées autour de ce qui est décidément le sujet principal de la trilogie de Philip Pullman : la lutte entre la superstition et la liberté de pensée, que l'auteur envisage dans une optique humaniste.

On retrouve dans ce troisième épisode le don de conteur de Pullman, ainsi que son imagination et son don de créer les plus étonnantes surprises.

J'ai beaucoup aimé la découverte de troisième épisode. C'est un épisode très riche, avec beaucoup d'aventures et d'événements. Les intrigues sont toujours aussi sophistiquées, le texte toujours aussi puissant, les réflexions toujours aussi complexes.

La fin d'une grande série fantastique.

La Tour des Anges me fait un peu pensé aux Deux Tours ; même sensation, même sentiment que de grands événements se préparent, que l'Histoire est en marche. Que la grande Bataille, que la véritable Grande Bataille va arriver. Ca va se passer ! Bientôt ! Ca arrive ! Le talent de conteur, l'imagination de Philip Pullman m'a encore enchanté. Pourtant, c'était pas gagné au début, avec un début, véritable bazar, assez peu convaincant et banal. Mais finalement… Nous avons affaire à un tome plus sophistiqué, plus complexe, plus profond, plus ambitieux, plus sombre, que le premier. Un tome qui a toutes les qualités du premier épisode et même plus encore. Un opus qui prépare ( visiblement ) le troisième. Un épisode, rempli de scènes superbes.

J'ai été à la fois emporté et envoûté.

J'adore ce tome !

D'abord réticente à lire ce livre (car j'avais vu le film à sa sortie...), je me suis finalement lancée dans cette série sur les conseils d'une amie.



Il s'agit d'un très bon roman jeunesse dont l'univers fouillé est agréable et original mélangeant nature et mécanique. Les personnages sont travaillés et les méchants appréciables dans leur cruauté. L'intrigue tient vraiment en haleine avec des moments de suspens et des rebondissements.



Un adulte peut le lire de façon à se décontracter mais il reste tout de même un livre de jeunesse dû au côté manichéen et à certaines expressions. Un bon premier roman en somme, j'attends la suite.

Je me souviens de ma première lecture des Royaumes du Nord. C'était l'été. J'ai commencé ma lecture une soirée et je n'ai pas pu lâcher ce livre. Je l'ai fini le lendemain matin. C'est que le style de Pullman est addictif, captivant, qu'il sait raconter, qu'il sait narrer. C'est que l'histoire est étonnante, extrêmement sophistiquée, originale, travaillée, réfléchie. Donc, j'ai eu un grand plaisir à lire ce roman, cet excellent roman. Que l'on soit assuré qu'entre les différents livres que j'ai lu, le premier volume d'A la Croisée des Mondes m'est particulièrement cher.

Il m'a fallu un certain nombre d'années pour commencer et donc achever ce premier tome. Les premières pages ne m'ont jamais vraiment séduite : une gamine exaspérante, un monde qui ressemble au nôtre sans pour autant l'être, très peu d'explications. Cette fois-ci je me suis exhortée à passer les premières pages et il est vrai que l'histoire est devenue beaucoup plus intéressante au fur et à mesure de la lecture. Les daemon étant sans aucun doute le plus de cette auteur, je me suis surprise à enfiler les pages, commençant à apprécier le personnage de Lyra et le monde qui l'entoure. Si certaines relations de personnage me déçoivent un peu, l'univers créé par Pullman m'intrigue, ce qui me pousse à commencer le tome 2.

Peut être un peu moins emballée par ce deuxième tome que par le premier. Mais rien de trop grave pour m'enlever le goût de connaître la suite... Le personnage de Lyra m'est toujours aussi attachante et j'aime découvrir son destin. C'est une très bonne série jeunesse que j'aurai aimé découvrir plus tôt ! Vivement la suite !!! :)

C’est avec une certaine tristesse que j’ai refermé ce livre, tristesse car j’ai quitté des compagnons qui m’ont tenu accompagnée pendant une semaine.



L’histoire arrive à son apogée : Lyra et Will vont devoir affronter ensemble mille dangers, comme d’aller au royaume des morts, ils vont connaitre la douleur physique et psychologique (que je me suis sentie mal à ce passage).



On retrouve quasiment tous les personnages du premier tome, ils vont devoir jeter leur force dans la bataille.



Tout le long de la série, j’ai eu beaucoup de mal à cerner Madame Coulter mais aussi et surtout Lord Asriel, je ne savais pas trop de quel côté ils étaient. Ils vont le montrer d’une manière très noble.



Je disais que Iorek Byrnison, l’ours en armure, avait des côtés humains dans « les royaumes du Nord » c’est encore plus vrai dans celui-ci.



Séparation, retrouvailles, choix de vie, telles sont les maitres mots de ce troisième opus qui tient toutes ses promesses et donne un point final digne de ce nom à cette série.



Je trouve que cette série par certains côtés est un peu dure pour un public très jeune mais cela reste mon sentiment et peut être que les plus jeunes ont une autre lecture que la mienne.



Voilà je suis conquise par les personnages et l’univers de Philipp Pullman. Un beau coup de cœur.

Je suis enchantée de ma lecture. Deux fils rouges se dessinent : la recherche des Enfourneurs pour sauver Roger et le passé de Lyra ; deux fils rouges qui nous conduisent aux fins fonds des Royaumes du Nord, réalité parallèle à la nôtre apparemment, emprunts d’un certain nombre de noms reconnaissables mais avec des organisations, des peuples et des coutumes différentes. L’univers créé par Pullman est onirique, magique et envoûtant. J’ai hâte de voir où va m’emmener le tome 2 que je rajoute immédiatement dans ma PAL.
Lien : http://boumabib.fr/2010/04/2..

J'avais lu le premier tome il y a un an environ. Lorsque j'ai début ce second volet, il m'a fallu un peu de temps pour me replonger dans l'histoire, me réapproprier les personnages. Mais passé les quelques premières pages, l'histoire se retrouve très vite et facilement. On prend plaisir à retrouver les personnages laissés dans le premier tome.



J'ai trouvé l'enchainement des événements encore plus réussi que dans Les Royaumes du Nord. Les changements de mondes apportaient du volume et de la consistance. J'ai par contre un peu moins accroché avec certains personnages comme Lee Scoresby qui ne retenait guère mon attention quand je le rencontrais. En revanche, j'ai adoré la nouveauté qu'a apporté Will qui formait un excellent duo avec Lyria.



Hâte de lire le dernier volume de la trilogie !

La vie d’une enfant de onze ans n’est pas forcément joyeuse au Jordan College : l’université est bien réputée pour ses travaux ambitieux (mais pas trop poussés non plus, pour ne pas se fâcher avec la religion) sur la Poussière, mystérieuse particule qui suscite un intérêt de plus en plus prononcé, mais elle manque singulièrement de distractions. Heureusement pour Lyra, il est toujours possible de faire le mur pour jouer dans les rues d’Oxford en toute insouciance. À condition toutefois qu’une prophétie ne vous demande pas de sauver le monde.



L’univers d’À la croisée des mondes est plutôt agréable à découvrir : une ambiance steampunk (tenues victoriennes, voyages en dirigeable), des explorations du grand Nord, des ours en armure, des familiers qui adoptent la forme d’un animal, des gitans, des sorcières… le tout dans une Europe bien connue, avec un soupçon de doctrine chrétienne. Si votre but est l’évasion, vous avez frappé au bon endroit !



La série est clairement destinée à un public jeune, et plutôt tournée du côté de l’enfance que vers les jeunes adultes. Certains enjeux ou résolutions de conflits pourront paraître assez naïfs, à la limite de ce qu’on peut trouver dans un conte. À ce titre, la toute fin du livre m’a un peu surpris, car assez « violente » en comparaison du reste de l’histoire, et les thèmes chrétiens, jusque-là présents en filigranes, font une entrée fracassante (âme, Adam et Eve, péché originel…).



Le livre est plaisant à lire, si on a conservé une âme d’enfant. Pour l’adulte aigri et ronchon que je suis devenu, il a semblé un brin trop léger pour retenir vraiment mon attention.

Quel délicieux bain de jouvence que cette préquelle du maître Philip Pullman. J’ai retrouvé tout ce qui fit mon bonheur, cet imaginaire classique et classieux qui donne l’impression de lire un Stevenson sous LSD ou un Mark Twain abusant de la mescaline. J’aime cette atmosphère de complot, ces mystères épiés par des enfants montés en graine, ces personnages équivoques au charme trompeur...

Hélas, l’action finit par démarrer. L’atmosphère d’étrange familiarité se dissout dans un voyage initiatique convenu. D’autant plus convenu que Pullman s’est très certainement inspiré du merveilleux film de Laughton, La Nuit du chasseur. Même errance de deux enfants et d’une poupée-trésor convoité le long d’un fleuve, poursuivis par un affreux -mais séduisant- méchant au flair sans égal.

Du coup, j’ai eu l’impression que le roman était plus un hommage au film qu’une mise en place de La Croisée des mondes. Ce qui est d’autant plus dommage que l’errance de Malcolm et Alice n’arrive pas à la cheville de celle de John et Pearl.

Mais ce serait tout de même dommage de se priver de ce tome, d’autant plus que le suivant devrait arriver pour Noël...