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Critiques de Philip Pullman (1468)
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À la croisée des mondes, tome 2 : La tour des..

Trois ans pour lire une suite, je suis à peu près dans ma moyenne, pas de précipitation chez moi même si j'avais beaucoup aimé le premier tome. J'ai retrouvé ici les atouts du premier tome notamment dans les scènes d'action bien réussies. Le côté "roman adolescent" qui intéresse aussi les adultes avec plusieurs niveaux de lecture subsiste aussi même si les longs passages où Lyra ne se retrouve qu'avec son ami du même âge Jack tirent un peu plus vers le roman jeunesse, mais c'est finalement logique que le récit s'adapte quand les protagonistes ne sont que des enfants.



Dans ce deuxième tome, apparaissent les éléments qui brouillent les cartes quant au "classement" du livre : fantasy ? dystopie ? Science-fiction ? Pullman refuse le cantonnement à la fantasy et estime que c'est l'histoire qui est importante plutôt que le genre. Les univers parallèles et les explications scientifiques dans ce tome font pencher la balance vers la science-fiction, là où les daemon et les ourses en armure installaient plutôt le premier dans la fantasy. C'est don à une aventure multi-genres auquel on assiste ce qui fait évidemment sa force, à l'image d'un Star Wars qu'on a du mal à correctement classer par le foisonnement du monde et des technologies.



Même si le duo Will-Lyra est vraiement au centre de ce deuxième tome, les enjeux plus "adultes" sont bien développés et on comprend plus en profondeur à la fois le fonctionnement du monde de Lyra mais surtout le fonctionnement des univers parallèles. Le but final est aussi esquissé avec un Lord Asriel qui reste dans les limbes de sa forteresse mais dont le combat final semble bien le but réel de toute la trilogie. Les questionnement sur la religion et au-delà sur la spiritualité, la continuité de la réflexion sur la maturité en lien avec les daemon et même des allusions sexuelles claires, même si suffisamment codées pour être quasi incompréhensibles pour les enfants, tout cela rend le récit très riche pour un lecteur adulte. Cela me donne envie de voir comment fut réussie l'adaptation d'abord en film (mais semble-t-il que le tome 1, dites-moi ce qui ont vu) puis dernièrement en série. Il me paraît difficile de faire une adaptation qui puisse développer les différents niveaux de lecture en même temps et j'avoue espérer que le niveau "adulte" ne sera pas négligé car il donne beaucoup d'intérêt à l'univers.



Côté style, on reste dans du correct, sans grandes envolées, difficile par exemple d'en tirer des citations impressionnantes ou même des passages très drôles. Comme le revendique Pullman, c'est l'histoire qui se trouve au premier plan et il développe donc des talents de conteur au service de celle-ci, sans esbroufe mais avec précision et efficacité. C'est bien suffisant pour me mener dans quelques temps vers le troisième tome, on verra si j'explorerais ensuite les autres romans qu'il a écrit au sein du même univers.
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La trilogie de la poussière, tome 2 : La comm..

Ami(e)s lecteurs de Philip Pullman, réjouissez vous car l'auteur nous offre ici un roman foisonnant et il nous prouve une nouvelle fois qu'il est un conteur d'exception ! "A la croisée des mondes" est la seule trilogie à pouvoir rivaliser avec le "Harry Potter" de J.K.Rowling. Une fresque d'une beauté surnaturelle, mêlée d'une réflexion sur le poids des dogmes religieux, leurs interdits, la menace qui pèse sur nos libertés, autant de questionnement qui font de cette saga un must à lire et relire. Qu'en est-il de cette suite intitulée la "Trilogie de la poussière" ? Les deux premiers livres sont parus, et nous nous intéresserons ici au second tome intitulé "La communauté des Esprits." le premier tome manquait de rythme même si je l'avais beaucoup apprécié. Ici, l'histoire nous embarque dans un grand voyage depuis Londres jusqu'aux confins de l'Anatolie puis des terres arides, des déserts.. Autant le premier tome était une initiation à cette nouvelle trilogie, autant ici on sent que Pullman passe enfin aux choses sérieuses avec ce livre qui est sans doute son meilleur depuis la première trilogie. Loin de l'aspect naïf, enfantin du précédent tome, nous avons le droit ici à un épisode extrêmement riche sur le plan de l'action, de ses rebondissements, d'une intrigue qui s'envole dans la stratosphère des tous meilleurs livres jeunesse. le tout avec un aspect extrêmement sombre car cette histoire va voir Lyra, qui a vingt ans ici, affronter des ennemis impitoyables. le Magisterium lutte toujours pour instaurer une théocratie imposée à tous. Lyra doit fuir, elle est recherchée par un homme qui veut sa perte. Son unique obsession. Mais Lyra va pouvoir compter sur Malcom, le courageux professeur qui affronte tous les périls pour la retrouver. Pantalaimon, le daemon de Lyra, se sent mal aimé, il a un vague à l'âme car Lyra grandit, c'est une jeune femme à présent et surtout elle remet en cause l'imagination, le merveilleux en lisant des ouvrages niant l'existence de ce qu'ils ont sous leurs yeux : les daemons. Pantalaimon décide de partir vers l'est, aux confins du monde vers une ville fantôme où la légende dit que les daemons y vivent sans leurs âme soeur humain. Lyra part alors à sa recherche. Services secrets, complots et manigances, état de guerre.. le mal que doit affronter Lyra est partout. J'ai été surpris par la noirceur de certains passages, Pullman aborde des thématiques plus adultes et c'est ce qui fait toute la richesse de ses livres. Lyra est adulte et elle n'est plus la même que sept ans auparavant, au moment de la Croisée des Mondes. Quelle est donc cette poussière ? Qu'appelle t'on "la Communauté des Esprits" ? le génie de Pullman réside dans la qualité de sa narration, son imagination débordante, foisonnante, les thématiques abordées notamment le pouvoir de l'imaginaire et du merveilleux face à l'obscurantisme religieux. L'univers dépeint ici est d'une richesse déconcertante et l'on a qu'une hâte une fois reposé ce roman, découvrir un troisième et dernier tome qui s'annonce passionnant ! Un plaisir de lecture rare pour un roman jeunesse envoûtant.



Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Gallimard pour cette lecture !
Lien : https://thedude524.com/2022/..
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À la croisée des mondes, tome 2 : La tour des..

La tour des anges est le deuxième tome de la saga de Philip PULLMAN. Lecture pour Junior.



Nous avions quitté Lyra, petite fille énergique et pleine de ressources alors qu’elle avait retrouvé son père et que celui-ci avait ouvert un passage dans un autre monde.



Dans cet opus, Will rêve de retrouver son père disparu en expédition depuis 12 ans. Alors qu’il récupère des écrits de son père, deux hommes tentent de lui dérober son trésor. En se sauvant, il découvre sous un bosquet une passage qui donne accès à un nouveau monde.



Dans ce nouveau monde, par hasard, il rencontre Lyra. Ensemble, ils décident de partir à la recherche de leur père…



Les plus :

La lecture est assez rythmée et les rebondissements sont nombreux. Les personnages de Will et Dr Grumman (dont on parlait dans le premier tome) apportent un sang neuf à l’intrigue.



Les moins :

Nous naviguons entre deux mondes. J’ai été parfois perdu, ne sachant plus où j’étais.

Certaines longueurs, en rapport à l’origine du conflit qui se préparent alourdissent la lecture.



Même s’il est un peu moins bon que le tome précédent, j’ai eu beaucoup de plaisir à suivre les aventures de nos héros.



Je ne manquerai pas le dernier…
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La trilogie de la poussière, tome 1 : La bell..

La Belle Sauvage est la préquelle de la trilogie À La Croisée des Mondes.



Cette trilogie m'est très chère. C'est avec elle, enfant, que j'ai appris à aimer lire. Elle a probablement formé une partie de l'adulte que je suis. Tout ça pour dire que j'étais plutôt inquiet de me replonger dans cet univers, 20 ans plus tard.



Mes craintes se sont rapidement apaisées. Le livre retrouve ce ton de conte philosophique qui me l'avait rendu si cher. On continue à y construire une espèce de mythologie britannique un peu loufoque qui nous donne envie d'en savoir plus. Et surtout : Pullman prend des risques.



Le viol est un thème important de ce livre. Un livre jeunesse de fantasy. Et c'est si bien abordé. On y parle de consentement, de mécanisme de défense mentaux et tout.



Bref, c'est un très bon livre. Ce n'est pas exactement à la hauteur de À La Croisée des Mondes, mais bon : comment faire mieux qu'un livre où des enfants vont tuer Dieu?



(Par contre, la suite de cette préquelle, la Communauté des Esprits, est une bouse monumentale.)
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À la croisée des mondes, tome 1 : Les royaume..

Des ours en armure qui parlent même s'ils sont un peu ronchons, une héroïne de onze ans qui affronte tous les dangers avec comme arme principale le mensonge et... la vérité, un monde qui ressemble presque parfaitement au nôtre... mais où chaque humain est accompagné de son propre daemon animal, tellement naturellement que c'est l'absence de daemon qui devient étrange... on a là tous les ingrédients pour une bonne fantasy-dystopie pour ados... et pourtant il y a bien plus.



On s'aperçoit bien vite de la complexité de l'intrigue et des règles de ce monde parallèle au notre. Les informations nous sont d'abord données directement, sans explication, ce qui rend l'immersion ardue mais renforce d'emblée la curiosité et l'envie de continuer. Et quand toutes ces spécificités s'avèrent être des métaphores profondes sur l'adolescence, le passage à l'âge adulte, ce qui fait qu'on est homme, on commence à se dire que le roman pour adolescents a bon dos et que l'auteur a bien eu pour but à la fois de pousser ses jeunes lecteurs à la réflexion... et d'intéresser leurs parents.



Le style en lui-même n'est pas forcément l'atout principal de l'ouvrage mais bien le rythme. Après plusieurs accélérations surprises où le lecteur se croit installé dans une petite routine pour un chapitre mais que l'auteur s'empresse de contrarier par un rebondissement qui change totalement le cours de l'histoire, on se retrouve en position continuelle d'attente, un suspense bien orchestré en somme. Ce qui fait la particularité de ce suspense, c'est que le rebondissement peut-être brusquement négatif ou positif, ou prête brusquement à confusion sur le fait de savoir si ce qui arrive à Lyra est positif ou négatif.



Les scènes d'action sont particulièrement réussies, sachant surfer sur le fil du rasoir de la bonne longueur, jamais ennuyantes tout en étant bien développées. La scène du combat des deux ours pour leur royaume en est un exemple parfait, avec en plus une violence qui fait un peu douter du public visé tout de même... mais les histoires des années 90 peuvent se permettre ce genre de scènes, nos ados ont un seuil de tolérance à la violence différent du nôtre à leur âge. J'ai d'ailleurs dû aller vérifier l'année de parution car la saga me faisait penser à des oeuvres plus classiques du genre "L'Histoire sans fin", et c'est plutôt un gage de qualité que de faire penser qu'on est classique alors qu'on est moderne !



La galerie des personnages secondaires est également parfaitement réussie, avec une absence de manichéisme assez frappante qui renforce la confusion du lecteur quand il s'agit de désigner un ennemi certain... et renforce donc le suspense installé par l'auteur. L'épaisseur des personnalités de chacun permet également de n'avoir aucune crainte pour le reste de la trilogie. On sait d'avance qu'on va encore aller de surprises en surprises mais qu'elles seront totalement cohérentes par rapport à l'ensemble installé et qu'elle ne feront que renforcer la réflexion sur l'humanité qu'a su installer l'auteur.
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À la croisée des mondes, tome 3 : Le miroir d..

J’ai eu beaucoup de mal à accrocher à ce troisième tome. Le second, La tour des Anges, n’avait pas non plus été une lecture évidente, mais Le miroir d’ambre… Je vais peut-être faire hérisser le poils de certains fans, mais je trouve qu’une très grande partie du roman est totalement superflue. Les descriptions de paysages à n’en plus finir, tous les passages sur Mary et le monde des Mulefas… Certes, ce dernier monde a son importance à un moment donné, mais je trouve qu’à de nombreuses reprises, la découverte des coutumes et de la façon de vivre des Mulefas alourdissaient énormément le récit. C’est dommage, car au final, il n’y a que le dernier tiers du roman qui a su me captiver. Après avoir beaucoup aimé le premier tome et eu des difficultés avec le second, je ne sais pas trop quoi penser de cette trilogie qui a pourtant de si élogieuses critiques. Je sais qu’un roman ne peut pas plaire à tout le monde, mais j’aurais aimé ressentir le même plaisir que les lectuers qui sont fans de la trilogie de Philip Pullman. C’est d’autant plus, rageant, car j’aime beaucoup cet auteur (je suis fan de Sally Lockhart notamment)… et j’ai l’impression d’être un peu passée à côté du roman.



L’histoire met donc, à mon goût, beaucoup trop de temps à se mettre ne place. Je n’aime pas faire cela d’habitude, mais j’avoue que j’ai lu en diagonale une bonne partie du roman… laissant de côté la plupart des descriptions notamment. Et pourtant, il se passe tellement de choses ! Nous découvrons de nouveaux mondes, des personnages aussi extraordinaires les uns que les autres, tout se met enfin en place pour le « combat » final, nos questions nombreuses trouvent leurs réponses... Mais, j’ai cette impression, à certains moments, que l’auteur n’a pas été au bout de certaines choses. Je pense aux plans prévus par Lord Asriel, par exemple. Il n’y a pas eu de vraie fin à cette épopée pourtant titanesque. Il en est de même de son attitude envers sa fille, et de son changement de comportement à certains moments. Aime-t-il vraiment Lyra ? Son comportement est tellement aléatoire à ce niveau-là qu’il est difficile de se faire une véritable opinion, sauf peut-être à la fin… Mme Coulter en est de même. Son changement brutal est presque irréel, on a l’impression d’avoir seulement glissé sur ce personnage sans apprendre qui elle était réellement. C’est assez frustrant. L’Autorité est aussi une source de perplexité pour moi. J’aurais presque envie de dire : « tout ça pour ça »…



Mais fort heureusement, Will et Lyra sauvent ce troisième tome. Ils le portent même à bout de bras. Le rendant fort et passionnant à certains moments. Leurs combats incessants en font des héros parfaits, fragiles et courageux à la fois, apeurés mais téméraires, et croyant en leurs actions malgré le fait qu’ils ne savent pas réellement où ils vont. Ce que je regrette vraiment, ce sont les tragédies qui semblent les ensevelir petit à petit. C’est toujours très triste de voir des personnages qu’on aime souffrir de la sorte. Car oui, Lyra est réellement devenu un personnage que j’apprécie beaucoup. Elle a tellement mûri et évolué durant ce dernier tome que c’en est bluffant. Quant à Will, il m’avait impressionné dans le second tome et il n’a pas cessé de poursuivre son ascension dans le troisième.



Philip Pullman nous offre une fin complexe (peut-être un peu trop pour le coup) mais avec un style toujours aussi agréable à lire. Son apologie de la laïcité était une bouffée d’air et je trouve toujours aussi audacieux d’avoir choisi un tel sujet pour de la littérature jeunesse. Cependant, ce qui aurait pu être un parti pris réussi ne me semble être au final qu’une « intrigue » de second plan. Il n’en reste pas moins que les messages véhiculés par l’auteur (en plus de la laïcité) sont une très bonne chose, sans être apportés de façon moralisatrice : le don de soi, l’amitié, le fait de vouloir être mettre de ses actions et vouloir aussi réparer ce que l’on a pu faire de mal, la témérité, l’acceptation… Il y en a tellement qu’il est difficile de faire une liste. Mais ce que je retiendrais de cette trilogie, c’est justement le fait que l’histoire apporte beaucoup à son lecteur, et que malgré son côté dramatique, il permet de réfléchir et de s’évader en même temps.
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La mécanique du diable

Explorer le mythe de Faust ne date pas d'aujourd'hui.

Depuis Saint Augustin vers 427 le pacte avec le diable hypnotise les humains avides de notoriété ou de pouvoir.

De nos jours les forces obscures font toujours recette et les écrivains trouvent dans ce sujet diabolique une grande source d'imaginaire.

Et donc Philip Pullman auteur du célèbre "A la croisée des mondes" a publié en 1996 "La mécanique du diable" rappelant à ma mémoire les lectures de "Maitre Zaccharius" de Jules Verne ou plus récemment "Le sculpteur" de McCloud.

L'auteur situe la scène en Allemagne sans préciser de date mais plutôt l'époque des horloges mécaniques. Ce flou ayant une importance pour l'imaginaire du jeune lecteur.

Karl, l'apprenti horloger est désespéré car il n'a pas pu créer un automate pour clôturer son apprentissage.

Le Dr Kalmenius va le sortir de cette situation en lui proposant un chevalier mécanique mais malfaisant "Sire Coeur d'Airain". Attention si le mot "diable" est prononcé un drame funeste s'annonce.

Dans cette partie de l'histoire vient s'enchâsser le récit du prince Otto qui grâce au maléfique Dr a remplacé son fils mort-né par un enfant mécanique.

Mais hélas en grandissant l'enfant robot a besoin d'un cœur humain. Sauvé par son donneur, le Prince Florian devient donc un automate que Karl dépose dans l'horloge.

Mais qui délivrera le malheureux automate?

Une belle histoire qui finit bien et qui emporte le lecteur vers le monde angoissant de la Forêt Noire allemande remplie de légendes mystérieuses.

Ce court roman aborde non seulement le thème du pacte diabolique mais aussi celui du manque d'inspiration de l'artiste ainsi que du créateur dont le personnage lui échappe.

Je regrette cependant les encarts analytiques intégrés dans le texte car ils cassent le récit ne sachant pas à quel moment les lire.



Un livre d'images et de sensations frissonnantes pour les ados qui peut-être s'attacheront aux cœurs purs.

En tout cas un roman bien huilé.

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À la croisée des mondes, tome 3 : Le miroir d..

Voilà, ce livre clôture les aventures de Lyra et de Will.

Ouf !!!…



Quand nous avions quitté nos héros, Lyra avait été enlevée et Will avait retrouvé son père qui, malheureusement, était mort dans ses bras.



Dans ce dernier opus, les aventures se succèdent pour Will et Lyra.

Will retrouvera Lyra au fond d’une caverne. Ils partiront au pays des morts où ils devront se séparer de leur daemon. Ils affronteront les harpies et autres…

Pendant ce temps, la guerre fait rage, le père de Lyra lutte contre le Président de la Cour Consistoriale.

Quant à la mère de Lyra quel rôle joue-t-elle ? Durant toute l’histoire elle godille…



Dans ce chaos, nos jeunes héros retrouveront-ils leur daemon ?

Vont-ils réussir à accomplir leur destin ?



Comme dans les autres ouvrages, les descriptions des paysages sont très évocatrices, l’ambiance des batailles superbement rendue, l’angoisse de nos héros lors de la traversée du pays des morts est palpable.



Mais …



Voilà un livre qui m’a un peu perdu. Le rythme qui m’avait emballé dans le premier opus n’y est plus. Il m’a semblé que les longues digressions alourdissent le récit, que les explications sur le péché originel, Dieu existe ou pas, la longueur du passage au pays de la mort, tout ça m’a détourné de l’histoire.



Quand je pense que ce texte s’adresse à des Juniors… J’ai l’impression de les entendre dire : arrête !!! ça m’ saoule !!!

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La trilogie de la poussière, tome 1 : La bell..

Il est agaçant Philip Pullman. Je voulais introduire mes lignes d'une citation, mais celle qui clôt le volume était on ne peut mieux trouvée.



Il est agaçant Philip Pullman. Je ne veux pas relire la trilogie de Lyra. Je l'ai lue deux fois, et j'ai, à chaque fois, pleuré aux même trois endroits. Je n'ai pas envie de pleurer. Mais l'histoire est déjà loin dans ma tête et en lisant La Belle Sauvage j'ai réalisé que diantre j'avais oublié toute la potentialité, l'impact de la poussière. Vous savez comme un truc hyper important qu'on a sur le bout du coin du bord du cerveau et qui refuse de revenir.



Il est agaçant Philip Pullman. Il y avait dans ce livre des raccourcis que j'aurais bien voulu ne pas lire. Des confrontations inévitables qu'il aurait été original d'éviter ; le truc du oooohc'estgroooscommeunemaison.



Il est agaçant Philip Pullman, parce que je râle, je râle mais c'était bien (vraiment). Il y avait de tout (vraiment). Une histoire qui se met en place doucement, un monde qui semble subir les foudres divines, des personnages attachants, une épopée aquatique à bord du frêle mais résistant esquif éponyme, et des petites touches oniriques, irréelles, qui me semble-t-il (mais là il faudrait que je les relise hein) étaient plus timides et surtout présentes bien plus tard dans le récit de la trilogie d'A la croisée des Mondes. Une histoire qui s'est aussi écrasée sur les écueils de mon Réel, qui a réussi à se faufiler au travers les récifs et à prendre le dessus le temps du tourne-pages.



Il est agaçant Philip Pullman, mais il est fort aussi.
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À la croisée des mondes, tome 2 : La tour des..

L'aventure d'A la croisée des mondes avec ce tome 2 continue, même si mon âge est un multiple de l'âge "recommandé" pour découvrir cette saga. Mon plaisir fut pourtant décuplé par rapport au premier tome.



Dans ce deuxième opus, des créatures sans âme se nourrissant de l'attention des adultes ont surgi de je ne sais où. Les soi-disant Erudits, garants de la sécurité ont mélangé passion, pouvoir et savoir, n'étant ainsi plus capables de s'opposer à "L'autorité religieuse SUPRÊME".



Tout va mal puisque "l'enveloppe de l'univers s'est déchirée" et avec elle nos certitudes littéraires de lecteur. Car cette trilogie de jeunesse qui a fait date dans l'univers de la littérature jeunesse (et j'ai compris pourquoi) est une fiction passionnante, envoutante, magique au style plus que soigné.

Où se situent le Bien et le Mal quand l'Eglise cherche à supprimer les pulsions naturelles humaines par de vils agissements portant sur l'esprit des Hommes, en l'occurrence leur daemon ?



Cette histoire palpitante emplie de rebondissements et de suspense nous dit ce qu'on peut faire de la pensée de chacun(e) sous couvert d'un grand mystère qui, à mon avis, me portera jusqu'aux dernières pages. Selon le monde dans lequel le récit se déroule, un symbole est dessiné en haut de page pour qu'on s'y retrouve aisément. C'est malin.

Les principaux personnages s'y glissent de l'un à l'autre à la quête de la clef de leurs problèmes. Sur leur route, avec eux, on croise des spectres, des sorcières, des anges, des soldats, un chaman, des daemons... mais cette histoire ne ressemble à aucune autre. Oubliez tout ce que vous avez lu jusque-là et laissez-vous porter par ce récit époustouflant. Simplement.

Ah ces anglais, qu'est-ce qu'ils écrivent joliment pour la jeunesse (et les adultes restés jeunes).



Et ma fille (devenue adulte) qui ne cesse de me répéter :

- Tu vois que je lisais des choses intelligentes et bien écrites, quand j'étais petite. Mais encore fallait-il que tu le lises pour le VOIR.

Si j'avais su, j'aurais tenu ma langue.




Lien : http://justelire.fr/la-tour-..
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Sally Lockhart, tome 1 : La malédiction du ru..

Je continue de m’intéresser à la littérature anglaise, avec cette fois-ci un livre « jeunesse », Sally Lockhart !



J’avais très envie de découvrir ce livre après avoir beaucoup entendu parler de l’adaptation TV réalisée par la BBC. L’histoire m’a beaucoup plu : à Londres, à l’époque victorienne, à la suite de la mort « suspecte » de son père, Matthew Lockhart, et après la réception d’un mystérieux message, la jeune Sally Lockhart cherche à découvrir les secrets entourant le travail de son père, et notamment le rôle joué par « Les Sept Bénédictions » et par un rubis, dans la vie de son père. C’est ainsi qu’une grande aventure commence, qui va permettre à Sally de rencontrer des personnages touchants et vraiment sympathiques, comme Frederick et Rosa Garland, Jim, Trembleur ou encore Adélaïde. De même, Sally devra affronter Mme Holland, propriétaire d’une étrange pension elle-même à la recherche du mystérieux rubis ; mais elle devra surtout combattre un ennemi invisible et cruel…



J’ai passé un excellent moment de lecture, et j’ai particulièrement apprécié l'écriture de l’auteur, Philip Pullman, qui m’a transportée au cœur de l’histoire, partageant les sentiments de tous ces personnages qui m’ont beaucoup touchée. Ce roman considéré comme un roman jeunesse est donc accessible à tous, et l’histoire passionnante nous tient en haleine jusqu’à la dernière page !



Ainsi, j’ai pris un grand plaisir à lire ce premier tome, et je suis impatiente de découvrir les autres tomes de cette magnifique série, ainsi que ses personnages fantastiques que je n’oublierai pas de sitôt…



A lire !!

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À la Croisée des Mondes : Intégrale

Que j'envie les lecteurs qui n'ont pas encore lu la trilogie de P.Pullman, "A la croisée des mondes" ! Cette critique fait suite à ma 3ème lecture qui ne sera certainement pas la dernière ! Le retour au monde réel va être compliqué...



Que vous dire à part que Pullman possède un don de conteur incroyable, qu'il vous fait voyager entre différents mondes, vous fait rencontrer des daemons, des sorcières, des ours en armures ... Bref dépaysement total ! Je ne veux même pas essayer de faire de résumé tant ça ne servirait pas l’œuvre.

Je ne "spoilerai" pas la fin évidement, juste dire que c'est probablement l'une de plus émouvante et belle fin que j'ai pu lire...3ème lecture et je verse quand même mes petites larmes !



Ne vous laissez pas influencer par le fait que ces livres soient classés en littérature jeunesse, ils sont pour tous les âges !

Sans hésiter j'emporterai ce livre sur une île déserte tant il est foisonnant !



Après tout ça? je ne sais plus quoi vous dire pour que vous fonciez dans la plus proche librairie !



CHALLENGE ABC 2015/2016

CHALLENGE PAVES 2015-2016

CHALLENGE VARIETES 2015 - Une trilogie
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À la croisée des mondes, tome 1 : Les royaume..

Un roman décevant dans lequel je ne me suis certes pas ennuyée mais pour lequel je n’ai pas pris grand plaisir à lire…

L’auteur fait pourtant preuve d’une belle et consistante imagination en créant cet univers imaginaire à partir de notre monde bien réel. Cependant ce mélange réél/imaginaire m’a gênée à plusieurs reprises, causant un manque de crédibilité dans le récit. Et surtout je crois qu’il m’a manqué de la magie, de la poésie, un côté féérique, quelque chose qui fasse vibrer le lecteur ! Au contraire, j’ai trouvé l’écriture bien fade, le style aride, certaines actions trop téléphonées gâchant ainsi le suspens. Les personnages sont pour le moins caricaturaux, ils ne prennent pas vraiment corps sous la plume de cet auteur, et je ne me suis attachée à aucun.

En rédigeant cet avis, je m’aperçois que le verbe qui me vient le plus à l’esprit et que je tente depuis plusieurs phrases d’éviter pour ne pas faire de répétitions est le verbe « manquer ». Voilà la clé de mon ressenti : un gros manque.

Je n’ai dès lors envie que d’une chose : saisir un autre livre et le parcourir avec plaisir !!

Vous l’aurez compris, ma rencontre s’arrête là, je ne lirai pas les tomes deux et trois.

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À la croisée des mondes, tome 1 : Les royaume..

C’est grâce au Challenge BBC organisé par Gwen que j’ai découvert Philip Pullman au travers d’une de ses œuvres apparemment les plus connues : Les Royaumes du Nord. Ce livre est le premier tome de la trilogie « A la croisée des Mondes «.

Nous entrons dans un monde qui a su me séduire par son originalité.

En effet, au travers de Lyra, le personnage principal de ce livre, nous découvrons un monde où les humains sont tous accompagnés d’un daemon, une sorte d’âme sœur, reliée à eux de manière presque indéfectible. J’avoue que c’est un aspect que j’ai beaucoup apprécié dans ma lecture tout comme la découverte des ours en armure. Lyra va d’ailleurs, au travers de son périple vers le Nord rencontrer un des représentants de cette race que craignent les humains .Et il faut dire que Iorek Byrnison est un ours en armure absolument craquant malgré son caractère heuh, pas très engageant.

Même s’il s’agit de littérature jeunesse, l’auteur ne sombre pas dans la facilité et l’histoire est bien écrite et le scenario élaborée. Les intrigues sont bien ficelées, et on est loin d’avoir toutes les réponses à l’issue de la lecture, ce qui tombe plutôt bien, vu qu’il existe deux suites à cette histoire.

Cependnt,à l’issue de cette lecture, je dirais que même si j’ai plutôt apprécié ce livre, je ne suis pas tout à fait sure de lire les deux prochains tomes. J’avoue avoir lu certaines critiques mitigées sur Babelio à leur sujet et me connaissant, je risque d’être déçue, donc, autant rester sur une note relativement positive …



Challenge Pavés 2024

Challenge Mauvais Genres 2024

Challenge BBC

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La trilogie de la poussière, tome 2 : La comm..

Il est agaçant (encore) Philip Pullman. Il commence une nouvelle grande histoire dans son univers de la poussière et on se met à attendre tout d'abord impatiemment puis avec une douce ferveur, qu'il donne suite à ses écrits, pour oublier ensuite, un peu, tout ce qu'on avait lu de lui.



Il est agaçant Philip Pullman. Car la communauté des esprits nous arrive en presque 3 ans, et c'est 20 ans que l'histoire se mange. Adieu petit Malcom, bonjour Lyra, au début de sa vie d'adulte. Lyra bien après qu'on l'ait abandonnée sur un banc, dans un jardin d'Oxford.



Il est agaçant Philip Pullman. Il écrit une aventure qui vous embarque, vous inonde, vous oublie de vos soucis réels, une histoire que je pensais toujours pour les enfants et qui pourtant, comme dans ses histoires pour le enfants, arrive à introduire une grande violence, des grandes violences.



Il est agaçant Philip Pullman, parce que contrairement à la Belle Sauvage, il plante un peu son histoire là, au milieu d'un désert, toujours avec une citation qui clôt superbement le texte et renvoie le lecteur vers d'autres pensées, des pistes qu'il semble avoir laissées à dessein pour creuser au delà des lignes.



Il est agaçant Philip Pullman, parce que Lyra a beau avoir grandi, penser autrement, elle éclabousse chaque page de sa hardiesse, sa hargne, sa volonté, sa tristesse, sa solitude aussi. Je crois qu'un personnage solitaire n'a jamais été aussi solaire. A croire qu'on ne pense jamais à la lumière que dégage tout être, même ceux qui essaient de la tamiser.



Il est agaçant Philip Pullman, parce que je lis beaucoup moins vite qu'avant, et ce lourd tome a été mon daemon-refuge pendant de nombreux jours. De ces livres qu'on attend de pouvoir ouvrir avec un soupir d'aise une fois la maison assoupie et hantée de ses seules insomnies. De ces livres qui vous laissent un vide une fois la dernière page tournée.
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À la croisée des mondes, tome 2 : La tour des..

Il y a un truc que je n'ai jamais compris dans la saga des Royaumes du Nord. On commence par un très bon premier tome avec des idées intéressantes, un univers original, un monde qui ne demande qu'à se développer. Et puis après pendant deux tomes cela devient... N'importe quoi.



Toujours une foule d'idées mais balancées en vrac, s'entassant sans soucis de cohérence ou d'homogénéité. Au lieu de développer l'univers du premier tome il en rajoute toute une collection. Il en commence un, le laisse en plan, passe au suivant. De ce fait, beaucoup d'éléments introduits restent bancales. On passe un temps fou avec les Mulefas, qui sont bien braves mais ne servent quasi à rien dans l'histoire. En revanche les Gallivespiens y jouent un rôle important, mais on n'aura pas le plus petit aperçu de leur monde.



Le couteau qui permet de couper des fenêtres entre les mondes m'a paru un élément narratif trop gros et trop facile. Le monde des morts a l'air d'être là uniquement pour montrer que, d'après lui, s'il y a une vie après la mort elle n'est pas cool, et en cela sonne comme une très pâle copie de la magnifique nouvelle de Supervielle ‘Les Boiteux du ciel'.



Les retournements de Lord Asriel et de Mrs Coulter sont presque aussi subtiles que dans le catch. Tiens il est gentil, les méchants veulent le tuer. Tiens il est méchant. Tiens il est gentil. Tiens il y a deux chapitres elle était tellement méchante qu'elle pouvait contrôler les ombres, et maintenant elle se sacrifie pour tuer le grand méchant...



La détestation de Philip Pullman pour le religieux au sens très large l'amène également à de bizarres contradictions, qui encore une fois auraient pu être à peu près évitées s'il s'était cantonné à son univers de départ. Pour plusieurs de ses peuples il est amené à reprendre le concept d'athéisme primitif, totalement abandonné depuis Durkheim. Surtout, il s'embrouille complètement les pinceaux entre rationalisme et merveilleux. Il explique les caractéristiques des Mulefas via l'évolution ; mais par quel résultat improbable cette même évolution aurait conduit les humains à avoir un daemon et une mort qui les suit partout, il n'essaye même pas de l'expliquer.



Il semble perpétuellement hésiter entre matérialisme et fantastique avec ou sans symbolisme, ce qui l'emmène à des mélanges improbables ; mais il n'a pas non plus l'air de trop savoir s'il vise un public adolescent ou adulte. Dans le premier tome il arrivait à maintenir un équilibre global ; dans les suivants ça penche tantôt d'un côté tantôt de l'autre.



Philip Pullman peut dire ce qu'il voudra sur C. S. Lewis, l'univers de Narnia reste largement mieux construit que le sien, et la saga nettement mieux écrite. Reste, bien entendu, le clivage idéologique entre les deux oeuvres. Mais là, c'est à chacun de se faire son idée...
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À la croisée des mondes, tome 1 : Les royaume..

Dans un univers différent du nôtre sur de nombreux points et pourtant possédant de multiples points communs, Lyra Belacqua découvre par mégarde la Poussière, une étrange particule élémentaire. Des savants, avec l'autorisation de l'Eglise, mènent des recherches sur cette poussière en utilisant des enfants. Lyra va se lancer à la recherche des kidnappeurs qui ont enlevé son meilleur ami. Elle va se retrouve confronter à Mrs Coulter, une femme intelligente mais aussi méchamment calculatrice. Sa quête va la mener jusque dans le Nord où elle rencontrera des ours qui parlent et des sorcières.

 

 

Pour moi Les Royaumes du nord est un grand roman d'aventures et une grande réussite.

 

Pullman invente une mythologie propre et il croise tous les éléments : fantasy, science-fiction, steampunk. Ce qui donne une grande richesse au récit. Les personnages que Lyra rencontre sont nombreux et ont tous une personnalité assez fouillée.

 

Comme un gamin je me suis laissé prendre à l'histoire, jusqu'à la fin j'ai été scotché. Sauf que la fin n'en est pas une, c'est juste une ouverture vers le roman suivant.

 

C'est un roman qui attendu une bonne dizaine de mois dans une étagère avant d'être lu, si j'avais su je l'aurais lu plus vite.
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La trilogie de la poussière, tome 1 : La bell..

C'est un vrai bonheur de retrouver cet univers ! En quelques pages, on se sent chez soi, on a l'impression de retrouver notre maison d'enfance avec cette atmosphère qui n'appartient qu'à elle, et de réaliser à quel point elle nous avait manqué. J'ai dévoré cette préquelle à toute vitesse, et pourtant j'en ai savouré chaque phrase comme si elle durait une éternité.



Philip Pullman possède un vrai talent de conteur et nous le prouve encore une fois. Les diverses ramifications de l'intrigue se rejoignent et se nourrissent les unes les autres avec naturel, sans forcer, lentement mais sans temps mort. C'est un récit d'aventure pur, haletant, dont l'entraînante simplicité n'est que feinte. Derrière cette course-poursuite fluviale, des enjeux plus profonds se dessinent, et la religion en est encore une fois au coeur. Si l'émerveillement garde tout de même une belle part dans l'histoire, avec certaines péripéties qui fleurent bon le conte de fée, certains passages de ce roman sont à glacer le sang.

On reste un peu sur notre faim avec quelques mystères qui ne trouvent pas de réponse à la fin du volume, sans doute des pistes à garder en tête pour les tomes suivants. En tout cas, la lecture est assez riche pour valoir une relecture afin d'en saisir toutes les subtilités.



J'ai été un peu inquiète avant de commencer ma lecture, parce qu'ayant grandi avec Lyra, j'avais peur de ne pas m'attacher autant aux personnages de cette nouvelle aventure. J'ai très vite été rassurée, car ils se sont rapidement révélés complexes, humains.

Malcolm est un garçon de 11 ans vif, intelligent et déterminé comme Lyra avant lui (ou plutôt après lui, chronologiquement), mais qui possède un calme et une maturité sereine, une certaines douceur bien à lui. Avec Asta, son dæmon, il forme un duo très attachant.

Mais c'est Alice, sa compagne d'aventures un peu plus âgée, que j'ai préféré, et qui pourtant a été ma seule (minuscule) déception du livre. Elle apparaît d'abord comme un personnage très secondaire et pas très sympathique, mais on s'aperçoit vite que derrière ses manières moqueuses et méprisantes, parfois violentes, se cache une personnalité bien plus profonde que ça, et peut-être un passé qui n'est pas tout rose. Pourtant, malgré l'importance qu'elle gagne dans le récit, je l'ai trouvée en retrait, pas assez mise en valeur alors qu'elle a beaucoup de potentiel.

J'ai eu du mal avec le professeur Hannah Relf, dont les motivations me paraissent floues et peu crédibles.

Ça a été un plaisir de retrouver les personnages de la première trilogie, même brièvement, et Lyra et Pan bébé sont juste adorables !



C'est encore un peu tôt pour égaler le coup de coeur monumental de la première trilogie, mûrit au fil des ans et des relectures, mais La Belle Sauvage est une lecture extrêmement plaisante, et je gage que cette nouvelle trilogie se fera une belle place dans mon panthéon livresque. Vivement le tome 2 !
Lien : https://minetsbooks.wixsite...
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La mécanique du diable

Une auberge, un soir glacé où la neige tombe à gros flocons. Un écrivain-conteur commence le récit d’une histoire terrible, dont il n’a pas écrit la fin. Et là, tout dérape et l’on comprend vite que fiction et réalité sont intimement imbriquées. Un vrai conte fantastique à faire dresser les cheveux sur la tête et à perdre le sens du temps. Un délice effrayant ou un délicieux effroi – on ne sait plus – en perspective, auquel le diable n’est sûrement pas étranger. Accrochez-vous la chronologie du récit est bouleversée même si elle s’appuie sur une mécanique bien huilée.



Les petits plus :



Aspect original à remarquer : tout au long du récit, le narrateur ajoute des commentaires sur son déroulement, placés dans des petits encadrés. Renseignements historiques, remarques philosophiques, commentaires personnels, autant d’ajouts souvent drôles à l’image de la citation suivante :



« Les ennuis ne vont pas tarder, c’est moi qui vous le dis. On a toujours intérêt à être poli, même avec les êtres qui ne parlent pas ». Remarque immédiatement suivie page suivante de « Les voilà, les ennuis ».
Lien : http://lewebpedagogique.com/..
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À la croisée des mondes, tome 1 : Les royaume..

Enfin une fillette qui n'est pas cantonnée au rôle de gourdasse fréquemment réservé au sexe féminin dans les livres fantastiques, S.F. and co ! Mais il est désolant de devoir mettre le nez dans ce qu'on nomme « littérature jeunesse » pour que les personnages féminins soient traités à l'égal des hommes !



Après 327 critiques et plus de 4000 notes attribuées que dire qui n'ait pas déjà été dit ?



Le roman démarre dans un Collège d'Oxford et se poursuit vers le Grand Nord, là où La Poussière est la plus présente et qui permettrait d'ouvrir un pont avec un autre monde, voire d'autres mondes !



Entre ces deux lieux des enlèvements, des morts, des expériences, la religion, la philosophie, l'astrologie, un aéronaute, des gitans, des snobinards, etc… le tout sans être brouillon ou incompréhensible !



J'ai bien aimé ce mélange d'aventures et d'érudition. Les personnages humains sont très humains, bons, mauvais, indifférents ou égoïstes et les personnages animaux sont à l'identique ! La convoitise, la soif de pouvoir, de savoir et de justice sont la trame de cette épopée !



Le voyage vers le Grand Nord dans la neige, le froid extrême, emmailloté dans des fourrures puantes m'a franchement donné l'illusion d'être ballottée sur un traîneau à défaut de l'être à dos d'ours, n'ayant jamais tenté l'expérience !



CHALLENGE MULTI-DEFIS 2020

CHALLENGE MAUVAIS GENRES 2020

CHALLENGE PAVES 2020

CHALLENGE BBC

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