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Citations de Philippe Georget (87)


- Chaque fois qu’un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle.
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Tout corps plongé dans un liquide


s'emmerde au bout d'une demi-heure.
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Les gens aiment bien avoir un flic dans leurs relations. Comme un médecin ou un plombier, ça peut rendre service.

Mais on ne se confie pas à un flic. Pas sans commission rogatoire.
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Le gardien comprit avec retard qu’il aurait dû lui-même être prudent. Il ouvrit le tiroir du bureau d’accueil et passa à Sebag une paire de gants en plastique.
- Je ne pouvais pas savoir…bredouilla-t-il.
- Non, c’est sûr. Une enveloppe anonyme à destination d’un inspecteur postée en pleine nuit, quoi de plus normal, n’est-ce pas ? J’en reçois toutes les nuits.
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- Oouah… Un portable, c’est trop cool ! Tu t’es enfin décidé…

La reconnaissance de Léo était toute relative, mais sa joie faisait plaisir à voir. Il avait compris avant même d’ouvrir le paquet, Sebag l’avait vu dans ses yeux.

- Et tu disposes d’un forfait illimité, précisa t-il perfidement.
- Illimité ? Je peux appeler comme je veux ?
- Exactement.

Il n’en revenait pas, le fiston. Sebag attendit quelques secondes le temps de le laisser se bercer d’illusions. Claire lui faisait les gros yeux.

- A condition toutefois d’appeler le numéro de la maison ou celui de nos portables, celui de de ta mère ou le mien. Pour les autres communications, c’est toi qui payes, bien sûr.
- Ah ouais, d’accord… Je me disais aussi…
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- Enchantée, Pierre, moi c’est Barbara.

Je manque d’étouffer. Barbara… Ce prénom lui colle à la peau aussi bien que sa longue robe fourreau. Je doute sérieusement de sa sincérité. Je l’imagine le soir chez elle, avant de sortir, se choisir un prénom qui aille avec sa tenue : « Tiens, aujourd’hui, avec cette robe à dentelles, je pourrais choisir… Roxanne. Mais avec cette jupe fendue, je prendrais plutôt Vanessa. Ah non, finalement, je vais mettre cette robe fourreau et Barbara conviendra parfaitement. »

Je suis sûr qu’elle a dans sa chambre un placard plein de prénoms juste à côté de sa garde-robe.
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- Enchantée, Pierre, moi c’est Barbara.

Je manque d’étouffer. Barbara… Ce prénom lui colle à la peau aussi bien que sa longue robe fourreau. Je doute sérieusement de sa sincérité. Je l’imagine le soir chez elle, avant de sortir, se choisir un prénom qui aille avec sa tenue : « Tiens, aujourd’hui, avec cette robe à dentelles, je pourrais choisir… Roxanne. Mais avec cette jupe fendue, je prendrais plutôt Vanessa. Ah non, finalement, je vais mettre cette robe fourreau et Barbara conviendra parfaitement. »

Je suis sûr qu’elle a dans sa chambre un placard plein de prénoms juste à côté de sa garde-robe.
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- Anatole France disait : « Le comble de la paresse, c’est de se lever à 4 heures pour avoir plus longtemps à ne rien faire. »

- Le comble de la paresse, mon cul, le comble de la connerie, oui !
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Moustaki chante sa solitude, "Une amie, un douce habitude".

J'ai envie d'hurler la mienne. Ma solitude est un vautour qui, depuis ma plus tendre enfance, guette mes instants de faiblesse pour fondre sur moi.
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A côté du téléviseur se trouvait un long cierge éteint. La jeune veuve l'allumait sans doute le soir pour sublimer sa solitude et sa peine. De son salaud de mari, elle était en train de faire un saint. Elle avait raté son mariage et tenait à réussir son veuvage. (p. 282)
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Les enfants grandissent, s'éloignent. Il n'y a rien de plus normal. Ils ont leur vie à faire. Sans lui. "Petit à petit l'oiseau fuit son nid". Léo et Séverine n'avaient plus besoin de leur père, ils étaient sevrés. Pas lui. C'était douloureux. Comme un divorce.
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La contemplation des photos de famille le plongeait toujours dans un état étrange. Presque nauséeux. Un sentiment de vertige comme lorsqu'il se laissait entraîner par [sa femme] et les enfants dans les manèges infernaux des fêtes foraines. Secousses et vitesse. La vie qui vous bouscule et vous glisse entre les doigts. Le temps qui passe trop vite. Chaque page tournée représente des mois, voire des années de vie. Enfouies. Enfuies. A tout jamais.
(p. 283)
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Ménard trouva opportun de placer une citation culturelle :
- Anatole France disait : "Le comble de la paresse, c'est de se lever à 4 heures pour avoir plus longtemps à ne rien faire."
- Le comble de la paresse, mon cul, le comble de la connerie, oui !
(p. 225)
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Mais on ne peut apaiser un typhon avec de simples mots et de jolies résolutions : on n'arrête pas une bonne chiasse en se récitant la méthode Coué assis sur la cuvette des chiottes. La nature nous rappelle toujours à l'ordre.
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La foi , c' était comme la passion amoureuse : quand on se demande si on l' a encore, c'est qu' elle s'est fait la malle depuis belle lurette! ( p 267 )
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Le lieutenant Gilles Sebag réajusta le brassard "Police" fixé à la manche de son blouson. Lui état plutôt ravi d'être là. Né il y a quarante-deux ans en région parisienne, il avait émigré en pays catalan une dizaine d'année auparavant et c'était avec un étonnement toujours renouvelé qu'il assistait chaque Vendredi Saint à la procession de la Sanch. Même si elle attirait aujourd'hui plus de touristes et de curieux que de croyants, cette tradition vieille de plus de six cents ans diffusait dans les rues de Perpignan un parfum de spiritualité qu'il trouvait exotique. Unique en France, elle n'avait son équivalant qu'à Séville en Espagne.
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Il rampa jusqu'à la baie vitrée qu'il avait oublié de refermer. Le chat en avait profité, il s'était barré. Il avait payé ses agapes d'un bref câlin, donnant-donnant, la vie était ainsi.
Il n'y a jamais rien de gratuit.
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" Tomber sur le meurtre d'une femme adultère par un mari le jour même où il apprenait que Claire l'avait trompé. Il valait en rire que pleurer."
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[Au commissariat]
Les larmes se décrochèrent et coulèrent lentement sur ses joues creuses. La jeune femme renifla. [L'inspecteur] Sebag ouvrit le premier tiroir du bureau et en sortit un paquet de mouchoirs en papier. Le dernier. Il faudra en racheter, se dit-il. L'administration fournissait gratuitement les balles de revolver mais n'avait pas prévu les mouchoirs. Ils étaient pourtant plus utiles au quotidien.
(p. 24)
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- Parce que nous, nous avons payé. On a perdu notre combat et l'Histoire du coup, nous a donné tort. Elle est toujours chienne, l'Histoire, avec les perdants. Elle a fait de nos actions des crimes et de celles de nos adversaires des hauts faits de guerre. Les anciens fellagahs sont devenus ministres et nos combattants des parias qui n'ont même pas le droit d'avoir des monuments publics à leur mémoire. Pourtant nous n'avons pas fait pire que le FLN.
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