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Citations de Pierre Kropotkine (169)


Par le régime parlementaire la bourgeoisie a simplement cherché à opposer une digue à la royauté, sans donner la liberté au peuple.
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L’aisance pour tous comme but, l’expropriation comme moyen.
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Tout est à tous !
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Prise au tas de ce qu’on possède en abondance ! Rationnement de ce qui doit être mesuré, partagé !
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Le peuple commet bévue sur bévue quand il a à choisir dans les urnes entre les infatués qui briguent l’honneur de le représenter et se chargent de tout faire, de tout savoir, de tout organiser. Mais quand il lui faut organiser ce qu’il connaît, ce qui le touche directement, il fait mieux que tous les habitants possibles.
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La révolution sociale seule peut donner ce choc à la pensée, cette audace, ce savoir, cette conviction de travailler pour tous.
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Toute force qui s'accumule crée une pression sur les obstacles placés devant elle. Pouvoir agir, c'est devoir agir. Et toute cette "obligation" morale dont on a tant parlé et écrit, dépouillée de tout mysticisme, se réduit ainsi à cette conception vraie : la vie ne peut se maintenir qu'à condition de se répandre.
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Mais nier le principe moral parce que l’Église et la Loi l'ont exploité serait aussi peu raisonnable que de déclarer qu'on ne se lavera jamais, qu'on mangera du porc infesté de trichines et qu'on ne voudra pas de la possession communale du sol, parce que le Coran prescrit de se laver chaque jour, parce que l'hygiéniste Moise défendait aux Hébreux de manger le porc, ou parce que la Charia (le supplément du Coran) veut que toute terre restée inculte pendant trois ans retourne à la communauté.
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Et - faut-il le dire ?- plus on sape les bases de la morale établie, ou plutôt de l'hypocrisie qui en tient lieu - plus le niveau moral se relève dans la société. C'est à ces époques surtout, précisément quand on le critique et le nie, que le sentiment moral fait les progrès les plus rapides ; c'est alors qu'il croît, s'élève, se raffine.
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Tâchons d'abord de de nous entendre sur ce que vous chercherez dans la science. Sera-ce simplement la jouissance - certainement immense - que nous donnent l'étude des mystères de la nature et de l'exercice de nos faculté intellectuelles ? Dans ce cas là, je vous demanderez, en quoi le savant qui cultive la science pour passer agréablement sa vie diffère-t-il de cet ivrogne qui, lui aussi, ne cherche dans la vie que la jouissance immédiate et qui la trouve dans le vin ? Le savant a, certes, mieux choisit la source de ses jouissances, puisque la sienne lui en procure de plus intenses et de plus durables, mais c'est tout ! L'un et l'autre, l'ivrogne et le savant, ont le même but égoïste, la jouissance personnelle.
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La lutte pour la vérité, pour la justice, pour l'égalité, au sein du peuple - que trouvez-vous de plus beau dans la vie ?
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L'histoire de la pensée humaine rappelle les oscillations du pendule, et ces oscillations durent déjà depuis des siècles. Après une longue période de sommeil arrive un moment de réveil. Alors la pensée s'affranchit des chaînes dont tous les intéressé - gouvernement, homme de loi, de clergé - l'avait soigneusement entortillée. Elle les brises. Elle soumet à une critique sévère tout ce qu'on lui avait enseigné et met à nu le vide des préjugés religieux, politiques, légaux et sociaux, au sein desquels elle avait végété. Elle lance la recherche dans des voies inconnues, enrichit notre savoir de découvertes imprévues; elle crée des sciences nouvelles.
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Quand nous disons que la révolution sociale doit se faire par l’affranchissement des Communes, et que ce sont les Communes, absolument indépendantes, affranchies de la tutelle de l’État, qui pourront seules nous donner le milieu nécessaire à la révolution et le moyen de l’accomplir, on nous reproche de vouloir rappeler à la vie une forme de la société qui s’est déjà survécu, qui a fait son temps. « Mais, la Commune — nous dit-on — est un fait d’autrefois ! En cherchant à détruire l’État et à mettre à sa place les Communes libres, vous tournez vos regards vers le passé : vous voulez nous ramener en plein Moyen Âge, rallumer les guerres antiques entre elles, et détruire les unités nationales, si péniblement conquises dans le cours de l’histoire ! »
Eh bien, examinons cette critique.
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Les idées nouvelles germent partout, cherchent leur chemin vers la lumière afin de trouver une application dans la vie ; partout elles rencontrent l'inertie de ceux dont l'intérêt est de maintenir l'ordre ancien ; elles étouffent dans l'atmosphère irrespirable des préjugés et de la tradition.

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Et une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise, – une iniquité dans la vie, – un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre, révolte-toi contre l’iniquité, le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais.
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Les sophismes du cerveau ne peuvent résister au sentiment d’entraide, parce que ce sentiment a été nourri par des milliers d’années de vie humaine sociale et des centaines de milliers d’années de vie pré-humaine en sociétés.
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La lutte c’est la vie !
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Fais aux autres ce que tu voudrais qu’ils te fassent dans les mêmes circonstances.
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Ne se courber devant aucune autorité, si respectée qu’elle soit ; n’accepter aucun principe, tant qu’il n’a pas été établi par la raison.
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Pourtant, pour résumer, les principaux points communs entre Bakounine et Kropotkine, c’est l’amour de la liberté, l’importance de la révolte, la haine de l’Etat centralisateur et de la brutalité que l’autorité non contrôlée finit toujours par exercer sur ceux qui ont eu l’imprudence de lui confier les clés du pouvoir.
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