Pierre-Paul Renders

Le tome 5 qui clôture la série U4 tient ses promesses : le rendez-vous avec le mystérieux Khronos aura bien lieu le 24 décembre et chacun de nos quatre héros aura un rôle capital à y jouer. Le temps qui s’égrène tel un métronome rythmera bien la danse et l’armée s’invitera bien sur la piste pour une chorégraphie mortelle. Le masque sera levé et les mystères expliqués dans un tourbillon incessant d’actions et de rebondissements. Emporté dès les premières cases par l’action restée en suspens dans les fins des quatre tomes précédents, on tourne avec avidité les pages pour avoir enfin les réponses à toutes nos questions. Un peu surprise d’arriver à la fin de la série, je me suis sentie un peu frustrée de n’avoir pas plus de détails sur tous les pourquoi du comment. Mais comme il s’agît d’une adaptation de romans en BD, il ne me reste plus qu’à reprendre la lecture de cette saga bigrement bien fichue dans son format original ! Au final, une série de BD qui bien loin de réduire l’œuvre originale incite au contraire à la reprendre pour percer tous les mystères dans le moindre détail.

🍹💉 Vu que les BD se lisent dans n'importe quel sens, j'ai lu "Noah" en deuxième position mais...je le regrette.

L'intrigue est fort dévoilée et donc j'aurai préféré le lire en dernier.



🍹💉 Noah est un personnage naïf au début de l'histoire. En effet, il ne comprend pas pourquoi il doit passer à longueur de temps une série d'examens cliniques dirigée par son père qui n'est autre que le président des États-Unis.



🍹💉 Une série d'événements va lui faire comprendre les enjeux d'un tel projet scientifique et secret. Étant désormais dans le secret et ayant pris connaissance de l'existence d'une résidence de luxe située sur une île déserte où se trouvent ses alter-ego, il décide de prendre les choses en main. Il devient avide de pouvoir.



🍹💉 Au détriment de la liberté de ses congénères, il veut en tirer un maximum davantage pour lui, même si cela implique qu'il doit se mettre à dos son propre père. Dans cet album, on en comprend davantage sur l'explication des alter-ego. La résidence de luxe m'a fait penser à la série culte "le prisonnier" avec l'acteur Patrick McGohaan où toute une série de personnes importantes se retrouvent "enfermées" dans un village. Droguées et manipulées, elles pensent vivrent dans un endroit de rêve.



🍹💉 C'est une série d'albums assez originale. Chaque volume est une pièce du puzzle qui permet au final de comprendre ce que les scientifiques du projet alter-ego sont sur le point de révéler.

Chaque bande-dessinée se lit dans n'importe quel ordre et tout concorde.



🍹💉 Pour la première saison, il y a 6 albums dont chacun porte le nom d'un personnage ainsi qu'un album final qui clôture la première saison. Chaque album raconte donc le récit d'un des 6 protagonistes qui nous permettra au final de comprendre ce qui se trame.



🍹💉 Pour conclure, jai trouvé cette idée de lire les bd dans n'importe quel sens innovant mais cela veut dire qu'il faut acheter d'une traite l'entièreté de la série si on veut comprendre l'histoire. C'est très commercial tout ça...

J'ai trouvé que les traits des visages des personnages étaient un peu grossiers. Quoi qu'il en soit, je trouve que c'est un thriller original.



Mély

Les bandes dessinées de « U4 » sont au nombre de 4 pour le moment (4 tomes « 1 » car 4 fois la même histoire avec des perspectives différentes pour chaque personnage, que l’on peut lire dans n’importe quel ordre), un tome « U4 : Khronos » sortira par la suite pour conclure l’histoire.





J’avais lu les romans et j’avais adoré, autant l’histoire que le concept, concept qui est repris ici et ça fonctionne bien, même en bd.





J’ai donc terminé pour le moment le tome « Koridwen » et suis en train de lire « Yannis ».





Pourquoi avoir commencé par « Koridwen » ? Simplement car c’est un personnage que j’aime bien, qui commence son voyage pas loin de chez moi, lors de son périple Koridwen passe même par la ville de Morlaix que je connais bien.





C’est aussi un tome où il y a plus de « magie » que dans les autres, car « Koridwen » est un peu sorcière, de part sa grand-mère et ses ancêtres.





Nous sommes sur un road-trip post-apocalyptique ou parents et enfants ont tous péris à cause d’un mystérieux virus, seul les adolescents se retrouvent en vie et vont s’organiser à leur manière.

J’adore cette histoire, autant en bande dessinée qu’en roman.





L’action est présente tout du long, il y a du suspense, des rencontres plus ou moins bonnes, une petite romance, de l’empathie, du courage, du doute, du découragement mais aussi de l’espoir et des péripéties diverses.





Les dessins eux sont bien réalisés, tout est tout de suite identifiable et la colorisation est juste parfaite, pétillante par moments et sombre parfois, c’est selon l’ambiance.





L’album en lui-même est souple et fait 135 pages (et c’est pareil pour les trois autres tomes/personnages).





Si vous cherchez de l’originalité post-apocalyptique accessible aux adultes et aux ados, cette saga est pour vous.





Bon aller, je me plonge dans la lecture de « Jules », j’ai terminé « Yannis » dont je vous parlerai très prochainement !
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Une nouvelle facette de cette histoire complexe se dévoile avec l'histoire de Park qui est en lien direct avec celle de Noah.



Malgré sa situation idyllique sur une belle plage entouré de superbes filles, Park a des flash d'une autre vie où l'attendraient femme et enfant. Il va tout faire pour les retrouver mais surtout pour les protéger.
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Stéphane recherche son père, virologue, enrôlé par les militaires. Adaptation du roman éponyme de Vilminot, cette bande dessinée recelle mystère et suspense. Nous avons également de nombreuses révélations qui font défaut dans les tomes que j'ai lus précédemment. Il y a aussi beaucoup moins de violence ce qui rend la lecture plus agréable.

U4 : n'avez-vous pas vu ces visages, en janvier dernier, dans vos librairies ?



Quatre livres sortis en même temps aux Editions Dupuis. Je ne savais pas, en commençant la lecture, qu'il s'agissait d'une adaptation de romans de littérature jeunes adultes, parus en 2015, quatre tomes également, portant les mêmes noms, ou devrais-je dire prénoms, que les bandes dessinées. La série de romans se termine apparemment par un recueil de nouvelles, quand la série de bandes dessinées finit par un cinquième tome, Khronos, sorti le 13 mai 2022.



Les quatre premiers tomes peuvent se lire dans n'importe quel ordre : j'ai donc débuté avec Jules.



Il est parisien et vivait avec ses parents et son frère. On apprend que tous les adultes sont décédés d'un mystérieux virus U4, que seuls les adolescents restent en vie, que les installations, notamment électriques, ne fonctionnent plus et que des militaires, habillés en combinaisons intégrales de protection, tentent de réinstaurer un peu d'ordre, tout en brûlant les cadavres.



Jules jouait beaucoup à un jeu vidéo en ligne avant la catastrophe, Warriors of Time, WOT, où son pseudonyme était Spider Snake. le Maître du jeu, Khronos, a laissé un dernier message aux joueurs experts avant que tout s'éteigne : rendez-vous le 24 décembre sous la plus vieille horloge de Paris pour retourner dans le passé et empêcher la catastrophe.



Jules va progresser en découvrant sans doute la dernière petite fille en vie, en rejoignant d'autres jeunes, en croisant Koridwen à plusieurs reprises. Il est plein d'empathie et volontaire.



Cette première lecture donne envie de découvrir la suite : prochaine rencontre avec Koridwen !

Koridwen est de loin le personnage le plus attachant de la saga. L’espoir l’a quittée, après avoir enterré la dernière personne de son petit patelin. Seuls les animaux de la ferme lui tiennent compagnie. La solitude lui pèse, elle n’est pas sûre de pouvoir tenir bien longtemps. Elle s’est préparé un joyeux cocktail médicamenteux pour se suicider. Pourtant, elle n’en a pas encore trouvé le courage de sauter le pas. Les événements et une lettre ne vont pas lui laisser le choix.



La lettre lui vient de sa grand-mère. Elle est assez perchée et ressemble aux paroles du maître du jeu de WOT. Sa grand-mère ne jurait que par la médecine alternative et en plein d’autres grigris. Koridwen prend le tout avec des pincettes, mais elle a envie de croire que rien n’est perdu. Direction Paris ! Néanmoins, pas sans son cousin, le pauvre, il est handicapé mental, il doit être perdu. C’est hors de questions qu’elle le laisse tout seul. Il est sa seule famille. Un gros ours balourd néanmoins il est tendre.



L’aventure ne sera pas de tout repos. Koridwen est sensible, attachée à sa famille. Le duo qu’elle forme avec son cousin est tendre. Pourtant, elle reste une âme solitaire. Après avoir perdu autant de personnes, ça peut se comprendre. En plus d’avoir pris ses herbes, elle en emporte tout un tas d’outils avec elle. Parfois à la façon dont elle se déplace et évolue on dirait une taupe sauvage avec un nécessaire de plombier et une lampe torche frontale.



J’ai lu ce tome après celui sur Stéphane. Le contraste entre ses deux personnages féminins est assez frappant. Elles guérissent toutes les deux selon des méthodes différentes : l’une cartésienne et l’autre avec des connaissances de médecine alternative. Leurs esprits et leur force sont épatants, même si je me suis plus facilement identifiée à Koridwen. J’ai hâte de les voir toutes les deux ensemble. J’ai été contente d’entrapercevoir Jules et sa petite sœur d’adoption.



En résumé : Il ne m’en reste que Yannis avant Kronos et j’ai de plus en plus hâte de le lire. Yannis a l’air d’être le pendant masculin de Koridwen, un esprit plus ouvert et croyant. Vont-ils pouvoir gagner leur guerre contre le virus ? Le temps est peut-être leur ultime recours ?

⭐⭐⭐⭐

Note : 4 sur 5.


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Beaucoup de renversement dans ce tome, la vengeance motive les 2 parties, qui remportera la guerre des Alter Ego ?
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Gail LLewellyn est mandaté pour invalider la théorie des alter-ego, cependant il se heurte à la croyance de certains scientifiques et à plusieurs tentatives de meurtre dont il sort plus ou moins indemne grâce à une mystérieuse femme. Cette femme lui dit être envoyé par un homme riche dont il serait le dernier alter-ego, sa vision des choses commence à évoluer mais saura-t-il rester en vie assez longtemps pour définitivement ouvrir les yeux...
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En Résumé : J'ai encore passé un très bon moment de lecture avec nouveau du tome du cycle Alter Ego et le personnage Noah. L'intrigue continue a se densifier dans ce tome et surtout il vient confirmer certains points que le lecteur commençait à avoir. Le Lecteur commence enfin à se voir dévoiler cette machination qui se révèle complexe. L'idée des tomes indépendants, mais qui offre un fil rouge ne perd pas un seul instant de son originalité et on sent au fil des tomes le travail qui a dû être mis en place par les scénaristes pour obtenir une telle cohérence. Concernant le personnage de Noah il est différent des autres que j'ai lu, plus nuancé, il s'agit du fil du président et il est avide de pouvoir, je regrette juste que certains changement soit amenés un peu trop rapidement. Concernant les graphismes ils sont plutôt réussis, mais possèdent quand même quelques lacunes, quelques cases qui m'ont parue légèrement moins travaillés, rien de dérangeant tout de même. Il me reste deux tomes à lire et j'ai hâte de connaître la fin.



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Parmi les 4 personnages, c'est avec Jules que je termine. Tout concorde avec les rencontres avec Koridwen. Chaque personnage a son lot de peines et de souffrances. Ainsi, le sien tourne autour de son frère bien accro à la drogue... Ce tome met en évidence la survie. J'ai moins été emballé par ce tome mais je pense que c'est du à l'épée de Damoclès nommé Pierre. Je fonce lire le dénouement avec Khronos !

Je découvre ici Jules, le dernier des 4 personnages principaux de la série U4. Un tome résolument différent des précédents où l’histoire était collective. Ici, Jules survit seul dans un appartement parisien au cœur de l’épidémie. Il a affronté le fléau en continuant à incarner son avatar sur le jeu Warriors of Time. Pour trouver la force de sortir dans les rues de la capitale peuplées de bandes de jeunes pillards affamés et violents et leurs monceaux de cadavres, Jules se glisse encore dans la peau de Spider Snake, le héros guerrier. Confronté à son frère drogué et agressif, à la mort étalant ses corps en décomposition, Jules l’adolescent gamer et un peu timide doit puiser en lui toutes les ressources nécessaires pour devenir ce héros flamboyant capable de supporter la douleur tant physique que morale qui lui permettra de survivre dans ce monde qui a basculé dans l’horreur. Alors, il s’adapte, rejoint des jeunes de son lycée installés en bande organisée pour se protéger, apprend à manier de vraies armes et encaisse les coups. Jules est le plus sensible des quatre héros de cette dystopie. Il s’attache à la jeune Alicia, 5 ans qu’il recueille et protège comme un grand-frère, il tombe amoureux, il apprend le pardon. C’est le héros qui va le plus évoluer dans cette histoire. Je trouve que c’est vraiment le plus grand atout de cette série qui nous propose quatre portraits d’adolescents extrêmement différents dans leur caractère et leur façon de réagir face à cette tragédie mais qui le font chacun en gardant leurs valeurs et leur identité profonde. Le tome se termine, les quatre adolescents ont rejoint Paris, le 24 décembre approche et avec lui, le rendez-vous de Khronos, dernier espoir au milieu de ce chaos infernal.

Troisième tome lu sur les 5 de la série U4. Un opus qui dès les premières pages introduit la dimension fantastique qui jusque là restait absente dans cette dystopie. Koridwen est bretonne et survit dans son petit hameau logé au cœur de la nature en compagnie des animaux de la ferme familiale. Elle a enterré tous les membres de sa famille les uns après les autres. Elle mène une vie rude à s’occuper des bêtes qui restent et à se défendre des incursions de voyous du village qui en ont après ses ressources vitales et ses jeunes atouts féminins. Koridwen est une dure à cuire et se défend à coup de fourche n’hésitant pas à embrocher une cuisse ou deux. Elle aussi, adepte de ce jeu en ligne Warriors of Time, elle faisait également partie comme les 3 autres personnages des maîtres du jeu, guerriers d’excellence et fin stratège. Là voilà partie sur les routes cahotantes avec son tracteur pour retrouver son cousin Max du même âge, atteint d’autisme et interné dans une structure adaptée. Or tous les adultes ayant succombés, c’est un joli bazar que découvre la jeune fille à son arrivée. Après quelques péripéties rocambolesques, les deux adolescents rejoignent aux aussi la capitale. Dans ses bagages, Koridwen n’a pas oublié la malle d’herbes médicinales, héritage de sa grand-mère un peu sorcière ainsi que la petite comptine celtique que cette dernière lui chantait enfant. Ce duo armé de noblesse et de ténacité, d’un soupçon de magie et d’un gentil fantôme qui guidera leurs pas trouve très vite de quoi s’occuper à la capitale en sauvant la vie d’une petite fille de 5 ans qu’un fou furieux avait l’intention d’immoler à quelque obscure divinité. Les rebondissements s’enchaînent ainsi que les signes prémonitoires que le lecteur va chercher à décrypter en même temps que la jeune héroïne. Ce changement de ton dans la narration tournant toujours autour de cette pandémie mortelle dont les origines restent obscures et de ce mystérieux rendez-vous donné par le grand maître du jeu, Khronos à ses disciples renforce encore notre intérêt de lecture et nous implique encore plus fortement dans l’intrigue que l’on ne cesse de vouloir décrypter. Je termine ma lecture, emballée et encore une fois impatiente d’enchaîner la suite !

Jules vit cloitré dans l'appartement familial parisien, alors que le virus U4 a décimé la population mondiale. Il va prendre des risques pour se ravitailler, en attendant qu'arrive le rendez-vous donner par Khronos sur internet.

Encore un fois, je me suis plongé avec plaisir dans ce monde dystopique, où des ados doivent survivre et s'organiser sans les adultes. Jules croise Koridwen avant que chacun ne reparte de son côté pour vivre ses aventures avant, j'imagine, un regroupement final (dans le tome 5 peut-être).

Et les dessins sont toujours aussi intéressants, avec le trait marqué et des couleurs plutôt douces, qui font ressurgir avec force l'horreur de la situation que ces jeunes vivent.

Il me reste Yannis à lire, que j'ai hâte de commencer.

Koridwen est une jeune bretonne dont la famille a été tuée par un virus qui n'a épargné que les adolescents. Elle décide de partir à Paris pour répondre au dernier message qu'elle a reçu avant qu'internet ne plante.

J'ai beaucoup apprécié le personnage de Koridwen, qui se laisse portée par les croyances que lui a transmis sa grand-mère. Elle va chercher son cousin pour l'embarquer dans son aventure et traque les signes pour avancer dans sa recherche. Elle se fait quelques amis, des ennemis aussi.

L'histoire s'attarde aussi sur la réorganisation que demande un monde où les adultes ont disparu. Les adolescents qui restent doivent apprendre à se débrouiller et doivent nouer des alliances pour survivre à un monde nouveau.

J'avoue que chaque tome que je découvre de cette saga me donne envie de poursuivre l'aventure, et j'ai vraiment hâte de savoir de quoi il retourne. Le suspense à la fin de ce tome a aiguisé ma curiosité pour la suite.

Tiraillé entre ce qui est nécessaire… et ce qui est mal.



Mais quelles opérations secrètes se cachent derrière les activités de la U-tech et de la Wingard, en rapport avec l’association WW2A ?

Sous couvert d’action humanitaire anti-sida, celle-ci organise des tests secrets, effectués sur des millions d’humains à travers le monde…



…Eh bien ces mystères, Jonas en a pleinement conscience, tant il est un rouage essentiel de cette structure.

Mais son rôle ne lui plait pas, le clash est tout proche…



Une bonne idée que de mettre en scène des jumeaux. Un album où l’on découvre explicitement ce qui cloche. Ou plutôt les virages malsains qui ont conduit aux abus dont nous sommes témoins depuis 6 albums.

Et très bon point, on reboucle l’histoire de belle manière avec le premier opus (Camille).



Un héros tiraillé, mais c’est un peu poussif.

Il n’aime pas ce qu’il fait, on l’y oblige sous prétexte que « c’est moins pire que si c’était pas lui qui s’y colle », mais se prête volontiers, à mon sens, aux exactions commises.

Ce qui m’a le plus déplu néanmoins, c'est encore une fois la part de paranormal, trop conséquente, qui se dégage de l’album.

bien pratique, quand même ce pouvoir télépathique qui permet de faire le bien, mais surtout le mal, et de facilement localiser tout un chacun.



Dans l’ensemble, çà se tient bien, au vu de la complexité des liens entre les acteurs de ce thriller, malgré quelques éléments qui me font tiquer.

Ce tome nous montre encore un peu plus le machiavélisme du projet alter ego au travers de l'histoire des jumeaux Jonas et Jason qui ont le précieux pouvoir de retrouver les âme sœur. Si Jonas est naïf et tombe amoureux toutes les 5 minutes son frère Jason est beaucoup plus noir et accepte des contrats dans le dos de son frère.
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En résumé : J'ai passé un bon moment de lecture avec ce tome qui nous dévoile un personnage qui m'a paru plus profond et intéressant que les précédents car il se retrouve vraiment au milieu de quelque-chose qui le dépasse et va devoir faire un choix vital. Mais voilà, vu qu'il s'agit du dernier tome que j'ai lu j'ai trouvé qu'il apportait aucune nouveauté dans le fil rouge principal et permet seulement de confirmer des choses que je savais déjà, ce qui est un peu dommage. Rien de dérangeant, car je continue à trouver l'idée de mélanger l'intrigue sur six tomes et six personnages intéressante. Concernant les graphismes ils sont vraiment réussis, vif et pleins d'émotions et de sentiments. Dans tous les cas j'ai hâte de lire le dernier tome qui offrira un point final sur tous les personnages.



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Dans cet album, nous découvrons ce que le virus a provoqué à travers les yeux de Yannis. La particularité de cette série est que chaque tome relate les événements à travers un personnage choisi par un auteur différent. Ici, la violence est omniprésente et saute aux visages dès les premières pages. L'auteur ajoute une touche de fantastique à la science fiction.

Fin de la saga



J'avais été globalement emballée par l'adaptation BD de la saga U4 (j'ai parlé des 4 premiers tomes ici) et j'avais vraiment hâte de savoir comment tout cela allait se terminer.



Pour rappel, un virus s'est propagé et a tué la quasi totalité de la population. Les seuls à avoir échappé à la contamination sont les adolescents. Certains d'entre eux, joueurs d'un jeu vidéo en ligne, ont décidé de rejoindre Paris où les attendrait un mystérieux Khronos, leur promettant de remonter le temps et de changer le cours de l'histoire.

On retrouve donc Yannis, Koridwen, Jules et Stéphane, désormais réunis à la capitale.

Pourront-ils finalement retourner dans le passé et éviter à l'humanité ce virus mortel ?



Il m'a fallu un petit temps pour me réhabituer au style de l’illustrateur. Si les décors sont très beaux, les couleurs sublimes mais les visages des personnages ne me séduisent vraiment pas. Cependant, comme je l'avais dit des autres tomes, l'intrigue prend le pas sur le trait.



La BD respecte parfaitement l'histoire originale et donc... cette fin me frustre terriblement.

Bien sûr, la morale est jolie - les ados sont le futur, l'espoir d'un monde meilleur. Mais les fins ouvertes ne sont pas ce que je préfère...

Il y a beaucoup de facilités dans le scénario et la fin ne me semble pas à la hauteur des promesses de l'intrigues.



Ceci dit, cela reste une BD très plaisante à lire, certainement beaucoup plus "philosophique" que d'autres post-apo. Une BD en tout cas qui invite à réfléchir, à prendre son destin en mains et à choisir ses priorités...



À découvrir dès 14 ans.
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