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Critiques de Raymond E. Feist (868)
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Faërie

Je m'attendais pas à ça !

On est à notre époque, dans notre monde à nous et ici l'auteur fait évoluer sont histoire avec plusieurs légendes celtiques dans la propriété d'une famille.

Les événements vont s'enchaîner lentement mais sûrement jusqu'à un final excellent.



Les personnages sont bien développés autant du côté humain que du côté du peuple magique, on à les deux frères jumeaux de la famille qui sont attendrissant qui m'ont vraiment plus et parmis les personnages surnaturel j'ai adoré quasiment tout le monde, gentil comme méchants, en fait il ont tous un bon et un mauvais côté.



Le dernier tiers du récit est impressionnant. Par Saint Patrick j'ai adoré ce livre !
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La guerre de la faille, tome 1 : Magicien -..

En 1997, je lisais le premier volume des aventures de Harry Potter. Un peu plus de 15 ans s’écoulent et me donnent l’occasion de lire le premier volume des Chroniques de Krondor. On pourrait croire que cette progression témoigne d’une évolution dirigeant mes lectures vers plus de noblesse dans le monde belliqueux et surhumain de la fantaïsie. Il n’en est rien. Rendez-moi mon Harry Potter !





L’histoire de Pug l’apprenti ressemble à s’y méprendre à celle du petit sorcier. Comme lui, il est orphelin. On retrouve le mythe de l’enfant bâtard qui découvrira avec le temps qu’il est issu d’une lignée royale et qu’il n’a pas à rougir d’être un pauvre trublion sans grâce et sans amis. Parce qu’il ressemble à un canard boiteux, Pug regarde ses camarades avec envie : leur ressemblera-t-il un jour enfin ? se demande-t-il avec un mélange d’appréhension et d’envie. Mais oui, crétin, a-t-on envie de lui répondre –c’est le but de tout roman initiatique, et celui-ci, avec ses 2000 pages et des poussières, traîne un peu les basques pour permettre à son personnage de s’accomplir en écrasant les autres comme ceux-ci l’ont écrasé. Comme Harry Potter, Pug aime à sortir des sentiers battus et lorsqu’il se promène dans la forêt, il rencontre le garde-forestier géant et barbu qui vit dans une cabane au milieu des conifères, en compagnie d’un dragon de compagnie aussi adorable qu’un toutou. Hagrid et Norbert, sortez de ce pastiche !





Alors que J. K. Rowling conférait une âme à ses personnages en sondant leurs caractères et en exploitant toute la complexité de leurs sentiments, R. E. Feist se bat encore au seul stade de la description physique : « Les cheveux bruns, les yeux bleus, Roland était grand pour son âge », semble-t-il peiner à écrire jusqu’à ce que, le point posé en fin de phrase, on l’entende presque soupirer de soulagement. Un personnage de décrit, un ! Lorsqu’il s’agit de nous dresser le portrait de Pug, héros principal de ce roman, R. E. Feist introduit davantage de variations. « Pug rougit » -le suspens est à son comble : « Il était le plus petit des garçons de son âge au château ». Et comme il est le plus petit des garçons, forcément, il a un peu de mal avec les filles et ça lui cause bien des tourments. R. E. Feist plonge alors tête la première dans l’exploration sentimentale de sa petite créature : « Pug aperçut la princesse et sentit son cœur se serrer un peu ». Nous n’en saurons pas davantage, mais le temps nous aidera à comprendre que ce personnage connaît maintes réactions organiques étranges. Ainsi, après une vingtaines de pages de faux suspens menant à la nomination de Pug en tant qu’apprenti (c’est le titre du volume), lorsque le maître Kulgan lui demande : « Pug, orphelin du château, acceptes-tu de te mettre à son service ? », le pauvre petit fut paralysé de son corps tout entier : « Pug était tout raide ». Drôles de mœurs…





Essayons un peu de nous intéresser à l’univers de Krondor. On y trouve des forêts, des châteaux, des elfes et des bestioles, comme dans n’importe quel autre livre de fantaïsie. L’originalité de ce monde tient surtout à l’épithète qui accompagne des mots que l’on trouve dans n’importe quel autre livre. Mettez-moi de l’elfe à toutes les sauces et la plus vulgaire campagne devient une lande frissonnante de monstriaux. « Les chevaux elfiques » sont bien plus impressionnants que de simples poulains et prière de s’agenouiller devant la « reine des elfes ». De toute façon, tout ceci est beau. Si Pug le pense, c’est que c’est vrai : « Il emplit ses yeux de cette vue qui le laissait muet ». Si seulement il n’y avait que la vue qui le laissait muet ! Mais ce n'est pas le cas, et le pauvre Pug est aussi passionnant qu’un flétan.





Si ni le personnage, ni les paysages n’ont su retenir votre attention, peut-être apprécierez-vous toutefois le voyage que nous permet d’effectuer R.E. Feist vers une société franchement sexualisée, comme aucun conte pour enfants n’avait jamais osé la décrire : « Les filles s’asseyaient le long du muret qui longeait le jardin de la princesse et papotaient au sujet des dames de la cour du duc. Elles mettaient presque toujours leurs plus belles jupes ou leurs plus belles robes et leurs cheveux brillaient tant elles les avaient lavés et brossés ».[/i] Les intérêts politiques se veulent un mélange de système féodal et d’utopie sociale dont le système est aussi confus et imprécis que n’importe quel programme électoral contemporain : [i]« Il devait être alors au service du propriétaire, sans lui être lié comme l’était un serf. Les francs tenanciers étaient des hommes libres qui donnaient une partie de leurs récoltes ou de leurs troupeaux en échange de la terre qu’on leur laissait. Il devait être libre. »





Après une heure de lecture, le moral est déjà au plus bas. Une heure de lecture de plus, et la folie guette le lecteur qui pense avec envie à la pile de vaisselle sale à laver qui l’attend –tout lui semble alors plus enviable que la lecture de ces Chroniques. Mine de rien, on saute une page, puis deux… puis dix, vingt, cinquante d’un coup ! Arrivé au milieu du livre, on se rend compte que l’histoire n’a pas beaucoup évolué. Pug ressemble toujours à un Pog. Aux trois quarts du livre, on se félicite de n’avoir pas perdu son temps : « Ils s’étaient battus trois fois en six jours et maintenant les nains n’étaient plus que cinquante-deux ». Follement palpitant. Le souffle épique semble tout de même prendre de l’ampleur : « Nous risquons énormément : notre famille, notre clan, notre honneur et peut-être l’empire lui-même ». Cela semble ridicule au lecteur qui risque de perdre plusieurs dizaines d’heures à lire les quelques 2000 pages des Chroniques de Krondor.





C’est à ce moment-là que se pose la question de l’utilité de certaines lectures. Question peut-être hérétique pour certains mais que je ne peux pas m’empêcher de me poser : à quoi cela sert-il de lire Pug ? L’univers n’est pas original, l’écriture est affligeante, et le tout nécessite des heures de lecture qui auraient pu être utilisées à meilleur escient. N’importe quelle vie semblera plus intéressante que celle dePug –même la vôtre.





Dans les dernières pages de ce volume, un personnage quelconque est traversé par une étincelle de génie : « Froissant le parchemin, il le jeta dans un brasero et quand il fut totalement consumé par les flammes, il oublia ses inquiétudes et retourna à sa tente ». Le livre devrait subir le même sort.





Je remercie l’ami qui m’a offert ce livre pour Noël. Cela partait d’une bonne intention.
Lien : http://colimasson.over-blog...
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La Guerre de la Faille, tome 4 : Ténèbres sur..

Ce dernier tome de la saga La guerre de la faille est dans la continuité du tome 3. Je vais pour une fois faire bref car je n'ai pas grand-chose à rajouter sur ce que j'ai déjà dit sur les tomes précédents.



Raymond Feist nous présente une histoire classique, au final assez simple mais de manière fort efficace et avec des personnages attachants que l'on prend plaisir à suivre. J'ai particulièrement aimé dans ce tome toute la partie sur le siège d'Armengar que j'ai vraiment trouvé très chouette. Toute la partie en parallèle avec Pug et Thomas se révèle elle aussi sympathique et bien menée.



J'ai dans l'ensemble passé un très agréable moment à la lecture de cette trilogie et je me réjouis des nombreux autres cycles qui m'attendent. Avec la guerre de la faille l'auteur présente une saga qui à défaut d'être vraiment remarquable remplit à merveille son rôle : elle offre un divertissement agréable pour les amateurs du genre et je ne regrette pas d'avoir découvert celle-ci. J'ai maintenant hâte de découvrir La Trilogie de L'Empire que l'auteur a coécrit avec Janny Wurts.

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La guerre de la faille, tome 1 : Magicien -..

Je n'ai pas été emballé plus que ça par les péripéties du jeune apprenti magicien, Pug. Il est vrai que je venais de terminer coup sur coup "Druide' d'Olivier Péru et "les fables de l'Humpur" de Pierre Bordage, difficile de passer après.

Pug est orphelin et vit dans un univers moyenâgeux peuplé de Gobelins, d'Elfes, de Nains, de Trolls, d'Humains bien sûr, de magiciens et pleins d'autres trucs dans le genre : en somme un univers classique de fantasy. A la décharge de Raymond E. Feist ce livre date de 1982 et à part le passage qui ressemble étrangement à la traversée des mines de la Moria, on ne peut pas en conclure qu'il se soit largement inspiré des autres. A treize ans Pug devient l'apprenti d'un magicien, Kulgan. Il gagnera ses lauriers en sauvant la princesse Carline des griffes de deux Trolls. Après leur avoir balancer des pierres à coup de fronde, il prononcera une incantation magique et les deux agresseurs mourront dans d'atroces souffrances.

J'ai trouvé un manque de vigueur évident, un manque d'action, des scènes trop longues pour retenir mon attention, une histoire qui avance lentement … trop lentement : sautez dix pages et vous ne perdez pas le fil de l’aventure. A plusieurs reprises j'ai été obligé de me reconcentrer pour revenir dans ce livre mais rien n'y a fait : la force centrifuge m'en éloignait sans cesse : ai-je fermé le gaz ? Aurai-je assez d’essence pour aller au boulot demain ? Miroir, mon beau miroir … euh mais qu’est-ce je raconte ?

Sûr je ne lirais pas les suivants !

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La Trilogie de l'Empire, tome 2 : Pair de l..

Dans La trilogie de l’Empire on apprend ce qu’il se passe de l’autre côté de la Faille pour ceux qui ont déjà lu La guerre de la Faille, première trilogie que Feist écrivait sur Midkémia. Ici nous sommes dans le monde de Kelewan où vivent les tsuranis les adversaires des midkémians. Et c’est une héroïne qui nous fait vibrer au rythme de ses aventures : Mara, dame des Acoma. Dans le premier tome nous assistions à son ascension suite aux décès de son père et de son frère. Par ses manœuvres elle réussit à se débarrasser d’un ennemi responsable de la mort de ses proches.

Dans ce deuxième tome, les intrigues et les trahisons se poursuivent au sein du Conseil et Mara fait la connaissance de nouveaux personnages amis et ennemis. De plus elle s’attache à un esclave midkémian qui se révèle être un guerrier et un fin tacticien. Mais toutes les règles et traditions tsuranis ne leur permettent pas de vivre leur amour au grand jour. A travers cet amour, Mara va remettre en question une partie des traditions et valeurs de son peuple qui lui semblent obsolètes et cruelles.

Malgré tout, c’est une pure Tsurani, qui sait rester maître de ses sentiments et de ses émotions du moins en apparence car au fond d’elle-même c’est une vrai poudrière. On assiste à ses différents états d’âmes aussi bien affectifs que décisionnaires en tant que souveraine. On la sent parfois fragile face aux tourments qu’elle affronte, mais sa force est là qui refait surface à chaque écueil qu’elle rencontre.

A travers ses aventures elle perd aussi certains de ses grands soutiens qui l’ont accompagnés dans ses premiers pas de souveraine. Un ennemi plus que puissant veut sa perte et celle de son enfant. Il veut éradiquer tout ce qui est Acoma. Qui sera le plus fort mais surtout le plus fin au sein du grand jeu du Conseil et même de l’Empire ? Car c’est la survie de l’Empire qui est en jeu. Tout n’est que stratégie, mais au fond tout doit être fait pour le bien de l’Empire.



J’aime toujours autant l’écriture de Feist et de Wurts. C’est dynamique, foisonnant, l’action est là, rapide et vive. Les sentiments aussi qui tempèrent les moments durs de la guerre omniprésente au sein des familles Tsuranis . C’est ce juste mélange qui produit un roman coup de cœur pour moi. Déjà deux tomes de lus. Il me tarde de poursuivre avec le troisième en compagnie de Fifrildi ma chouette co-lectrice avec qui j’ai échangé régulièrement mes impressions et sentiments. Échanges fort agréables, à très bientôt pour la suite.^-^



A signaler néanmoins, pour ceux qui n’ont pas lu la trilogie de La guerre de la faille, qu’il y a plusieurs interactions entre les deux trilogies surtout dans ce 2ème tome, où certains faits de la guerre de la faille sont révélés. Perso j’ai déjà lu la première trilogie il y a longtemps donc ça ne m’a pas gênée. La trilogie de l’empire a été écrite après pour mieux nous faire connaître les Tsuranis qui attaquaient Midkémia. Et c’est une réussite avec une héroïne superbe et attachante.
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La Trilogie de l'Empire, tome 1 : Fille de ..

Franchement, c’est trop cool babelio.

Je n’aurais probablement jamais lu cet ouvrage s’il n’y avait pas eu de lecture commune d’organisée, et cela aurait été bien dommage car j’ai beaucoup aimé. Merci les amis !



La Fille de l’Empire est le premier tome de « La Trilogie de l’Empire » de R. E. Feist, co-écrit avec Janny Wurts. Je découvre ces auteurs par la même occasion et c’est une belle surprise pour moi.



Mara est une toute jeune femme sur le point d’intégrer l’ordre de Lashima lorsque le commandant Keyoke, qui dirige l’armée de sa famille, pénètre dans le temple et l’invite à la suivre. Elle comprend alors que sa venue est porteuse d’une triste nouvelle : son père et son frère sont morts et c’est à elle maintenant de gouverner sa maisonnée en tant que Dame des Acoma.

Commence alors pour Mara un long chemin semé d’embuches pour sauver son clan menacé et venger sa famille, car ses ennemis sont nombreux dans le jeu du Conseil…



On découvre un univers de fantasy qui rappelle beaucoup le Japon féodal par le décor - les descriptions des paysages et des habitations - mais aussi par ses rituels, ses traditions et coutumes présentés. Mais c’est surtout ce code de l’honneur poussé à l’extrême qui régit complètement l’organisation de la vie quotidienne et les relations entre les clans. Peu importe les complots, les trahisons et les meurtres tant que l’honneur est sauf et que les apparences sont conservées.



Pas facile pour Mara de survivre dans ce nid de vipères. Elle est novice en la matière mais elle apprend vite et c’est un vrai plaisir que de la suivre dans ce jeu dangereux. Elle m’a paru très cruelle à certains moments de l’histoire - je pense au sort qu’elle a réservé à Buntokapi, même si celui-ci m’était fortement antipathique, ainsi qu’au malheureux Bruli - mais le respect des traditions l’impose, il faut être le prédateur pour ne pas devenir la proie. Tous les personnages sont un peu victimes dans ce jeu où les scrupules sont à bannir pour survivre, il n’y a pas de méchants ni de gentils.



Dans ses plans, Mara peut compter sur le soutien de ses proches : le perspicace Keyoke, le fidèle et habile soldat Papéwaio, les conseils de son ancienne nourrice et servante Nacoya, mais également sur de futurs personnages qu’elle gagnera à sa cause par son intelligence (). De beaux personnages auxquels on s’attache aisément.



Un excellent moment de lecture que j’ai pris plaisir à partager avec mes petits camarades de la LC. Vivement la suite !



Challenge Multi-auteures SFFF 2020
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La Trilogie de l'Empire, tome 1 : Fille de ..

De Raymond Feist, comme beaucoup j’ai lu il y a très longtemps la trilogie « Les chroniques de Krondor », qui d’ailleurs m’a fait découvrir le monde de la fantasy. Donc cette lecture est vraiment une bonne pioche et je la fait en compagnie d’autres babeliautes dans le cadre d’une lecture commune.

Cette trilogie est co-écrite avec Janny Wurts, écrivaine américaine. On le sent dans les différentes descriptions faites au travers du roman aussi bien des personnages que des lieux.

Nous avons donc Mara, jeune fille de 17 ans qui au début de l’histoire veut consacrer à la déesse Lashima. Nous sommes dans le monde parallèle de Midkemia chez les Tsurani. Son père et son frère viennent de mourir au combat et la jeune fille doit reprendre le flambeau. Aussi bien dans le jeu du conseil qu’au point de vue de son domaine. Sa maison est très affaiblie mais elle pourra compter sur son entourage, sa vieille nourrice Nacoya, Keyoke le chef de son armée, et Papéwaio son chef de troupe. A ce petit groupe d’intimes se rajouteront au fil de l’histoire d’autres personnages très importants dans le jeu qu’elle va mener contre les familles ennemies.

C’est une jeune femme inexpérimentée dans le domaine de la gestion d’un domaine mais aussi au niveau politique. Au fil des ans et de ses expériences elle va se découvrir le goût de s’en occuper et va devenir très subtile dans ce fameux jeu du conseil, que toutes les familles tsurani haut placées s’efforcent de jouer. Jeu mortel il s’en faut. C’est du quitte ou double. Tout est à gagner tout est à perdre. Mais ce qui compte le plus dans ce monde, ce sont les apparences, tout peut se faire du moment que l’honneur soit sauf.

Mara l’apprendra dans la souffrance et les désillusions. Mais sa vengeance est au bout et rien ne l’arrêtera.

J’ai vraiment passé un excellent moment avec ce premier tome, les us et coutumes ressemblent à s’y méprendre à celles du Japon médiéval. Le chef de guerre est tout puissant comme le Shogun. Et il me tarde de continuer sur le tome 2 et de retrouver Mara et sa maisonnée.
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Faërie

«Une communication silencieuse s'établit entre les jumeaux. Cet endroit est effrayant, pensèrent-ils.»



Dès les premières pages, on sent une atmosphère étrange, voire inquiétante. On va également à la rencontre de nos héros, Phil amène sa famille venir s'installer au bord d'une forêt. On fait tout de suite connaissance avec eux.



Intense, Torpeur, Épouvante



Au fil des pages, tu suis nos héros dans leur quotidien, et tu détectes une sensation de malaise, dans l'air. Tu distingues quelque chose qui épie dans l'ombre. Il se dégage alors une sensation de peur et de crainte.



«En fait, ces bois sont supposés être hantés…»



L'auteur Raymond E. Feist crée toute une histoire autour de «Faérie». Comme c'est mon premier livre, je suis agréablement surprise par ma lecture. Je suis à la fois émerveillée et terrifiée. Je découvre chez lui son talent remarquable de conteur. Je remarque également qu'il aime nous faire partager des légendes celtiques autour de son histoire, c'est à mon avis une grande force de cet auteur.







Qu'est-ce qui se passe donc dans Faérie ? Je vous mets donc la définition du dictionnaire :





C'est un roman assez mystérieux, c'est un adjectif qui le définit bien. Au fil des pages, tu te laisses happer littéralement par l'ambiance. Je ne sais pas si je vais trouver les bons mots pour vous la décrire… tu es totalement submergée, ça s'épreigne sur toi et tu deviens toi-même un visiteur qui observe les lieux, les décors et qui regarde les personnages se faire manipuler.







Inconnu, Danger, Secret



Je peux comparer «Faérie» qui à mon avis, ressemble un peu au conte «Alice au pays des merveilles.» L'auteur Raymond E. Feist sait bien faire douter son lecteur. Il emploi des descriptions détaillées, qui te donnent des illusions. Tu te demandes comme les héros, si c'est un songe ou si tu es bien éveillé.







À vrai dire, quand tu entres dans cet univers, tu ne sais pas où tu mets les pieds. Tu te laisses totalement envahir, tu es de plus en plus intrigué et tu t'attaches aux personnages hauts en couleurs. Tu te demandes s'il y a des ombres derrière toi, si tu es bien réel ou si tu es dans un monde imaginaire.

Au cours de ma lecture, je constate que l'auteur Raymond E. Feist parvient très bien à accaparer son lecteur par ses personnages, son climat obscur et son suspense. Je remarque également que le livre est bien construit, il est aussi divisé par partie. Je trouve que les chapitres ne sont pas longs à part la dernière partie.

Pour la finale, j'aime bien le déroulement, l'auteur sait bien trans-mettre les émotions et le sentiment de peur au lecteur. Je trouve aussi que les explications autour des légendes, c'est beaucoup pour moi même si c'est intéressant. Je tiens à dire que je trouve que la fin est un peu longue, car j'ai hâte de voir comment ça se termine. C'est les deux points, que je relève, car ma concentration s'est un peu relâchée, à ce moment-là. J'espère que je me suis mieux expliquée cette fois-ci.







Je vous mets en garde : Faérie n'est pas un conte pour enfant, on peut dire que c'est une histoire pour des adultes. On y retrouve tous les éléments essentiels qu'on aime, on se laisse bercer par la douce lumière du jour et on se laisse transporter par la noirceur, quand la nuit tombe.

Qu'est-ce que Faérie ? C'est un mélange de fantasy et de fantas-tique, c'est deux mondes parallèles à laquelle on adhère. L'auteur nous donne un cadre ensorceleur et les émotions sont au rendez-vous. Je n'oublierai pas de sitôt les personnages auxquels je me suis attachée, cette magie qu'entoure cet endroit. Est-ce que c'est un lieu envoûté ou maudit ? Avec ce roman, je suis ravie de découvrir la plume douée de Raymond E. Feist. C'est un très bon moment de lecture, je le recommande mais c'est un monde à part car on retrouve des scènes qui sont angoissantes et qui donnent égale-ment des frissons. Encore une fois, est-ce qu'il faut croire tout ce que nos yeux voient ? Voilà, la question, que je me pose.

Pour finir, j'ai hâte de lire les autres critiques qui s'en viennent et je le rappelle la lecture c'est une question de goût. Chaque personne est unique et elle possède ses propres perceptions.



Isabelle
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La guerre de la faille, tome 1 : Magicien -..

Ça y est, j’ai commencé les Chroniques de Krondor de Raymond Feist qui est je crois bien le seul auteur dont j’ai acheté plus de 6 ou 7 romans dans ma PAL sans jamais n’avoir rien lu de ce dernier. Il faut dire que cette saga d’une trentaine de tome apparaît aujourd’hui comme un classique de la fantasy. Une raison déjà suffisante d’attirer ma curiosité, une curiosité amplifiée par la lecture de tous les avis dithyrambique ou presque sur la Trilogie de l’Empire.



Autant vous dire donc que j’espérais aimer le premier tome de cette saga qui annonçait si c’était le cas potentiellement de très nombreuses sympathiques heures de lectures vu le nombre et la taille des romans de l’auteur.



C’est ainsi avec enthousiasme que j’ai commencé ma lecture de ce pavé, un enthousiasme qui est je dois le dire vite retombé après une cinquantaine de pages lus et un premier constat. Cela se lit bien, la plume est simple, sans fioritures et va à l’essentiel mais le tout est plutôt lent, très jeunesse et bien entendu très classique. Difficile de lui reprocher ce dernier point mais sortant du cycle du sorceleur de Sapkowski j’ai trouvé sur le coup cela bien fade.



Je l’ai reposé quelques jours, fait deux courtes petites lectures entre deux avant de poursuivre espérant voir l’intrigue enfin décoller et avoir cette petite impulsion qui donne envie de continuer la lecture. Une fois l’intrigue enfin lancée mon intérêt est un peu remontée. C’est du lu et relu mais c’est au final franchement pas désagréable à lire.



Pour faire simple, on fait la connaissance dans ce premier tome d’un jeune garçon qui va devenir apprentie magicien dans un petit duché quand une guerre se déclare ce qui va l'entraîner dans une folle aventure avec des nains dans leur grotte sombre et dangereuse et des magnifiques elfes habitant dans leur mystérieuse forêt. Le peu d’originalité ici tient seulement aux envahisseurs qui viennent d’un autre monde passant par une faille reliant les deux univers.



Peu à peu l’histoire se complexifie, les personnages sont plutôt sympas à suivre et je dois dire avoir vraiment bien apprécié le dernier quart du roman en compagnie d’Arutha, l’un des fils du duc pour la défense tant bien que mal de la Crydee face aux Tsurani, ces envahisseurs d’un autre monde dont on sait dans ce premier tome que bien peu de chose.



Ainsi si la partie 1 de Magicien n’a aujourd’hui rien d’extraordinaire, elle permet néanmoins de poser calmement mais sûrement l’univers et les principaux protagonistes de cette histoire de fantasy tout en attirant la curiosité du lecteur sur ce qui reste le grand mystère de ce tome : qui sont donc vraiment ces envahisseurs ? Une réponse dévoilée dans la seconde partie que j’ai lu d'affilée mais qui fera l’objet d’une seconde critique.

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La Trilogie de l'Empire, tome 1 : Fille de ..

Mara avait choisi de rejoindre l'ordre de Lashima et de mener une vie de recluse mais le destin en a décidé autrement.

La cérémonie durant laquelle elle devait prononcer ses voeux est interrompue. Papéwaio, fidèle soldat du clan lui apprend que son père et son frère ont été tués, trahis par le chef des Minwanabi. Désormais, seule héritière, elle doit regagner ses terres et sauver la maison des Acoma de la ruine et de la honte.

Intrigues et complots sont au menu du "jeu du Conseil" et derrière son apparence innocente, la dame des Acoma apprend vite ...



Lecture totalement addictive à l'intrigue captivante. On ne s'ennuie jamais. J'ai hâte de connaître la suite.



Challenge multi-auteures SFFF 2020





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La Trilogie de l'Empire, tome 1 : Fille de ..

La Roue de la vie a choisi le sort de Mara .

Jamais elle ne nouera la coiffe de l'ordre de Lashima .

Son père et son frère sont tombés dans une souricière .

Ils ont péri .



Le " mangeur de pain rouge " , Tasio , un Minowabi , est le responsable .

Il a lancé l'ordre d'attaquer les barbares , supérieurs en nombres dans le Midkemia .

Il est arrivé un peu tard pour les épauler en sachant qu'il verrait tant de valeureux soldats gisant dans leur sang avec leur chef Sezu à leurs côtés .



Cette traîtrise a interrompu les voeux de la jeune Mara .

Orpheline , elle reste la dernière de la famille Acoma .

Son retour sur ses terres est nécessaire .

Elle devient " dame Acoma !



Cette trilogie est loin d'être une chantignole .

Elle raconte l'épopée de dame Mara , de la première à la deux mille quatre cent et unième page .



Je vous ai conté les premiers éléments de cette aventure vraiment " fantastique " et je désire vous aider ( car j'ai eu quelques difficultés à retrouver qui était qui , vu la quantité de noms qui apparaissent et disparaissent ) à avancer avec plaisir dans la suite combien passionnante de l'histoire .



Voici donc la liste des Grandes Familles et leur Clan .

Je vous épargnerai les Familles Mineures .



Clan Hadona : Famille des Acoma ; Lujan ; Chekowara



Clan des Shanshoni : Famille des Minwanabi



Clan des Ionani : Famille Anasati ; Chumaka ; Bonturo ; Tonmargu



Clan des Xacala : Famille des Xacateras



Clan des Kanazawaï : Famille des Shinzawaï ; de Keda



Clan des oaxatucan : Famille des Omechan



Je vous souhaite autant de plaisir que j'ai pu ressentir , sur même pas quinze jours tellement j'étais " accro " à terminer ces brillants pavés .























Mes sources : wikipédia

personnages des Chroniques de Krondor

( dictionnaire.senagent.leparisien.fr )

































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La Trilogie de l'Empire, tome 2 : Pair de l..

Un classique roman de transition, ce tome 2 de trilogie ? Oooh, que non ! Un classique tout court !



Raymond E. Feist et Janny Wurts innovent d'emblée dans cette suite. Mara, dame des Acoma est beaucoup moins sur la crête de la survie de sa famille. Elle a acquis richesse et une réputation certaine de brillante joueuse du Grand Jeu. de plus ses ennemis mortels, les Minwanabi, lèchent leurs blessures d'honneur. Mara a le temps de respirer, de développer son commerce… et d'acheter des esclaves.

C'est l'innovation majeure qui va porter ce récit. En décidant d'acheter des esclaves midkémians, prisonniers lors de la guerre de la Faille, Mara va faire du domaine des Acoma le théâtre d'une confrontation de culture. La culture japonisante extrêmement codifiée des tsuranis (le peuple de Mara) a du mal à réagir face à ces esclaves impertinents dont l'attitude rappelle l'impudence ironique de Steeve McQueen dans La Grande Evasion (irais-je jusqu'à évoquer Stalag-13 ? Quand même pas). D'un côté le fait que les ex-soldats midkémians n'aient pas décidé de laver leur honneur en se suicidant est incompréhensible ; de l'autre l'honneur exige au contraire à rester en vie et à tout tenter pour s'évader.



La confrontation s'incarne surtout dans la relation entre Mara et Kevin, le bel esclave midkémian rouquin (toutes les copines babélionautes qui ont lu ce livre en sont tombées amoureuses, peuh !). Mara confirme une attitude curieuse et progressiste, mais il y a des limites ; les heurts sont fréquents. Je me suis parfois surpris à ne pas croire possible le comportement plutôt libéral de Mara – relativement à la culture tsurani – mais il faut tenir compte du temps qui passe. En effet, en dépit de la taille du bouquin (pas loin de 900 pages en poche) les ellipses sont nombreuses. Les années passent sans que le lecteur le sente, et ce temps long permet aux idées, à la compréhension réciproque de pénétrer par osmose de part et d'autre et de s'imprimer dans les esprits.

Il faut noter que l'évolution de Mara est profonde au cours du roman. D'un chef de famille puissant et rusé tsurani jusqu'à la moelle, elle converge vers une conduite altruiste et pacifique à la mahatma Gandhi. J'y vois la victoire des valeurs sociales occidentales contemporaines – l'importance de la vie humaine, la lutte nécessaire contre la pauvreté, l'égalité – sur celles d'une société dont, au fond, on ne peut admettre la réalité que comme une relique de l'Histoire. Je ne sais pas si les auteurs ont consciemment manoeuvré dans ce sens ou si c'était la seule voie possible pour un roman qui doit dégager, en fin de compte, un message positif.



Le temps long est aussi à l'oeuvre dans les complots qui se réfléchissent sur des années (de nos jours on a du mal à penser plus loin que les prochaines élections). Ce sont les infâmes Minwanabi qui sont les maîtres de ce jeu dans ce tome (c'est l'effet volume2 : l'Empire contre-attaque, arf !) grâce à l'inquiétant Tasaio. Mara est plus dans la réaction à chaud, l'improvisation géniale mais risquée. Son maître espion Arakasi – un personnage des plus fascinants – est moins efficace que dans le premier tome et elle est souvent dans l'expectative.

Comme dans Fille de l'Empire, il est assez aisé de deviner quand Janny Wurts est à la plume. Elle nous offre des descriptions magiques et sereines de la vie tsurani, et surtout une pénétration psychologique de Mara toujours émouvante. le traumatisme que la Dame a subi au cours des années de vie commune avec son défunt mari Buntokapi éclate à travers sa peur panique à l'idée d'être approchée par un autre homme. Sa crainte pour sa famille et son fils inonde le lecteur un tant soi peu empathique. . Raymond E. Feist, lui, manipule à merveille les dialogues diplomatiques et le clash des combats. Son talent est indéniable quand il s'agit de nous happer en nous rongeant les ongles, inquiets de savoir qui va se sortir d'une situation périlleuse (la nuit des épées sanglantes est un chef d'oeuvre).



Différent du premier tome, ce livre l'est aussi par la connexion qui le lie à la guerre de la Faille racontée par Feist dans Magicien. Bien qu'il ne soit pas nécessaire de lire ce dernier avant, les événements qui y sont racontés déboulent dans Pair de l'Empire et désorganisent complètement le Grand Jeu. On a l'impression qu'un ouragan passe sur le monde de Kelewan, obligeant tout le monde à se protéger en attendant que ça passe. Lorsqu'il est passé, tout est bouleversé et les actions des uns et des autres vont être largement déterminés par ce maelstrom. La lutte des Acoma et des Minwanabi passe au second plan, comme une onde éloignée de sa source. C'est seulement dans la dernière partie que le Jeu, profondément modifié, reprend le contrôle du roman.



Arrivé à ce moment de la trilogie, je ne peux que m'interroger sur ce que peut contenir le dernier, tout aussi épais que celui-ci. On pourrait très bien s'arrêter ici. Et pourtant, les copines babélionautes ont adoré ce troisième. Tome. Ma curiosité est exacerbée mais j'ai besoin de laisser passer quelques mois pour me remettre de mes émotions. Après tout, je viens de passer trois semaines sur Kelewan. Il faut moi aussi que je retrouve ma sérénité.

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La Trilogie de l'Empire, tome 3 : Maîtresse d..

Et voilà, je viens de terminer en compagnie de Fifrildi notre lecture commune avec les aventures de Mara, Dame des Acoma et de ses fidèles compagnons.

Superbe aventure en compagnie de tout ce petit monde, qui nous mène de la toute jeunesse de Mara, novice au temple de Lashima aux marches des plus hautes fonctions.

Les personnages sont attachants, nombreux, au début on s’y perd un peu et puis au fil des tomes ils nous accompagnent au fil de la vie de Mara. Ils nous deviennent familiers.

Un petit bout de femme que toute sa maisonnée adore et respecte. La haine aussi est là mais même ses ennemis la respectent. Respect pour ses qualités tsurani mais aussi sa valeur à vouloir changer un pouvoir et des traditions vieilles de millénaires. Fermeté et empathie font qu’elle sait fédérer des caractères différents autour d’elle et leur donner toute son attention.

L’affrontement des grandes maisons y est de rigueur au nom de l’honneur, le meurtre, l’emploi des Tongs (assassins professionnels et mercenaires), le jeu du conseil y est omniprésent. Tout le monde y joue avec plus ou moins de chance. Tout le monde n’est pas aussi doué que Mara pour mener le jeu. Et c’est par la manipulation, l’espionnage mais surtout le dévouement de son entourage mais aussi sa finesse d’analyse qu’elle pourra mener ce qu’elle désire au plus profond de tout. Rétablir le mot honneur au vrai sens du terme et non pas au sens du crime.

Dans ce tome les cho-ja, insectoïdes mystérieux sont à l’honneur, ils ont beaucoup à apprendre à Mara dans ce monde où la magie est présente avec les Tout-puissants (sortes de mages qui sont au dessus des lois dans le monde Tsurani, tout le monde les craint et les respecte). Mais comme dans toute confrérie, il y a du bien et du mal, des hommes bons et des hommes imbus d’eux même.

L’amour aussi est là, tout d’abord avec le barbare Midkémian Kevin, qui lui fait le plus cadeau qu’il soit : un enfant. Mais aussi le guerrier et seigneur Hokanu, son mari et son âme sœur qui lui apporte soutien, douceur et amour...

Tout les ingrédients sont donc là pour nous faire vivre de très chouettes aventures et des moments plein d’émotions. Un vrai coup de cœur que cette trilogie, mais normal j’avais aussi beaucoup aimé La guerre de la faille, la première trilogie de Feist. Je la relirais bien, il y a vraiment longtemps que je l’ai lue...
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Faërie

Tout avait pourtant bien commencé, dans ma lecture commune de ce livre comme dans le roman lui même.



Une gentille famille américaine sans soucis, ce que nombre de lecteurs ont reproché, mais, qui sait il reste peut-être encore des gens qui s'aiment et qui ont des enfants sans problèmes ?



Une gentille famille donc, emménage dans une vielle maison, ayant appartenue à un allemand, qui s'avère avoir été féru d'occultisme...



La maison, et ses alentours, livrent peu à peu leurs secrets, une pièce remplie de livres et de manuscrits étranges (ici, j'ai pensé à Lovecraft !) et même un trésor...



Pendant ce temps, les enfants dont des jumeaux, sont confrontés, à des apparitions de créatures inquiétantes, qui paraissent issues de la mythologie celte...



Et puis les événements s'accélèrent, les apparitions se font plus présentes et menaçantes...

Le roman de Feist, m'a tout d'abord alléché, puis intrigué, et enfin, hélas, déçu...



A mon avis, ce qui pèche c'est la fin, que j'ai trouvé à la limite du bâclé.



Je m'explique, après une lente montée en tension, bien menée, tout se règle en quelques dizaines de pages, dans une confrontation entre les mortels, et les créatures fantastiques, que pour ma part, j'ai trouvé peu convaincante.



Il s'agit, bien sûr, de mon avis personnel, donc subjectif....

En conclusion, retenterai-je une lecture commune, oui, relierai-je un roman de Feist, non, d'autant plus que je ne suis pas fan de fantasy...

Voilà !
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La Trilogie de l'Empire, tome 3 : Maîtresse d..

Si la magie défaillait dans les deux premiers romans , elle revient en force dans le dénouement .

Car rien ne va plus pour les magiciens .



Mara s'est posée à travers leur chemin .



Eux qui , par leur statut , sont au-dessus des lois , ont peur de cette complicité profonde qui s'est installée entre elle et l'empereur .

Il est vrai qu'elle est forte de ses alliances et de ses avantages qui prônent le changement .

Cela dérange , bien évidemment certains seigneurs et surtout les " Robes Noires " .



Kelewan connaît une certaine stabilité politique qui est mise à mal par un terrible événement : l'assassinat d'Ayaki , le fils de Mara , par une secte de tueurs .

Dame Acoma Pair de l'empire , adoptée par " La Lumière du Ciel " , est anéantie par le chagrin .

Elle va déclencher les hostilités car elle connaît le commanditaire .



Mais qui est-il ?

Quel rôle vont jouer les magiciens ?

Où Mara va-t-elle trouver de l'aide pour contrer ce monde de rapaces ?

Que va devenir l'empereur et son empire Tsuranianni ?



Les sorciers apparaissent tard dans la trilogie et pourtant cette romance ne manque pas de féerie .

Elle reflète le monde charmeur du Japon , avec ses codes, ses samouraïs , ses sacrifices tel " tomber sur son épée " pour l'honneur " le seppuku " .



Les auteurs nous plongent dans un univers fou où l'honneur surpasse la vie , l'amour .

Cet honneur qui n'existe que dans les hautes classes sociales qui méprisent le petit peuple et surtout les esclaves .



Raymond E. Feist est en osmose avec Janny Wurts dont le coup de pinceau magique nous transporte dans la vie colorée de Dame Acoma .

Elle nous étonne , nous remue par ses décisions risquées . Elle suscite la haine mais l'admiration également de tous ses ennemis .

Elle , amoureuse de la vie , de l'amour , nous transporte dans une humanité nouvelle , digne , ouverte à tout un chacun .

Une véritable héroïne dont la ruse l'emporte sur le gore .



Une Fantasy qui se complaît à vous emporter sur une planète où la société intrigue mais charme grâce à la machiavélique et futée Dame Acoma !



J'ai rêvé avec Mara .

J'ai grandi avec elle , avec son amour pour la vie , son amour pour l'amour .

Elle restera longtemps dans mon esprit .



Cela s'appelle une trilogie réussie !
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Faërie

《Si nous, les ombres que nous sommes,

Vous avons un peu outragés,

Dites-vous pour tout arranger

Que vous venez de faire un somme

Avec des rêves partagés.》

[Shakespeare, Le Songe d'une nuit d'été, acte V, scène 1]





"Faërie" (titre original : Faerie Tale), ou "Faërie : La Colline magique" selon les éditions, est une sorte de thriller surnaturel, illustrant à merveille la fantasy contemporaine et relevant principalement des contes et légendes d'outre-mer.

Écrit par Raymond E. Feist il y a presque 30 ans - et qui n'a pris aucune ride -, c'est aussi le seul titre indépendant de l'auteur, et son meilleur à en croire la 4ème de couv. : "un véritable bijou du genre, rapidement devenu culte"...



"Ils arrivèrent près d'une rangée d'arbres, puis se retrouvèrent soudain devant un tertre nu qui s'élevait à une hauteur de sept ou huit mètres et qui dominait toute la clairière. (...)

- Une butte-aux-fées ! dit Gabbie avec un plaisir évident.

- Erlkönighügel.

- Quoi ?

- Erlkönighügel. Littéralement : la colline du Roi des aulnes. Ou du Roi des elfes, dans la version originale danoise. C'est comme ça que le vieux Kessler l'a baptisée. C'est aussi le nom officiel de votre ferme dans le titre de propriété, bien que tout le monde ici l'appelle la maison Kessler.

- Génial. Y a-t-il une histoire là-dessous ?"





Alors, qu'en est-il ?



Voici un roman que je qualifierais de fantastiquement diabolique et de diaboliquement fantastique !





Toute l'essence du récit découle de la dualité séculaire entre le bien et le mal, on retrouve d'ailleurs cette dualité au sein du duo que forment les jumeaux Patrick et Sean. L'un étant plus terre à terre, plus rationnel, alors que le second, plus rêveur, possède une riche imagination. Le premier nous étant présenté comme le plus "courageux" et téméraire des deux dès le départ, à cause de ce côté justement plus pragmatique et cartésien.



"À contrecoeur, Sean s'avança à hauteur de son frère.

- Peut-être que c'est un rat, ou quelque chose comme ça.

- Oh, le mec ! dit Patrick. Qu'est-ce que tu es bébé."



Mais à l'instar du bien et du mal, du yin et du yang, ceux-ci sont complémentaires et dépendants l'un de l'autre, ne pouvant exister l'un sans l'autre et évoluant en une harmonie synchrone.



"(...) C'était une pierre polie, percée d'un trou en son milieu et accrochée à une lanière de cuir.

- Qu'est-ce que c'est ? demanda Patrick.

- C'est une pierre-à-fées.

- Oh ! s'exclama Sean.

Patrick ne paraissait guère convaincu.

- Ce n'est qu'un caillou, dit-il.

- Exact, jusqu'à un certain point. Mais une baguette magique est aussi un bâton, si on la considère comme telle."





Feist nous emmène au coeur d'une intrigue chimérique passionnante, poignante et emprunte d'une vraie sensibilité.

C'est avec un immense talent qu'il dépeint ici cette fabuleuse force vitale de la magie et ce, dans une nature vibrante et pénétrante. Sans oublier sa maîtrise à narrer le combat ancestral entre les forces en présence...



"- (...) Alors, nous serons de nouveau libres de courir de par le monde.

Le ciel cracha un éclair et tonna en signe de contrariété, et la clairière fut brusquement vide, ceux qui s'étaient assemblés ici à peine un instant plus tôt s'étant évanouis. Ils s'enfuirent dans la forêt, disparaissant à la vue aussi vite que les gouttes de pluie qui tombaient dans les flaques sur le sol boueux."





Le récit rend évidement hommage au Bon peuple ou Petit peuple, aussi nommé Sith ou Faeries, entre autres mythes et légendes plus ou moins connus des aficionados.



"- Ma chérie, nous sommes au XXe siècle, pour employer un cliché. Notre maison n'est quand même pas bâtie au-dessus d'un autel consacré à Cthulhu."





L'auteur nous entraîne corps et âme dans une gigue épique aux accents endiablés où dansent déjà de nombreuses créatures magiques telle les fées, les lutins ou les elfes. Il ressort également pour notre plaisir les grands noms des thèmes celtes ou médiévaux : Puck, Obéron et Titania, ainsi que pléthore de personnages issus du folklore et des contes irlandais, et européens au plus large sens, comme les Leprechauns ou les Changelins pour ne citer qu'eux.





"- On aurait dit qu'il avait un pouvoir sur moi. Est-ce que je suis dingue, ou quoi ?

Mark sourit.

- À mon avis, dit-il, vous êtes plus « ou quoi » que dingue."





Sous la plume vive et addictive de l'écrivain, défilera ainsi tout un petit monde féerique, qui au fil des pages va s'animer, prendre vie, dans toute son attrayante et envoûtante beauté et sa splendeur magique, comme dans toute sa perverse cruauté - laissant le lecteur aux prises avec ce sentiment de dualisme inhérent à notre fable.



"(...) c'est folie que de nier la vérité parce qu'il est plus commode de ne pas croire."





Mais, ne vous méprenez pas ; nous ne sommes pas dans un conte pour enfants, les pauvres en seraient probablement quitte pour quelques cauchemars...



C'est ici une féerie brute et sans concessions, de celle qui hante les esprits par son caractère exubérant et vertigineux, de celle qui équilibre ces fameuses forces du bien et du mal.

Et dans cette indéniable maturité, sévit également une terrifiante et quasi déplaisante sensualité. En effet, le "sexe" est inexorablement présent de ci de là, rappellant cette facette peut-être un peu moins connue des êtres féeriques.



"il y avait autour de lui une aura de pouvoir, une puissance presque primitive et très sexuelle.

- Je serais bien resté à White Horse jusqu'à aujourd'hui, mais mon maître est venu me quérir… J'aurais quitté son service en ne le suivant pas…

Ses mots semblaient s'estomper et, de toute façon, Gabbie ne leur trouvait aucun sens. Maître ? Service ? Il parlait comme s'il avait été un serf ou un esclave. Mais toute sa curiosité s'enfuit tandis qu'elle observait le forgeron à la tâche."





Mon avis :



À lire et à relire !

Un vrai coup de coeur, sans hésitation.



L'écriture de R. E. Feist est aussi chatoyante, enivrante et ensorcelante que peut l'être l'aura des personnages fantasmagoriques de son oeuvre.

J'ai d'ailleurs nettement moins apprécier les protagonistes plus "réels", excepté Sean et Patrick.



Et si je devais toute fois y trouver un bémol, ce serait sans nul doute le côté un peu trop "parfait" de la famille Hasting, certe une famille recomposée (ce qui fait contre-poids ^^) mais beaucoup trop honnête à mon goût.

Tous, même en dehors de la maisonnée de nos héros, sont si incroyablement beaux, lisses et presque moralement trop gentils, qu'ils en paraissent parfois bien moins réels justement que les représentants du Bon Peuple eux-mêmes.

Et riche avec ça, à outrance même pour une héritière en particulier...

Cet aspect, par trop éthéré et peu convaincant pour y croire complètement, m'a presque* déçue.

Heureusement, les jumeaux relèvent le tout, tant on s'y attache.

* presque ; car cela n'altère en rien ma note finale ...après tout, nous sommes quand-même dans un conte de fées ! =)



"- Sur le calendrier de l'Église c'est le 24, dit Gloria. Le jour de la nativité de saint Jean-Baptiste.

- J'ai lu le Songe d'une nuit d'été, dit Phil. Je croyais que c'était seulement… une nuit au milieu de l'été.

- Il y a trois jours de l'année qui sont censés être importants pour les fées, dit Agatha. Le 1er mai, le 24 juin et le 1er novembre. Selon la légende, cette nuit est une nuit de pouvoir et une nuit de fête.

- Quelle est la signification des deux autres jours ? Je sais que le 1er novembre est le jour de la Toussaint, mais le 1er mai ?

- La fête du Travail, affirma Gary. Les fées sont marxistes."
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Faërie

Je poursuis ma séance de rattrapage des grands noms de la Sf et de la fantasy, et aujourd'hui on va parler de Feist. Ma PAL croulant déjà sous le poids de sagas énormes souvent composées de tomes qui le sont tout autant, je privilégie désormais (tant que faire se peut) les one-shot avant de m'engager plus-avant, car il faut reconnaître que les cycles de cet auteur ont l'air assez incroyables.



C'est Faërie l'heureux élu, m'écartant ainsi des sentiers battus de la fantasy traditionnelle, dirons-nous, car il s'agit ici d'un univers lié aux mythes folkloriques irlandais. Après American Gods de Gaiman il y a quelques mois, je vais bientôt être incollable sur les fées et autres leprechauns.

On est donc plus sur du fantastique à mon goût, teinté d'une ambiance thriller, mais force est de reconnaître que ce récit est sacrément efficace à bien des égards.



La famille Hastings vient de faire l'acquisition d'une nouvelle demeure dans un coin paumé de l'état de New York, abandonnant ainsi leur regrettée Californie, mais l'installation ne va pas exactement se passer comme prévu. Quelques vagues phénomènes inexpliqués vont rapidement se multiplier et gagner en étrangeté, amenant notre petite famille à avoir la certitude que le bois empiétant sur leur propriété recèle de magie antique, et pas vraiment bienveillante.

Au fil des événements, l'inquiétude va se muer en frayeur, et les Hastings vont devoir, aider de voisins ou autres spécialistes, réussir à résister à nos chers petits lutins verts et consorts, qui sont bien plus flippants qu'on ne pourrait le croire.



Premier constat, et non des moindres, c'est foutrement bien écrit. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce bouquin assez compliqué à étiqueter, mais l'auteur a réussi son cocktail pourtant osé, et avec la manière s'il vous plaît.

Une plume limpide et séduisante, alliant un côté poétique et une ambiance de conte moderne, va nous porter tout le long de notre lecture, et contrecarrer une atmosphère souvent lugubre et étouffante. L'immersion est totale.

Les personnages sont croqués avec précision, et hormis quelques côtés caricaturaux, jouent leur rôles à la perfection dans cette histoire merveilleuse. Feist sait aussi visiblement tisser son intrigue avec soin, et nous embarque dans son voyage avec une facilité déconcertante, et mieux vaut avoir un bon souffle, car le rythme imposé n'est pas de tout repos.



A la fois féerique et occulte, cliché et original, haletant et contemplatif, effrayant et merveilleux... l'écrivain aura jouer avec ces extrêmes jusqu'au bout, nous servant un récit déconcertant mais d'une très (très) grande qualité. Noyé par ma PAL, il va pourtant falloir que je libère une place ou deux pour quelques autres oeuvres de ce monsieur Feist. Ca ne va pas être simple...
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Les Univers de Raymond E. Feist

Les univers de Raymond E. Feist est un petit guide offert par Bragelonne sur ma plateforme numérique. Je l'ai depuis un certain temps, mais je ne m'y étais pas encore intéressée. C'était avant de me lancer dans la trilogie de l'Empire co-écrite avec Janny Wurst.



Ce livret (29 pages) donne une vue d'ensemble sur le cycle de la Guerre de la faille (ou Chroniques de Krondor).



Il donne :

- une carte de Midkemia et de Kelewan ;

- une chronologie des ouvrages (il y a 8 « sous-séries » et 2 trilogies composées de romans individuels) ;

- le détail des races de l'univers (Humains, Valherus, Elfes, Nains, Panthatians, Démons, Saaurs et Dasatis) ;

- les séries qui composent les guerres de la faille dans l'ordre chronologique ;

- les séries autour des guerres de la faille (histoires parallèles à différentes périodes de la chronologie comme la trilogie de l'Empire par exemple).



Au final, c'est plus un catalogue d'éditeur. À la place des extraits, j'aurais préféré un article qui relie un peu l'ensemble. Un avis de quelqu'un qui aurait déjà lu tout le cycle aurait été appréciable.







Challenge Bragelonne 2020
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La guerre de la faille, tome 1 : Magicien -..

Traduit de l'anglais par Antoine Ribes



J'ai trouvé dans cette lecture, tout ce que j'aime dans la fantasy que je considère comme un conte pour adulte.

Des Nains, des Elfes, des Mages, des Héros, des personnages auxquels on s'attache, des guerriers sanguinaires venus d'un ailleurs encore indéterminé.

Bon, je ne lirais pas que ce genre de littérature, mais quand je le fais, je passe un bon moment. J'ai d'ailleurs immédiatement acheté le tome 2.
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La Trilogie de l'Empire, tome 3 : Maîtresse d..

Ce dernier tome de la trilogie est un coup de coeur !



Mara, la souveraine des Acoma, est maintenant mariée à Hokanu, Seigneur des Shinzawaï. Son fils aîné Ayaki est sa joie de vivre et l'héritier de sa lignée, tandis que son second fils, Justin, né de sa relation avec l'esclave midkemian Kevin, a à peine deux ans.



Mais le « Jeu du Conseil » n'en finit pas, et frappe cruellement les proches de Mara. Dans ce monde inspiré du Japon des Shoguns (avec des touches aztèques), où l'honneur cache des rivalités sanglantes, et où la tradition est élevée au rang de principe intangible, Mara va réagir et s'engager plus encore dans sa volonté de transformer l'Empire. Complot, espionnage, bataille, fuites : les actions ne manquent pas dans ce tome, et plus on avance, plus elles sont captivantes. On a beau lire un pavé, on ne le lâche pas.



Mara est douée pour le Jeu du Conseil, enchevêtrement d'intrigues meurtrières. Plus elle mûrit, plus elle se rend compte de l'injustice de son monde, où des enfants sont tués et où les castes entretiennent la notion d'honneur au détriment du mérite. Son ancienne relation avec Kevin lui a fait entrevoir les possibilités d'une autre société, sans esclaves et moins compassée, et où une insulte ne justifie pas une guerre.



Non seulement elle doit combattre des familles avides ou traditionalistes, parmi lesquelles des ennemis féroces, mais aussi elle voit se lever contre elle l'Assemblée des Tous Puissants, les magiciens qui tiennent au maintien de l'Empire tel qu'ils le connaissent. Et la lutte va être terrible.



Ce tome a plusieurs qualités. Tout d'abord, on entre dedans avec délice : l'évocation de tout un univers est approfondie, quand nous accompagnons le maître espion de Mara dans les bas-fonds de Kelewan. Mara elle-même voyagera loin et découvrira des vérités qui remettront en cause les fondations de l'Empire. Comme dans les tomes précédents, les deux auteurs n'oublient pas de nous plonger dans les règles rigides de cette société, où tout est codifié, et où l'aristocratie se doit de conserver une retenue à toute épreuve mais n'hésite pas à tramer secrètement des complots.



Ensuite, l'évolution des personnages, et en premier lieu de Mara, est très réussie. L'héroïne vieillit un peu, mûrit beaucoup, et ne gomme pas tous ses défauts. Elle devient une femme de pouvoir très convaincante pour les lecteurs, gagne en empathie, s'élève moralement et intellectuellement. Les autres protagonistes se développent aussi, dans des directions différentes, et toujours de manière convaincante, dans une société qui se transforme au gré des événements politiques.



Et pour terminer, ce tome s'achève en beauté. Il est riche en péripéties, actions fort bien menées, surprises, tensions et d'émotions. J'ai fini cette trilogie en étant très enthousiaste, et je recommande à tous ceux qui aiment des histoires qui évadent et qui n'oublient pas d'être exigeantes !


Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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