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Critiques de Raymond E. Feist (872)
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La Guerre de la Faille, tome 4 : Ténèbres sur..

Les fans de Raymond Feist auront attendu longtemps cette chronique. Il m'a fallu du temps - exactement trois mois - pour démarrer le troisième tome du cycle de la Guerre de la faille.

Le début est assez semblable au second tome, avec l'attaque des Faucons de la nuit. Les deux récits parallèles se poursuivent toujours : d'un côté, nous allons suivre les péripéties de Jimmy et ses compagnons qui vont débusquer Murmandamus dans les terres lointaines du Nord ; de l'autre côté, nous serons avec Pug et Tomas, à la recherche de la nature de l'Ennemi qui menace Midkemia. Ces deux histoires sont déconnectées jusqu'au dernier chapitre.

Autant j'ai apprécié la succession de batailles, de sièges et de fuites désespérés menés par la bande à Jimmy ; autant j'ai moins accroché au niveau des investigations de Pug. le mélange science-fiction/fantasy (interconnexion de plusieurs espaces-temps, voyage dans le temps jusqu'à l'origine de la création ou visite de l'antre de la déesse de la Mort etc..) donne un univers complexe, qui personnellement, ne m'a pas plu. Pug et ses amis ont des pouvoirs démesurés qui rendent leur quête superficielle car trop facile. A la fin, nous apprenons plus sur les évènements passés et leur incidence sur le futur mais je regrette l'absence manifeste de difficultés pour eux.

La fin, qui tient sur les 40 dernières pages, est brusque et bâclée à mon goût. L'auteur use et abuse de facilités pour terminer cette histoire. Il a visiblement du mal à se « séparer » de quelques uns de ces personnages, ce qui donne un résultat très conventionnel et prévisible.

Cette saga, qui commençait très bien, à fini par me décevoir au bout de deux tomes. Si j'étais très enthousiaste au début, mes sentiments sont plus mitigés actuellement et j'hésite sur la conduite à tenir : arrêter ou tenter quand même les prochains cycles ?
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Faërie

Parmi les aspects positifs de ce livre, on peut tout de suite noter que l’auteur a une grande culture celtique, ça se voit. Plonger dans le versant horrifique de ces légendes mériterait d’ailleurs qu’on s’y essaie plus souvent en littérature.



De plus, certaines scènes bien pensées, entre érotisme et horreur pure, qui dénotent d’ailleurs avec le reste que j’ai trouvé assez plat et convenu de l’histoire.



Malheureusement, le bât blesse du côté des personnages plutôt insipides. Ils sont riches, ils sont beaux, ils n’ont aucun problème si ce n’est que la fille de la famille voit le monde s’écrouler sous ses pieds quand on lui dit que son cheval personnel ne sera pas là avant quelques mois. Un grand drame, à n’en pas douter, qui donne tout de suite le ton : en plus d’êtres riches et « parfaits », les personnages sont aussi superficiels dans tous les sens du terme, aussi bien du point de vue de leur mentalité que du traitement que l’auteur leur a réservé.



Je ne vais pas être tendre pour la suite car j’imagine que je m’attendais à bien plus de ce que beaucoup nomment un classique du fantastique horrifique. La déception a donc été des plus grandes pour moi. Les clichés pleuvent à n’en plus finir : le seul personnage qui comprend ce qui se passe est porté disparu avant d’avoir pu en parler, on dit clairement aux héros de ne pas toucher à la cave, alors forcément, ils vont tout de suite s’y précipiter pour faire leurs recherches. Les méchants sont méchants parce qu’ils sont méchants, leur seul mobile est de venir envahir le monde pour le seul plaisir de l’envahir.



Côté cliché américain, on peut aussi noté que les enfants sont forcément passionnés de baseball et de télévision, les adolescentes tombent forcément amoureuses du premier voisin qu’elles croisent et se marient avec à peine quelques mois plus tard. Et quelle que soit la menace qu’on affronte, même quand elle vient des légendes celtiques, il suffit de nommer Dieu, le Dieu chrétien qui n’a donc rien à faire dans ces mythes celtes, pour s’en sortir… Là, ça a été un peu trop pour moi. Qu’on le nomme pour affronter un démon ou le diable, ça a une certaine logique. Contre des fées et des farfadets, je n’y vois qu’un manque frappant d’imagination de la part de l’auteur.



Autre point qui m’a grandement déplu : les dialogues. Sur ce coup, j’ignore s’il faut vraiment blâmer l’auteur ou si c’est le traducteur qui n’a pas su retranscrire correctement son récit, mais les dialogues sont atroces. Tous les personnages parlent de la même façon, avec les mêmes habitudes langagières, qu’ils aient 10 ou 80 ans. Et aucun ne parle de façon réaliste, on a l’impression de les écouter débiter un exposé à chaque fois, autant dans la façon de s’exprimer que dans la durée de leur intervention. Il y a finalement peu de « vrais » dialogues, c’est la plupart du temps un enchainement de pavés, comme si, comme je disais justement, chacun n’avait que 10 minutes pour raconter sa partie de l’exposé. C’est d’autant plus flagrant que la narration est, elle, très bonne et tout à fait maitrisée.



En dernier point négatif, je dirais que l’histoire tourne en rond. Pendant plus de la moitié du livre, on suit le même schéma. La famille fait sa vie tranquillement, quelqu’un a l’impression qu’on les espionne mais ne dit rien, et puis le lecteur à droit à une description des plus flous des créatures qui guettent dans leurs buissons. Sur les 200 premières pages, au moins un chapitre sur deux suit ce schéma, sans évolution aucune. La terreur, si on avait réussi à la toucher du doigt à un moment, s’estompe donc très vite pour laisser place à la lassitude.



En bref, je pense que ce roman est des plus surestimés. En tout cas, depuis le temps que j’en entendais parler et que j’entendais toutes les louanges à son sujet, je l’ai personnellement grandement surestimé. Je ne connais pas grand-chose de l’auteur, Raymond Feist, mais si on me disait que Faërie était son tout premier roman, une histoire de jeunesse quand il se lançait à peine dans l’écriture, je le croirais sans mal. Comme je le disais, on ne peut pas non plus savoir où s’arrête le travail de l’auteur et où commence celui du traducteur ; et j’ignorerais donc toujours si cette histoire était une bonne histoire sabotée par un traducteur ou une très mauvaise histoire que le traducteur a tout fait pour sauver, en vain.



Reste qu’il faut avouer que l’idée d’origine est très bien trouvée. Revisiter les mythes celtes vaut malgré tout le détour et, pour peu qu’on n’ait pas des attentes démesurées comme celles que j’avais sans doute, la lecture peut sans doute être plaisante.
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La guerre de la faille, tome 1 : Magicien -..

C'est tout un univers de fantasy qui nous est décrit. On a droit à tout, elfes, nains, gobelins, etc et géographie des lieux bien entendu.



On se plonge dans cet univers et on vit les évènements aux côtés de tous les protagonistes (chacun fort sympathique à mon goût). Il y a de la guerre, des stratégies, mais aussi de l'amour, beaucoup d'amitié et de la légèreté. J'ai aimé ça, après, bien sûr, c'est un univers assez classique en fantasy, je pense. L'important étant de passer un bon moment, le contrat est rempli pour moi.



J'ai beaucoup aimé ce début d'aventure qui met en place l'univers d'un grand cycle. Ce livre est un vrai commencement, il y a beaucoup de choses laissées en suspens à la fin. J'ai hâte de savoir ce qu'il se passe ensuite !
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Faërie

Faërie m’a été chaudement recommandé par Révérence avec laquelle je partage de nombreux goûts communs et en qui j’ai toute confiance. Elle me l’a conseillé suite à notre premier séjour en Irlande et je comprends dorénavant pourquoi. D’ailleurs, la lecture n’aurait certainement pas eu la même saveur sans mon amour et ma légère connaissance du pays et de son folklore.

Ce petit pavé de plus de 600 pages peut effrayer de prime abord mais il fait partie de ces ouvrages que l’on dévore sans s’en rendre compte. A la fin de ma lecture, je me suis fait la réflexion que je n’avais quasiment pas vu le temps passer (à part quelques passages un peu plus longuets au milieu du texte) mais surtout, je me suis demandée ce que je pensais vraiment de cette découverte.

Aujourd’hui encore, après quelques jours de réflexion, je ne sais toujours pas comment me placer et je joue l’ambigüité : ai-je vraiment beaucoup aimé cette histoire ou me laisse-t-elle un sentiment plus mitigé ? Malgré quelques aspects un peu faibles et l’étrange sensation de malaise ressentie à cette lecture, Faërie marquera mon parcours de lectrice et restera très certainement ancrée dans mon esprit pour un très très très long moment. Je ne peux, de ce fait, que remercier Raymond E. Feist pour cette histoire étrange et la conseiller à qui sera tenté !



Commençons tout de suite par évacuer ce qui affaiblit un peu l’ensemble : les personnages. Pas inintéressants ou antipathiques en soi mais malheureusement un peu trop stéréotypés pour en faire des figures complexes et attachantes, la petite dizaine de personnages mis en scène par Raymond E. Feist évolue autour d’un noyau central : la famille Hasting. Composée de cinq membres, celle-ci donne l’impression d’être parfaite et de sortir d’une publicité… je ne dis pas que pour être crédible il faudrait que les parents se disputent et que les gamins se tapent dessus mais l’entente parfaite de tous + la trop grande facilité à tout surmonter est un peu too much. C’est la famille Ingalls version fantastique. On a presque envie de les secouer pour qu’ils sortent de leur torpeur et pour faire des plis dans leur enveloppe trop lisse. Malgré tout ils ne sont pas non plus désagréables à suivre. Ils peuvent juste laisser assez indifférent.

Les figures secondaires paraissent avoir un peu plus de relief, le voisin Barney par exemple, que j’ai plutôt apprécié lors de ses rares apparitions ou encore les jeunes chercheurs théologiens. Jack incarne en revanche parfaitement le rôle du petit ami potiche qui ne sert strictement à rien. D’ailleurs, sa relation digne d’un conte de fées avec Gabbie ne m’a absolument pas convaincue, je n’y ai jamais cru.

Finalement, seuls les deux jumeaux de 7/8 ans, Patrick et Sean (on ne peut pas faire plus irlandais), sortent leur épingle du jeu et réussissent à convaincre. La relation qui les unit, mi-fusionnelle mi-conflictuelle et les différences qui les éloignent parfois sont crédibles et apportent une touche de relief vraiment bienvenue. Heureusement, au bout d’un moment, l’intrigue se concentre surtout sur eux et sur l’évolution de leur rencontre avec le Petit Peuple.



Parce que oui, figurez-vous que la famille Hasting a emménagé dans une vieille maison paumée près des bois et va devoir vivre avec une force ancienne déjà installée ici. Chacun des membres rencontrera les fées, tour à tour charmeuses et sauveuses ou malsaines et cruelles. Les Hasting habitent sur un secret occulte bien gardé mais le Petit Peuple a bien envie de jouer…

Ce folklore irlandais m’a ravie. Je trouve que Raymond E. Feist a bien perçu l’atmosphère qui lui est propre (entre attirance et répulsion) et a surtout su la retranscrire dans ce roman. Les scènes avec des éléments fantastiques commencent assez rapidement et s’inscrivent naturellement dans le quotidien. On en vient presque à se demander si nous aussi nous ne risquons pas un jour d’être témoin d’une danse magique au sommet d’une colline, de rencontrer un forgeron d’un autre temps au milieu des bois ou de ressentir une force néfaste en traversant le pont d’un troll. Quelques scènes m’ont fait froid dans le dos (notamment celle ou la Chose noire se glisse dans la chambre des jumeaux) mais en même temps, qui n’a pas envie de rencontrer les fées ? Le roman joue constamment entre attraction et horreur, j’ai adoré !

L’auteur utilise de nombreux éléments de notre imaginaire, souvent issus de la mythologie irlandaise. Les références sont nombreuses mais si vous avez lu Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare et avez déjà eu vent du passage de la Chasse sauvage, vous ne serez pas surpris de croiser entre ces pages la souveraine Titania, le rusé Puck ou encore un cavalier portant une couronne d’andouillers. De même, vous comprendrez vite le subterfuge et ne vous laisserez pas avoir par un changelin déposé par les méchantes fées… Car sous leurs airs charmeurs et leurs belles apparences, méfiez-vous, l’espièglerie, la ruse et la cruauté ne sont jamais loin.



Même si l’intrigue reste basique et prend petit à petit le chemin d’une quête traditionnelle et même si certains passages laissent un peu à désirer au niveau du rythme (le soufflé retombe parfois un petit peu), les pages se tournent extrêmement vite, c’en est même assez surprenant.

En m’attaquant à un maître de la fantasy et du fantastique, j’avais un peur de tomber sur un style un peu emprunté (je crois que je ne me suis toujours pas remise de ma tentative de découverte d’Elric de Michael Moorcock que j’ai trouvé assez imbuvable). Ici, vraiment aucune difficulté à signaler, c’est au contraire assez simple (voire parfois presque « trop » simple ?) et carrément fluide. Le lecteur n’est pas noyé sous les descriptions, même si celles-ci sont bien présentes, ni sous les dialogues inutiles ; c’est finalement assez bien dosé. La relative brièveté des chapitres participe également à la dynamique de lecture (« Allez, encore un petit chapitre avant de se coucher ? ») et transforme finalement ce petit pavé en parcours de santé.



Vous l’avez constaté, ce titre n’est pas exempt de défauts. Il restera pourtant un souvenir très vivace dans ma mémoire et aura participé à consolider mes connaissances et mon imaginaire résultant du folklore irlandais. Je suis vraiment très heureuse de l’avoir enfin lu, ne regrette absolument pas et suis tentée de le conseiller à qui s’intéresse un minimum au Petit Peuple !
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La Guerre de la Faille, tome 3 : Silverthorn

Je retrouve avec plaisir tous les personnages laissés dans ce second tome, et c'est une histoire sombre dans laquelle nous emporte l'auteur. Histoire qui laisse présager des évènements bien plus sombres et inquiétants encore que ne peuvent le deviner les personnages. L'histoire donc tourne autour d'un autre personnage, Arutha, mis en valeur cette fois ci, par le fait que de mystérieux assassins s'en prennent à lui et autour de Jimmy que l'on retrouve avec plaisir également. L'auteur sait préserver le suspens autour du destin d'Arutha, autant en ne nous révélant les tenants et aboutissants qu'au compte goutte, qu'en ne nous ménageant absolument quant à sa survie. En effet, plusieurs fois, Arutha doit sa vie au jeune Jimmy qui se décarcasse réellement, pour le protéger et même prévenir toutes menaces. Jusqu'au moment où l'une d'elle ne peut être éviter. Mais là l'auteur fait preuve d'une certaine ingéniosité en détournant la menace sur un autre personnage. Le twist est assez réussi car si jusque là, on ne savait pas trop où il nous emmenait, désormais, la quête d'Arutha pour sauver sa belle est le point central de l'histoire et tous les personnages se mettent en mouvement pour servir cette cause. Petit bémol quant au personnage de Jimmy, qui certes reste très attachant, mais est un peu trop présent et un peu trop prompt à découvrir tout ce qui se cache dans l'ombre. C'est sans doute pour rendre d'autant plus dramatique le piège qu'il n'a pu éviter totalement. La quête d'Arutha prend tout son sens au fil du récit; loin d'une simple histoire pour trouver un remède, c'est bien son destin qui se joue, et son implication dans la sombre prophétie annoncée. Arutha devient le personnage central, incontournable de deux histoires. J'aime beaucoup l'aspect sombre, caché, inquiétant de la quête d'Arutha, et particulièrement l'épisode du lac des elfes. L'atmosphère lourde,froide, quasi mystique y est bien rendue et les affrontements avec les frères des ténèbres rendus quasiment immortels par leur maitre sont d'une rare intensité. Chaque personnage a son heure de gloire, les rebondissements sont bien réfléchis, les évènements s'enchainent sans heurts, certains personnages se dévoilent en profondeur, les histoires d'amour ne sont pas mises de côté et plutôt bien gérées même si elles restent discrètes, le récit est haletant et, je le répète, la force de ce cycle est avant tout dans ses personnages, qui sont tantôt en avant, tantôt en arrière, ce qui permet de les développer sans jamais amener la lassitude.
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La Guerre de la Faille, tome 2 : Magicien -..

Dans ce second tome, Raymond Feist fait preuve d'un reel talent pour renverser les codes et créer la surprise. Il est surprenant de retrouver son héros du côté des ennemis pour suivre une formation de magicien, de voir si bien décrit tout le système, fonctionnement politique,religieux et social de ce peuple ennemi, qui ne l'est peut être pas tant que cela, de faire le lien avec des anciennes légendes dont il nous garde bien de trop en révéler, et surtout la manière dont la guerre sera réglée. En effet, Raymond Feist s'attache à l'intelligence de ses personnages et place leurs potentiels en avant pour résoudre ce conflit et nous proposer une résolution finalement pacifique, fait rare dans la fantasy pour le signaler. Pour le coup, l'auteur décale le conflit ailleurs, sans vraiment le dévoiler; il nous le laisse supposer et annonce indirectement le tome suivant. Enfin, j'ai beaucoup aimé la place qu'il laisse à ses personnages secondaires comme Laurie le barde, ou Tomas l'ami d'enfance de Pug, créant ainsi un renforcement et un attachement supplémentaire auprès des personnages principaux. Seul petit défaut, il manque une carte pour nous permettre de mieux comprendre l'immensité de son univers.
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La Guerre des Serpents, Tome 1 : L'ombre d'..

De toutes les sagas de Fantasy que j'ai pu lire dans ma (courte) vie, je pense que celle que je préfère c'est Les Chroniques de Krondor. Je n'en ai heureusement pas encore fait le tour, et je découvre avec joie, à chaque nouvelle série que j'aborde, de nouveaux personnages, de nouveaux lieux, de nouveaux aspects de Midkemia et des mondes sortis de l'imaginaire de Raymond E. Feist.



La guerre des Serpents se place dans la continuité du Boucanier du Roi. Arutha est mort (avec le temps, ce sont des choses qui arrivent, mais c'est triste quand même), et le roi a choisi Nicholas pour la succession de son père. Nicholas, que nous avions appris à connaître dans Le Boucanier du Roi. Mais la tâche n'est pas facile, les Panthatians ont de grands projets d'invasion et de destruction du monde. Calis, l'elfe surnommé "l'Aigle de Krondor", prend les rennes de cette nouvelle histoire midkemienne. Il recrute et forme une petite armée d'hommes désespérés, officiellement morts, et dont le seul but à présent est de trouver le point faible qui permettra à Nicholas d'anéantir l'ennemi. C'est ainsi que nous suivons le chemin d'Erik, bâtard de feu le baron de la Lande-Noire, qui avait été condamné à mort pour le meurtre de son demi-frère (il le méritait !). Accompagné de son meilleur ami Roo, ils se font arrêter, pendre puis sauver de justesse afin de mettre leur vie et leur désespoir au service de Calis et de son projet fou.



La Guerre des Serpents est l'une des meilleurs suites des Chroniques de Krondor que j'ai lues jusqu'à présent. Je me suis laissée sans peine transporter dans toutes ces intrigues, dans ces guerres, dans ces paysages que je commence à bien connaître. Comme toujours, Raymond E. Feist capte notre intérêt en introduisant de nouveaux personnages principaux charismatiques, qui attirent d'emblée notre sympathie, tout en n'hésitant pas à mettre en jeu ou à nous donner des nouvelles de ceux qu'on avait suivis et aimés dans les aventures précédentes. On a ici encore notre lot d'aventures, de frissons, de rires, de larmes, de bons et mauvais sentiments, et bien sûr de magie... Un régal !



Mais cela n'est que la partie immergée de l'iceberg, et l'auteur nous offre ici une intrigue qui prendra une ampleur inimaginable tout au long des 4 tomes, pour un final qui nous ouvre la porte sur une suite tout aussi prometteuse.
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La Trilogie de l'Empire, tome 3 : Maîtresse d..

Je pense qu'il va être difficile pour moi de parler de ce tome sans évoquer les deux précédents, voir même les autres livres de Feist. En effet, les histoires de ces différents livres, sont toutes liées.

Feist, célèbre pour ces Chroniques de Krondor, y met en scène une guerre terrible entre deux mondes : Midkemia et Kelewan. Jusqu'à présent j'avais assisté à cette aventure du point de vue des Midkemians dans les Chroniques de Krondor. Grâce à la Trilogie de l'empire, j'ai pu vivre une partie de ces événements ainsi que bien d'autres, du côtés des habitants de Kelewan. Si on peut comparer l'univers de Midkemia à celui de l'occident médiéval, celui de Kelewan est inspiré de l'empire oriental médiéval et plus particulièrement de la culture japonaise.



Les Tsunaris, sont un des peuples qui vivent sur Kelewan. Ils sont fiers, cruels, et ont un sens de l'honneur bien à eux. Leur politique est extrêmement complexe et est divisée en maisons, clans et partis. L'honneur est ce qui guide leurs vies, et est bien souvent à l'origine de leurs actes.



Les personnages :

Mara est l’héroïne de cette trilogie. Héritière d'une des plus anciennes maisons de l'empire "Les Acomas", elle affronte à peine sortie de l'adolescence, les terribles complots politiques des autres seigneurs, dirigés contre sa maison et l'empire. Aidées de précieux alliés, elle se bat avec pour principal objectif: la survie des Acomas.

Au cours des deux premiers tomes, on suit son évolution ainsi que celui des autres personnages, tels que Keyoke ancien officier et conseiller pour la guerre, Arakasi maître espion, Lujan ancien guerrier gris et officier des Acomas, Kevin le barbare midkemian esclave sur Kelewan...ainsi que tant d'autres.



Mon avis :

Ce 3eme tome est pour moi le plus sombre et mâture de ce cycle. En à peine quelques pages, alors que règne un semblant de tranquillité, on bascule encore plus loin dans la cruauté des complots politiques. Les ennemis sont toujours plus nombreux et dangereux.

La première partie de l'histoire est rendue très noire par les attaques, les meurtres et deuils auxquels est confrontée Mara. On a l'impression que rien ne sera plus comme avant, même si sa survie était périlleuse, elle n'a jamais pris un tournant aussi sombre et dénué d'espoir.

Alors que l'on a l'impression d'arriver à la fin de l'histoire, la seconde partie de ce tome relance l'aventure sur une note plus positive et surtout on aborde enfin le thème de la magie quasiment absent des deux premiers tomes. Mara et l'Empire n'ont jamais été autant en danger, mais l'espoir renaît. Courageusement elle défie toutes les traditions et par à la quête de secrets oubliés.



L'intrigue est tout aussi passionnante que dans les deux précédents tomes. Même si parfois on s'attend à certains évènements, il est impossible de savoir à l'avance comment ils vont pouvoir se concrétiser. En effet, on assiste continuellement à de nombreux revirements de situations et cela ne se passe jamais comme le lecteur l'aurait prévu.

Je n'ai pas vu les pages défiler grâce au style simple et fluide des auteurs. L'univers est très riche et à travers ce tome, on en découvre d'avantage grâce à la rencontre d'autres peuples vivants sur Kelewan.

Les personnages sont également très intéressants. Ils ne sont jamais tout blanc ou tout noir, mais simplement humains. Les ennemis d'hier deviennent parfois les amis d'aujourd'hui. Et c'est avec bonheur que l'on retrouve pour quelques pages, Pug, l'un des héros des Chroniques de Krondor.

Les personnages principaux sont très attachants, et je dois avouer que j'ai eu du mal à leur dire au revoir après tant de pages partagées avec eux.



Un point négatif que je relève est de nombreuses répétitions de la part des auteurs. Au départ, cela est un point positif, qui nous aide à mémoriser tous ces personnages aux noms étranges ainsi que les nombreux événements qui ont eu lieu. Mais à la longue, cela devient un peu fatiguant. On peut également noter quelques lourdeurs dans la traduction ainsi que quelques coquilles, mais qui ne gênent pas vraiment la lecture.



Pour conclure :

J'ai énormément apprécié cette lecture qui m'a fait voyager à travers cette culture étrange et des intrigues captivantes. Je ne crois pas pouvoir dire quel tome j'ai préféré, car chacun m'a plu pour des raisons différentes. Maîtresse de l'empire, est une belle conclusion à cette trilogie.
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Le Legs de la Faille, Tome 1 : Krondor : la..

Je suis une grande fan de Fantasy, et j'aime particulièrement certaines "sagas", telles les Chroniques de Krondor de Feist, découpées en plusieurs parties de plusieurs tomes. Donc après La Guerre de la Faille que j'avais dévoré, La Trilogie de l'Empire qui m'avait totalement envoûtée, et L'Entre-deux-guerres que j'avais un peu moins aimé, me voici plongée dans une nouvelle trilogie krondorienne, Le Legs de la Faille.



Comme toujours quand j'entame un nouveau tome d'une longue série comme celle là, j'éprouve un plaisir certain à retrouver mes repères dans ces mondes fantastiques et magiques, et à revoir tous ces personnages que j'ai eu le temps d'apprendre à connaître et à aimer dans les tomes précédents. C'est comme retrouver de vieux amis après une longue période de séparation, longue en effet puisqu'ici je me retrouve 9 ans après les événements survenus à Sethanon (tome 4 de La Guerre de la Faille). On suit ici les aventures de James, alias Jimmy les mains vives, que nous avions rencontré déjà dans les tomes précédents. Ecuyer du prince Arutha, Jimmy est envoyé en mission à travers le Royaume, accompagné d'un apprenti magicien et d'un chef de guerre Moredhel. Un trio improbable donc, qui devra au fil de l'histoire déjouer les plans de Delekhan, un autre Moredhel, qui essaie de rallier les elfes noirs afin de mener une guerre contre le Royaume. Se joindront à eux d'autres personnages connus, comme Locklear ou encore Pug, le puissant magicien, qui devra encore une fois mettre ses pouvoirs au service de Midkemia. Il y a bien sûr comme toujours un objectif bien plus sombre qu'une simple invasion, mais je n'en dirais pas plus.



Ce premier tome m'a d'abord laissé une impression assez étrange. Le cadre de l'intrigue est bien connu, ce sont toujours les mêmes contrées, les mêmes peuples, les mêmes personnages que dans les précédents tomes des Chroniques de Krondor. Nous sommes toujours dans de la Fantasy, mais l'histoire en elle-même m'a plutôt fait penser à une enquête qui aurait très bien pu avoir lieu dans un univers tout à fait banal. Mais cela n'a rien enlevé au charme de l'histoire. Dans la première partie du livre, Jimmy et ses amis avancent dans leur recherche de réponses et d'indices, les suivent, déjouent des plans afin d'arriver à leur objectif. Cette enquête est très bien ficelée, les rebondissements sont présents tout au long de l'histoire, on a de l'action, de l'humour, et Jimmy est un personnage que j'apprécie beaucoup depuis les tomes précédents déjà. Cependant au fur et à mesure on se retrouve plongés au coeur d'une intrigue beaucoup plus vaste et plus "conforme" à l'univers des premiers tomes des Chroniques de Krondor. Les plans de chacun se matérialisent petit à petit et on aperçoit peu à peu la véritable trame de cette trilogie.



Comme toujours avec Feist, les pages se tournent toutes seules, la lecture est prenante et agréable, amusante souvent, et j'ai hâte de découvrir ce que les 2 tomes suivants du Legs de la Faille auront à m'offrir !
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La Guerre de la Faille, tome 4 : Ténèbres sur..

Quatrième et ultime volume de la première partie de la saga . Suivant en cela les codes du genre , les principaux héros doivent affronter un adversaire d'un calibre supérieur aux précédents.De même , les personnages se voient scindés en deux groupes : les humains (Arutha ,Jimmy,et les autres ) et les "magiques" (Plug et Tomas) vont affronter ,les premiers une guerre (avec le siège classique) ,les seconds une quête cosmique.Tous les ingédients habituels sont là :manichéisme, dragons, monstres et peuples divers ,ruses de guerre , retrouvailles, amours et peines. C'est de la fantasy très traditionnelle et au final assez gentille .Lecture agréable.
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La guerre de la faille, tome 1 : Magicien -..

Dans ce premier tome, Raymond Feist pose ses personnages, son monde, où les humains côtoient elfes, gobelins, dragons et nains. C’est très classique et cela se lit avec plaisir.

Il m’a semblé être adapté à des lecteurs plus jeunes que Trilogie de l’empire mais découvrir le monde de Midkemia de l’intérieur ajoute à la compréhension globale de l’univers de Feist.

Je vais prendre mon temps mais je compte bien continuer à explorer Krondor.

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La Trilogie de l'Empire, tome 1 : Fille de ..

Alors qu'elle s'apprêtait à prononcer ses vœux, Mara, dernière héritière des Acoma suite au décès de son père et de son frère, doit reprendre le flambeau et entrer dans le jeu du conseil. Elle doit évoluer, manipuler, faire sa place aux milieu de tous ses clans qui ne souhaitent que la voir échouer.

La fantasy n'est absolument pas mon domaine de prédilection mais j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les aventures de cette femme au caractère bien affirmé et qui fait preuve d'une grande intelligence et inventivité. Bon, il est vrai que le fantasy est très peu développé, à quelques exceptions (le peuple cho-ja et l'intervention finale des magiciens que j'ai beaucoup appréciés), le roman pourrait très bien se dérouler dans une contrée asiatique. J'ai juste regretté un petit lexique pour nous expliquer quelques noms d'espèces animales, de plantes ou autres mais cela ne gêne pas la lecture.

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Les nouvelles chroniques de Krondor, Tome 1..

Nous suivons ici les enfants d’un personnage central de la première série, les jumeaux Borric et Erland, destinés à de hautes responsabilités, mais trop insouciants au goût de leur père, qui les envoie en mission diplomatique dans l’Empire voisin de Kesh, avec lequel la guerre menace toujours plus ou moins.



Comme prévu, c’est un roman qui se lit tout seul: de l’action, de l’aventure, de la magie, des complots et une mission déterminante pour l’avenir du royaume.



Malheureusement, j’ai 2 gros points négatifs à souligner: les personnages féminins et la vision sexiste des relations hommes-femmes vont de pair avec des aspects romantiques qui m’ont fait « cringer » à mort. Je me rappelle avoir eu la même impression avec la première tétralogie et je dois dire que c’était presque pire ici de ce point de vue.



D’autre part, on est dans un contexte où des hommes et une femme blancs, issus d’une société de type moyen-âgeux occidental, se retrouvent dans un pays étranger dont les habitants ont des couleurs de peau différentes et regroupent un éventail de moeurs rappelant des peuples d’Afrique et du Moyen Orient. Les personnages rencontrés par les héros dans cet Empire sont pratiquement tous réduits à des objets de désir, victimes d’une « exotisation » d’un goût très douteux, ou de répulsion, en fonction de la façon dont ils traitent leurs femmes. Cet aspect n’est pas explicitement affirmé, mais il est quasiment omniprésent et suffisamment flagrant pour m’avoir mise mal à l’aise.



Pour le reste, c’est de la fantasy assez classique des années 1980. Il faut être capable de dépasser ce qu’elle a d’agaçant ou dérangeant pour en apprécier la lecture. Je n’avais pas réussi à le faire avec La septième Epée de Dave Duncan, mais cette fois ça a pu fonctionner parce que j’avais le plaisir de retrouver certains des personnages de La Guerre de la Faille que j’aimais bien, avec quelques années de plus. Si vous avez envie de lire ce genre de fantasy, c’est divertissant malgré ses défauts, par contre il faut avoir lu au minimum les 4 tomes de la première série (et éventuellement aussi les 3 de la Trilogie de l’Empire, même si ça ne me semble pas indispensable), celui-ci s’adresse plutôt aux lecteur-ice-s qui veulent continuer à vivre des aventures dans le monde de Krondor et connaissent déjà bien l’univers.



Lecture distrayante malgré ses défauts, mais clairement pas inoubliable et plutôt dispensable. Il y a un tome 2, mais l’intrigue de celui-ci se suffisant à elle-même, je ne pense pas le lire.
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Les nouvelles chroniques de Krondor, Tome 1..

Très bon tome qui nous emmène avec les jumeaux princiers et bordéliques d'Arutha à Kesh La Grande ou un complot est à l’œuvre.

La mission, Jimmy les mains-vives en Mentor et tonton sauveur, un rythme agréable et toujours des dialogues qu font mouche. Ici grâce au comique des jumeaux et leurs liens fraternels qui donnent un coups de pep's à l'univers et ses nombreux personnages.

Un bon voyage avant le prochain retour aux affaires sérieuses qui commenceront bientôt dans le prochain tome.
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Légendes de la Fantasy, tome 1

Anthologie qui a fait pas mal de bruit lors de sa parution, elle regroupe six nouvelles de qualités diverses:

-des très bonnes: celles de GRR Martin, Neil Gaiman et Orson Scott Card

-des "presques pas terrible": celles d’Ann Mac Caffrey et Robert Feist

-une nouvelle plutôt SF: celle de Tad Williams.

En espérant un tome deux plus homogène.
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La Guerre de la Faille, tome 2 : Magicien -..

Deuxième volume des aventures de Pug et compagnie. Après un premier tome classique mais plaisant, assez axé « Tolkien Fantasy », ce deuxième volume donne davantage dans les intrigues politiques et les luttes d’influences. Comme le souligne le titre, Pug devient un mage puissant et n’est plus vraiment le personnage présenté dans le premier volume. Il n’est plus sympathique une fois son accession au pouvoir suprême confirmée. Ce qui est un des nombreux problèmes de ce second opus. L’évolution des protagonistes se montre d’ailleurs quelque peu problématique : souvent, elle semble davantage dictée par le besoin de faire avancer (lentement !) le récit que par un développement réellement logique et pensé. Très (trop !) long, ce second tome donne également une impression destructurée, comme si il se composait de plusieurs récits situés dans le même univers qui ne se rejoignent jamais réellement. Le rythme s’avère en outre problématique : certains développement sont expédiés en un court chapitre, d’autres (et pas toujours les plus intéressants) trainent sur des dizaines de pages. Le grand final espéré laisse également perplexe. Bref, on s’ennuie. Un peu. Beaucoup. On survole aussi certains passages qui n’en finissent pas, certaines discussions interminables. On lutte pour arriver au bout en se rappelant que le premier tome était plutôt agréable et que des romans ultérieurs de la saga seront carrément très bons. Mais LE MAGE tombe régulièrement des mains. Rien n’y fait. A la première lecture le bouquin était décevant. A la seconde, vingt ans plus tard, les défauts sont encore plus évidents.

Pire ! Le roman ayant eu un grand succès en son temps, Feist a eu la possibilité de proposer un « director’s cut » encore plus épais ! Sachant que LE MAGE souffrait déjà de beaucoup de longueurs, de digressions et de passages interminables autant que bavard, était-il raisonnable de rallonger la sauce de centaine de pages supplémentaires ? Probablement pas. Trouver une ancienne édition s’avère donc conseillé aux lecteurs désireux de tenter l’aventure. Pour les autres, les sagas ultérieurs de Feist, situées dans le même univers, ont prouvé que le romancier s’était, au fil du temps (et heureusement), bien amélioré.

La saga de Pug reste toutefois une date importante pour les fans de High Fantasy : Feist avait réussi à combiner les ingrédients indispensables aux amateurs frustrés de n’avoir pas de nouveaux romans situés dans les Terres du Milieu. Magie, elfe, nains, sorciers, combats, romance contrariée,…Guère étonnant que la génération biberonnée à Donjons & Dragons et aux « Livres dont vous êtes le héros » ait apprécié ce voyage en compagnie de Pug. Mais, relu aujourd’hui, ce MAGE parait quand même bien boiteux et pesant. Reste la nostalgie camarade, celle qui permet d’excuser bien des faiblesses…Il faudra quand même du courage pour parvenir au terme de ces 600 pages rébarbatives.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Les Légendes de Krondor, Tome 2 : Meurtres à La..

Trois mercenaires aguerris se voient chargé de protéger un noble dont la vie semble menacée, ça ou autre chose, c'est le boulot, et tant qu'ils sont bien payés ils ne sont pas trop regardant. Mais la politique, les intrigues et les relations avec la noblesse, ça sort de leur domaine de compétence, et tout cela pourraient contrecarrer leurs projets, en les amenant sur des chemins qu'ils ont toujours soigneusement évité d'emprunter …





Comme dans le premier tome de cette trilogie nous avons l'impression que Feist s'est contenté de fournir le cadre en laissant la bride sur le cou à Joel Rosenberg pour le développement, pas de grande épopée avec de multiples rebondissements ici, l'accent est mis sur une action marginale durant la Guerre de la Faille et on n'en sort pas ! Intrigues politiques, enquête sur un meurtre où les tenants et aboutissants ne sont pas forcément les plus évidents, le livre de développe au sein de la ville de LaMut pendant une tempête hivernale limitant les déplacements, le climat du livre est donné …





Nous restons dans le cadre de la Guerre de la Faille, mais l'action est menée par des mercenaires qui vont devoir s'adapter pour mener à bien leur mission, rien de vraiment original mais qui procure une lecture de délassement correcte…
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La Guerre du Chaos, Tome 3 : la Fin du Magi..

Salut les Babelionautes

Avec ce dernier tome de la Saga de Raymond E. Feist, je boucle le Challenge que je mettais promis de lire avant 2020.

Que dire de cet ultime tome a part que l'Auteur a réussi son pari, nous divertir par ses écrits tout au long de son oeuvre.

Quelques ficelles m'ont parues un peu grosse, pour moi elle était évidentes .

Il me reste "la trilogie de l'Empire" a relire, et même si elle se passe dans le même Univers, c'est une trilogie qui peut se lire indépendamment.

Je ne remercierai jamais trop les traducteurs qui on rendu possible la découverte de l'oeuvre de Raymond E. feist, sans eux cette Saga m'aurait été inaccessible, Donc encore Merci a Isabelle Pernot et Antoine Ribes.
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La Guerre des ténèbres, tome 1 : Les faucons ..

Salut les Babelionautes

Voila encore un tome de la Saga de Raymond E. Feist de lu, et toujours avec autant de plaisir.

Encore une fois l'Auteur fait apparaître de nouveaux personnages avec Tad, Zane et un peu plus tard Jommy.

Ces trois jeunes hommes vont se retrouver au cœur de l'action visant a contrecarrer le complot mis en place par le Mage Noir, Leso Varen.

La menace que fait peser les Talnoys, ces guerriers robots, n'a pas encore trouvé de solution et sachant le risque qu'ils font peser sur Midkemia et l'Empire tsurani, le Conclave des Ombres est a la recherche d'informations pouvant éradiquer cette menace.

Merci à Antoine Ribes pour les trois premiers et à Isabelle Pernot pour les 19 autres tomes de l'oeuvre de Raymond E. Feist qu'ils ont traduits avec brio.
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La Guerre de la Faille, tome 3 : Silverthorn

Après l'épopée des deux premiers tomes qui suivait la Guerre de la Faille sur une durée assez longue, ce 3e tome prend davantage la forme d'une quête. Celle d'Arutha, qui devient le personnage central, accompagné notamment de Jimmy, jeune voleur croisé dans les premiers tomes. C'est un livre plus sombre que les précédents, à l'image des ennemis de nos héros. J'ai eu l'impression de rentrer dans le vif du sujet, l'intrigue est plutôt prenante et haletante par moment. On souhaite avoir le fin mot de l'histoire !

Quelques longueurs à mon goût, ce qui est généralement le cas des récits de quête. Malgré plusieurs indices semés le long du roman, je ne m'attendais pas aux dernières pages, donc des surprises et aussi des sourires. Un très bon moment de lecture ! Bientôt, le tome 4...
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