Raymond E. Feist

Alors alors que dire, c'est ma saga fantasy préférée. Raymond E Feist est pour moi un sacré auteur. C'est un avis qui concerne les 4 tomes et il va être court car d'une je ne vais pas vous faire un résumé du livre et de deux que si je vous parle vraiment de pourquoi c'est ma saga préférée. Il faudrait que je vous parle de ce qu'il se passe dans ses quatre tomes et plus généralement de la vingtaine qui suit et ce serait contre-productif vous en conviendrez.

C'est un univers immensément fantastique, rempli de personnages exceptionnels. L'intrigue ne s'arrête jamais, tout ce qui est abordé dans l'histoire sera expliqué un jour, les ombres ne sont que peu présentes.



Dans un sens on reste sur du abordable d'un point de vue horreur. Pas de scène de violence ultra réaliste et ignoble. Ça se complexifie et l'auteur traite de sujet plus sensible sur certains tome dans la suite de l'histoire.



J'aime bien la plume de l'auteur, je ne suis pas le seul mais ça reste personnelle comme appréciation.



C'est mon premier coup de cœur dans la fantasy adulte alors c'est très madeleine de Proust. C'est pour ça que j'ai été voir les avis négatifs pour modérer mon avis 😅. J'essaie d'y répondre en dessous.



Donc comme toujours je fais le tour des avis négatifs pour y répondre, histoire de donner mon avis.



Alors oui sur les premiers tomes, les personnages féminins sont vraiment mis de côté et n'apportent pas grand chose. C'est une série que j'ai lu quand j'étais en primaire alors sur le coup, ça ne m'avait pas tracassé maintenant je vois ce qui ne va pas. Mais c'est pas si pire par rapport à d'autres, ça fait lever un sourcil quand même et je comprends que ça gêne. Si vous cherchez un personnage féminin fort et qui pousse son destin. Ce n'est pas dans ces 4 tomes que vous allez en trouver. Mais dans la saga, il y en a quelques unes qui au moins laissent penser que l'auteur n'en a pas cure et sait créer des protagonistes féminin puissant. Et l'exemple parfait est Mara des Acoma dans la trilogie de l'empire qui fait aussi partie de l'univers, genre la dame la plus badasse de tout les romans imaginaires que je connaisse. Je trouve personnellement qu'il y aurait pu en avoir un peu plus mais comment dire, ça n'empêche pas de profiter de l'ensemble.



Autres critiques que j'ai vu, c'est sur le début. Oui Pug est un orphelin, oui c'est cliché mais j'aime bien et d'après ce qu'on peut voir, je ne suis pas le seul. Les nains, les elfes, elfes noir, gobelin et j'en passe font aussi cliché mais il faut bien se rappeler que c'est de la vieille fantasy et que ça y réponds bien.

Bienvenue sur Midkemia !



On s'attache ici essentiellement à Pug, orphelin recueilli à la cour du Duc Borric. Pug grandit avec la famille de Tomas, et les deux garçons sont les meilleurs amis du monde. Et puis il y a la princesse Carline, si belle et si inaccessible…



Arrive pour les garçons l'âge d'entrer en apprentissage. Tomas est pris chez les soldats, mais Pug, lui, manque de n'être pris par personne. Il est sauvé in extremis par Kulgan, le Magicien, qu'il a eu l'occasion de rencontrer un jour où il s'était plus ou moins perdu dans les bois. Et puis là-dessus, il est chargé d'accompagner la princesse lors d'une balade à cheval et lui sauve la vie en abattent des trolls par magie - mais sans vraiment le faire exprès, car son apprentissage ne se passe pas exactement comme prévu - et se voit anobli par le Duc. Dès lors, sa position à la Cour va changer. Mais ce n'est pas le plus gros changement qui va lui tomber dessus.



Un jour, un navire s'échoue sur les Côtes, et il faut bien se rendre à l'évidence, ce vaisseau ne vient pas de ce monde ! De plus, il y a d'importants mouvements de populations chez les Moredhels. Bref, une invasion venue d'ailleurs est à craindre, et, après avoir pris conseil des Elfes - dont la Reine en personne va venir rencontrer Borric - le Duc Borric et une escorte partent prévenir le Roi, et les Nains au passage, avant que l'hiver ne bloque toutes les routes.



J'ai beaucoup aimé ce premier tome. La séparation de Tomas et Pug m'a vraiment contrariée, mais cette histoire d'armure blanche et de dragon à l'agonie m'a beaucoup plu, j'espère qu'on croisera d'autres dragons dans les tomes suivants et qu'ils joueront un vrai rôle dans la narration. J'ai beaucoup aimé le siège final aussi, avec ce qu'on devine des jeux politiques chez l'ennemi, et la façon dont un furet mort sauve la château. La princesse Carline aussi, évolue très bien, et j'ai aussi bien apprécié comment les relations entre Roland et Pug se pacifient. Et que dire de Martin l'Archer, d'Amos Trash le corsaire et des princes… C'est simple, si au niveau narration ça manque un peu parfois de fluidité, côté personnages en revanche, on est gâté, ils sont tous plus intéressants les uns que les autres, mêmes les ennemis !



Vivement la suite, j'espère ne pas être déçue, je ne me suis pas encore remise de la Passe-miroir !!!

Encore une fois, merci au Challenge solidaire de m'avoir fait découvrir cet auteur. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas plongée dans une série fantastique et j'ai dévoré ce premier volet de la Guerre de la faille. La trame est assez classique avec un jeune apprenti magicien, des elfes, des nains, un envahisseur, mais cette lecture était parfaite pour la période de Noël. Bon, le problème c'est que je ne peux pas m'arrêter en si bon chemin et qu'il me faut connaître la suite des aventures de Pug et Tomas.

J'ai emprunté à la médiathèque les deux premiers tomes de la série "La Guerre de la faille". Or, il s'agit d'une édition "J'ai lu jeunesse" et j'ai réalisé que ces deux premiers tomes constituaient en fait le tome 1 de l'édition "J'ai Lu" (ma médiathèque a bien les tomes 3 et 4 en édition J'ai Lu... du coup il manque le vrai tome 2). Je vais devoir attendre un peu pour la suite.

La famille Hastings quitte la Californie, son climat chaud et sec, pour venir s'installer dans une charmante demeure au milieu des bois. Si l'enthousiasme est très présent au moment de l'installation, l'inquiétude va très vite croître. le cadre idyllique se révélera bien menaçant, les enfants seront les premiers à être exposés à certains phénomènes étranges, puis c'est toute la famille qui se retrouvera confrontée à d'anciens mythes et légendes.



Faërie est un joli petit pavé (un peu plus de 600 pages en format poche), mais je n'ai pas vu défiler les pages. J'ai beaucoup aimé ce roman, l'histoire qui nous fait aller à la rencontre des fées et du vieux peuple des légendes. Je me suis attachée à la famille Hastings, j'ai suivi avec beaucoup d'intérêt leurs démêlés avec l'inquiétant Roi des elfes. Mon seul regret, c'est que mon voyage est déjà terminé...

En matière de lecture, c'est toujours pour moi un véritable plaisir de revenir à de la fantasy classique, et l'univers de Krondor est vraiment efficace pour ce rôle. Voilà que je referme le dernier tome de la Guerre de la Faille, qui n'est que le premier cycle du vaste univers créé par Feist. Et comme d'habitude, j'en veux encore !



Je ne vais pas m'étendre longuement sur ce roman, qui est dans la veine des précédents. On reste sur une trame des plus classiques, déjà esquissée dans les tomes précédents : une menace ténébreuse et floue menaçant de détruire Midkemia, dont l'ombre grandit. Nos héros, rencontrés au gré des tomes précédents, vont alors se lancer dans une quête apparemment périlleuse et désespérée pour sauver leur royaume, et peut-être même tous les mondes existants.



J'ai aimé être à nouveau aux côtés d'Arutha, Laurie et Jimmy, entre autres personnages. Ils font partie de mes préférés de ce cycle, et là encore, je n'ai pas été déçue. Outre la quête qu'ils suivent, nous allons nous retrouver plongés dans un roman épique plein de batailles mémorables où nos héros seront face à une menace écrasante. J'ai un peu moins aimé la quête magique de Pug et Tomas, étant pourtant férue de magie, mais cette intrigue complémentaire et essentielle s'est révélée un tantinet moins passionnante que les aventures d'Arutha et de sa bande.



En bref, je crois que je ne suis pas près de bouder mon plaisir sur l'univers de Krondor, ce qui tombe plutôt pas mal, car il reste de nombreux cycles à découvrir et à savourer...

Troisième volet de la « Guerre de la faille » (ou deuxième si on considère les deux tomes de MAGICIEN comme un tout), SILVERTHORN mélange la petite histoire des protagonistes à la grande Histoire de Midkemia. Cette fois, la princesse Anita, le jour de son mariage avec Arutha de Krondor, est atteinte par une flèche empoisonnée. Le seul remède connu, le Silverthorn, ne pousse que dans une contrée lointaine et inconnue. Mais Arutha est décidé à tenter le tout pour le tout : accompagné d’un mercenaire, d’un troubadour, d’un jeune voleur, il part en quête. Pendant ce temps les forces d’un ancien et terrible Ennemi se rassemblent…

Après un résumé d’une dizaine de pages de MAGICIEN, bien utile pour se remettre dans le bain, Raymond Feist reprend son périple sur les traces de Tolkien. Publié en 1983, SILVERTHORN se conforme, en effet, à toutes les conventions de la High Fantasy établies par LE SEIGNEUR DES ANNEAUX (et revisitées par « Donjons & Dragons ») : puissant magicien, petite compagnie en maraude, Ennemi tout puissant s’apprêtant à resurgir, créatures monstrueuses de toutes sortes, prophétie, poison mortel, Elfes, Nains, etc. Les mâles sont tous intelligents et rusés, les femelles toutes belles à tomber par terre. Quelques touches de romance sont incluses et l’une ou l’autre dispute de couples amusent, les dialogues entre Carline et son ménestrel notamment.

Nous restons dans la continuité de MAGICIEN mais l’histoire s’avère ici moins complexe et plus linéaire. Ce n’est pas nécessairement un mal : le récit « coule » bien et permet de s’intéresser davantage à un nombre plus restreint de personnages. SILVERTHORN reprend de nombreux personnages déjà croisés mais ceux-ci jouent un rôle plus secondaire, laissant la place au prince Arutha et à Jimmy le voleur. Dès lors, le roman possède un côté « stand alone » et peut s’apprécier de manière quasiment indépendante, bien que des événements plus importants surviennent également, pavant la route au tome suivant.

L’ensemble constitue donc une plaisante Fantasy traditionnelle, disons même « old school », qui aurait sans doute mérité un petit toilettage : certains passages paraissent bien longuets et certains dialogues ne fonctionnent pas vraiment, paraissent clichés et manquent de naturel. Mais le souffle de l’aventure et l’une ou l’autre notes d’humour permettent de passer un bon moment en dépit des longueurs quasi inhérentes au genre.


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Contrairement aux autres livres de la série de Midkemia, celui-ci reste concentré sur une seule action, l'alliance contre nature de soldats du royaume des Isles avec des envahisseurs Tsuranis afin de résister aux terribles Moredhels. Dennis Hartraft leader des Maraudeurs va devoir faire quelques concessions face à Asagaya, le capitaine des Tsuranis, Tinuva l'Eledhel servant de tampon entr'eux alors qu'il est lui-même héros d'une intrigue sous-jacente …





On a l'impression que Feist s'est contenté de fournir le cadre en laissant la bride sur le coup à William R. Forstchen pour le développement, pas de grande épopée avec de multiples rebondissements ici, l'accent est mis sur une action marginale durant la Guerre de la Faille et on n'en sort pas !

L'action est circonscrite dans la fuite des gentils dans la neige alors qu'ils sont poursuivis par les sanguinaires "Frères des Ténèbres", et dans la fraternisation obligée des deux groupes ennemis. Une occasion pour chacun d'approfondir ses connaissances des particularités culturelles de leur ennemi et de réaliser qu'ils ne sont au final que grains de sables manipulés par les joueurs du jeu de pouvoir. Notre connaissances des elfes est elle aussi un peu améliorée à travers le conflit entre Eledhels et Moredhels.





Un récit ou la magie et les grands faits sont absents mais ou l'amitié des individus est montée en épingle alors qu'elle peut même naître entre ennemis. Des personnages très secondaires sont mis en valeur avec leur sentiment du devoir un peu aveugle sous l'égide de dirigeants manipulateurs. Un livre qui sans être particulièrement exaltant peu fournir une lecture assez agréable …

Raymond Feist entame sa monumentale saga de fantasy en 1982 avec ce qui s’appelle alors « Les chroniques de Krondor ». Comme bien des auteurs du genre, Feist débute par une trilogie. Le premier tome est cependant découpé en deux parties : la première, alors titré PUG L’APPRENTI, compte environ 500 pages, son éditeur ayant effectué quelques coupes. Dix ans plus tard, Feist est devenu un auteur confirmé, sa saga s’est vendu par millions, le bouquin figure sur des listes prestigieuses des « meilleurs romans », et l’univers de Krondor s’est déjà développé au point d’être rebaptisé « la guerre de la faille ». Une édition intégrale du texte est forcément permise et PUG L’APPRENTI devient MAGICIEN, un gros volume qui sera néanmoins lui-aussi divisé en deux pour son édition « poche » (puis en quatre sans doute pour ne pas effrayer les plus jeunes…attention donc à ne pas s’embrouiller chaque édition changeant le titre !). L’APPRENTI voit sa pagination portée à près de 650 pages. Un bien ? Les longueurs déjà présentes dans la première version s’avèrent forcément encore plus flagrantes. Cette relecture, après près de vingt ans, ne change donc pas fondamentalement la donne : L’APPRENTI reste une high fantasy divertissante et dans l’ensemble agréable mais aux défauts évidents.

La première moitié du livre, la plus classique, demeure la plus réussie (eh oui !) et l’auteur assume complètement l’héritage du SEIGNEUR DES ANNEAUX. Pug, un jeune garçon, se désespère d’être accepté par un maitre. Il finit par être pris en main par un puissant magicien au cours d’une cérémonie attendue avec crainte par tous les jeunes appelés. Pug entame son apprentissage mais la période est difficile : un peuple malfaisant venu d’une autre dimension, les Tsuranis, menace l’univers en provenant d’une faille dimensionnelle. Au cours de leur voyage pour avertir les peuples des terres du milieu (pardon de Midkemia), nos amis rencontrent des elfes très beaux et très sages, des nains bons vivants, de méchants gobelins, des créatures surnaturelles, etc. Ils doivent même emprunter un chemin plus rapide qui passent par des mines souterraines mal fréquentées vu que les nains ont réveillés quelque chose. Bon, jusque là on comprend où l’auteur veut en venir mais ce n’est pas déplaisant. Par la suite, le roman prend une autre tournure, plus politique, plus complexe, avec des jeux d’influences entre diverses factions qui se tirent dans les pattes. Feist y ajoute une pointe de romance et une princesse partagée entre deux amis, Pug (qu’elle croit mort) et Roland. Le final s’oriente vers une grosse bagarre, laquelle s’étale sur pas mal de pages mais constitue seulement le prélude à la guerre totale qui s’annonce.

L’APPRENTI est donc une fantasy très classique, très rétro, qui s’inspire beaucoup de Tolkien et annonce quelque peu HARRY POTTER. Le déroulement de l’intrigue, certes plaisant, manque d’originalité pour passionner et sans doute également d’un minimum de « sense of wonder ». Lorsque Frodo voyage il s’émerveille de ses découvertes et le lecteur avec lui. Lorsque Pug rencontre les Nains, les Elfes, etc. il ne ressent pas grand-chose et le lecteur pas davantage. Rien ne sort vraiment d’un cadre formaté qui tient davantage du scénario de jeu de rôle que du roman maitrisé. Et les longueurs deviennent, à mitan, vraiment problématiques : l’auteur semble reculer la confrontation avec les ennemis en meublant par de nombreuses descriptions et dialogues pas vraiment passionnant. La multiplication des personnages et des points de vue rend l’ensemble plus brouillon que complexe et survoler certains passages ne fera pas perdre grand-chose au récit. Il aurait sans doute fallu qu’un éditeur se penche sur le bouquin et en coupe un cinquième. Comment ? Ca a été fait jadis ? Ah oui j’oubliais. Mieux vaut peut-être lire ou relire cette édition dans ce cas. En bref, un « director’s cut » n’est pas toujours pertinent quoiqu’il flatte l’égo du romancier.

Malgré tout ces bémols, MAGICIEN reste appréciable : ceux qui aiment la high fantasy à la Tolkien et les bouquins façon jeux de rôles ou « livre dont vous êtes le héros » passeront un relatif bon moment en n’hésitant pas à survoler en diagonales les passages les plus barbants. Et en rappelant que Feist fera mieux par la suite, par exemple avec son CONCLAVE DES OMBRES. Une introduction honorable au vaste monde créé par le romancier.




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Le Conclave des Ombres constitue pour moi ma première entrée dans la grande saga de Raymond Feist. Une entrée qui prend la saga en cours de route, puisque près d'une vingtaine de tomes la précèdent. Pour autant, je dois dire que cela n'a pas gêné ma lecture ni ma compréhension, même si des références récurrentes à des événements précédents développés dans la saga ou à des personnages connus sont bien présents. En d'autres termes, j'ai pu apprécier ma lecture et suivre sans mal, mais j'ai sans doute perdu certaines clés de compréhension et références !



Cette intégrale comprend trois tomes, les deux premiers centrés sur le personnage de Ser et sa quête de vengeance, et le dernier à un autre personnage de la saga que l'on n'aurait pas forcément vu venir. Si l'on est en présence d'une fantasy assez classique, j'ai tout de même apprécié ma lecture. On voit le personnage de Ser grandir et évoluer, changer également de manière considérable (parfois, j'ai eu un peu l'impression que ces changements n'étaient pas suffisamment approfondis, un peu trop rapides peut-être). Il est intéressant à mon sens de voir que s'il est clairement le héros et la victime dans l'histoire, il va passer d'adolescent naïf à homme accompli et prêt à tout ou presque, ce qui va lui donner des nuances de gris.



L'intrigue est plutôt bien ficelée et assez prenante, tout en m'ayant fait l'effet de faire office de trait d'union entre deux phases de la grande fresque de Feist (sans doute à cause de sa place assez loin dans la chronologie), surtout au vu de la fin du cycle. On sent bien, à mon sens, qu'on se trouve dans une intrigue qui amène vers un nouveau rebondissement, un nouveau volet de la saga.



Les ingrédients pour faire une histoire de fantasy classique mais appréciable sont là : vengeance, complots, magie, combats, violence... J'ai juste tiqué sur les ellipses parfois conséquentes qui permettent trop souvent de sauter d'un point à l'autre de l'intrigue en faisant des bonds dans le temps, parfois compréhensibles et parfois un peu faciles. Autre ressort que j'ai constaté : le nombre incalculables de fois où le personnage principal perd connaissance et se réveille dans un autre lieu et une nouvelle situation...



Au final, cela reste une bonne lecture facile et fluide, dépendant de si vous avez ou non des affinités avec la fantasy dite classique, et si vous recherchez de l'originalité à tout prix.

Je viens de terminer la trilogie de l’empire et je peux dire que j’ai vraiment apprécié la lecture. Les intrigues que doit déjouer Mara pour la survie des Acoma mais aussi pour le bien de l’empire nous captent. Ce dernier tome nous permet d’explorer tout le monde de l’autre côté de la faille et nous amène aussi à explorer les mystères des Très puissants.

Mara se bat pour faire bouger les lignes de l’empire et les auteurs nous entraînent à ses côtés.

Quelques années sont passées depuis la première partie du livre, Pug a survécu en esclavage sur Kelewan, mais son statut s'est amélioré depuis que lui et son ami, Laurie le ménestrel, ont été remarqué par un noble. Lors de la visite d'un Très Puissant celui-ci a découvert ses dons et ceux qui détiennent des dons magiques doivent obligatoirement être formés, même si nombreux sont ceux qui ne survivent pas au conditionnement. Après des années de formation Pug accède au titre de Très Puissant sous le nom de Milamber, et détendeur de la puissance de deux monde il s'avère posséder une capacité hors normes.

Sur Midkemia Tomas est lentement transformé par son armure imprégnée de la personnalité de son ancien possesseur, un Valherus, ces Anciens qui chevauchaient leurs dragons à travers l'univers et n'avaient pas hésité à s'en prendre au dieux. Tomas saura-t-il résister à ces anciens maîtres impitoyables des elfes?

Le mystérieux magicien Macros le noir, qui semble immortel, va pousser les pions que sont nos héros à chacune de ses courtes apparitions afin de mener impitoyablement à la conclusion qu'il avait prédit …





Dans cette seconde partie les bases du monde de Kelewan sont posées en attendant les développements de "La Trilogie de l'Empire". Après neuf ans cette guerre a assez durée, magie et intrigues politiques sur deux mondes mèneront à sa conclusion aidées par les manipulations du mystérieux Macros le noir qui surgit toujours aux moments opportuns. Alors que les combats prennent fin il reste à étouffer les complots et rendre sa légitimité au trône, avec la paix des pointes de romance font même leur apparition, il faut bien satisfaire tout le monde n'est ce pas ?

À la clôture du livre Pug est certainement le plus grand magicien des deux mondes, même si sa magie reste à développer n'ayant pas encore atteint ses limites, il doit encore s'améliorer pour la suite …





La lecture est toujours aussi addictive, et même sans témoigner d'une grande originalité la qualité de l'écriture et la multiplication des personnages attachants devraient combler la majorité des lecteurs …

Salut les Babelionautes

Voila un roman de Raymond E. Feist qui porte un titre sentant bien les embruns que l’on reçoit lorsque comme moi on est Voileux , pratiquant la Voile pour ceux pour qui cette expressions serait un peu obscure .

Encore une fois c’est contre un complot Machiavélique que les fils et Princes du royaume de Midkemia devront lutter, en essayant de rester en vie.

Après une Attaque et la destruction de la quasi-totalité de la Ville ou règne Arutha, qui est gravement blessé, c’est son fils et celui de Martin qui vont dominer l’action aidés en cela par Amos qui va reprendre son rôle du temps ou il était un Pirate..

Beaucoup d’action, on retrouve avec plaisir Nakor et son sac Magique ainsi que Ghuda, le mercenaire dont on a fait connaissance dans le tome précédant.

C’est de la bonne fantasy, mais parfois on sent comme un parfum de déjà vu dans le déroulement du récit.

Malgré tout je prends un grand plaisir à relire cette Saga sans avoir à suspendre mes lectures, étant donné que je les ai tous a ma disposition.

Merci a Isabelle Pernot pour la traduction.

Ce premier tome a été un véritable bonheur à lire.

Ce roman je l’ai acheté sur un coup de tête et avec quelques appréhensions, je l’ai donc laissé de côté quelques mois.

Quelle erreur d’avoir mis autant de temps pour le commencer !

J’ai été happée par ce roman, son style, son ambiance et surtout son héroïne. Une héroïne qui doit faire preuve de beaucoup d’intelligence pour faire subsister son clan. Pour se venger, mais aussi survivre elle doit se faire une place dans le jeu des pouvoirs, pour ce faire elle n’hésite pas à se mettre en danger et à se jouer habilement des traditions. L’univers poétique et en même temps brutal où évolue les protagonistes, mélange différentes traditions asiatiques et s’agrémente d’une pointe de fantasy qui n’a pas encore révélé tout son potentiel à mon avis.

La plume des auteurs à la manière de la société qu’elle décrit est très codifiée, poétique et fluide, un vrai plaisir.

Le livre est le premier d'une longue série qui nous emmène avec plaisir dans le monde fantaisiste de Midkemia qui doit faire face à l'invasion de l'empire Tsurani, venu d'une autre planète grâce à "La Faille", un portail qui relie les deux mondes.



On suit le déroulement des évènements à travers l'histoire de Pug, un orphelin qui devient l'apprenti de Kulgan, magicien du château dans lequel il vit. Pug se retrouve séparé de son ami d'enfance Thomas qui découvre une armure magique dans les mines des nains.



Les amis aspirent à devenir des acteurs majeurs de cette guerre dont on suit évolution à travers une multitude de personnages, mieux imaginés les uns que les autres.



Feist nous fait découvrir un nouveau monde, et grâce à une très belle qualité d'écriture, nous entraîne dans les péripéties de cette guerre merveilleusement bien imaginée.



Le livre marque le commencement d'une série de Fantasy rondement bien menée par son auteur, grâce à un récit efficace qui attire tout de suite l'attention et l'intérêt.



Excellent livre, qui est le coup d'envoi d'une des meilleurs séries de Fantasy jamais écrite, rivalisant avec les succès mondiaux de Tolkien ou de C.S. Lewis.

Salut les Copains

Cette trilogie qui se déroule en parallèle de la grande Saga des "Chroniques de Krondor" met en scène un monde qui ressemble au Japon au XVI siècle avec pour principal personnages une femme.

Ce premier Tome, écrit a quatre mains par Janny Wurts et Raymond E. Feist nous entraîne dans un affrontement entre des clans, mais Mara, qui se retrouve propulsée du jour au lendemain chef de la Maison Acoma après la mort de tous les hommes de sa famille ne se laisse pas faire.

On suit ses efforts pour apprendre les subtilités du jeu du Conseil tout a en apprenant plus sur la gestion de sa Maison.

Elle doit se battre sur plusieurs front, politiques, économiques, commercial sans oublier sa vie sentimentale.

Bon vous aurez compris que j'ai adoré! Et je vais vite me pencher sur les deux tomes suivant "Pairs de l'Empire" et "Maitresse de l'Empire".

Merci a Anne Vétillard qui en a assurée la traduction

C'est une bien belle et bien sombre histoire que celle de Faerie de Raymond E. Feist. L'auteur nous fait voir dans ce roman une double face dans les légendes folkloriques autour des elfes et des fées : le côté enchanteur et le côté obscur. On est parfois très loin des contes de fées que l'on raconte aux enfants avant d'aller dormir. Et pour être tout à fait honnête, certains chapitres m'ont même un peu fait frissonner avant de me coucher. C'est un des aspects qui m'a le plus plu dans ce roman : la capacité de l'auteur à intégrer une tension et une atmosphère angoissante dans un roman "de fées".



Raymond E. Feist ménage bien son suspense : il distille les informations au compte goutte, fait monter la pression crescendo avec des évènements de plus en plus troublants. Et il n'hésite pas à faire de ses plus jeunes personnages des victimes d'actes parfois sordides.



L'intrigue est plutôt bien construite. Les explications qui se mettent en place à la fin du roman m'ont cependant un peu parues légères : finalement l'auteur ne s'y attarde pas trop (ce qui a au moins le bon ton de ne pas s'éterniser en dialogues et en explications interminables).

L'intervention des Mages à la fin et le sort d'oubli m'ont un peu paru relever du "Ta gueule c'est magique" bien connu chez les joueurs de JDR pour ne pas avoir à se justifier.



Je conseille sans hésiter ce roman prenant à tous les amateurs de littérature fantastique.

Une vraie claque! Génial! Ce deuxième tome de la trilogie m'a emportée!



Le titre est très annonciateur : Mara continue son ascension et ce jusqu'au coeur des arcanes politiques de l'Empire. Souveraine des Acoma de plus en plus puissante, chef de guerre du clan Hadama et pair de l'empire, le titre le plus honorable et ancien de son peuple, Mara est à nouveau au coeur d'une guerre de sang de plus en plus inextricable avec les Minwanabi.



Comme dans le premier tome, on retrouver l'ingéniosité de Mara qui sert à plier les traditions ancestrales pour lui permettre de faire durer la lignée des Acoma et également l'Empire lui-même. On s'attache à tous les personnages, notamment ses conseillers sans qui rien n'est possible. Et surtout la présence de l'esclave Midkemian Kévin bouleverse le récit sur bien des aspects.



Aussi bien écrit que le premier, j'attends avec impatience de me plonger dans la suite même si je me demande ce qu'il peut s'y passer, la fin du 2e tome pouvant servir de fin en soi...

(...) L’histoire prend son temps pour démarrer, les personnages et le contexte se mettent en place tranquillement, ce qui permet à l’auteur de distiller au compte-goutte les éléments fantastiques au début, avant d’accélérer le rythme. Le lecteur est plongé dans une normalité, un quotidien familial, qui deviennent petit à petit inquiétants, avant que les découvertes flippantes ne débouchent sur du fantastique pur.



La plume de Raymond E. Feist est vraiment très agréable, très fluide. Je ne le connaissais que pour sa saga Krondor (voir le billet sur le tome 1) et je suis emballée parce qu’il a pu proposer ici et qui n’a absolument rien à voir, tant sur le fond que sur la forme. Ce livre est avant tout ce que j’appelle un « livre d’ambiance », c’est-à-dire qu’une grosse portion du récit sert surtout à faire monter la tension, mais sans que ça soit visible pour le lecteur. Evidemment, ça contribue beaucoup à faire de ce livre un vrai page turner. Quelques longueurs à signaler au début et à la fin, mais dans l’ensemble ça reste haletant et intrigant tout du long.



J’ai cependant été un poil déçue par la conclusion, que j’ai trouvée un peu trop facile malgré les éléments disséminés par l’auteur dans le récit pour nous y conduire. (...)
Lien : https://bienvenueducotedeche..

Je vais rejoindre la majorité des critiques et dire du bien de ce premier tome, on sent une plus grande maturité par rapport aux premiers livres de l'auteur.

J'aime cette ambiance de type Japon médiéval, ces comportements, paroles et actions qui évoquent le bushido, le tout dans un roman fantasy où cependant la magie et le surnaturel ne sont pas omniprésents (loin s'en faut).

Le rythme est soutenu, la psychologie des personnages est précise et les intrigues s’enchaînent sans temps mort sans négliger pour autant une bonne description du contexte qui permet de visualiser les scènes facilement.

Bien sûr il y a quelques facilités dans le récit, mais l'ensemble est captivant, je peux donc attaquer le tome 2 avec un réel plaisir !

Je vous le dis tout de suite, après avoir lu Faërie vous ne verrez plus les fées de la même manière.

Oubliez les fées gnangnan de Disney et compagnies telles que les marraines de la Belle au bois dormant ou la fée clochette. Les fées de Raymond E. Feist ne viennent pas poser une main bienveillante sur vous, bien au contraire. Elles sont tapis dans le noirs, vous surveillent, vous manipulent, vous hypnotisent et dévorent votre âme à petit feu…



Peut-être ai-je été influencé par sa couverture ou son titre, mais je m’attendais à lire un roman fantastique sur nos amies les bon(ne)s, alors je ne vous dis pas ma surprise quand au fil des pages je me suis vu happée petit à petit dans un univers sombre, prenant et déroutant.



La précision des descriptions permettent de facilement s’imaginer les personnages, et l’univers. Afin de permettre au lecteur de mieux appréhender cet univers, l’auteur nous fait découvrir des êtres légendaires (dame blanche, fée, leprechaun…) documentés par les contes de fées celtiques et les folklores germaniques, scandinaves, irlandaises.



Le style de l’auteur est efficace et fluide. Les phases de descriptions et de dialogues sont bien dosées malgré quelque longues au milieu du roman (très peu au vue des 632p). Le rythme est prenant, parfois oppressant. Car je dois vous l’avouer, j’ai sentis l’angoisse, la peur et une fascination malsaine monter en moi tellement j’ai été prise dans l’histoire au point de ne pas vouloir lâcher le livre.

L’auteur marie à merveille les genres car dans Faërie, on ne trouve pas uniquement du fantastique. Il y a une chasse aux trésor à la Indiana Jones (ici je dirai La dernière croisade), du suspense, de l’angoisse et de l’érotisme que je n’ai pas trouvé malsain mais déroutant et oui une possession.



C’est un coup de cœur ? Non, mais il en a manqué de peu pour qu’il en soit un. Je n’ai pas particulièrement apprécié certains protagonistes humains, cette famille un peu TROP parfaite, propre sur elle-même. J’ai souvent été agacé par Gabbie, Jack et leur histoire d’amour trop « bon enfant », un coup de cœur pour Sean lors de sa quête. Par contre j’ai adoré les êtres surnaturels. On n’est jamais certains s’ils sont vraiment gentils ou méchants. J’ai beaucoup aimé cette ambigüité.



En résumé, cette lecture a été addictive, haletante, et angoissante. Que vous dire d’autre, pour vous inciter à découvrir ce savoureux mélange entre Pierre Dubois et Lovecraft . Lisez-le !
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