Raymond E. Feist

La Trilogie de l’Empire (dont Fille de l’Empire est le premier tome) est une saga de Fantasy de grande qualité et originale, écrite en miroir des topissimes Chroniques de Krondor, par Raymond Feist et Janny Wurtz.



Le Monde de Kelewan abrite une société très largement – et brillamment - inspirée du Japon médiéval, et le récit, au souffle épique particulièrement inspiré et inventif, nous mène au coeur d'intrigues politiques aux petits oignons, alambiquées et palpitantes. De l'honneur, du destin, du sang, des larmes, de l'action à foison, des personnages particulièrement bien campés, des créatures géniales (les insectoïdes Cho-ja), une héroïne charismatique et volontaire, de la magie...



C'est un peu comme si Indiana Jones avait infiltré les Rois maudits grâce à la magie poétique de Miyazaki !

... Et même à la relecture, c'est toujours un réel plaisir.

Un orphelin promis à un destin héroïque, des magiciens, des elfes, des nains, de méchants envahisseurs, des artefacts merveilleux, des dragons et autres personnages habituels de ce genre d’histoires, on a déjà vu ça bien souvent. Malgré tout, je trouve que l’auteur sait faire preuve d’originalité dans la façon d’agencer tous ces éléments et sa plume est suffisamment dynamique pour rendre la lecture de ce 1er tome très addictive.



Soyons claire: le démarrage est relativement long. Les Chroniques de Krondor comptent un certain nombre de volumes, L’Apprenti est avant tout un tome qui pose les bases, qui nous familiarise avec les lieux, la civilisation, les très nombreux personnages et qui donne le coup d’envoi à une intrigue de longue haleine. Mais on ne s’ennuie jamais, c’est raconté de façon très plaisante et on a le temps de s’attacher aux personnages, d’apprendre à les connaître (et vu le temps qu’on va passer avec eux, ce n’est pas du luxe).
Lien : http://bienvenueducotedechez..

Dans ce premier tome, on st plongé dans un univers très proche de celui de Tolkien,avec ses races hyper connues comme l'elfe, le nain, le gobelin mais l'auteur les présente avec sa patte et en fait des peuples que l'on aime redécouvrir sous sa plume. Il nous invite à suivre la formation du jeune Pug, dont le destin sera intimement lié à celui du monde dans lequel il évolue. Un récit initiatique commence alors sous nos yeux, mais là encore, Raymond Feist possède les moyens de détourner un peu le genre; il abandonne son héros aux deux tiers du livre, au profit d'autres personnages impliqués dans un siège et un combat qui fera date. Il nous mène par le bout du nez, nous réservant quelques surprises quant à la résolution du conflit final, qui s'étale sur 50 pages. Bref un auteur qui sait renouveler le genre sans nous ennuyer et qui nous permet de nous attacher non pas seulement à son héros mais à l'ensemble de ses personnages, même s'ils n'ont pas (encore!) un rôle primordial. Je veux la suite....

Pendant la Guerre de la faille, une toute jeune fille se voit arrachée du couvent auquel elle était destinée pour prendre les rennes de son illustre famille décimée de l'autre coté de la faille par les manoeuvres d'une grande famille rivale.



Nous allons donc voir comment elle va réussir à survivre avec seulement une poignée de soldats et quelques conseillés valeureux dans une société qui n'a aucune pitié pour les faibles et ou même les plus puissants sont gouvernés par les questions d'honneur.



Une intrigue très politique servie par des personnages complexes, ce roman est finalement bien différent de ceux de la guerre de la faille. Ici on n'a moins d'action mais plus de réflexion dans un univers aux relations extrêmement complexes et décrites ici avec une minutie qui permet de s'en imprégner totalement. Et comme les personnages sous la façade rigoureusement lisse commandée par leur culture révèlent finalement une richesse et une diversité passionnante on est littéralement happés jusqu'à la dernière page. Inutile donc de préciser que l'enchaînement sur Krondor - La Trilogie de l'Empire, tome 2 : Pair de l'Empire fut une évidence.

Autant le dire tout de suite, je ne suis pas une très grande fan de Feist – style d’écriture un peu agaçant, personnages un poil caricaturaux, intrigues peu approfondies… – mais je dois reconnaître que la « Trilogie de l’Empire » est indubitablement une série de fantasy très réussie. Plus mature et plus complexe que ses autres romans, cette trilogie a surtout l’indiscutable mérite de se centrer essentiellement sur des intrigues politiques, changeant agréablement des interminables bastons manichéennes qui parsèment le genre. Manipulations, chantages, assassinats, guet-apens, vendetta… C’est fou comme on s’amuse sur Kelewan !



L’univers de l’Empire Tsuranuanni – mélange improbable mais réussi de civilisation asiatique et aztèque – est fort bien décrit et fourmille d’excellentes idées (pour n’en citer que quelques-unes : les mystérieux cho-ja, le jeu du Conseil, les pratiques délirantes liées à l’honneur, etc...) Mention spéciale également à l’héroïne, jeune fille aux apparences fragiles mais chez qui l’adversité va réveiller une femme politique impitoyable et d’un pragmatisme à glacer le sang (qui a dit « une garce manipulatrice » ?) Une vraie réussite, surtout qu’on en prend en compte la rareté des personnages féminins à forte personnalité en fantasy.



Oh, il y a des défauts, bien entendu ! On pourrait notamment reprocher à Feist quelques facilités scénaristiques et des personnages secondaires peu fouillés (ceci dit, ce défaut s’atténue beaucoup dans les deux tomes suivants). L’auteur ne se targue pas non plus de faire dans la finesse psychologique et le style d’écriture, tout en étant plutôt correct, n’est pas mirobolant, mais au fond : qu’importe ? Ce n’est pas du Guy Gavriel Kay, ce n’est pas non plus du George R.R Martin, mais c’est divertissant, intéressant, très bien ficelé et surtout prenant en diable : une fois commencé le bouquin, impossible de le lâcher avant d’être arrivé à la dernière page ! Honnêtement, que demande le peuple ?

Plonger dans les pages de « Magicien – L’apprenti » de Raymond E. Feist fut une aventure aussi sympathique que je l’espérais. Après avoir été charmée par Faëries du même auteur, je me suis naturellement tournée vers cette série, avide de retrouver la magie de sa plume.



L'histoire qui se déroule sous ma lecture est une toile complexe tissée de magie, de conflits et de voyages épiques à travers l’univers imaginé par l’auteur. L'intrigue m'a happée dès les premières lignes, me transportant aux côtés de Pug, ce jeune garçon humble devenu apprenti de magicien, au cœur des événements tumultueux qui agitent le royaume de Crydee. Les personnages, qu'ils soient simples paysans ou puissants sorciers, sont tous empreints d'une profondeur saisissante, chacun contribuant à tisser la trame de cette épopée prometteuse.



L'évolution des personnages est également un point fort de cette saga : des jeunes héros en devenir confrontés à des épreuves qui les transforment, chaque protagoniste grandit et évolue au fil des pages, rendant leur destinée d'autant plus poignante.



La plume de Feist est toujours un véritable plaisir à lire. Son style fluide et imagé m'a transportée au cœur de ce monde fantastique, où chaque mot est à sa place, ensorcelant le lecteur et l'emportant dans un tourbillon de magie et d'aventure.



Mes plus :



La richesse de l'univers

L'évolution des personnages

Les scènes d'action épiques



Mes moins :



La complexité de l'intrigue



Je donne la note de 5/5 à ce livre. Une lecture qui m’a beaucoup plu et ne me laissant qu’une envie : me plonger dans la suite de cette saga épique. En conclusion, une œuvre qui s'impose comme un incontournable du genre fantasy, et qui saura ravir les amateurs d'histoires épiques.

Il m'en aura fallu du temps pour terminer le premier tome des aventures de Pug. J'ai tout d'abord eu du mal à rentrer dans l'univers, notamment à cause des nombreux personnages qui se mettent en place rapidement, mais j'ai finalement trouvé mon rythme de lecture jusqu'à la moitié du roman. Mais ensuite, c'est une multitude de scènes de combat qui s'enchaîne plus ou moins et se transforme en une guerre qui dure jusqu'à la fin du roman. Je ne suis pas contre quelques scènes de bastons héroïques, incontournables en fantasy, mais celles-ci sont assez violentes et surtout, interminables ! Non pas que les descriptions sont très détaillées et donc sanglantes (quoi que), c'est seulement que l'auteur tue un nombre invraissemble de personnages pour faire durer les batailles. Ça n'a aucun sens.



Par ailleurs, je n'ai pas été sensible du tout à l'écriture de l'auteur que j'ai trouvé souvent maladroite manquant d'originalité. Je ne lirai donc pas la suite des aventures de Pug.

Si j'avais assez apprécié les deux premiers tomes des guerres de la faille, là, ce Silvertorn m'a laissé sur le bord de la route.

Les premiers chapitres m'avaient pourtant bien plu. Mais dès que les protagonistes commencent leur quête du Silverthorn cela m'a laissé une drôle de sensation. J'ai eu l'impression d'être devant un mauvais film qui compense les manques du scénario par un amoncellement d'effets spéciaux. Les monstres sont très laids, très gros, très forts, frisent l'immortalité, ça explose, ça gronde, ça bataille dans tous les sens sans vraiment apporter quoi que ce soit à l'histoire.

Dommage. Du coup j'hésite à poursuivre l'aventure.

chouette idée pour découvrir le style d'auteurs reconnus (pas de nouvelles pépites mais des auteurs largement présents sur la scène fantasy) et décider, nouvelle à l'appui, si on a envie d'en savoir plus, ou non. Bref, une bonne aide pour choisir sa prochaine lecture au rayon des classiques de la fantasy.

Un second tome qui n'éclaircit pas grand chose …





Le roi Firemane à peine exécuté le puissant baron de Marquensas qui l'avait trahi afin de protéger son peuple avait commencé à dresser des plans afin de se protéger de l'église de l'Unique et du roi de Sandura qui la soutient, dix-sept ans ont passé et son traquenard et son appât irrésistible est presque prêt, d'ici un ou deux ans il devrait se déclencher …

Cependant des forces inconnues mettent le feu aux poudres en assaillant son territoire, puis le reste du continent, rasant les villes et exterminant les populations, nul ne sait qui est l'agresseur et dans la tourmente nos héros vont être dispersé sur le monde.





Habilement l'auteur nous rappelle les bases de l'histoire dans un prologue, à travers le dialogue entre l'éminence Bernardo Delnocio et son âme damnée, puis nous suivons la vie domestique de Hatu et Hava, qui gèrent une auberge tout en continuant de servir le Royaume de la Nuit, leur couple semble s'affirmer, à tel point qu'il se marient au solstice d'été - une date fatidique où leur ville de Mont-Beran est assaillie, finalement rasée et sa population exterminée. C'est le début d'une invasion menée par un mystérieux troisième acteur, les massacres se multiplient et le baron Daylon Dumarch va tout faire pour réunir des forces qui lui permettront de résister alors que Declan se remet difficilement des pertes subies, et que Hava se lance à la poursuite de Hatu disparu pendant le massacre, enlevé par les Gardiens de la Flamme qui veulent lui apprendre à maîtriser ses pouvoirs (mais pour ça il faudra attendre le prochain tome) - une poursuite qui mènera les protagonistes de l'autre côté du monde et révélera la puissances des mystérieux Azhantes.

À l'issu du premier tome nous pouvions penser que les pièces étaient en place et que le récit aller se développer de manière logique, mais Feist a pris plaisir à battre les cartes et un agresseur inconnu va rendre tous les plans minutieusement édifiés totalement obsolètes.

L'auteur n'a pas résisté au plaisir de multiplier les sociétés secrètes disposant de pouvoirs leur permettant de traquer l'héritier Firemane, les Azhantes, les Gardiens de la Flamme, les Sœurs des Profondeurs, sans oublier l'église de l'Unique qui était sensée diriger le monde en sous-main et le puissant roi de Sandura - et pas vraiment de subtilité dans la guerre, on massacre les populations à tour de bras et on rase les villes. À la fin de ce second tome nous n'avons pas appris grand chose et le mystère s'épaissit - Feist va-t-il réussir boucler la trilogie dans le prochain tome ?





Le talent de l'auteur rend la lecture agréable, et pour peu qu'on ne soit pas trop exigeant c'est l'occasion d'un moment de détente, mais franchement ce livre n'a rien d'exceptionnel et a même des côtés un peu frustrant avec cette propension à multiplier les rencontres providentielles, les coïncidences et les aveuglements propices aux développements. Un livre qui reste cependant bien supérieur à de nombreuses parutions, et c'est à chacun de se faire une opinion …

Nous retrouvons Jimmy alors qu'il a à peine quatorze ans, et que le prince Arutha et la princesse Anita qu'il a aidés à s'échapper s'éloignent sur la mer. La contribution des Moqueurs à cette évasion n'est pas restée inaperçue du pouvoir qui commence ses persécutions - une occasion pour Jimmy de mener une action d'éclat sans l'accord du Juste. Celui-ci doit sévir afin de préserver son autorité sur les Moqueurs et Jimmy doit quitter rapidement Krondor et s'exiler pour se faire oublier quelques temps, une occasion pour lui de vivre quelques nouvelles aventures mouvementées à Finisterre …





Ce dernier tome de la trilogie où Feist s'associe avec Stirling est d'avantage écrit dans l'esprit des autres livres dans le monde de Midkemia, et les actions se multiplient sans que le dénouement témoigne d'une grande profondeur, Jouer la carte de Jimmy est certainement un choix judicieux pour clore en beauté la trilogie sur un ton plus léger que précédemment avec un personnage que beaucoup de lecteurs ont apprécié et dont le grand cœur va entraîner par la force des choses à confronter la magie et à découvrir les joies de l'équitation et du maniement de l'épée.





Un livre d'aventures sans grande prétention mais qui permet un agréable moment de détente …

Ce second tome de la duologie des "fils de Krondor" met en scène Nicholas qui a dix-sept ans, il est un peu timoré, sa famille l'ayant peut-être un peu trop protégé du fait de son pied-bot, mais le plus jeune fils d'Arutha va devoir s'endurcir pour tenir son rôle de prince, aussi son père l'envoie-t-il à Crydee en comptant sur son frère le duc Martin l'archer pour qu'il endurcisse le garçon.

Une épouvantable attaque sur le duché va obliger Nicholas à s'affirmer et dans les épreuves il va se révéler comme l'homme de la situation dans un périple autour de la planète qui lui fera traverser la mer sans fin pour sauver ses amis enlevés et découvrir la menace qui pèse sur son monde …





Feist nous livre ici un livre dont le titre et la couverture trompe un peu sur la marchandise. La fluidité de la plume et le talent narratif de l'auteur procure cependant un agréable moment de lecture, même si l'intrigue reste assez convenue tout en restant supportable pour peu qu'on ne soit pas trop exigeant ou critique.

Nous retrouvons de nombreux personnages rencontrés antérieurement, Pug fait deux brèves apparitions le temps de faire jouer sa magie, et l'inénarrable Nakor fait ici un peu tapisserie. Tout est un peu trop facile et évident et les filles mises en scène pour tenir le quota romance commercialement indispensable auraient pu présenter un certain intérêt avant de sombrer dans la mièvrerie. Mais les bases sont posées pour la quadrilogie de "La guerre des serpents"…





Ce livre n'est certainement pas le meilleur de Feist, mais il reste facile et agréable à lire et s'il n'a rien d'exceptionnel il peut cependant procurer un agréable moment de détente, ce qu'on ne pourrait dire de tant de publications …

L'ombre d'une reine noire est le premier tome du cycle de la guerre des serpents. Batard du baron de la Lande noire, Erik est un apprenti forgeron sans histoire dont la vie bascule quand il tue le fils aîné légitime de son père. Il se retrouve bien malgré lui embarqué dans une guerre aux allures de fin du monde. Raymond E. Feist signe un roman de fantasy agréable malgré quelques longueurs. Les personnages sont nombreux mais manquent de profondeur. Heureusement, l'intrigue reste suffisamment ouverte pour avoir envie d'en savoir plus.

Je suis en train de lire le livre intégrale des éditions bragelonne, le livre étant en deux parties , je vais commencer par donner mon avis sur la première.



Pug, un orphelin, est élevé dans la même famille que son ami Tomas au duché de Crydee. Il devient l'apprenti du magicien Kulgan. Après avoir sauvé la vie de la princesse Carline, il est anobli et obtient le titre de châtelain. Parallèlement, Tomas est l'élève du maître d'armes, Fannon, pour devenir soldat.



La vie est paisible dans ce petit duché du Royaume des Isles jusqu'au jour où Pug et Tomas découvrent un navire étrange échoué.





C'est un livre de fantasy classique, et ressemblant à beaucoup d'autres mais qui pour moi fut très prenant du moins au début.

J'ai beaucoup aimé l'histoire et je suis rentré très vite dedans, mais vers le milieu du livre j'ai eu un blocage.

C'était pour moi du vu et du revu, avec le siège d'une forteresse et plus de 100 pages lassante , qui m'ont fait durer la lecture et qui m'y ont même fait faire une pause.

J'ai donc arrêter sur la deuxième parti ( Milambert le mage ) auquel Pug est un esclave du royame de Kelewan.

Le système de magie est particulier et très imprécis dans le premier tome , on ne comprend pas trop comment cela marche , j'ai bien aimer l'environnement dans la première partie du livre , avec la forêt la maison de Kulgan , et l'apprenti de Kulgan qui chasse et va chercher à manger pour lui.

Mais ce que je trouve de dommage , c'est que cette oeuvre ressemble beaucoup , à pleins d'oeuvres de fantasie.

Mais ce fut une agréable lecture un peu longue à mon goût que je vous recommande tout de même.



Bonne lecture :)

Tout d'abord, parlons du cadre de cette histoire qui se déroule dans une époque médiévale japonaise avec tout ce que cela implique (clans familiaux, traditions séculaires, haute importance du code de l'honneur, rôle secondaire des femmes dans la société pour ne citer que cela), mais avec quand même quelques finesses liées à un clan supplémentaire, en fait une assemblée constituée de magiciens (les "Très-Puissants") et la guerre par delà une faille avec le monde de Midkemia (un monde occidental) qui constitue le coeur de l'univers de Feist avec les chroniques de Krondor.



Ensuite évoquons l'héroïne qui, jeune fille, se retrouve plongée brutalement et dramatiquement dans une lutte vitale pour conserver la place de son clan dans le jeu de pouvoir que se livre constamment les puissants de ce monde.

Fort heureusement pour elle, elle dispose d'une intelligence rare et d'un sang froid qui sera mis plus d'une fois à rude épreuve.



Enfin, partageons le plaisir de la lecture de cette trilogie captivante de bout en bout !

En effet, plonger dans cette culture si réglementée avec ses politesses de façade et ses luttes d'influence permanentes par derrière est tout aussi dépaysant que passionnant, d'autant plus que la nécessité amène Mara à y apporter des changements via quelques idées novatrices plutôt modernes.

Sans oublier la finesse des joutes verbales, de l'étude psychologique poussée des personnages et du lot de rebondissements bien sentis !



Je vous recommande donc vivement cette trilogie de très haut niveau qui vous fera passer par tous les sentiments possibles en suivant les tourments de Mara.
Lien : https://www.yfolire.net/sf/c..

Une suite tout aussi passionnante que le premier tome. C’est une petite brique qui peut faire peur, mais la lecture en définitive est très fluide.

L’héroïne est toujours aussi intéressante du fait de son intelligence et surtout grâce à l’évolution de son regard sur les traditions de son peuple.

En plus de faire face à la famille qui a juré sa perte, elle doit affirmer sa place dans le jeu politique, faire fructifier ses biens et assimiler une culture qu’elle ne comprend pas et qui remet en question les fondements de la société dont elle est issue.



Le récit se focalise tout d’abord sur « l’affrontement » des deux familles. Les auteurs, en nous proposant le point de vue des adversaires de Mara, réussissent à nous faire ressentir les frustrations, les peurs et les doutes de l’héroïne qui ne sait pas à quoi s’attendre, mais qui sait ne pouvoir dormir sur ses deux oreilles.

Dans le reste du récit, ce conflit qui influence toutes les stratégies de Mara devient quelque peu secondaire. Les auteurs nous plongent concrètement dans la société Tsurani et ses intrigues politiques puisque Mara, forte de son affluence, rentre vraiment dans le grand jeu.



La magie et le bestiaire fantastique prennent plus de place dans ce roman même si là encore ce n’est clairement pas le point central de l’intrigue. Pour ma part, je n’avais pas réalisé que cette trilogie était liée aux « Chroniques de Krondor » en lisant le premier tome. Le conflit se déroulant de l’autre côté de la Faille et ses conséquences, sont beaucoup plus présent dans ce second tome. Je n’ai pour ma part pas lu ces chroniques, et cela n’empêche en rien de comprendre l’histoire, en revanche peut-être que ce roman révèle des pans de l’intrigue de cette autre série de Raymond E. Feist.



Ce deuxième tome clôture avec panache l’ascension sinueuse qu’a entreprise Mara en prenant la tête de sa maison. Ce que j’apprécie avec cette trilogie c’est que chaque tome se suffit à lui-même et même si je suis curieuse de lire la suite de cette histoire, je ne vais laisser reposer un peu cette histoire.

La guerre terminée, la paix semble régner sur Midkemia, la famille conDoin s'installe dans ses nouvelles fonctions, Lyam est sur le trône du Royaume des Îles, Martin l'Archer, son demi-frère aîné est devenu Duc de Crydee et Arutha, Prince de Krondor, Roi de l'Ouest prépare son mariage. Pendant ce temps Pug accompagné de Kugan se consacre à l'édification de son école de magie et au développement de ses connaissances et pouvoirs.

Mais c'était trop calme, elfes noirs, trolls et gobelins s'agitent dans le Nord et une menace pèse sur Arutha, des Faucons de la Nuit accompagnés de Moredhel détenteurs du pouvoir maléfique de réveiller les morts multipliants les tentatives de meurtre sur le Prince afin de permettre la réalisation d'une sombre prophétie.

Lors de la cérémonie de mariage la promise d'Arutha est blessée et empoisonnée aussi part-il en quête accompagné de Jimmy les mains vives et de Laurie le ménestrel afin d'essayer de trouver un remède qui pourrait sauver l'amour de sa vie ….





Nous retrouvons avec plaisir les personnages rencontrés antérieurement et Jimmy le petit voleur, maintenant âgé de quinze ans, dans l'obligation de quitter la Confrérie qu'il a lésée au profit du Prince est intégré à sa Cour, une occasion pour le chenapan de mettre ses capacités particulières à son service tout au long de la quête, agrémentant pour notre plaisir le récit par sa malice et son impertinence. Aidés par les moines mystiques d'une abbaye hébergeant une bibliothèque détentrice de tous les savoirs nos héros vont trouver une piste qui passera par Elvandar la forêt des Elfes et les mènera jusqu'aux territoires des maléfiques Moredhel à la recherche de Silverthorn, une plante magique capable d'éliminer le poison.

Lors de leur périple, ils auront à affronter d'immondes monstres issus de la magie noire et découvriront pourquoi on recherche la mort d'Arutha Roi de l'Ouest, qui risque d'empêcher la renaissance d'un pouvoir ancien. La menace est telle que Pug va ouvrir une faille, dont il maîtrise maintenant le fonctionnement pour retourner sur Kelewan, dont l'Empereur affaibli est menacé de guerre civile par les intrigues du Conseil, pour y trouver des pistes qui pourraient aider à vaincre l'Ennemi …





L'écriture de ce second tome est toujours aussi fluide et addictive, nous retrouvons avec plaisir les personnages auxquels nous nous étions attachés et qui continuent d'évoluer, l'importance donnée à Jimmy les mains vives, jeune voleur orphelin facétieux enrichit avec légèreté et humour le récit. L'action est à l'honneur, faites vous plaisir en dévorant "Silverthorn" …

Salut les Babelionautes

Avec cette dernière trilogie de Raymond E. Feist j'entame mes dernières lectures de l'Année 2019.

Encore une fois il semblerait qu'un adversaire caché dans l'ombre manipule par magie les puissants de Midkemia.

Une Guerre sans cause réelle c'est déclenchée entre le royaume des Isles et La confédération keshiane, puis brusquement une trêve dans le conflit a été concluse.

Mais encore une fois ce n'est qu'une ruse pour celui qui désire instauré le Chaos sur Midkemia.

La curieuse réapparition de Miranda et Nakor m'a surpris mais au final on sent que c'est encore un tour du Dieu des Voleurs, lui aussi manipule ses pions sur l’Échiquier Cosmique.

Les quelques allusions aux romances des trois dernier Condoin va surement se conclure dans le dernier tome de cette Saga mais par contre je n'ai aucune idée de la fin que Raymond E. Feist a couché sur les pages de "la Fin du Magicien".

Je sais que je me répète, mais sans Isabelle Pernot et son travail de traductrice je n'aurai pas découvert cette Saga Fleuve, merci pour tous ceux qui comme moi ne lisent que la langue de Molière.

Salut les Babelionautes

Avec ce tome 1 de la trilogie de "La Guerre du Chaos", Raymond E. Feist conclue cette oeuvre titanesque.

La guerre menace encore une fois entre La confédération keshiane et le royaume des Isles, pourtant la menace Démoniaque n'a pas encore été éradiquée.

Beaucoup de complots et d'acteurs restent dans l'ombre et les membres du Conclave doivent s'opposer a un ennemi qui n'est pas celui que l'on croit.

Je pense arrivé a lire cette trilogie avant la fin de l'année, si c'est le cas j'aurais parcourus les dix mille pages que contient cette Saga.

Merci aux traducteurs, Isabelle Pernot et Antoine Ribes, sans leur travail, il m'aurait été impossible de parcourir en compagnie de Pug l'univers imaginé par l'Auteur.

Salut les Babelionautes

Cette Saga de Raymond E. Feist atteint des sommets avec cette trilogie de "La Guerre des ténèbres" ou ce qui a commencé par "la Guerre de la faille" devient un affrontement du Bien et du Mal.

Midkemia et Kelewan sont sur le point de subir une invasion par un peuple dépourvu de tout sentiment, sauf celui de tuer.

Pug, Magnus et Nakor vont se rendre sur le monde des Dasatis, ces êtres qui n'aiment que faire souffrir et tuer, leur but est de faire échec au Dieu Noir qui les a perverti.

Pendant ce temps sur Midkemia, les trois fils adoptifs de Caleb ont intgrés une université pour approfondir leur connaissances.

Ils vont d'abord affrontés d'autres étudiant avant de s'en faire des amis, puis intégrer l'armée de Rolden en tant que lieutenant.

Ce tome se termine sur des retrouvailles avec l'un des personnages les plus énigmatique de cette Saga et que l'on croyait, à tort, disparu.

C'est toujours grâce au talent de traductrice d'Isabelle Pernot que j'ai la chance de dévorer cette Saga, Merci pour tous ceux qui comme moi ne lisent qu'en Français.