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Critiques de Raymond E. Feist (872)
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La Guerre de la Faille, tome 2 : Magicien -..

Voici une suite toute aussi remarquable que le tome 1 du Magicien.

Le temps a passé mais la guerre entre les deux empires continue. Nos personnages principaux ont évolués. Pug devenu un grand magicien et appelé Milander dans le monde des Tsurani.

Tomas, vivant aux côtés des Elfes, confirme son statut de grand guerrier mais son côté sombre depuis l'armure magique blanc et or, le rend mystérieux et dangereux. Les Elfes l'acceptent mais ils le craignent...



Raymond E. Feist tient toutes ses promesses dans cette suite. Le roman peut être prenant mais son écriture fluide permet une lecture agréable et intense. Une imagination débordante où il s'attelle à décrire plus en détails les deux mondes, Midkemia et Kelewan ainsi que le caractère, la pensée profonde des personnages. Missions, guerre, stratèges et un suspens jusqu'à la fin avec des vérités qui éclatent au sein même du Royaume. D'autres intriguent sont encore à découvrir et notamment l'héritage du grand sorcier Macros.

Aussi, ce que je découvre dans le style Feist, il fait vivre et intégre naturellement ses personnages dans le monde ennemi, comme si qu'ils faisaient partie de cette communauté depuis toujours (je pense à Pug bien sûr mais aussi à Kasumi).



Je fais une petite pause dans cette saga passionnante pour reprendre ma lecture l'année prochaine mais j'ai vraiment hâte de découvrir quelle suite a donné l'auteur à nos personnages...Suspens...
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La guerre de la faille, tome 1 : Magicien -..

Un univers riche et foisonnant, très immersif, qui nous plonge au coeur des terres de Krondor. Ce tome d'introduction nous présente Pug, nouvellement apprenti auprès du magicien Kulgan. Alors qu'il entame son éducation, le royaume est envahi par une armée arrivée de nulle part. Une faille spatio-temporelle plonge le pays dans le chaos. Pug n'a pas le temps de profiter de ses nouvelles fonctions, il s'engage sur les routes aux côtés de l'armée du Duc et de son meilleur ami Tomas. Le rythme est soutenu, il se passe toujours quelque chose, les rebondissements sont nombreux. Nous croisons de nombreux personnages mais le récit reste fluide et compréhensible.  L'univers développé est dense et rapelle avec la présence des Nains, des Elfes, et des dragons, les influences tolkienesques. C'est une histoire axée autour des intrigues diplomatiques, de la magie mais aussi de l'amitié. Tout cela avec un fond fantastique bien mené. Le style est simple mais très contemplatif, les descriptions des paysages et des lieux sont très détaillées et représentatives. Les pages se tournent toute seule et le scénario nous tient en haleine. Une bonne découverte et redécouverte de Feist qui m'avait énormément déçue avec son Faërie.

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La Guerre de la Faille, tome 4 : Ténèbres sur..

Tome final : Raymond E. Feist promet et ne déçoit pas. Son univers s'agrandit de façon très intéressante, le monde de Midkemia nous révèle un continent semblable à l'Inde... et son au-delà, puis nous remontons enfin aux racines de l'espace-temps. La partie Pug n'a qu'un seul défaut, c'est qu'elle est tellement bien ficelée qu'on en oublie qu'il est peu vraisemblable que Thomas parte du palais des elfes la nuit en pantoufles-lapins alors qu'il a une femme reine et un gosse pour se jeter dans l'aventure avec son vieux copain.

La partie Arutha... C'est plus basique : combats, épées, quelqu'un meurt à la fin, et on découvre (comme par hasard) où le trouvent les derniers Glamrhedels. Du reste, on découvre un peu plus le nord de Rillannon, avec un beau retournement de situation au niveau du Duc Noir, et le combat final est sans doute un des plus superbes que l'epic fantasy ait connu. Toutes ces raisons qui ont fait que c'est finalement resté une des séries de la fantasy étasunienne qui m'a le plus influencé.
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Faërie

Quelques critiques enthousiastes sur cette lecture et me voilà à la recherche de ce roman qui me semble peu connu : seulement un exemplaire de disponible dans le réseau des 15 bibliothèques de mon pays.

Heureuse de l'avoir enfin trouvé, j'entame frénétiquement Faërie.



Le roman commence en douceur, avec l'installation d'une gentille famille, papa, maman, soeur aînée et les petits frères, des jumeaux, dans une maison en pleine forêt. Ils ont quitté leur vie citadine et trépidante pour trouver un quotidien plus serein, plus proche de la nature. Une image idyllique d'un retour aux sources. Mais, car il y a un mais, on sent une présence, la famille est observée et le malaise grandit quand on découvre que dans la forêt vit des êtres vils et malveillants qui semblent très intéressés par les nouveaux arrivants.

Nous sommes dans une ambiance de conte de fées qui tourne au cauchemar. Certains passages sont vraiment sombres et flippants : je n'étais pas forcément sereine d'aller me coucher en gardant la fenêtre ouverte !



J'ai beaucoup aimé la 1ère partie du roman (les 3/4 tout de même) qui a su me tenir haleine, m'inquiéter pour cette famille, par contre, un peu plus déçue par le final que j'ai trouvé plus brouillon, et plus expéditif. Mais cette fin ne gâche en rien le plaisir de cette lecture.



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Faërie

Raymond E. Feist est l'auteur d'une oeuvre romanesque abondante, faite de cycles multiples, mais je ne connais que ce roman, lu une fois en bibliothèque et relu des années après. Si je l'ai relu, c'est qu'il donne au peuple des fées une dimension particulière que l'on ne trouve ni chez Tolkien, avec ses elfes épiques et purs ou ses démons, ni dans le Lyonesse de Jack Vance, univers de fantaisie et d'humour, ni encore moins dans le folklore anglo-saxon du Petit Peuple à la Arthur Rackham. La version des Fées que compose Feist est aussi belle que chez Tolkien, quoique moins épique, mais ce qui fait sa qualité, c'est le mélange de mal et de bien, d'érotisme puissant et d'aventure, qui donnent au livre sa touche unique.
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La Trilogie de l'Empire, tome 2 : Pair de l..

Billet garanti sans spoiler!



Suite aux évènements du 1er tome, nous retrouvons Mara et la famille Acoma, toujours aux prises avec leurs ennemis. A ces difficultés s’ajoutent des troubles dans l’Empire, dont certains sont les conséquences de la Faille et des évènements sur Midkemia.



Je vous déconseille de lire la 4e de couverture, qui en dit beaucoup trop.



Comme dans le tome précédent, les auteurs nous proposent une plongée dans un univers très riche et très détaillé. Nous en découvrons encore davantage sur le monde et les coutumes des Tsurani et c’est absolument fascinant. Totalement dépaysant, aussi, car si on reste dans la fantasy, on est loin des codes habituels du genre et loin aussi de ce que proposait la 1e tétralogie, même si Midkemia n’est jamais oublié.



Contrairement à ce que laisse supposer le résumé de l’éditeur, la romance (car il y a de la romance dans ce tome) n’est pas le sujet principal de l’histoire. L’essentiel de l’intrigue repose sur la lutte entre deux maisons ennemies, les machinations politiques, la guerre et la remise en question d’un peuple figé dans ces traditions. ça semble ennuyeux, dit comme ça, mais c’est loin de l’être. C’est au contraire absolument palpitant et super addictif.



L’épaisseur du livre peut décourager. Ce serait dommage, car ces presque 900 pages se dévorent. En moins d’une semaine pour moi, c’est dire à quel point j’étais avide de découvrir ce qui allait se passer.



Pour les points négatifs, quelques passages un peu mièvres à cause de la romance et une fin un peu trop convenue, mais qui n’ont en rien gâché ma lecture.



A savoir que cette trilogie peut être lue indépendamment de la 1e saga, mais qu’il vous manquera quand même quelques éléments pour comprendre certains évènements. Et là vous aurez envie de lire la tétralogie de La Guerre de la Faille de toute façon ^^



Bref, une excellente lecture, un must du genre que je vous recommande très chaudement. Vite, la suite!
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La Trilogie de l'Empire, tome 2 : Pair de l..

Dans ce tome, la menace du clan Minwanabi est encore très présente. Le Jeu du Conseil bat son plein, il s’agit maintenant de tirer partie des alliances avec les autres clans en moyennant des faveurs et autres privilèges. Comme dans le premier tome, ce nouvel opus se déroule sur plusieurs années et il s’en passe des choses! Sans grande surprise, Mara tombe amoureuse et elle évolue en tant que femme mais aussi en tant que dirigeant du clan.



Cette trilogie ne de démarque pas par un suspense insoutenable sur le dénouement, car rien que le titre du livre est un spoiler. Non, sa force se trouve dans la manière dont sont amenée les choses. On a envie de savoir quelle stratégie Mara va mettre en place et comment elle va déjouer les plans de ses adversaires. La situation n’est pas des plus faciles et même si j’avais peu de doutes sur l’issu du roman, j’étais vraiment très curieuse de savoir ce qu’il allait se passer.



Cette trilogie présente un monde de fantasy dans lequel il y a peu d’éléments fantastiques. Le tout ressemble surtout à un univers médiéval asiatique avec vraiment quelques petites touches de magies par-ci et par-là. A tel point que par moment j’oubliais que c’était un roman de fantasy!



Vous l’aurez compris, j’ai vraiment passé un excellent moment! Je me suis fait la réflexion que la fantasy est un genre que j’adore mais j’en lis moins depuis quelques années. Peut-être parce que ce sont souvent des sagas à rallonge…



Je recommande cette saga à tous les amateurs de fantasy qui voudraient retrouver un univers médiéval asiatique et qui ont envie de lire un roman intelligent sur les jeux de pouvoirs complexes de ce monde. Vraiment, n’ayez pas peur du nombre de pages et tentez!
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Faërie

Dans ce roman, il ne se passe « pas grand-chose », on a plus une ambiance qui est crée, un univers sombre, avec des touches de fantastique qui apparaissent dans la vie de cette famille qui n’a rien demandé à personne. L’expérience est unique, bien que horrible et terrifiante… Je vous conseille de ne pas contredire les fées, de respecter le Pacte, et d’oublier leur présence si jamais elles apparaissent dans votre jardin.



Un événement exceptionnel qui n’arrive pas deux fois dans la vie d’un homme, une rencontre avec un monde et des êtres que l’on préfère ignorer, des personnages humains attachants…



C’est un roman qui dégage une ambiance sombre, qui a quelques longueurs mais dans l’ensemble j’ai passé un très bon moment avec ce roman
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La Trilogie de l'Empire, tome 3 : Maîtresse d..

Je vous invite à visiter mon blog pour une chronique agrémentée d'images.



https://albdoblog.wordpress.com/2016/06/18/maitresse-de-lempire-r-feist-j-wurst/



Maîtresse de l’Empire est le dernier tome d’une trilogie (Trilogie de l’Empire) qui s’achève de manière magistrale. J’avais été ravie à la lecture de Fille de l’Empire et conquise par Pair de l’Empire. Je concevais difficilement que la paire Feist et Wurst puissent se sublimer pour nous offrir un final plus intense et de meilleur qualité encore. Pourtant, ils ont réussi ce tour de force.



Cette trilogie est différente de celles que le lecteur peut généralement trouver sur le marché de la fantasy. Chaque tome se suffit à lui-même. Je m’explique, malgré la continuité recherchée d’un volume à l’autre (avec pour fil rouge la structure politique de Tsurani), je n’ai pas eu la sensation de lire un tome uniquement introductif, puis un tome intermédiaire ou bien un tome final à l’issue de cette dernière partie. Achever la lecture sur le premier ou deuxième tome était tout à fait possible puisque la trame se concluait systématiquement, même si se priver du bouquet final aurait été un peu maso.



L’atout maître de Maîtresse de l’Empire réside dans l’ambiance magique du cycle ( près de 2300 pages). L’univers décrit est l’un des plus réussi que j’ai rencontré jusqu’à présent dans mes lectures. Feist et Wurst mélangent des influences qui fonctionnent en parfaite harmonie. La structure sociale et politique ressemble toujours autant au Japon de l’ère Edo jusque dans la restauration du pouvoir impérial Meiji (1866). Les auteurs empruntent aussi certaines philosophies martiales nipponnes tel que le bushido, la primauté de l’honneur dans la vie des seigneurs, les modes de vie,… Cependant, la « brutalité » relative des mœurs, l’aspect sanglant de la défaite, ou le panthéon des divinités, notamment avec le Dieu Rouge, semblent s’inspirer des cultures pré-hispaniques d’Amérique centrale et du Sud. Les sacrifices humains, le sort des ennemis vaincus, le décorum et mêmes les accoutrements colorés pointent vers les Mayas et les Aztèques.



L’Europe n’est pas totalement absente de ces influences plus ou moins conscientes. Mais qui s’en plaindrait ? La place particulière et l’organisation des Robes Noires diffèrent en tonalité du reste du roman et sont quelque part ses représentants.



Dans le tome précédent, nous avions quitté Mara au sommet de sa gloire avec la restauration de l’Empereur à la tête du gouvernement. Notre héroïne était récompensée de ses efforts et de ses pertes par le prestigieux et enviable titre de Pair de l’Empire. Ce dernier roman se tourne donc vers la stabilisation de Tsurani, dans sa nouvelle structure politique et la consolidation du pouvoir impérial.



A la différence des fantasy plus classiques, il ne s’agit pas d’abattre un tyran malfaisant et néfaste pour la population. C’est la nature même d’un peuple, sa structure, ses coutumes et ses croyances qui doivent muer vers un « état moderne« . La mention de « pour le bien de l’Empire » évolue vers une notion plus proche de ce que nous connaissons, et tout l’enjeu de ce troisième tome est de diriger cette mutation vers la pérennité. La destiné de Dame Mara n’est pas étrangère à l’avenir de l’Empire car elle est un des principaux artisans de cette évolution. Elle est donc un des soutiens à éliminer rapidement pour le parti des traditionalistes, habiles et déterminés. De fait, l’existence d’adversaires corsés participe également à la saveur d’un bon roman et c’est le cas ici.



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A cela s’ajoute le sort du peuple Cho-ja, ces insectoïdes travailleurs et mystérieux dont le statut se situe entre mercenaires et esclaves. Le traité inique et particulier qui les unit à Tsurani est en balance et étroitement lié à nos héros. Les libérer de cette pseudo-servitude n’est pas un simple acte de compassion, de justice ou d’altruisme…Dans le combat que mènent Mara et son époux Hokanu aux côtés de l’Empereur, ils peuvent en effet se révéler de précieux alliés.



Les enjeux politiques et leur ramifications s’étendent au-delà des frontières de l’Empire et du commun des mortels. C’est un des facteurs de séduction de ce troisième tome. A l’image d’un Game of Thrones, il propose des intrigues politiques à plusieurs niveaux tout en restant implicitement imbriquées les unes aux autres. Les cibles de Mara ne sont pas à la portée de tout un chacun et comptent parmi les plus puissantes de l’Empire. Il y a entre autre, l’Assemblée des Robes Noires qui jouit d’une liberté et d’un traitement exorbitant (du droit commun). Ces êtres exceptionnels sont pourvus de pouvoirs magiques fascinants et redoutables. « Pour le bien de l’Empire« , ils échappent à toute forme de contrôle de la part des différents clergés et des différents seigneurs ou empereurs. Un statut à part en relation avec leur puissance… mais leurs motivations ne semblent pas au diapason du peuple ou de la Lumière du Ciel (l’empereur)!



Au final, les auteurs livrent un roman de fantasy d’une belle profondeur, d’une complexité et maturité exemplaires à la fois dans la construction de l’univers propre à Tsurani, des personnages centraux ou des thématiques abordées.



Les protagonistes ne sont pas en reste. Mara est une femme qui a énormément évolué au fil des tomes. La dureté de caractère que j’ai évoqué lors des premiers tomes, s’est polie, tel un diamant brut, exposant un véritable joyaux façonné par les épreuves et les succès. Elle demeure une femme touchante et déterminée, le doute et son ouverture d’esprit lui ont ouvert l’accès à une introspection élaborée et surtout une compassion et un sens de la justice digne d’une maîtresse-femme de premier plan. Nous n’avons pas à faire à un énième stéréotype de la princesse en détresse ou d’une version en eaux fortes de Cersei. Et, elle n’est pas loin d’un échec retentissant. La cerise sur le gâteau : ce personnage central ne dispose d’aucune magie dans ce roman de fantasy. Et ça, c’est très fort!



Concernant, la magie justement; celle-ci est bien plus présente que dans les tomes précédents. L’Assemblée des magiciens et d’autres êtres de Tsurani ou d’ailleurs vont jouer un rôle prépondérant dans l’agencement des événements (magiques). Cette fois-ci, nous aurons droit à des démonstrations d’envergure, pleines de puissance et très visuelles à défaut d’être toujours pertinentes… Cette présence prégnante serait peut-être, si je devais exprimer un bémol, ma seule légère réserve. J’ai trouvé que cet accroissement de magie rendait le roman plus européen et classique, mais c’est vraiment pour faire la fine bouche.



Pour conclure, ce troisième tome – et par extension cette trilogie – est magnifique. Il fera désormais partie de mes référence en fantasy. Les thématiques, la maturité et la richesse de l’univers sont convaincantes et envoûtantes. Je tiens à remercier Le culte d’Apophis pour cette recommandation de lecture.



C’est un must have!
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La Trilogie de l'Empire, tome 3 : Maîtresse d..

Dernier tome de cette trilogie sur l'empire Tsurani. Les véritables ennemis de Mara des Acoma, paire de l'empire se découvrent enfin. Et l'aventure se poursuit, dépassant les frontières de l'empire, traversant le pays des Thurils pour rejoindre le pays des Cho-Ja où elle espère trouver réponse à toutes ses questions.

La découverte de cette civilisation surprenante va faire de ce tome le meilleur des trois avec de nouveaux personnages étonnants, des intrigues encore plus complexes, et des ennemis cruels et sans scrupule, des secrets enfin dévoilés sur la magie. Notre maître espion y retrouvera même son humanité. C'est une guerre entre tradition et changement que nous vivrons tout au long des pages du roman. L'intrigue est menée tambour battant, avec brio vers une fin qui restera incertaine quasiment jusqu'au bout.



Une belle fin pour ce trio de livre et un vrai plaisir pour le lecteur.
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La guerre de la faille, tome 1 : Magicien -..

Ce livre est le premier d'une saga fantasy très connue, paru pour la première fois en 1982. On y trouve tous les éléments incontournables d'un bon roman fantasy classique: de la magie, un jeune qui va recevoir une initiation, des elfes, des gobelins, des nains, des batailles, ...



Ce roman se déroule lors du moyen-âge. Dans ce tome, le décor est planté. On découvre l'univers de l'auteur ainsi qu'une multitude de personnages, principaux et secondaires, auxquels on peut s'attacher rapidement.



Pug, le héros, est un orphelin qui a beaucoup galéré jusqu'au jour où commence son initiation auprès d'un grand magicien, Kulgan, initiation assez laborieuse, d'ailleurs...



Son meilleur ami, Thomas, est lui engagé comme apprenti soldat, car chaque jeune du Royaume de Crydee doit suivre un apprentissage après avoir été choisi par un maître lors d'une cérémonie qui scelle leur avenir.



Comme ce sont eux qui découvrent le bateau de l'ennemi, ils pourront, avec leurs maîtres respectifs, partir informer les peuples des contrées avoisinantes de la menace imminente d'une guerre contre un ennemi jusqu'alors inconnu, le peuple Tsurani: cet ennemi arrive en masse tout droit d'un monde parallèle, au travers d'une faille dimensionnelle.



Le périple des élus va s'avérer long et difficile. Quelques batailles sont rondement présentées, et le final est à la hauteur de ce qu'on attend d'une saga: on veut la suite avec impatience! Ce récit nous tient en haleine et on a du mal à s'arrêter lorsqu'on a commencé la lecture.



La plume de l'auteur est fluide, agréable, facile à lire. Ce qui permet aux jeunes lecteurs de découvrir l'univers Fantasy.



On peut évidemment comparer cette lecture à d'autres (Harry Potter, le Seigneur des anneaux, ...), mais cette saga n'est pas nouvelle et l' histoire présentée est différente. Tout l'attrait vient ici du fait que l'ennemi vient d'une autre dimension.



J'ai beaucoup apprécié! Et je le recommande vivement. Il s'agit vraiment d'un incontournable de la fantasy...
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La Guerre de la Faille, tome 4 : Ténèbres sur..

J'ai beaucoup apprécié la maitrise de l'auteur dans ce dernier tome du cycle, confirmant tout le bien que je pensais de lui, sa faculté à raconter de bonnes histoires, à développer des personnages, sans en oublier, de manière originale et sans jamais ennuyer, en revisitant même certains, et sa capacité à nous emmener où il veut en nous surprenant toujours, dans un univers pourtant archi connu. On ne peut bien évidemment pas s'empêcher de comparer son univers à celui de Tolkien mais là où Feist surprend agréablement, c'est justement dans le traitement original des figures emblématiques habituellement propres à la fantasy. Son univers est développé de manière très personnelle, les personnages principaux comme secondaires prennent une ampleur chacun leur tour, sans qu'il n'y est vraiment de "héros"; lorsque c'est le tour de gloire de l'un, les autres s'effacent légèrement mais jamais complètement, ou sont "utilisés" autrement. Pour ma part, j'ai une petite préférence pour Arutha, qui peut être certes perçu comme le "héros" de cette histoire, mais surtout qui est développée sur plein de plan différents, laissant présager dans ce personnage un futur roi digne de ce nom. L'histoire elle même est également riche en rebondissement, là où l'on attendait des passages vu et revu, Feist nous surprend encore, sans toutefois révolutionner le genre, mais suffisamment pour nous passionner. Son histoire s'étale sur plusieurs plans, s'amplifie dans plusieurs dimensions, notamment par le biais de la petite escapade temporelle de Pug et ses compagnons (qui constitue selon un moi peu le point noir en cela que ses personnages "magiques" sont présentés comme un peu trop puissants et invincibles; la faute aux nombreuses heures de roliste de l'auteur?!!) pour finalement se cristalliser sur ce petit bastion, dernier rempart face aux forces du mal. Ce qui constitue en soi une force et donne au récit toute son ampleur. L'on retrouve là d'ailleurs toute la force d'Arutha face à l'adversaire ultime. Bref un auteur que j'aime beaucoup, qui sait me surprendre et que je retrouverai certainement très vite avec plaisir.
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Faërie

Le maître s'aventure hors de son genre de prédilection et le résultat est tout simplement génial.

Il nous présente un version un brin angoissante des légendes celtes et irlandaise sur le monde des fées, dans un monde contemporain où notre attachante petite famille va bien plus souffrir qu'elle s'y attendait en déménageant.

On s'attache à surtout aux enfants, j'ai même été très très frustrée pour Sean quand les adultes ont refusé de l'écouter, Gabbie est à la fois douce et forte et nature, tandis que les parents sont un peu moins bien évoqués, je trouve. Gloria panique trop, Phil trop peu, je ne sais pas, peut-être parce que nous, nous savons plus ou moins ce qu'il se passe et pas eux...



Je n'ai que 2 petite remarque à faire:

- je serais bien en peine de lire du vieux français (du vraiment vieux s'entend), qui est pourtant ma langue maternelle, alors qu'on me donne un bouquin en vieil allemand, même si je le parle (ce qui n'est pas le cas, je parle de façon générale hein ^^), je ne pense pas pouvoir le traduire d'un coup, comme ça, sans véritable formation sur le sujet. Mark et Gary, eux, ne s'en préoccupent pas tellement, ils ont juste du mal avec le perse...
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Faërie

Voici un livre qui m'a déçue. He oui, la première déception de l'année est arrivée malheureusement. Je m'attendais à un roman plein d'aventures qui allait me tenir en haleine du début à la fin et que je n'allais pas pouvoir lâcher et c'est c'est le contraire qui s'est passé. J'ai mis un peu plus de temps à le lire car j'ai trouvé l'histoire trop longue. Il y avait trop de détails et je me suis perdue dans les méandres de cet univers qui est riche mais auquel je ne suis pas arrivée à m'accrocher.

Un point positif est que les personnages sont sympas et que l'histoire de base est recherchée. C'est une famille attachante et il est agréable de suivre leur vie mais en même temps, ils sont un peu trop "lisses". J'espérais des personnes un peu plus engagées, plus combatives, je ne sais pas. Il leur manque cette petite chose qui fait qu'un personnage devient un héros. C'est un peu le même au niveau de l'histoire, il manque le petit plus qui fait toute la différence.

En résumé, vous l'aurez compris je n'ai pas apprécié cette aventure mais ce n'est pas pour cela que je déconseille de le lire car il est bien écrit et recherché. C'est juste que je n'ai pas l'étincelle que j'espérais.


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La Trilogie de l'Empire, tome 3 : Maîtresse d..

Après son succès inespéré à la fin du tome 2, Mara semble enfin avoir trouvé un peu de calme dans sa vie lorsqu'un nouveau meurtre vient l'endeuiller et mettre en péril l'avenir de la Maison Acoma. Touchée au plus profond d'elle même elle s'engage alors dans une guerre impitoyable contre le probable commanditaire de l'attentat, Jiro des Anasati. Mais lorsque l'Assemblée des Magiciens lui refuse sa vengeance elle va devoir trouver d'autres moyens de lutter tout en sauvant un Empire au bord de l'implosion et en assurant la survie de la Maison Acoma.



Superbe conclusion de cette passionnante trilogie, on est ici encore baigné dans un monde d'intrigue, de sang et de larmes auquel il est impossible de rester indifférent. L'excellence de l'écriture nous immerge dans l'action et les émotions et l'on souffre avec Mara dans ce monde impitoyable.



Après cette nouvelle magnifique pierre apportée à l'édifice Krondor par cette trilogie de l'Empire, je suis impatient d'attaquer la suivante, le Legs de la faille, qui commence avec la Trahison.
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La Trilogie de l'Empire, tome 2 : Pair de l..

On continue avec les complots, les assassinats politiques et les guerres de clans dans le deuxième tome de la très sympathique « Trilogie de l’Empire » de Feist ! « Pair de l’Empire » est la digne suite de « Fille de l’Empire » et regorge de bonnes idées, de passionnantes intrigues à tiroirs et de coups de couteau dans le dos. Plus complexe et considérablement plus long que le tome précédent (Plus de 1000 pages en format poche, ça peut en effrayer certains…), ce roman s’avère tout aussi délicieusement prenant.



Davantage même, car si Mara des Acoma avait réussi à la fin de « Fille de l’Empire » à stabiliser la position politique et militaire de sa famille, les choses n’ont pas tardé à considérablement se compliquer, chaque nouvelle manœuvre politique entrainant son lot de dangers et de nouveaux opposants. Confrontée à des enjeux sans cesse grandissants et à des ennemis plus motivés et assoiffés de sang que jamais, la jeune dame aura besoin de toute son ingéniosité et de l’extrême compétence de ses fidèles conseillers pour protéger la survie des Acoma. Plus actif et violent que le tome précédent, ce roman nous propose quelques superbes moments de bravoure, le genre de scène que l’on brûlerait de voir sur grand écran pour le plaisir des yeux et le plus grand malheur de nos pauvres nerfs surmenés. Chapeau bas particulièrement à la tragédie des jeux du cirque et à la nuit des épées sanglantes qui vous feront vous cramponner à votre fauteuil en couinant comme un rongeur hystérique !



L’histoire d’amour centrale, quant à elle, est un peu gentillette à mon goût, mais elle a le mérite d’apporter un peu de fraicheur dans l’ambiance étouffante et meurtrière du Jeu du Conseil. De l’amour, il en faut bien un peu, hein ? « Et la tendresse ? Bordel ! » comme dirait l’autre. Le point de vue de l’amant étranger de Mara, Kevin, a surtout comme intérêt de souligner les aspects les plus barbares et la cruauté inhérente aux manœuvres politiques tsuranis.



Quelques défauts propres à Feist surnagent malgré tout dans le traitement et la légère stéréotypisation des personnages (et la traduction est vraiment très moyenne par moment, avec de temps en temps des répétitions assez maladroites), mais n’atténuent pas pour autant le plaisir de la lecture. Les personnages secondaires – Lujan, Arakasi (mon petit préféré au cas où la chose n’aurait pas été évidente), Keyoke – occupent de plus en plus le devant de la scène, tendance qui s’accentuera encore davantage à mon grand contentement dans le troisième tome. De la très bonne fantasy politique, à dévorer comme on lirait un excellent roman historique ou de cape et d’épée, les yeux écarquillés et les tripes en ébullition.

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La Guerre de la Faille, tome 3 : Silverthorn

De tout dans ce volet !

Si le début fait peur et est limite à l'eau de rose, le reste est tout simplement haletant et mirifique !

Feist a sorti toutes ses armes !

Épique !

Feist est adepte de l'occulte et nous le prouve encore !

On retrouve avec plaisir Pug, même si l'intrigue rondement mené, n'est plus essentiellement tourné vers lui.

Très classique fantasy, Silverthorn ravira les fans du genre. A lire absolument !

C'est le genre de livre dont on a du mal à se détacher car l'on rentre vraiment dans tout un univers avec une multitude de personnages qui ne laissent pas insensible .

C'est là qu'on voit d'ailleurs tout le talent de Feist !

Et rien qu'à imaginer la suite, ça met l'eau à la bouche !
Lien : http://jldragon.over-blog.co..
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La guerre de la faille, tome 1 : Magicien -..

Voici une série dont j’ai beaucoup entendu parler, en bien comme en mal. Assez classique, ce premier tome pose les personnages. Les scènes d’exposition sont intéressantes (sauf au moment des premiers émois adolescents où c’est vraiment long.)



Nous découvrons donc une petite seigneurie aux confins d'un royaume, qui découvre que des ennemis errent dans les parages...



S'ensuivent un voyage et des batailles.



C'est assez classique et nous retrouvons tous les ingrédients d'un bon fantasy. Une ambiance médiévale, avec ses codes et ses rites de passage. Un peu de magie, quoique pas assez à mon goût. Des créatures classiques: trolls, elfes, gobelins, dragon. Et des scènes de bataille.

Mais une vraie idée originale quant aux ennemis.



C'est un premier tome que j'ai vraiment apprécié, les personnages sont un peu manichéens mais très attachants. L'amitié a une part belle, ainsi que le courage et l'audace. J'ai eu peur qu'il y ait trop de jeux politiques, mais c'était assez léger et bien amené.



Hâte de découvrir la suite!



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La guerre de la faille, tome 1 : Magicien -..

La fantasy est un genre qui m’a toujours attiré, mais que je connais finalement assez peu, hormis par la plume de David Gemmell que je considère comme le maître de ce genre.



Cette année, j’ai tenté des incursions par le biais de différents auteurs, considérés comme des références, sans que ça ne prenne pour moi, lâchant le roman au premier tiers.



J’avais déjà lu Magicien, il y a très longtemps. Je n’en avais que des bribes de souvenirs, alors je me suis décidé à redécouvrir cette œuvre, et il n’a pas fallu cent pages pour que je ressente ce que je n’ai pas ressenti chez tous les autres auteurs.



Les personnages sont bien caractérisés et attachants. Raymond E. Feist prend le temps de construire son univers, petit à petit, avec cohérence, sans que le lecteur ne soit submergé d’informations trop rapidement. On peut, certes, trouver le début assez « littérature jeunesse », avec la découverte d’un garçon, Pug, dont on sait qu’il va avoir une destinée extraordinaire et avoir le sort du monde entre ses mains, qui fait la rencontre de la princesse, aussi belle qu’irritante, etc…, mais la suite devient plus dense et complexe, et Pug n’est plus le seul personnage principal. L’histoire s’étoffe et les personnages s’enrichissent avec beaucoup de maîtrise. Le récit évite les écueils trop souvent rencontrés. On découvre la magie – il faut bien en parler puisque le titre du livre est tout de même Magicien – mais cela ne prend pas une place proéminente dans l’histoire.



Certains trouveront cette histoire trop basique avec peu d’originalité, mais à choisir je préfère un récit d’aventure simple et bien écrit, qu’un roman qui cherche à surprendre et s’avère ennuyeux. Mais je ne considère pas Magicien comme une œuvre simple, entendons-nous bien.



L’auteur ose faire apparaître l’ennemi par un système assez science-fictionnel mais ça fonctionne. C’est la bataille des Avengers à New York avant l’heure. On y découvre aussi certains peuples récurrents dans les univers de fantasy : les Nains et les Elfes. On sent que l’auteur ne fait que raconter le début d’une épopée grandiose, que Midkemia et Kelewan, les deux univers dont il est question dans cette œuvre, ont beaucoup à nous faire découvrir, et qu’il faut pour cela prendre le temps.



Je ne vais pas tarder à me lancer dans la suite des aventures.
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La guerre de la faille, tome 1 : Magicien -..

Un roman comme je les aime : De la fantasy, des personnages attachants et complexes, de l’action, des rebondissements, une quête. De plus, il y a des elfes, des nains, de la magie et de fantastiques paysages. L’histoire est prenante, malgré quelques longueurs, et j’aime l’idée de la petite touche de science-fiction qui vient donner une dimension un peu différente dans une saga qui commence comme un classique de la fantasy. J’attends la suite afin de me faire une idée plus précise sur cette saga qui, de mon point de vue, commence très bien.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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